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Le JOB : Ici, chez Jackson & Jackson, vous travaillerez directement pour nos plus gros clients, et serez formée par notre plus puissant associé afin d'apprendre à gérer une clientèle exclusive. Au sein de l'entreprise, votre charge de travail sera de plus en plus dense, et requerra des tâches plus... variées, que vous serez obligée d'exécuter, pour plaire à votre Maître. Êtes-vous nerveuse ? Vous devriez. Clark Jackson vous a choisie pour être sa soumise. Katie Duval, vous soumettez-vous ? KATIE : Réussir au sein de cette dangereuse firme d'avocats demandait un niveau que je ne possédais pas, en tant que jeune introvertie. Du coup, mes talents étaient négligés. Jusqu'à ce que Clark Jackson me remarque. Clark est tout-puissant, viril, dominant. Il a donné vie à mes fantasmes. En l'espace d'une nuit, il a changé ma vie à jamais. Maintenant, je suis anéantie, destinée à le désirer constamment. Son parfum. Son goût. Son toucher brutal... Si je ne l'avais pas suivi au bureau ce soir-là, alors rien de tout cela ne serait arrivé. Un prédateur prêt à bondir…. Roman érotique réservée à un public averti ! Scènes hautement érotiques et perverses
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Veröffentlichungsjahr: 2019
Soumise au Travail – INTEGRALE
Pauline Costa
TOME 1
Enfin, ce jour était arrivé. Je m’y étais préparée à la fois dans l’excitation et l’appréhension : l’excitation de faire connaissance avec des nouvelles personnes, de faire de nouvelles expériences et découvrir de nouvelles choses ; et l’appréhension que quelque chose se passe mal, que les gens ne m’apprécient pas ou que je ne me plaise pas dans ce nouvel environnement.
Pourtant je ne pouvais plus tergiverser : mon premier jour de travail était aujourd’hui, il n’était plus possible pour moi de faire marche arrière.
Je n’arrivais d’ailleurs toujours pas à croire qu’ils m’avaient embauché, à la suite de quelques entretiens toujours autant farfelus les uns que les autres.
J’en avais passé trois en tout : le premier pour se familiariser avec ma personnalité, mon parcours professionnel (bref un entretien en bonne et due forme), etc ; le second pour me faire faire des tests de personnalité approfondis ainsi que des mises en situation pour les tâches quotidiennes que je serais amenée à effectuer dans le cadre de mon poste ; enfin, le troisième qui m’avait le plus déstabilisé. En effet, non seulement pour le troisième et dernier entretien, il m’avait posé davantage de questions sur ma personnalité et autres, mais ils avaient également posé des questions intimes frôlant même la provocation.
Pour les trois entretiens, j’avais eu à faire à deux hommes et une femme : le premier était le bras droit de l’associé senior qui gérait la société depuis une dizaine d’années ; le second était un collaborateur senior encore jeune (il devait avoir la trentaine passée), les deux étaient terriblement sexy, un air de Patrick Shepard ou George Clooney dans leur costume haute couture agrémenté d’élégantes petites cravates de couleur sobre ; tandis que la femme, plus discrète que ses collègues, était la classe incarnée, une sorte d’élégance irradiait naturellement de son regard de braise, elle était très sexy elle aussi dans sa tenue de tailleur qui moulait légèrement au niveau de sa poitrine, laissant deviner qu’elle disposait de formes généreuses qui ne demandaient qu’à être appréciées.
Il m’avait suivi au fur et à mesure des entretiens et une sorte d’entente cordiale s’était peu à peu formée entre nous quatre, tout en maintenant ce rapport hiérarchique dont la plupart des sociétés de ce milieu aiment à en rappeler l’existence et l’importance. Et cela n’est en aucun cas surprenant et je m’y suis préparée : j’allais désormais évoluer dans un milieu de requins et je me devais de me transformer en prédateur moi aussi. Cela allait être un chemin des pls sinueux, surtout que ma personnalité tendait plus vers la situation de proie que de prédateur mais j’étais prête à tout pour cela, prête à tout pour devenir un requin et monter dans les échelons.
Et c’est d’ailleurs sur ce terrain-là qu’ils réussirent à me déstabiliser lors de mon tout dernier entretien. Ils commençaient davantage à cerner ma personnalité, et donc à prendre de plus en plus confiance dans leurs questions. Ils savaient où frapper, quoi dire et surtout comment le formuler pour me perturber. En même temps, le cœur de leur métier était bien de connaître leurs clients, savoir et anticiper la moindre de leurs attentes et surtout, satisfaire la moindre de leurs exigences pour, à la fin, toujours obtenir gain de cause.
Qui est plus que je me trouvais dans la société qui était experte de son propre domaine ; le fait qu’il y ait des questions de ce genre, de nombreux entretiens et des critères exigeants à satisfaire pour y être intégré était bien justifié.
Il faut que dire qu’en termes de renommée, j’étais servie : Jackson & Jackson se révélait être la crème de la crème dans son milieu, c’était la société dont tout le monde parlait et qui était mondialement connue, pourtant elle demeurait paradoxalement un mystère pour les non-initiés.
Il n’est pas anormal de considérer les milieux des cabinets d’avocats comme étant plus restreints, fermés et plutôt « select » ; mais Jackson & Jackson relevait du quasi-mythe et les trois recruteurs fassent à moi le savaient bien.
Ils devaient me prendre pour quelqu’un de facilement impressionnable, qui s’attendait à tout et n’importe quoi.
Ils avaient donc profité de cette crédulité naïve, qui m’est bien familière, pour me pousser dans mes retranchements. Et le pire, c’est que j’étais tombée dans le panneau : je ne marchais plus, je courais et acquiesçais à tout, répondais du tac-au-tac sans même me rendre compte de l’impact de mes réponses. Ils avaient d’abord commencé par des questions « légères » puis, vers la fin de l’entretien, cela avait pris une tournure totalement différente pour aboutir à des questions du genre « jusqu’où êtes-vous prête à aller pour satisfaire Jackson & Jackson ? vous sentez-vous capable de satisfaire à toutes les exigences de vos supérieurs hiérarchiques ? jusqu’où êtes-vous prête à aller pour parvenir à vos objectifs professionnels ? ». Ils m’avaient mitraillé de tant de ces questions que j’avais fini par baisser ma garder et répondre que j’étais prête à tout pour ce poste et pour satisfaire le moindre désir de mes supérieurs hiérarchiques.
Les trois s’étaient concertés du regard pendant quelques secondes avant de se retourner vers moi et de m’offrir un large sourire, qui en disait long sur les conséquences de ma réponse.
Je savais que j’allais me donner corps et âme à ce boulot, je le voulais et j’étais faite pour lui tout comme lui était faite pour moi. Je m’étais donc bien apprêtée en circonstances pour ce premier jour : un tailleur pantalon noir avec une chemise blanche, des escarpins noirs et un chignon serré qui me donnait un air plus strict que d’habitude mais aussi plus sérieux. J’agrémentais le tout d’un petit rouge à lèvres rose afin de contrebalancer le côté sobre de ma tenue et apporter une petite touche de fraîcheur en contraste avec la pâleur de mon visage, mon regard noir et mes cheveux, couleur châtain foncé, un peu trop tirés par le chignon. J’étais fin prête à intégrer ce milieu de requins.
A peine le temps d’entrer dans le bâtiment que l’une des secrétaires me mène tout droit en salle de conférence pour une présentation en bonne et due forme de toute l’équipe, ce qui me déstabilisa de prime abord étant donné que l’importance de mon poste ne justifiait en aucun cas une telle organisation. Je m’étais certes préparée à rencontrer, dans le cadre de ce premier jour, les autres avocats juniors avec lesquels j’allais travailler en plus étroite collaboration qu’avec les associés, qu’ils soient juniors ou seniors, mais je ne m’étais pas préparée à les rencontrer eux aussi, du moins les associés juniors étaient présents.
Avant d’entrer dans la salle, la secrétaire m’expliqua qu’en effet, il était inhabituel de commencer son premier jour de travail de la sorte mais qu’il était nécessaire de le faire afin d’éviter d’évoluer dans un environnement professionnel quasi-impersonnel et que, surtout mais cela devait rester entre nous, les trois recruteurs avaient estimé que ma personnalité, plutôt introvertie, méritait d’être mise en avant et poussée vers le haut, pour reprendre l’expression qu’elle m’a sortie. Ceci me vexa quelque peu car j’étais certes introvertie mais je n’avais en aucun cas besoin que l’on me tienne par la main : je savais me débrouiller seule et ce, depuis bien longtemps.
Toujours est-il que je me trouvais désormais au seuil de la porte de la salle de conférence et que je n’avais d’autre choix que d’y rentrer.
Je serrai la main à toutes les personnes qui étaient réunies dans la salle et fis la connaissance de la plupart de mes collègues et supérieurs ; je ne pris pas la peine de décliner mon identité et je pense qu’ils n’en avaient que faire de toute façon, ou alors ils me redemanderaient par la suite.
Ils étaient pour la plupart dans la fleur de l’âge : entre trente-cinq et quarante-cinq ans pour la plupart, une équipe à forte prédominance masculine mais composée cependant de quelques femmes dont le caractère, du moins me basant sur leur physique seul, paraissait affirmé, ce qui me rassurait quelque peu. Ils étaient tous beaux, je ne sais pas si c’est du fait de leurs beaux costumes ou de leurs physiques de rêve pour la plupart mais, ils m’avaient fait une excellente impression.
Après avoir pris un petit café avec toute l’équipe, la secrétaire m’emmena directement auprès du manager de la société qui gérait toute l’intendance administrative de ces locaux, Jackson & Jackson étant implanté un peu partout dans le monde. C’était lui qui s’occupait des « nouveaux » et de leur acclimatation dans ce nouvel environnement. Il se présenta à moi et me conduisit directement à mon bureau, bureau que je partageais avec quelques « nouveaux », des stagiaires pour certains ou collaborateurs juniors qui avaient été embauchés jusqu’à un an plus tôt pour la plupart.
Mon bureau était donc en « open space », ce qui laissait donc peu de place à une quelconque intimité mais me permettrait de faire plus ample connaissance avec mes collègues.
Avant de partir de notre bureau et de vaquer à je ne sais quelles occupations, le manager me fournit également une sorte de fascicule de présentation des locaux de Jackson & Jackson afin de me familiariser avec l’agencement de l’immeuble ainsi que la composition de son équipe.
Il faut dire que l’équipe était importante : cinquante associés senior, vingt associés junior et presqu’une centaine de collaborateurs et autant de stagiaires. Il était évident que je n’allais pas côtoyer tout le monde mais je tenais à me rappeler de chacun des visages et surtout de chacun des noms et prénoms des personnes qui composaient l’équipe dans laquelle j’allais travailler.