Ta cerise sur mon gâteau - Xavier Boulanger - E-Book

Ta cerise sur mon gâteau E-Book

Xavier Boulanger

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Beschreibung

Bénévole dans une association strasbourgeoise ayant pour but de faciliter l’apprentissage du français aux étrangers, Xavier se retrouve victime d’un coup de foudre. Aussitôt, il écrit une lettre d’amour à sa belle afin de lui déclarer sa flamme. Profondément romantique et souvent coquin, Xavier vivra une histoire d’amour merveilleuse pendant quelques mois, car sa bien-aimée lui avouera, à regret, son désamour. Ta cerise sur mon gâteau représente la synthèse des multiples émotions qu’il a connues.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Auteur de Over the rainbow, paru en 2004, et de Toujours Debout, publié en 2020, Xavier Boulanger est un passionné de poésie, de science-fiction et de photographie. Ta cerise sur mon gâteau est son troisième ouvrage.

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Seitenzahl: 46

Veröffentlichungsjahr: 2022

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Xavier Boulanger

Ta cerise sur mon gâteau

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Xavier Boulanger

ISBN : 979-10-377-7146-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Pour Alicia Roy, reine de mes jours et de mes nuits.

Préface

Ce livre est le résultat tangible d’une promesse. Une de celles que l’on fait en fermant les yeux, pour l’amour que nous inspire une personne. Je porte avec fierté ce projet pour toi, cette femme, vue ce soir du cinq octobre deux mille vingt et un. J’ose le dire maintenant que, alors que j’écris ces mots, j’ai pris ta venue dans ma vie comme le cadeau que je n’attendais plus.

J’ai su, à ton regard, quelques secondes seulement après t’avoir vue, que ton cœur avait cette différence nécessaire à notre bonheur. Car je n’avais aucun doute. J’ai compris, en échangeant seulement quelques mots avec toi, que je venais de changer ces vies, la tienne et la mienne. Une vie que j’étais presque prêt à accepter « dans l’état », mais je suis bien heureux de cet être rencontré, et depuis, aimé. Et je t’ai vu agir. Pas avec moi, cela m’importait peu au départ. Je t’ai vu regarder ces gens, venus de loin, de très loin pour certains, avec l’humanité d’une sœur pour son frère. De connaître chacun, même les nouveaux, par leurs prénoms, leurs noms, et pour chacun, un mot gentil pour leur venue. Et tu m’as souri. J’aime ce sourire depuis.

Depuis, même dans les moments difficiles, il me suffit de fermer les yeux, et de penser à ce soir d’octobre pour retrouver instantanément une petite part de bonheur. Juste un peu de bonheur, assez pour me dire que tu existes dans ma vie depuis. Cet amour prendra le temps de pousser. À l’image de l’arbre que la pluie arrose, que le soleil verdit. Je n’ai plus cette notion des temps nécessaires aux choses. Je connais ce chemin de vie qui m’apparaît aussi clair que le soleil du matin. Mais je sais que tu as besoin de ce temps. Peut-être qu’attendre le bonheur, même connu, même vu, fait partie de ces règles non écrites qu’il m’est dur, voire impossible de comprendre. Il est même probable que j’ai besoin de ce temps également, sans pour autant comprendre comment il pourrait changer quoi que ce soit à ce chemin choisi.

Je me souviens de ces débuts adolescents. De cette légèreté que tu affectionnes tant. Je me souviens aussi de ces longs échanges sur nos vies, nos volontés de faire, de défaire, de ne pas faire ces choses si lourdes de privations de cette liberté choisie.

Je dois avouer que certaines découvertes auprès de toi sont magiques. Je suis loin d’être naïf, et pourtant j’adore nos échanges sur cette vérité et cette force choisie.

Dans nos échanges, et j’en suis heureux, nous avons écrit ensemble cette partition. Je ne voyais pas les choses autrement. Il me fallait, sans forcément connaître le sens des choses, commencer en dehors de toute convention.

Comment pourrait-on faire autrement ? Ne crois pas, un instant, qu’une seconde je pratique cela comme une habitude. Je connais ce chemin, pourtant, il est aussi nouveau pour moi. Mais je souhaite partager « this way of life ». Le double sens en anglais de cette expression est « littéral ». Je ne connais pas d’équivalent.

Merci d’exister ; merci du bonheur que tu m’offres chaque jour depuis. Tu es « la cerise sur notre gâteau » de la vie.

Et vive la liberté d’aimer librement !

I

Sans doute

Mon premier courrier

Je me dois de partager cette première lettre. Je n’oublierai jamais cette nuit du 13 novembre 2021. Après t’avoir rencontrée, seulement quelques minutes après t’avoir rencontrée, je la rédigeais mentalement sur mon chemin de retour. « Monsieur sept minutes », surnom que tu m’as choisi quelques semaines plus tard, venait de frapper à la porte de sa nouvelle vie. Il ne m’a pas fallu plus de temps pour « décider de t’aimer » !

J’aurais souhaité, mille fois, interrompre cette séparation avec cette même force qu’aujourd’hui.

Je t’avais accompagnée, dans cette nuit noire et humide, jusqu’au tram, qui t’a permis de rejoindre ce train qui, encore en ce jour où j’écris ces mots, t’éloigne régulièrement de moi. Mais aujourd’hui, j’honore ce train qui souvent te ramène dans mes bras.

Rentré dans cette solitude habituelle, j’ai voulu, l’espace d’un instant, croire que je me trompais. J’ai tenté, l’espace de quelques minutes, de « passer à autre chose », de reprendre le cours de ma vie.

Malgré la fatigue, malgré les heures et les ombres qui s’allongeaient sur ma conscience, la nuit me refusait le repos de l’âme.

Et ces mots, que j’ai finalement osé t’envoyer, tournaient sans cesse dans ce crâne, percuté par une évidence : « Écris-lui ! ». Vers quatre heures du matin, alors que j’entendais le « bal des lève-tôt » débuter. Je t’ai écrit :