Très Très Coquine - Pauline Costa - E-Book

Très Très Coquine E-Book

Pauline Costa

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Beschreibung

« Quand elle devient sauvage, plus rien ne lui résiste, encore moins un candidat de Télé Réalité ! »

Camille a 20 ans, elle est étudiante en fac de droit, jusque là c’est un parcours sans faute, une élève modèle, bien sage comme il faut !
Mais voilà, Camille en a marre de travailler pour des notes alors que tous ses amis s’amusent et expérimentent la vie… trop c’est trop ! Elle décide alors de s’inscrire à une émission de Télé Réalité : Le bachelor !

La beauté de Camille et ses formes magnifiques subjuguent la production qui la sélectionne alors pour l’émission…

Mais voilà, une fois dans le jeu, face à 19 autres filles, la concurrence est rude pour approcher Lorenzo, un beau bachelor d’origine italienne. Sa timidité ne l’aide pas à draguer Lorenzo, elle comprend alors qu’il faudra se démarquer des autres filles pour gagner !

Va-t-elle se lâcher et devenir une vraie tigresse ? Se laissera-t-elle envoûter et dévorer par le beau Lorenzo ?

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Très Très Coquine

Pauline Costa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin terminée. Cette semaine de partiels a été dure pour moi. Plongée dans les révisions, je n’apercevais même plus la lumière du jour. Mes amies de l’université m’ont encore proposé de sortir ; j’ai refusé, comme à mon habitude. Malgré mon prénom commun - Camille, je me considère à part. Je n’arrive pas à sortir sans ressentir une sensation de malaise quand les regards se posent sur moi, contrairement à mes amies. Je n’ai que 20 ans et pourtant il m’est impossible de faire comme les autres, ce qui nous éloigne inéluctablement.  

 

Ce soir, Lucie me propose de sortir dans un bar. Malgré mes réticences, j’accepte et me prépare. J’enfile un jeans moulant et un débardeur noir : un peu large, il cache mes formes malgré les compliments que j’essuie timidement lorsque quelqu’un les remarque. Je m’essaie aussi au maquillage : je cerne légèrement mes yeux de noirs pour faire ressortir leur couleur bleue et j’accentue ma bouche avec un gloss rose. Il est temps de partir.

 

Je marche dans la rue d’un pas hésitant : devrais-je y aller ? Ne vais-je pas paraître encore plus étrange que d’habitude ? Je poursuis ma route dans les rues de Paris, les lampadaires éclairant mes pas, vers le point de rendez-vous. J’aperçois au loin Lucie et sa meilleure amis Laure, qui étudie en Sociologie.

« Tu es finalement venue ! », me dit Lucie alors que j’étais encore à quelques mètres d’elle, ce qui aggrave mon malaise. 

« J’avais envie de me changer les idées après cette dure semaine », répondis-je d’une voix étouffée. 

« J’espère que cette fois ci, tu ne t’échapperas pas. J’ai envie que l’on passe une belle soirée toutes les trois », s’exclama Lucie. En effet, la dernière fois que j’ai été conviée à une telle soirée, je suis partie sans dire un mot, prise d’une soudaine angoisse. 

 

Nous sommes alors rentrées dans le bar. La devanture était belle : quelques guirlandes éclairaient le cadre de la porte en bois, et les vitres donnaient directement à l’intérieur de ce bar chaleureux. Au fond du bar, une table nous attendait. Après avoir commandé un Mojito - pour me donner du courage,  les filles commencent à parler des examens, de la faculté… Des sujets qui me passionnent peu. Je profite de ce moment pour balayer la salle du regard : au fond, près de la vitrine, je vois un groupe d’hommes, à peine plus âgés que nous. L’un d’eux me fait face : je le trouve plutôt séduisant. Je contemple sa carrure, ses bras musclés croisés sur la table, puis je remonte pour scruter son visage. C’est alors que je croise son regard : ses yeux marrons me fixent, comme s’il m’avait vu l’inspecter tout ce temps. Je détourne le mien rapidement, tout en sentant la chaleur me monter aux joues.

« Ca ne va pas Camille ? », me demande Laure, inquiète. 

« Si, si, ça va. J’ai juste un peu chaud dans ce bar. Ca ne vous dérange pas si je vous laisse deux minutes ? Je vais prendre l’air. » 

 

Elles acquiescent, mais je saisis mon manteau avant même de les laisser pouvoir m’interroger..

Dehors, j’allume une cigarette. Sentir la fraicheur de la nuit sur mes joues me fait le plus grand bien. Tandis que j’examine le reflet des lampadaires sur les trottoirs mouillés par la pluie, je suis tirée de mes rêveries par la sensation qu’une personne s’est glissée derrière moi. Je me retourne et j’aperçois son sourire : c’est le garçon du bar. Il allume une cigarette, en silence. Je l’ignore. Je feins d’avoir fini ma cigarette, et décide de l’écraser sous ma semelle pour m’extirper de cette situation qui me gêne au plus au point. Je m’avance vers la porte, mais il me lança :

« Tu ne veux pas rester avec moi, le temps que je finisse la mienne ? » 

J’hésite, puis reviens à ses côtés. Il avait l’air sympathique et cette soirée était faite pour me faire violence. Il fallait que je lui parle. C’est alors que commence un échange de banalités presque affligeant : nom, prénom, occupation… Cet interrogatoire manque d’originalité. Mais je m’y attèle timidement, animée par la volonté d’être normale. Il rallume une autre cigarette, pour prolonger notre tête-à-tête ; je me retourne et vois Lucie et Laure m’adresser des sourires complices, qui me poussent à rester malgré ma gêne.

« Tu es célibataire ? », me demande-t-il d’un ton faussement innocent. 

Je répondis de manière évasive, pour esquiver cette question épineuse pour moi. Après un silence pesant de quelques secondes, je décide de rentrer dans le bar sans qu’il ne puisse me retenir. De retour à ma table, les filles m’inondent de questions - les mêmes questions qu’il m’avait posées cinq minutes auparavant.

« Il s’appelle Mathieu, il étudie en Economie », dis-je. 

« Il te plaît ? Tu as pris son numéro ? » dis Lucie, survoltée.