Trois petits poèmes érotiques - Alphonse de Lamartine - E-Book

Trois petits poèmes érotiques E-Book

Alphonse de Lamartine

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Beschreibung

De « petits » poèmes érotiques à l'inventivité sans limite.

POUR UN PUBLIC AVERTI. Dans La Foutriade, six chants héroï-comiques content l'épopée libidineuse d'un peuple sodomite vivant sur « l'Ile des enculeurs », tandis qu'un vaisseau d'amazones débarque pour déclarer la guerre, et accessoirement enlever aux hommes leur pucelage.
La Masturbomanie s'adresse aux « hommes faits » et approfondit sans équivoque les exploits solitaires.
Enfin, La Foutromanie est une ode au plaisir et fait la synthèse complète de l'art jouissif en six chants.

Des poèmes licencieux écrits par l'un des plus grands poètes romantiques français.

EXTRAIT

L'an de Notre-Seigneur, celte présente année, une société de gentlemans bâlois, composée de moitié d’hommes et moitié de daines, a été fondée en vue de recueillir et de sauver de la destruction les ouvrages érotiques les plus caractéristiques, en les réimprimant exclusivement pour leurs bibliothèques privées.
Le but que se propose l’aimable société n’est pas de provoquer à la propagande de ces œuvres , souvent obscènes, mais de les recueillir et de les conserver comme monuments des manifestations de certaines faces de l’esprit humain.
Entre les sociétaires, le masque de pudibonderie, si bien porté dans notre belle Suisse, est retiré ; chacun reprend sa physionomie naturelle, au quille de se remarquer en public, individuellement.
La Société déclare à l’avance qu’elle se rit du qu’en dira-t-on, se moquant des sots et bravant les méchants.
Pour les membres,
HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Alphonse de Lamartine (1790-1869) est un poète, romancier et dramaturge français, qui compte comme l'une des grandes figures du romantisme en France. Son lyrisme harmonieux fait la qualité de ses poèmes et insuffle la sensualité parmi des thèmes romantiques de prédilection : la nature, la mort, l'amour et la volupté.

À PROPOS DE LA COLLECTION

Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.
Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans « l'Enfer des bibliothèques », les auteurs de ces œuvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement.
Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

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Seitenzahl: 113

Veröffentlichungsjahr: 2018

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AVANT-PROPOS

L’an de Notre-Seigneur, celte présente année, une société de gentlemans bâlois, composée de moitié d’hommes et moitié de daines, a été fondée en vue de recueillir et de sauver de la destruction les ouvrages érotiques les plus caractéristiques, en les réimprimant exclusivement pour leurs bibliothèques privées.

Le but que se propose l’aimable société n’est pas de provoquer à la propagande de ces œuvres, souvent obscènes, mais de les recueillir et de les conserver comme monuments des manifestations de certaines faces de l’esprit humain.

Entre les sociétaires, le masque de pudibonderie, si bien porté dans notre belle Suisse, est retiré ; chacun reprend sa physionomie naturelle, au quille de se remasquer en public, individuellement.

La Société déclare à l’avance qu’elle se rit du qu’en dira-t-on, se moquant des sots et bravant les méchants.

Pour les membres,

HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE.

LA FOUTRIÀDE, POÈME HÉROÏ-COMIQUE ET LUBRIQUE EN SIX CHANTS PAR M. L. A. L.

Chant premier - SommaireDébut –  Invocation à Priape –  Discours de Viferme au peuple des Sodomites –  Étrange combat de ce peuple pour élire un roi – Viferme est vainqueur –  Honneurs rendus à son membre viril

Attention ! Je chante et les vits et les culs,Les couilles et les cons, et les jeux de Vénus,Et les chancres rongeurs, et la vérole affreuse, Enfin les maux qu’on gagne en foutant une gueuse.

O toi, dieu paternel dés lubriques amours,Priape, à qui mon vit sacrifiera toujours,Viens échauffer mes sens, viens embraser mon âme.Et, pour peindre en beaux traits le sujet qui m’enflamme,

Prête-moi, pour pinceau, ton intrépide engin,Et, pour encre, les flots de ton foutre divin !

Phœbé quittait les cieux. L’amante de Céphale Ouvrait de ses doigts d’or la porte orientale.Phœbus paraît bientôt. Mais ses tremblants rayonsDorent, comme à regret, les fiers sommets des monts.Son char éblouissant sous la céleste voûteParcourt avec lenteur sa lumineuse route.Phœbus n’embrase plus : ses feux sont amortis :Ce Dieu vient d’obtenir les faveurs de Thétis :Dix fois il l’a foutue, et dix fois sa semenceEn sortant à flocons a prouvé sa puissance.Tant de coups toutefois ont affaibli ses sens,Et Phœbus sous les cieux se traîne à pas pesants.

Cependant les humains, à sa pâle lumière,Entr’ouvrent en bâillant une rouge paupière.Tous sortent de leur couche, et volent aux travauxQu’ils s’étaient préparés au moment du repos.

Viferme, l’ancien chef d’une île que les ondesVomirent tout à coup de leurs grottes profondes,Se dirige à grands pas sous le feuillage épaisOù déjà l’attendaient tous ses anciens sujets.C’est là qu’ils vont nommer pour chef de leur miliceCelui qui d’un rectum foutra mieux l’orifice.

Viferme au même instant a prononcé ces mots :« Depuis que nous vivons, sur la face des flotsL’astre majestueux d’où nous vient la lumière,Vingt-cinq fois a rempli son annale carrière.Nous avons vingt-cinq fois élu pour gouvernerCeux qui dans nos combats surent le mieux piner.Leur règne avec l’année a toujours eu son terme.C’est hier qu’a fini le règne de Viferme.Oui, déjà, compagnons, un an s’est écoulé ;Depuis que ma flamberge a si bien enculé ;Depuis que j’ai vaincu Foussicoup, Donnedousse,Roidengin, Vibandant, Fierfouteur, Onzepouce,Tous autrefois vos chefs, et dont les vits membrusFoutent jusqu’à sept fois le plus étroit anus.Je les vois : leur vigueur à ce discours augmente.Leurs vits lèvent déjà leur tête menaçante…Allons, plus de retard : foutons, foutons, amis.Au plus ardent fouteur jurons d’être soumis. »

Il dit, et ce serment que le peuple répète,Aux vits ouvre la lice en guise de trompette.

Ô fortunés humains ! Gais et francs enculeurs !Non, les femmes n’ont jamais causé vos douleurs.Non jamais, peuple heureux ! de puantes matricesN’ont offert à tes vits leurs mortels précipices.Non, tu ne connais point ce sexe trop perversDont les cons véroles dépeuplent l’univers.Né d’un enchantement, d’un céleste miracle,De tétons allaitants tu n’eus point le spectacle.Et relégué tout seul sur des bords inconnus,Tu ne fous d’autres trous que le trou de l’anus.

Le peuple cependant baisse le testicule,Lève un vit, tend un cul, se baisotte et s’encule.Tout est en mouvement. Les uns sur le gazonDonnent des coups de ventre et des coups de plastron,Les autres, mieux placés sur d’humaines échines,Donnent, en soupirant, des coups de culs, de pines.Ici c’est Foussicoup, qui, dans un fondement,Seringue les bouillons de son foutre écumant ;Couillemorte plus loin verse un foutre à la glace ;Vimollet, près de lui, semble demander grâce ;Mais au fond du rectum, Viferme jouissant,Pour la seconde fois lance-un germe bouillant.Onzepouce le voit : son long engin enrage,Et sa liqueur enfin s’est ouverte un passage.Il soupire, et bientôt, reprenant sa vigueur,Son vit enfonce encore un gros postérieur.Vibandant quatre fois a perdu sa semence,Mais, déjà las de foutre, il tombe en défaillance.Onzepouce le suit. Après trois coups fameuxRoidengin affaibli, pâle, tombe avec eux.Fierfouteur, dont le vit soudani devient mollasse,En frémissant de honte abandonne la place.Et Donnedouce enfin, ne pouvant enculer,Par la main d’un ami gaîment se fait branler.

L’imprudent ! Juste ciel ! s’oser branler la pine !Hélas ! il ne sait pas qu’il cause sa ruine,Et qu’en branlant sa verge il fait naître en ses flancsUn poison qui le traîne au cercueil à pas lents.

Les autres champions confessent leur défaite :Un coup seul tous les ans les fait battre en retraite.Mais le fougueux Viferme et le fier FoussicoupTirent en ce moment leur cinquième coup.Leurs vigoureux engins sont les seuls qui disputentLe sceptre pour lequel au fond des culs ils luttent.Viferme a déchargé. Rien n’abat sa vigueur.Et sans sortir du trou qu’inonde sa liqueur,Sa broquette rebande et refout le derrièreQu’elle a déjà cinq fois humecté de matière.Foussicoup essoufflé, lime et décharge encor,Mais succombant enfin sous un pénible effort,Il cesse de bander, il se pâme, et sa pineSort d’un cul dans lequel en vain elle s’échine.Viferme alors versait en de jaunes paroisLe foutre qui le va mettre au rang des rois.Puissant et noble foutre ! oui, c’est toi seul qui nommesViferme souverain de ces enculeurs d’hommes !C’est toi qui sur ton vit roide et victorieuxFais poser aujourd’hui des lauriers glorieux !…Oui, ce vit est orné d’une double couronne.Viferme à tous les yeux l’expose sur un trône.Ainsi le veut la loi, bientôt tous les vaincusViennent baiser ce vit, savonnette des culs.Vimollet, le dernier, vers lui se précipite…Ô surprise ! ce vit qu’un vit mollasse irriteRappelle tout à coup sa force et sa roideur,Et casse une des dents du pétulant baiseur.Vimollet se résigne, et loin qu’il en soupire,Avec tous ses amis, ce vrai sage en sait rire.

Mais le signal se donne ; à de nouveaux plaisirsCe peuple maintenant occupe ses loisirs,Enfin n’en pouvant plus, tombant de lassitude,Chacun des enculeurs cherche la solitude,Et couché mollement sur la feuille des bois,

Ronfle tout aussi bien que nos indolents rois.

Chant deuxième - SommaireUn vaisseau vogue vers l’Ile des enculeurs –  Il est monté par des putains –  Discours de la maquerelle Vastecon à son régiment de garces –  Frayeur de Bandalaise –  Viferme envoie quatre de ses sujets vers Vastecon –  Interpellations de Foussicoup –  Réponse de la maquerelle –  Son discours aux enculeurs –  Elle le défie aux combats de fornication –  Viferme la baise –  Son plaisir –  Ses paroles à son peuple –  Enlèvement des putains

De la blanche Phœbé le lumineux croissantReflète sur les bois son éclat pâlissant :Tout repose dans l’île : au loin l’onde écumantePorte un léger vaisseau vers cette île charmante.Des femmes que la France écarte de son seinLe montent. Vastecon, cette franche putain,Commande en souveraine au bataillon femelle.Naguère un songe apprit à cette maquerelleQu’au sein de l’Océan des hommes inconnusN’avaient jamais foutu d’autres trous que les culs.Elle assemble aussitôt dans sa mansarde obscure,De garces, de putains, une phalange impure,Et leur parle en ces mots :Vous toutes dont les consDu mien depuis longtemps sont les chers compagnons,Prête-culs, lèche-vits, branleuses et fouteuses,C’est assez dans Paris traîner des jours de gueuses.Quels chalants trouvons-nous depuis que le PalaisAttire dans son seing même jusqu’aux valets ?La police nous veille ; et toujours à nos troussesNous défendra bientôt même le don des dousses.Plus nous différerons à fuir ces maudits lieux,Garces ! plus notre sort deviendra malheureux :Partons ! l’honneur l’ordonne : et quoi ! sur cette plageEt nos mains et nos cons seraient en esclavage ?Non ! fuyons ! sauvons-nous d’un opprobre éternel ;Cherchons la liberté sous un plus juste ciel ;Cherchons-Ià dans cette île où d’humaines broquettesN’ont jamais dans des cons foutu leurs rouges têtes :Oui, c’est là seul qu’enfin nous pourrons librementFoutre, branler, lécher, ouvrir le fondement.

Vastecon a parlé. Les bravos des donzellesApprouvent bruyamment le coq des maquerelles.On jure de la suivre ; on la suit, et les flotsAu peuple des putains bientôt prêtent leur dos.Conouvert sur l’esquif était en sentinelle.Ses regards sur la mer se portent… Que voit-elle ?La terre !… ô douce joie !… aux cris de la putainOn accourt, et l’esquif touche la rive enfin.Alors, non loin de là, le cul de BandalaiseLa veille trop foutu, rendait le foutre à l’aise.Mais soudain, tout tremblant à l’aspect du vaisseau,Bandalaise se lève, et d’un agile sautSe lance vers les lieux où le peuple repose,Puis de sa juste peur communique la cause.Chacun tremble. Viferme appelle au même instantFoussicoup, Fierfouteur, Roidengin, Vibandant.

« Allez, dit-il, allez, enculeurs redoutables,Reconnaître l’objet enfoncé dans vos sables.Allez, et revenez vers vos fouteurs amisDissiper la frayeur qui fait mollir leurs vits. »

Il se tait. Aussitôt ces hommes intrépidesVers le bord de la mer portent leurs pas rapides. Vastecon les a vus. Elle avance vers eux.Nos fouteurs ont pâli. Plus ferme et courageuxFoussicoup cependant rompt ainsi le silence :

« Quel es-tu ? que veux-tu ? quelle est ton espéranceEn osant apparaître en ces lieux enchanteursOù Viferme gouverne un peuple d’enculeurs ?— Je veux, dit la femelle, à l’engin de Viferme,Offrir les charmants culs que ce vaisseau renferme…Guides-nous donc vers lui –  Suivez-moi. » VasteconRéunit à ces mots son rusé bataillon,Et dès qu’une ancre sûre arrête le navire,Les femmes vers le roi se font gaîment conduire.Viferme les reçoit. A l’aspect des putainsTout le peuple étonné sent frémir ses engins.Mais Vastecon :

« Amis, vos pines vigoureusesOnt trop longtemps foutu des cavités merdeuses.En de plus nobles trous, il faut, fiers enculeurs !Il faut que vous lanciez vos brûlantes liqueurs,Vous seuls ne savez point le plaisir indicibleQu’éprouve en nous foutant l’homme le moins sensible.C’est pour vous procurer ce plaisir que nos pasOnt osé se porter vers vos riants climats.Oui, peuples ignorants, oui, sachez qui vous êtes :Vous êtes hommes, grâce, oui, grâce à vos broquettes.Et nous ! voyez ce trou qu’ombrage un poil épais :Reconnaissez la femme et soyez satisfaits.Foutez-nous : nos vagins vous ouvrent leurs charnières.Foutez-nous : mais cessez d’enfiler des derrières.Foutez-nous : c’est ainsi que vous savourerezUn plaisir, un bonheur que, seuls, vous ignorez.Foutez-nous… quoi ! corbleu !… vous reculez… sauvages !Voulez-vous donc mourir avec vos pucelages ?Non, non, nous les aurons… si quelqu’un d’entre vousDoute des vrais plaisirs qu’on trouve dans nos trous,Qu’il s’avance. Voici, voici mon con en lice,S’il le fout sans goûter le plus charmant délice,Je veux que loin de l’île où pètent vos anusVous nous chassiez soudain à coup de pine aux culs. »Elle parlait encor que, l’urètre bandante,Près du con à baiser Viferme se présente,« C’est moi, dit-il, c’est moi qui te vais enfilerJe bande : Vite donc. Mon foutre va couler. »

La donzelle se couche, écarte chaque cuisse,Tend le cul, prend le vit, le fout dans sa matrice.C’est alors que Viferme, à peine respirant,Par trois fois lève un cul qu’il baisse en soupirant.Mais il décharge enfin. Un long soupir l’indique.Il embrasse vingt fois la fouteuse publique.Et sortant tout à coup de ses amoureux bras :

« Non, femmes, ventrebleu ! vous ne nous fuirez pas.Vos cons sont en effet la source des délices.J’y veux accoutumer des vits encor novices.Oui, peuple, je consens que vous foutiez le trouQue la femme se branle où l’homme branle un bout.Je consens… » A ces mots, quel risible spectacle !L’heureux consentement est donné. Plus d’obstacle :D’une garce soudain chacun charge son dosEt l’emporte en bandant à l’ombre des ormeaux.Viferme reste seul avec la mère abbesse

Dont son foutre a déjà mouillé la double fesse.

Chant troisième - SommaireRéflexions de Viferme sur la sodomie –  Foussicoup baise Conouvert dans ses bras –  Onzepouce enfile Petitcon dans le tronc d’un chêne –  Vibandant fout Consale par derrière –  Fierfouteur baise une femme qui a ses règles –  Long it baise entre deux tétons, et Roidengin sous une aisselle –  Couilleaucu et Sansvertu se lèchent la langue –  La langue de Percecu s’enfonce dans un vagin –  Celle d’une femme suce le vit de Jeanfesse –  Garces qui branlent diversement –  Une femme amuse cinq hommes

« Oui, disait en baisant, Viferme à Vastecon,L’anus est loin d’offrir tous les plaisirs du con.Je reconnais enfin que la sage natureNe nous a fait des vits que pour cette ouverture,Et que l’homme cochon qui fout un trou merdeuxEstindigne de voir la lumière des cieux…Quoi donc ! on s’étendrait sur une maigre échineAlors qu’on peut presser une grasse poitrine,Des tétons arrondis, un blanc, un divin cou…Non ! pour être enculeur, certe, il faut être fou,Fou, dis-je, puisqu’on fuit le bonheur ineffableD’embrasser, de lécher un visage adorable,Comme le tien… salope… » A ces mots, tout pâmé,