Turbulences - André Simonin - E-Book

Turbulences E-Book

André Simonin

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Beschreibung

"Turbulences" est une traversée poétique des frémissements de l’existence, où chaque vers saisit l’éclat fugace d’une rencontre, l’intimité d’un regard, la splendeur discrète du quotidien. Sous la plume d’André Simonin, les mots deviennent matières sensibles, révélant avec finesse l’humanité plurielle qui nous relie. Ce recueil dévoile avec justesse les contrastes de nos vies – entre clarté et obscurité, silence et tumulte. Par une approche subtilement psychosociologique, l’auteur sublime les instants en apparence anodins, invitant le lecteur à réapprendre à voir, à ressentir, à s’émerveiller. Une œuvre vibrante, à la fois lucide et lyrique, qui promet bien plus qu’une lecture : une immersion dans l’invisible richesse de l’ordinaire.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

André Simonin, poète et artiste singulier, a vu ses installations textiles accueillies dans de nombreuses galeries et institutions muséales. Son itinéraire, traversant les sphères contrastées de la décoration intérieure et de la finance, enrichi de multiples voyages à travers le monde, lui a conféré une acuité rare dans l’observation des dynamiques humaines. De cette mosaïque d’expériences est née une forme poétique originale : "les avikous". Un premier recueil, D’un pèlerinage à l’autre, a ouvert la voie à cette écriture sensorielle et précise. Il poursuit son œuvre d’exploration avec la patience d’un entomologiste de l’âme, scrutant les infimes mouvements de l’être avec une poésie qui transcende le quotidien.

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Seitenzahl: 45

Veröffentlichungsjahr: 2025

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André Simonin

Turbulences

Recueil

© Lys Bleu Éditions – André Simonin

ISBN : 979-10-422-7691-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Illustrateur : Christophe Aubry, Avignon

Suites, variations et contrastes

Du même auteur

– Nombreux livrets publiés, à la demande, par l’auteur de 2015 à 2022 ;

– D’une saison à l’autre, léporello, 2021, Éditions Le Fénix, Avignon ;

– D’une saison à l’autre, léporello miniature, 2021, Éditions Le Fénix, Avignon ;

– Éphémère, 2022, Éditions Le Fénix, Avignon ;

– D’un râleur à l’autre, 2022, Éditions Le Fénix, Avignon ;

– D’un pèlerinage à l’autre, 2023, Le Lys Bleu Éditions, Paris.

Préface

Il n’y a aucun bruit. Un silence musical accompagne ma lecture.

Les trois mouvements de cette symphonie poétique se déploient naturellement, presque instinctivement, sans effort ou raison apparente et aussi sans lourdeur ni emphase. Pas de suffocation, pas de romantisme pâteux, mais le tempo primesautier de certaines symphonies de Mozart ou, certainement mieux, celui des variations d’une suite d’impromptus schubertiens à la complexe simplicité. L’auteur crée un rythme d’une vitalité incisive qui renforce, par l’utilisation répétitive de syntagmes nominaux, l’obsessionnalité de certains motifs.

Il est étonnant de s’apercevoir, dans ce recueil, que tant de réel puisse être porté par une poésie si légère et si contenue.

La banalité du quotidien est sublimée, l’âpre alcool d’un vocabulaire vernaculaire est « arrangé » en un subtil élixir qui réveille l’imaginaire d’un lecteur lassé et vaincu par la vulgarité d’un monde outrageusement marchandisé et par sa condition d’homme réifié.

Il semble qu’aujourd’hui il incombe au poète de raconter la vie réellement vécue, mais sans l’expliquer, sans la théoriser.

Il n’y a ainsi qu’à se laisser porter par ces frêles esquifs poétiques dont la force paradoxale révèle et dit le monde sans détruire celui qui le regarde et s’efforce de le comprendre dans l’espoir, peut-être vain, un jour de le transformer.

En lisant ces « Avikous », j’ai éprouvé la sensation d’entrer dans une sorte de Bande Dessinée sans image et dont ne subsisteraient que les phylactères ! J’ai fantasmé ainsi une série de bulles irisées que l’on souffle en avançant lorsque nos rêves d’enfant se sont estompés.

En fait, j’ai aussi remarqué que finalement la poésie était la grande oubliée de nos vies. Qui en lit encore ? Et évidemment, qui en écrit ? Un poète est peut-être quelqu’un de dangereux qu’il faut éviter, car il ramène les mots au côté des choses en un lieu où ils s’épousent librement et où ils communiquent intimement.

Il me semble que ces « Avikous » expriment un espace dans lequel des singularités multiples et vibrionnantes se cherchent une trajectoire, peut-être même un sens. Un espace original qui, à la fois, précède ce qui est à dire et le contient, et qui pourtant aussi dit déjà quelque chose.

Enfin, ces « Avikous » contiennent toujours une morale, mais cette morale n’est assurément pas normative. Elle existe, mais ne se montre pas. Elle invite le lecteur à construire et à vivre la sienne.

Joseph Baniak,

Avignon, enseignant à la retraite, philosophe

Avikou (au pluriel Avikous)

C’est lors de ma venue en France, en 2015, que la ville d’Avignon et le mot haïku, se sont tout naturellement imposés à moi, pour créer le mot : Avikou. À partir de ce moment-là, il est devenu mien.

Je l’utilise pour nommer mes courts poèmes de trois vers. Un premier composé d’un groupe de mots formant six « syllabes » parlées ou écrites, un deuxième de huit et un troisième de six.

Sur le papier, il joue avec les mots et l’espace visuel, parlant du quotidien, tout en permettant à ce dernier d’être agrémenté et donc de s’épanouir.

Ces Avikous sont parties intégrantes de mon cycle de peintures et de dessins : « visions fugitives », commencé il y a plusieurs décennies.

Nuages, 2021

Un père et ses fils

Des nuages sur un étang

Visions fugitives

ACS/08,21

S U I T E S

La particularité de ces « suites » réside dans le fait qu’elles sont composées de plusieurs avikous. Chacun raconte son propre parcours et ensemble ils forment une histoire avec un début et une fin, ramenée parfois au début.

Certaines « suites » (exemple : une influence) disent des retours à l’enfance quand, parents et amis, après le repas, s’asseyaient autour de la table pour s’adonner avec ferveur et amusement au jeu du papier plié. Un thème est donné, une phrase écrite, le papier plié, place à une autre phrase. Après le dernier participant, la feuille est déployée, dévoilant ainsi tous les « petits secrets ».

D’autres (exemple : une attente) sont comme des mantras : répétition des premiers et troisièmes vers avec en deuxième, des mises en situation, jusqu’à une solution au problème trouvée.