2,99 €
Tracy est interne au St-Johns Hospital, elle a 25 ans, et c'est l'aboutissement de ses études de médecine. Elle est belle, intelligente, pétillante et très prévenante, tout le monde l'adore dans son service. Mais après toutes ces années de dur labeur, Tracy sent en elle un appétit sexuel se réveiller, elle sent tout son corps en éveil, elle s'excite pour un rien et à envie d'un homme, elle n'a plus la tête au travail, elle ne penses qu'au sexe, elle imagine les attributs de chaque homme qu'elle croise dans les couloirs de l'hôpital... jusqu'à CE FAMEUX JOUR ! Tellement obsédée par ses fantasmes qu'elle se trompe de seringue en soignant une patiente, celle-ci a failli y rester ! Ses supérieurs décide donc de la renvoyer temporairement... mais la journée n'est pas fini, il lui reste un après-midi entier avant de quitter le service et elle compte bien le mettre à profit ! Comment cette journée va-t-elle se terminer ? Calmera-t-elle ses pulsions ? Arrivera-t-elle à tout faire pour retrouver son travail ?
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Veröffentlichungsjahr: 2018
Une Infirmière bien Prise
TOME 1
Pauline Costa
Je repensais à tout le chemin que j’avais déjà parcouru : la PACES et les cinq autres années d’études qui ont suivi, certes, elles n’étaient plus sélectives, mais pas moins exigeantes pour réussir à passer dans l’année suivante.
La PACES m’avait vraiment marqué, comme un service militaire qui nous forge pour le reste de notre vie, et que l’on sait que l’on ne vivra pas deux fois_ fort heureusement d’ailleurs_, mais je savais aussi que les personnes qui ne l’avaient pas vécu ne pouvaient pas comprendre la difficulté, tant intellectuelle que psychologique que cela représentait.
Pour vous re situer la première année commune aux études de santé, appelée encore PACES, est la formation initiale des quatre professions médicales et pharmaceutiques que sont la médecine, la pharmacie, l’ondotologie (tout ce qui touche aux dents) et la maïeutique (c’est-à-dire sage-femme). Cette première année est extrêmement exigeante et sélective. En effet, parmi les 60 000 inscrits chaque année, seul un étudiant sur quatre réussit le concours de passage en deuxième année, puisque la sélection se fait tout au début et non à la fin des études. C’est le numerus clausus fixé par le gouvernement qui limite les capacités d’accueil, lorsque l’on ne rentre pas dans ce numerus clausus, on a le droit à redoubler une fois, ce que font la plupart des étudiants tellement c’est difficile, sinon c’est la réorientation obligatoire.
Ensuite se profile l’externat de Bac + 4 à bac + 6, où les étudiants effectuent leurs premiers pas à l’hôpital par l’intermédiaire de stages obligatoires dans les différentes branches qui existent en médecine afin qu’ils orientent leur choix de carrière. Cet aspect plus concret de leur formation les rend «étudiants hospitaliers» où ils partagent donc leur temps entre l’hôpital et les bancs de la fac. Plus précisément ils deviennent «externes» et préparent pendant trois ans leur diplôme de formation approfondie en sciences médicales (DFASM).
Lors de l’externat, chaque année, pendant trois ans, les étudiants enchaînent quatre stages de trois mois chacun dans des services de spécialités (pédiatrie, gynécologie, urgence, chirurgie, médecine interne et obstétrique). Les stages se font en alternance avec les cours à l’université. Le rythme varie selon les établissements. En général, les externes sont à l’hôpital le matin et en cours l’après-midi, mais il peut arriver que les stages soient regroupés sur des journées entières : deux mois à plein temps ou encore une alternance six semaines de cours/six semaines à l’hôpital.
Logiquement, l’enseignement devient beaucoup plus pratique que théorique à ce niveau.