Une infirmière bien PRISE - Tome 2 - Pauline Costa - E-Book

Une infirmière bien PRISE - Tome 2 E-Book

Pauline Costa

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Beschreibung

Tracy est interne au St-Johns Hospital, elle a 25 ans, et c'est l'aboutissement de ses études de médecine. Elle est belle, intelligente, pétillante et très prévenante, tout le monde l'adore dans son service. Mais après toutes ces années de dur labeur, Tracy sent en elle un appétit sexuel se réveiller, elle sent tout son corps en éveil, elle s'excite pour un rien et à envie d'un homme, elle n'a plus la tête au travail, elle ne penses qu'au sexe, elle imagine les attributs de chaque homme qu'elle croise dans les couloirs de l'hôpital... jusqu'à CE FAMEUX JOUR !  Tellement obsédée par ses fantasmes qu'elle se trompe de seringue en soignant une patiente, celle-ci a failli y rester ! Ses supérieurs décide donc de la renvoyer temporairement... mais la journée n'est pas fini, il lui reste un après-midi entier avant de quitter le service et elle compte bien le mettre à profit !  Comment cette journée va-t-elle se terminer ? Calmera-t-elle ses pulsions ? Arrivera-t-elle à tout faire pour retrouver son travail ?

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Une Infirmière bien Prise

TOME 2

Pauline Costa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’avais envie de rester là. Allongée en étant nue et couverte de sperme. Je n’avais pas du tout envie de me rhabiller et de sortir de la salle de repos. Je n’avais tout simplement pas envie de rompre cette bulle de bien-être dans laquelle je me trouvais actuellement, je me sentais si bien, pas du tout gênée de ma nudité devant le chirurgien. Je sentais que quelque chose avait changé en moi, j’étais désormais devenue une femme, et je venais de mettre la dernière pièce manquante au puzzle de ma personnalité.

 

Je me sentais entière, différente aussi, même si je ne savais pas vraiment ce qu’avait pu entrainer en moi comme changement la perte de ma virginité. C’était peut-être un peu comme quand on avait nos règles pour la première fois, on se sentait grandie, un peu plus adulte, un peu plus  femme. En fait je me sentais profondément moi-même, mais avec ce petit plus qui change tout.

 

Je savais que je venais de rentrer dans la rentrer dans la cour des grands, dans la cour des adultes, et qu’elle était très grande, que j’avais énormément de choses à explorer à l’intérieur. J’avais tout à découvrir, j’avais toute la vie pour apprendre, sur les autres hommes mais avant tout sur moi-même. Je venais de faire sauter un verrou qui m’avait fait découvrir un trésor dont je n’avais jusqu’alors pas conscience de son existence. Il était infini, dont la valeur était inestimable. J’avais un trésor en moi, et même si j’étais nue je sentais qu’il m’habillait de la plus belle des parures : mon amour propre. Pas celui de l’ego, pas celui de la prétention, mais tout simplement l’amour que j’avais pour moi-même. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais à ce moment-là je me sentais en phase avec toutes les cellules de mon corps, comme si j’avais pris conscience que mon être était une fraction d’un millards de cellules qui au fond étaient toutes reliées à la fois par rien et par tout. Je me sentais en apesanteur, je venais de découvrir quelque chose de magnifique et de puissant à la fois : la force de l’amour. Car on pouvait éprouver de l’amour pour quelqu’un mais aussi pour soi-même.

 

J’eus l’impression que mes pensées m’avaient portées plus longtemps que ça, mais en fait non, le chirurgien avait juste eut le temps de se rhabiller avant que je ne le rejoigne. Je me leva face à lui, toujours entièrement nue, il me tendit une serviette en papier pour que j’essuie sa semence sur mon corps, comme s’il voulait enlever toute trace qui aurait pû trahir nos ébats.

 

Je la pris et j’essuya mon ventre. Trop tard ça avait séché et ça faisait une sorte de croute. Tant pis me dis-je, je mettrai de l’eau, il y avait un évier dans la salle. Et cette fois-ci, la trace partit avec l’eau. Je pus donc me rhabiller. Mais je me sentais encore nue face à cet homme, comme si le sentiment d’être vêtue, que je venais de ressentir, avait déjà disparu. La magie de cet instant était rompue.

 

Je ne savais toujours pas son nom, et au fond je préférais qu’il reste un inconnu, ce sera juste un souvenir, un agréable souvenir.

 

Il m’embrassa sur la joue sans un mot, comme pour me remercier du moment qu’il venait de passer avec moi, et quitta la salle dans ce même silence.