Vale - Tome 1 - Éléne Ébère - E-Book

Vale - Tome 1 E-Book

Éléne Ébère

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Beschreibung

À Milan, la jeune Vale s’épanouit malgré le décès en couches de sa mère et l’omniprésence de son père, le Dieu de l’amour, Phébus. Avec l’aide de son fidèle compagnon Cicéron et le meilleur ami de sa mère, Gustavo, elle maîtrise la dague de la Tramontane à Foison qui lui permet de voyager dans le temps. Cet artefact lui a été offert par son grand-père, Jupiter. Cependant, son apprentissage est parsemé d’embûches. Parviendra-t-elle à le terminer avant la date fatidique ? Pourra-t-elle grandir comme un enfant « normal » si le grand Jupiter lui accorde un avenir divin ? Autant de questions que se pose la jeune fille, tout en apprenant de sa tante Diane la chasse et à ne pas faire confiance à son propre père.


À PROPOS DE L’AUTRICE

La vie familiale, en particulier les choix de carrière de son père, a eu un impact conséquent sur Éléne Ébère. Le judo et la musique lui servent de moyens de défense face à ce monde. Malgré ses succès, elle est diagnostiquée comme étant psychotique et sombre dans une profonde dépression. Après de nombreuses hospitalisations, elle trouve du soutien et commence à se reconstruire peu à peu. Aujourd’hui, elle cherche à regagner la confiance de sa famille.

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Éléne Ébère

Vale

Ou la dague de la Tramontane à Foison

Tome I

© Lys Bleu Éditions – Éléne Ébère

ISBN : 979-10-422-0338-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.

Comment tu ne me vois pas,

Comment tu ne me crois pas,

C’est incroyable de craindre,

C’est incroyable de feindre,

Mais tu fais,

Mais aussi tu défais,

Ce que l’on t’a appris,

Ce que tu as détruit,

Alors, rappelle-toi aussi sûrement,

Alors, défends-toi moins bêtement,

Et respire,

Tel est ton avenir.

Le destin ce n’est pas un saut de lapin

Ni celui d’un lièvre ou d’une chèvre

Le destin ce n’est que tendre la main

À des idéologies qui brûlent à la bougie

Le destin ce n’est pas attendre demain

Tomber de nulle part comme par hasard

Le destin ce n’est que croire en un saint

C’est sentir un Dieu qui ne nous dit pas adieu

Le destin ce n’est pas de prévoir un malin

C’est que l’on peut tout grâce au vaudou

Le destin ce n’est que l’on ne peut rien

Contre l’envahisseur des bonnes sœurs

Prologue

Cela faisait à peine un an que Jacqueline était arrivée à Milan. La Gaule ne lui suffisait plus. Elle rêvait de grandeur et de liberté. Elle vivait un rêve de gosse. Fraîchement débarquée de sa charrette, elle avait été prise en charge par Gustavo, un jeune chasseur espagnol tout juste plus âgé qu’elle. Il lui apprit quelques rudiments de la langue pour qu’elle puisse s’en sortir avec les gens de la grande ville. La plupart du temps, ils étaient à la chasse en pleine campagne et là, les signes dépassaient les problèmes de la langue. Ils avaient réussi à inventer leur propre langage.

Cela faisait un an que la jeune Jacqueline apprenait à chasser le lapin et la perdrix dans l’herbe verte des plaines milanaises. C’était une élève très assidue et Gustavo lui disait de prier Jupiter et Diane pour que la chasse soit bonne et qu’ils puissent acheter de quoi subvenir à leurs besoins. Ils se nourrissaient de leurs chasses et vendaient les fourrures des animaux qu’ils tuaient pour les achats du quotidien.

Le quotidien était moins drôle que ce que la jeune fille espérait. Mais cette vie, elle l’avait voulu et elle l’assumait. Gustavo était très protecteur et un très bon professeur. Il maniait les armes avec agilité et quelque peu de facilité. Le soir venant, ils se blottissaient l’un contre l’autre près du feu et là, il lui racontait des histoires. Même si elle ne comprenait pas tout, ce n’était pas grave, le son de sa voix l’endormait. Et une fois ce rituel effectué, il rejoignait sa chambre et dormait à son tour.

Un matin, alors qu’ils étaient au marché, Jacqueline, à peine âgée de seize ans, aperçut un jeune homme. Celui-ci était beau comme un Dieu, fort et élancé. Elle se dit dans son for intérieur que jamais une fille comme elle ne pourrait lui détourner l’attention de ces achats. Les jours passaient et elle se demandait si toutefois, il finirait par la remarquer. Elle priait tous les Dieux des Cieux tous les soirs mais rien n’y faisait. Jusqu’au jour où, sans prendre garde, leurs mains se frôlèrent. La jeune fille se retourna en marmonnant des mots peu compréhensibles et le jeune homme lui répondit dans un gaulois clair et sans accent. C’était à peine croyable, on était à Milan et il parlait gaulois.

De là, Jacqueline se mit à rougir et lui répondit « je suis désolée monsieur, excusez-moi je ne le referais plus ». Le jeune homme lui prit sa main dans la sienne et lui répondit dans un gaulois toujours aussi parfait « ce n’est pas grave mademoiselle, comment vous appelez-vous ? » Elle détourna le regard et lui répondit « Jacqueline ». Quelque chose d’invraisemblable était en train d’arriver. Sans vraiment savoir pourquoi, elle ne pouvait se détourner de lui. Aucun autre mot ne sortait plus de sa bouche. Elle était tout simplement sous le charme.

Le jeune homme lui proposa de lui acheter sa plus belle fourrure et lui donna cent sous. La jeune fille le remercia et Gustavo les interrompit. « Jacqueline, il y a du monde qui attend », et là, l’improbable se produisit : « je vais acheter tout votre stock, dit le jeune homme » Gustavo refusa mais sous l’insistance du jeune homme, et du besoin d’argent, il finit par accepter.

Il acheta les peaux de lapin pour un solde de deux mille sous et il proposa un rendez-vous à Jacqueline. Sous le refus catégorique de Gustavo, elle accepta mais maintenant qu’elle n’avait plus de marchandise, elle devait aller à la chasse au gibier. Alors, ils se fixèrent un rendez-vous près de la taverne des chasseurs au bout du chemin en sortant de la ville.

Gustavo moins naïf que la jeune femme, l’avait mise en garde mais non, elle irait tel était son destin. Si les Dieux les avaient présentés, c’est qu’il y avait une bonne raison. Elle passa un moment à se laver et se pomponna. Elle était fin prête. Gustavo fit mine de ne rien voir et se prépara pour aller à la chasse. Bien qu’en tenue de chasse et maquillée, elle ne pensait pas qu’un garçon comme lui pouvait vouloir d’elle. Mais bon, elle priait Jupiter et Phébus, le premier pour qu’il vienne bien et le second pour qu’il soit aussi beau que dans ses souvenirs.

Il était l’heure de partir à la chasse et Gustavo était très inquiet pour sa jeune protégée. Mais il devait faire avec. Ils marchèrent pendant une heure et arrivèrent à la taverne où était déjà arrivé le jeune homme. Gustavo le salua et hâta le pas. Jacqueline lui enfila le pas en attrapant la main de l’inconnu et ils s’enfoncèrent dans la forêt. Gustavo ne comprenait pas ce qu’ils se racontaient car il parlait en gaulois et lui ne le parlait pas.

En arrivant dans une prairie, Gustavo décida de se séparer de ses deux tourtereaux et de faire cavalier seul. Très surprise, Jacqueline commença à marmonner dans sa barbe et se retourna vers l’inconnu. Elle s’arrêta nette. Il lui récita un poème :

[Mon amour, mon amour, Que c’est un long parcours,

Pour te rejoindre, Sans se plaindre,

Ouvre-moi ta porte, Fais-moi voir ta pointe,

Dans un silence d’or, Oh mi Amor…

Je serais à toi, Jusqu’à la fin du mois.]

L’amour qui naissait entre eux était bien plus fort que ce que pouvait dire ce vieux grincheux, pensa-t-elle, même s’il avait presque le même âge.

Ils coururent dans la prairie et s’écroulèrent. Le jeune homme commença à l’embrasser. L’herbe était suffisamment haute pour éviter les regards des curieux. Jacqueline ne voulait pas aller si loin mais rien n’y faisait, le pouvoir et l’emprise qu’il avait sur elle étaient si forts qu’elle se donna à lui. Plus rien ne comptait autour d’eux, ils étaient seuls au monde. Il lui caressa la joue et lui dit « ça va aller ». Des larmes coulèrent de ses joues, elle ferma les yeux et le laissa faire. Elle oublia sa douleur lorsqu’il posa ses lèvres sur les siennes. Le temps s’arrêta pour elle.

Le soleil s’assombrit tout à coup. Le jeune homme se rhabilla rapidement ce que fit Jacqueline aussitôt. Sans rien dire, il l’embrassa et prit la fuite. Le tonnerre se mit à gronder très fortement et la foudre s’abattit sur Milan. Jacqueline, stupéfaite de ce qui venait de se produire et qui n’y comprenait plus rien, chercha à rentrer chez elle. Elle pensait à retrouver son lit et surtout ne rien dire à Gustavo. Lui qui était en train de prier Saturne, Dieu du ciel pour que le tonnerre s’arrête et qu’il puisse rentrer chez lui.

C’est alors que Gustavo eut de la visite, alors qu’il essayait de chasser tant bien que mal. En effet, un homme lui apparut de nulle part. Et lui dit :

« Gustavo, je suis Jupiter, Phébus s’est amouraché de ta jeune protégée Jacqueline et il est allé trop loin avec elle. Il lui a volé son innocence. Il s’est servi de ses pouvoirs de séduction et il sera puni pour cela mais elle aurait dû se méfier et résister. Par conséquent, elle sera aussi punie car nul mortel ne peut s’amouracher d’un Dieu comme elle l’a fait. J’ai fait appel à ma sœur Junon, la Déesse de la fertilité et de cet amour, elle devra donner la vie à une fille qui scellera leur au revoir, “Vale” et se verra retirer la vie au prochain jour de la Saint-Sylvestre. Cette fille mi-femme, mi-Déesse, devra prouver sa valeur au cours de son enfance et affrontera des épreuves de plus en plus dures pour voir si elle est capable d’affronter son destin. Toi, seul, connaîtra cette destinée et en sera le gardien. Pour cela, je vais te donner la dague de la Tramontane à Foison et tu auras la charge de lui transmettre lors de son douzième anniversaire et si, par inadvertance, tu le fais avant, ou après elle mourra. Si tu lui dis quoi que ce soit de tout ça, elle mourra… »

Un silence s’installa entre les deux hommes. Gustavo avait bien du mal à croire ce qu’il avait entendu aussi bien du fait que la jeune fille avait fauté et surtout trébuché sur Phébus en personne. Jupiter reprit :

« Pour te remercier de ce que tu feras pour ma petite fille, Diane, la Déesse de la chasse, sera ta protectrice et t’offrira prospérité pour ton travail en te donnant suffisamment de fourrure pour toi et la petite. Je te fais garant de la dague de la Tramontane à Foison en t’expliquant comment l’utiliser. Tu pourras remarquer qu’elle est composée de deux pierres, un saphir et une émeraude. Tu ne devras pas les perdre ou elle mourra, tu les vends, elle mourra… Si tu tiens autant à elle, que tu le penses et que je le pense, tu y veilleras. Si elle n’arrive pas à se servir de la dague, elle mourra, en revanche, si elle y arrive, elle deviendra immortelle et elle aura tous les pouvoirs de celle-ci. En effet, la dague lui permettra de suspendre le temps et de le faire aller plus vite. Pour ce faire, elle devra trouver elle-même le mode d’emploi, elle pourra la prendre en main temporairement avec toi, Gustavo mais elle ne devra pas s’en servir avant ses douze ans. Quand elle mettra la main dessus deux lumières s’allumeront la bleue pour le passé et la verte pour l’avenir, mais attention, le temps est limité selon l’action. Plus elle aura besoin de voyager, moins long sera le temps et quand la lumière s’éteindra elle sera piégée dans l’espace où elle se trouvera. Mais prends garde ! La puissance de la dague de la Tramontane à Foison est importante et un simple mortel ne peut l’utiliser ». Jupiter disparut et laissa Gustavo pensif. Comment Jacqueline avait pu se mettre dans un tel guêpier ?

Chapitre 1

Gustavo n’annonça pas la nouvelle tout de suite à Jacqueline car elle était sous le choc. Qu’avait-elle pu faire pour faire fuir l’inconnu ? N’avait-elle pas été à la hauteur de ses attentes ? Avait-il profité de sa naïveté ? Bref, autant de questions sans réponse. Elle demanda à Gustavo comment s’était passée la chasse car avec ce temps-là, cela avait dû être compliqué. Il ne sut quoi lui répondre à part qu’ils devaient prier les Dieux pour que ça aille mieux demain.

Quelques jours plus tard, la jeune fille commença à avoir des crampes au ventre. Gustavo savait ce que cela signifiait et l’emmena chez le médecin qui lui confirma qu’elle était enceinte. Gus fit mine d’être surpris mais il n’en était rien, en revanche, Jacqueline ne savait pas quoi en penser à part que les Dieux se vengeaient sur elle pour avoir fauté.

Cela faisait plusieurs semaines qu’ils avaient flirté ensemble et plus de nouvelles de la part du jeune homme. Elle ne connaissait même pas son prénom. Mais ce qui était sûr, c’est qu’il fallait qu’elle l’épouse.

Alors que les jours passaient, Jacqueline se demandait bien si elle le reverrait. Elle se sentait trahie par cet homme à qui elle avait tout donné et qui ne donnait plus signe de vie.

Les mois passèrent et son ventre s’arrondissait à vue d’œil. L’hiver approchait à grands pas et tout le monde félicitait Gustavo et Jacqueline pour l’heureux événement à tel point qui ne disait plus rien. Ainsi, c’était plus facile à gérer. Même si Gustavo ne voulait pas que l’on dise de lui qu’il était le père de peur que les Dieux ne se fâchent, mais Phébus ne donnait plus signe de vie. Jusqu’au jour où Phébus se décida enfin d’apparaître à Jacqueline.

Il lui expliqua qu’il était le fils de Jupiter, et qu’il n’avait pas le droit de fréquenter de simples mortels mais qu’il était tombé amoureux d’elle et qu’il ne pensait pas aux conséquences de ses actes. C’est pourquoi son grand-père, Saturne était intervenu pour les éloigner, en faisant tomber la foudre et que, après que Jupiter lui avait demandé, Junon avait semé le fruit de leur amour.

Jacqueline ne comprenait pas ce si long silence, neuf mois presque et demanda à Phébus s’il allait se revoir après la naissance. Il se sentit obligé de lui dire la vérité, c’est-à-dire qu’elle allait mourir en couche. Des sentiments d’injustice et d’incompréhension la minaient mais tel était le choix des Dieux. Elle lui demanda de prendre soin de l’enfant. Il lui annonça que ce serait une fille et qu’elle aurait le temps de lui dire adieu avant de mourir.

Par une nuit froide et neigeuse de la Saint-Sylvestre, Jacqueline commença à pousser. À ses côtés, Phébus et Gustavo lui tenaient très fort les mains. Alors naquit l’enfant, une fille. Jupiter apparut. « Je ne laisserais point un enfant demi-Dieu détruire le royaume des cieux », dit-il à Phébus. « Tu l’appelleras donc Vale, comme convenu auparavant, et elle devra être d’une force et d’une sagesse monumentale pour qu’un jour je puisse te pardonner ce péché et cet amour avec une mortelle. Tu ne devras et tu ne pourras pas intervenir dans sa vie avant ses seize ans. J’ai laissé la dague de la Tramontane à Foison à Gustavo il y a neuf mois, et il sait ce qu’il a à faire avec. Phébus tu ne peux pas rester chez les mortelles et Vale est entre de bonnes mains avec Gustavo, en revanche, Jacqueline doit mourir, le grand Jupiter lui-même ne peut laisser vivre une mortelle qui a donné naissance à une demi-Déesse, Phébus, fils, vient reprendre ta place auprès des tiens et oublie-les, c’est ton père qui te l’ordonne. Diane va s’occuper d’eux dorénavant. »

Gustavo tenait la main de Jacqueline tout en la voyant partir, il lui assurait le maximum de confort. Elle s’en voulait vraiment d’avoir été aussi naïve. Elle fit promettre à Gustavo de protéger sa fille et de mener sa quête à bien. En y pensant elle trouvait ça à la fois, fière et apeurant d’avoir porté la vie de la fille de Phébus. Elle regarda Diane et lui dit « tu les protégeras, hein ? Et, Diane lui répondit, oui, part en paix, le paradis t’attend ».

Elle lança un regard à Phébus et lui dit merci. Puis, elle cessa de respirer. Gustavo se mit à pleurer encore et encore. Jupiter prit Vale dans les mains et la tendit à Gustavo. « Tu sais ce qu’il te reste à faire mortel, prouve ta bonne volonté et j’en ferais de même pour ma petite fille. Jamais elle ne devra rencontrer son père ou apprendre la vérité. Tu lui diras qu’elle était l’enfant d’un amour fort, mais inachevé entre la mort en couche de sa mère et la mort tragique de son père qui s’était donné à son tour la mort, une mort de chagrin. Phébus ne lui apparaîtra qu’à ses seize ans si elle est apte à le voir par sa puissance et si elle n’est pas morte avant. Il en sera ainsi ». Jupiter avait parlé et ils partirent.