Vale - Tome 3 - Élène Ébère - E-Book

Vale - Tome 3 E-Book

Éléne Ébère

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Beschreibung

La jeune Vale grandit, mais sa famille ne prévoit pas de lui laisser le temps de souffler. Un événement traumatique la met au défi de lutter contre ses propres démons pour sauver son meilleur ami, dont la survie est en jeu. Cette épreuve précipite sa maturation bien au-delà de son âge. Pourtant, une question demeure : pourra-t-elle distinguer le bien du mal dans cette quête difficile ?


À PROPOS DE L'AUTRICE

Malgré toutes ses réussites, Élène Ébère a plongé dans une terrible dépression et a été diagnostiquée psychotique… Après de nombreuses hospitalisations, elle a enfin rencontré les bonnes personnes et se reconstruit petit à petit. Aujourd’hui, grâce à ses écrits, elle s’ouvre pour retrouver la confiance des siens.

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Élène Ébère

Vale

Ou la dague de la Tramontane à Foison

Tome III

Roman

© Lys Bleu Éditions – Élène Ébère

ISBN : 979-10-422-1426-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Je te sens le crois-tu ?

Je te croise le vois-tu ?

Je te vois le penses-tu ?

Je te pense le sens-tu ?

J’aurais tant aimé te plaire,

J’aurais tant aimé te faire,

Je serais sûr de te comprendre,

Je serais sûr de te prendre,

Penses-tu arriver à me prendre ?

Contre une peur,

Penses-tu arriver à me vendre ?

En moins d’une heure

Crois-tu me surprendre ?

Vers ton cœur,

Crois-tu me voir tendre ?

Vers ton bonheur…

Prologue

Le printemps pointait enfin le bout de son nez. Vale ne savait pas si elle allait enfin devenir une Déesse, mais, ce qui était sûr c’est qu’elle profitait à fond de sa jeune vie. Gustavo l’incitait à faire des choix de plus en plus adultes, mais elle, elle voulait rester une enfant. Il gardait la dague de la Tramontane à Foison en sa possession, mais c’était surtout pour rassurer Vale.

Bien qu’elle fût à un âge où elle n’avait plus besoin de demander la permission de l’utiliser, elle se sentait quelque part dans l’obligation de se soumettre à l’avis de Gustavo. Elle voulait prendre une certaine indépendance, mais elle savait faire preuve d’allégeance envers celui qui l’avait élevée.

Et quand bien même, si elle voulait partir, où irait-elle ? Comment ferait-elle pour survivre ? Ce qui la poussait à partir, en fait, c’est que l’on arrivait au printemps et que, bien qu’ils aient fait un pacte avec Vulcain, elle n’était pas sûre que son père, le Dieu Phébus, en personne ne cherche plus à tuer Gustavo.

Rien qu’à cette idée, elle ne voulait plus sortir son chien Cicéron dans la prairie et encore moins voir Joseph, le maître de la chienne, Lola, qui avait donné naissance à Cicéron. Mais elle savait bien dans son for intérieur que bien qu’elle évite tous les paramètres de sa vision, Phébus arriverait quand même à tuer Gustavo. Seule la date du tragique événement lui échappait.

Elle essayait d’y penser le moins possible, mais ce n’était pas facile. Elle ne pouvait pas utiliser la dague pour connaître, le futur ou le passé, car elle en avait pris l’habitude, cela se retournait très souvent contre elle. Bien que voir son mari Arthus et ses enfants lui ferait un grand bien. Ça, elle en était persuadée.

Vale avait fini par presque oublier Julius et, elle ne pensait qu’à se faire un petit pécule pour s’acheter de nouvelles savates et, elle ne pensait plus qu’à la chasse. Les deux étaient liés. Tant qu’elle restait active, elle n’avait pas d’autres pensées.

Il était temps de se lever et de laisser les questions philosophiques de côté. Le matin était là et Vale, contrairement à son habitude, avait décidé de sortir de son lit avant Gus afin d’aller chercher le lait de vache et le fromage à la ferme voisine. Elle s’habilla en vitesse et se couvrit, car bien que le printemps soit enfin là, il ne faisait pas encore très chaud.

Le temps qu’elle aille chercher son lait, Gustavo avait eu l’opportunité d’allumer le feu et de s’habiller lui aussi. Vale avait déjà entamé le fromage quand elle arriva à la baraque. Gustavo ronchonnait, mais il ne pouvait trop rien dire, car elle y était allée les chercher.

— Tu as bien dormi ? demanda Gustavo à Vale.
— Oui, et toi ?
— Oui, je me suis vite endormi, j’étais épuisé.
— Pareil. La journée au marché d’hier m’a fatiguée.
— Crois-tu que la chasse va être bonne aujourd’hui ?
— Pourquoi elle ne le serait pas, ma tante Diane est toujours bonne avec nous.
— Oui, c’est sûr. Je vais la prier avant d’y aller. Et tu devrais en faire autant.
— Oui, je vais le faire ne t’inquiète pas.

Comme à leur habitude, ils étaient très reconnaissants envers Diane, pour tout le gibier qu’elle mettait en face de leurs flèches. Bien entendu, c’étaient d’excellents chasseurs, ils savaient très bien tirer à l’arc et finir le travail avec une dague. Ils étaient aussi de très bons préparateurs de peau d’animal.

Mais à cette saison, il était compliqué de garder la viande, car il commençait à faire chaud, alors, ils l’échangeaient contre du pain, du lait, du fromage, du blé pour les poules, ou tout ce dont ils avaient besoin. Ils étaient de très bons négociateurs. Il suffisait de les voir sur le marché. Ils étaient aussi agiles avec les chiffres qu’avec leurs arcs et flèches. Et Vale quant à elle était aussi douée avec les chiffres qu’avec les lettres.

Du coup, l’argent récolté par la vente d’une peau de cerf pourrait lui permettre de jouer les conteuses sur le marché. En effet, s’ils arrivaient à tuer un cerf, Gustavo pourrait la laisser gagner son propre argent pour qu’elle puisse s’acheter ses fameuses savates. Pour cela, il fallait trouver la bête et la tuer. Vale restait confiante :

— Diane va nous donner un cerf…
— Es-tu sûr de toi, Vale ?
— Pourquoi elle ne le ferait pas, elle a toujours été bonne avec nous.
— Oui, c’est vrai, mais là c’est différent, elle ne va pas être bonne pour nous tout le temps.
— Je crois en ma tante, elle, elle ne nous trahit jamais.
— De toute façon, on a toute la semaine pour trouver notre cerf et préparer sa peau.
— Je vais t’en tuer deux et on trouvera un sénateur ou deux pour nous les acheter.
— Tu es vraiment sûr de toi, Vale.
— Oui, pourquoi pas ?
— C’est bien d’être motivée.
— Tiens, Gus, le lait est chaud. Veux-tu du fromage avec du pain ?
— Oui, il vaut mieux que l’on mange bien, car la journée va être longue.
— Bien, bon appétit.
— Merci.

Ils mangèrent dans un silence olympien et profitèrent de la chaleur du feu pour se réchauffer. Vale glissait des morceaux de pain à Cicéron sous la table. Il n’en fallait pas moins à Gustavo pour râler, mais elle était contente d’elle. Ils finirent de manger et décidèrent de se mettre en chemin, direction le ruisseau près de la forêt. Avec tous leurs matériels de chasse sur les épaules et leurs besaces vides.

Arrivés sur place, ils se mirent d’accord pour se rejoindre au même endroit quand le soleil serait au-dessus du ruisseau. Puis, comme à leur habitude, ils se séparèrent. Vale prit la rive droite du ruisseau et Gus, la gauche. Ils s’enfoncèrent plus profondément dans la forêt. Ils pensaient tous les deux à Diane, et l’un à l’autre.

Vale vit un lapereau, mais elle le laissa, elle pensa qu’il aurait bien le temps de grandir, pour qu’elle le tue plus tard. Quant à Gustavo, il en était au même point. Les proies se faisaient appeler, mais elles n’étaient pas au rendez-vous.

Lorsque le soleil se mit à taper de toute sa puissance, Vale et Gustavo finirent par faire demi-tour et ils se rejoignirent. À leur grande surprise, ils n’avaient rien l’un comme l’autre dans leurs besaces. Que se passait-il donc pour que Diane ne réponde pas présent ?

Ils décidèrent de rentrer et de l’appeler là-bas. Gustavo interrogea Vale :

— Penses-tu que l’on ait fait quelque chose qui l’aurait contrariée ?
— Non, je ne pense pas, mais pourquoi nous ferait-elle ça aujourd’hui ?
— Bonne question ! aurait-elle été vexée par une de nos actions ?
— Je ne sais pas Gus, mais cela soulève de nombreuses questions pour nous.
— Oui, que comptes-tu faire ?
— Je pensais l’appeler en rentrant et lui poser directement la question, répondit Vale.
— Ça me paraît une bonne idée, mais si elle ne répond pas ?
— On verra, chaque chose en son temps.

Ils finirent le trajet perplexes. Vale sifflotait et Gustavo ne savait que dire.

Chapitre 1

Arrivé à la baraque, Vale appela Diane, mais celle-ci ne répondit pas. Ils étaient désemparés. Ils ne savaient que faire. Vale voulut appeler son grand-père, mais, Gustavo ne le souhaitait pas. Alors, elle décida de prendre la dague pour voir ce qu’elle avait bien pu faire de mal.

Gus alla la chercher et lui dit son mécontentement. Il y avait des jours avec et des jours sans et ça devait être un de cela. Mais, Vale ne voyait pas les choses ainsi, si sa tante n’avait pas été généreuse, c’est qu’ils avaient fait quelque chose de mal. Gustavo posa la dague devant Vale et lui dit :

— Tu es sûre de toi ?
— Certainement, je ne vois pas d’autres explications.
— Je trouve que tu prends les choses trop à cœur.
— Tu veux que l’on attende demain ?
— Oui, Vale.
— Eh bien, non, car après demain il y a un autre jour et après et après…
— D’accord, j’ai compris le message. Tu ne veux pas attendre d’avoir des nouvelles de ta tante.
— Non. Je veux savoir ce que j’ai fait de mal.

Gustavo déposa la dague devant Vale et la lumière bleue s’alluma ce qui était de bon augure, car elle voulait aller dans le passé. Mais au moment d’attraper la dague, Diane apparut et la couleur de la dague passa au vert. Trop tard, Vale l’avait en main. Elle ferma les yeux et quand elle les ouvrit, elle était dans une prairie en compagnie d’un jeune homme. Elle ne le reconnut pas tout de suite avec sa barbe de quatre jours.

— Tu viens on rentre, il va bientôt faire nuit.
— Rentrer… Oui, mais où ?
— Je te dépose à la maison et je retourne à la caserne déposer le cheval.
— Quel cheval ? – Elle se retourna et vit un splendide étalon.
— Ce cheval. Mais où as-tu la tête Vale ?
— Je ne suis jamais montée à cheval, moi.
— Baliverne je t’entraîne depuis des semaines.
— Ah bon, et bien il va falloir que tu reprennes tout à zéro.
— Bien, viens par là – Il prit Vale et la monta sur la monture. Tu es bien installée ?
— Oui, enfin je crois…
— Bien, alors à mon tour – Il grimpa avec aisance sur le cheval et lui rajouta – ça va bien se passer ne t’inquiète pas.

Elle ne savait pas ce qui l’avait attirée chez lui, en premier, mais plus elle voyait Arthus plus, elle en tombait amoureuse. Elle était capable d’en oublier ces peurs et angoisses, et de gravir des collines. Mais, elle ne savait pas s’il savait la vérité sur elle. Bien sûr que lorsqu’elle avait les enfants ça, elle en était certaine, mais, quand est-ce qu’elle lui avait dit la vérité ça, elle ne le savait pas.

Elle se demandait même si elle n’était pas là pour le faire. Mais pour le moment, elle se cramponnait à lui, car c’était une première fois pour elle, qu’elle montait sur un cheval. Même c’était bien la première fois qu’elle osait en approcher un de si près, car, elle ne savait pas pourquoi ça, elle se l’était toujours interdit. Ce n’était pas faute de vivre entourer de ferme, mais, non elle et les chevaux ça faisait deux.

Mais ça, c’était avant de rencontrer Arthus. Comme à chaque fois, le jeune homme la faisait se surpasser.

— Peux-tu aller moins vite s’il te plaît ? demanda Vale à Arthus.
— Bien sûr, tu veux descendre ?
— Tu ne serais pas vexé ?
— Non, finissons le chemin à pied, on a plus long à faire.
— Merci, merci tu ne sais pas à qu’elle point je suis soulagée.
— Encore un mystère qu’il me faudra résoudre.
— Comment ça ? fut surprise Vale.
— Eh bien, un jour tu es de bonne humeur, quelques minutes après tu es différente. Un jour, tu veux apprendre à monter à cheval, l’autre tu en as peur… Ce n’est pas facile de suivre tes humeurs.
— Et je ne t’ai jamais rien dit à ce sujet ?
— Non, pourquoi tu as une raison ?
— Oui, bien sûr que oui… Je ne sais pas par quoi commencer, ni même si notre relation est suffisamment avancée pour que je te l’explique.
— Essaye toujours, car là je suis sur le point de t’abandonner.
— En fait, je viens du passé si je puis dire…
— Comment ça du passé ?
— En fait, mon grand-père m’a donné une dague qui me permet de voyager dans l’espace-temps.
— Sympathique le grand-père…
— Oui, mais ce n’est pas n’importe qui, mais je ne peux t’en dire plus.
— Tu veux dire que tu es la petite fille d’un magicien et donc…
— Et donc, je viens d’une autre époque, je suis une sorte de voyageuse dans le temps, mais, à mon époque, je ne suis qu’une simple vivante.
— Et cette époque c’est quand
— L’an 312.
— Et je dois prendre ça comment.
— Si tu es le type bien que je pense, tu m’accepteras comme je suis et on se mariera et on aura au moins quatre enfants. Deux garçons et deux filles.
— Pourquoi m’en parler que maintenant.
— Je ne sais pas, peut-être, que je craignais ta réaction. Tu sais je ne te connais pas bien, car tu vas partir à la guerre et on ne se reverra peut-être pas.
— Eh bien, tu en sais des choses.
— Je sais que je suis heureuse avec toi et les enfants.
— Que puis-je faire pour te rendre plus heureuse ?
— Ne change pas, surtout ne change pas.
— On est rendu.
— Rendu où ?
— Chez toi bien sûr.
— Ah oui, tu veux rentrer.
— Non, il faut que je digère ce que tu viens de me dire.
— D’accord. As-tu des questions ?
— Es-tu certaine que l’on va être heureux ensemble ?
— Oui.
— Bien. Alors je te dis à demain.

Arthus remonta à cheval et s’éloigna. Vale se demandait ce qu’elle faisait encore là. Elle ferma les yeux et pensa à Gustavo. Quand elle les ouvrit, elle était toujours devant la baraque qu’Arthus lui avait indiquée comme étant à elle.

Elle finit par se décider à y rentrer. Elle trouva qu’elle était décorée avec goût, bien que ce n’était pas son occupation favorite d’aménager les intérieurs. Elle chercha quelque chose à grignoter et se coucha sur le lit. Elle s’endormit comme si cela faisait plusieurs jours qu’elle n’avait pas fait ça.

Chapitre 2

Quand elle se réveilla, elle appela Gustavo, mais rien. Elle était toujours dans le futur. Elle fouilla un peu et trouva quelques sous. Elle décida d’aller voir s’il n’y avait pas une ferme aux alentours pour acheter du lait de vache.

En sortant, elle fut aveuglée par un rayon de soleil. Elle se dit que se devait être le printemps. Elle ne marcha pas longtemps avant de trouver une ferme. Elle fut accueillie par une fermière qui la connaissait très bien apparemment.

— Alors, Vale, comment vas-tu ce matin ?
— Ça va et toi ?
— Très bien, que veux-tu ce matin ?
— Un peu de lait et du fromage si tu as ?
— Bien sûr.
— Mais, je ne sais pas si j’ai assez de sous.
— Ne t’inquiète pas, tu viendras garder les petits le week-end prochain et on sera quitte, comme d’habitude.
— D’accord.

Vale venait d’apprendre qu’elle gardait des enfants le week-end, donc, elle n’allait plus au marché. Ne vivait-elle plus de la chasse ? Elle avait de nombreuses questions et la seule personne qui pouvait lui répondre était Arthus, à moins que… Il y avait aussi sa famille.

Elle rentra chez elle et alluma un feu pour faire chauffer le lait. Puis, elle prit la décision d’avoir des réponses à ses questions.

Vale appela Jupiter qui comme à son habitude ne répondit pas, alors elle appela Phébus avec la même réponse. Il lui restait Diane, mais vu que c’était à cause d’elle qu’elle était là, est-ce une bonne idée que de l’appeler. Tout compte fait, elle se décida à le faire.

— Diane, Diane… – Jupiter apparut.
— Que veux-tu, Vale ?
— Jupiter, pourquoi m’avoir envoyée ici ?
— Pourquoi pas ?
— Que fais-je toujours là ? Ce n’est pas dans vos habitudes de me faire vivre plus d’une journée en dehors de mon espace-temps.
— Que veux-tu savoir ?
— Comment se fait-il que je ne chasse plus ?
— Diane ne te donnait plus de quoi vivre.
— Pourquoi est-ce que je garde des enfants ?
— Tu leur apprends à lire c’est noble, non.
— Peut-être. Pourquoi ne m’as-tu pas aidé hier avec Arthus ?
— C’est toi qui me l’as expressément demandée !
— Et depuis quand fais-tu ce que je te demande ?
— Depuis que tu es une Déesse, pardi.
— C’est toujours bon à savoir, ricana Vale. Peux-tu me renvoyer à mon époque ?
— Non…
— Pourquoi non ?
— Tu as une quête à accomplir.
— Une quête à accomplir et laquelle puis-je savoir ?
— Non, Vale.
— Eh bien ça ne m’aide pas tout ça.
— Je sais, mais tu es assez grande pour comprendre.
— En es-tu sûr Jupiter ?
— Oui, je te fais confiance.
— Et comment vais-je savoir que ma quête est sur la bonne voie ?
— Tu le sentiras bien.
— Bien, grand-père.
— Au revoir, Vale.

Le lait était chaud, et elle en profita pour le boire avec un bout de fromage et du pain, qui traînait sur la table entourer dans un torchon. Puis elle chercha un vieil arc. Elle en trouva un, mais les flèches étaient bonnes à refaire alors elle s’attela à la tâche. En effet, elle avait l’habitude, avec Gustavo, de fabriquer leurs propres flèches.