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Vivre sans oublier s’avéra difficile - Mais qui es-tu voyageur ? - D’où te viens le désir d’être l’amant de tout ce que tu rencontres ? - Je n’ai pu résister très longtemps au corps inouï de la Vie Vivre dans l’oubli s’avéra un délice
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Seitenzahl: 37
Veröffentlichungsjahr: 2015
Acrostiche
Atis
Au seuil de l’éveil
AURORE
AVANT… APRÈS… TON SOURIRE
Chat
Douceur craintive
Fièvre
Heureux pour avoir bu…
Immense Compagne
Invitation
Ivresse
Kamlénie
L’attache
L’enfant au désert
L’heure dorée
L’oiseau du soir
L’ombre aimante
La course mondaine
Le char du temps
Le Jardin des douceurs
Le rêve dansé
Les hommes au cœur lourd
LOIN DES TOITS
Mémoires
MON AMOUR
Mortelle sieste
Murmures
Nos chemins
Nos visages
O l’infini !
Parler au temps
Perle d’eau
Pieds nus, mes amours
Quiétude
Quotidien
Scène matinale
Songerie
SOUVIENS-TOI
Tantra
Terre et ciel
Triste contraste
Un homme au cœur de la machine
Une reine à la fête des pois
Verte amante
Viens mon ami
À propos de l’auteur
Bibliographie
Jaillissent ce jour, pour te fêter au monde
des ombres et des lumières
Autant de rires que tu as versé de larmes.
Que tes yeux étonnés,
Contemplent enfin la beauté de ton voyage.
Sous tes pas la poussière
Que ta marche a soulevée est devenue
semences d’où sont nées,
Uniques mais fraternelles, de belles utopies
et joyeuses rencontres !
Embrasse aujourd’hui ces paysages de ton âme,
les contes choisis,
Les livres animés que fleurissent tes mots
et que tes gestes montrent
Ingénument, faisant jouer vérité et mensonge,
noblesse et courtoisie.
Naïve et sage en même temps, ne tient tes larmes
devant la merveille
Et jamais ne te lasse d’être toi-même
à nulle autre pareille.
Sur le front échelé de la colline,
Entre deux mèches d’ombres languissantes,
Apparut la perle limpide, opaline,
L’étoile de mon rêve à la prunelle frémissante.
Son nom s’est ouvert lorsque j’ai basculé
Sans pensée, sans idée, dans l’espace échappé.
Sans bruit j’ai bu la nuit
Jusqu’à baiser la blanche aura de l’astre qui luit.
Sur mes lèvres de sang son lait s’écoule,
Maintenant comme toujours, éternellement
Je vous aime, belle sans corps et corps du firmament,
Pure goutte et caresse qui dans mon regard coule.
Mon regard, est-ce le vide d’où tu es née ?
Mon ciel est-il bien sombre pour que tu brilles ?
Es-tu libre et heureuse dans mon espoir oublié…
Alors je suis en paix sur la colline où tu scintilles.
Lorsqu’apparut ce matin la lumière,
Rosissant la chair de ses lourdes paupières,
L’appelant à revivre aux couleurs de l’éveil,
Il dit « Je suis le dormeur qui aime son sommeil »
Dans son rêve il se vit grand et saint
Pareil aux arbres dont il mangeait les fruits
Pareil au roi qui ordonne sans bruit
Mais il dit « Je suis le mendiant qui toujours a faim »
« Je suis le héros qui sacrifie sa vie,
Je suis le lâche aussi qui souvent se renie »
La colère le hante, Il souffre généreux,
N’est-il pas cet homme qui ne peut être heureux ?
Écoutez donc femmes et hommes qui s’ignorent,
Regardez-le, Narcisse se regarde et se désire,
Il est l’appât et le mangeur qui le dévore,
Celui qui tue et que son coup mortel aspire.
Amant, il prend la joie croyant qu’il donne,
Femme, elle possède jouant qu’elle s’abandonne.
Il dit, ne sachant pas de quel être il s’éprend
« Je suis la femme ouverte et l’homme pénétrant »
Si seul, quand assailli par la faute du doute,
Sans force, alors qu’il rampe dans la fange,
Il sent en lui, étincelante dans ses langes,
Son âme de rosée comme une fraîche goutte.
Il est prince, il est roi, il est pauvre.
Il est celui qui crie, aussi celui qui sauve,
Cet homme qui espère et que le monde attend
À la fin de rêve, à l’agonie du temps…
Pour son ultime éveil.
Épanouissement, sorti des nimbes de l’aurore
Aurore qui voile
Et découvre la musique astrale de ton corps
Aurore de chiens polaires qui courent
Sur la poudre neigeuse d’un jour qui se pense…
Qui pense à naître
Dans une myriade de foulards soyeux,
Dans une envolée de vapeurs célestes.
Épanouissement qui aspire son jour, sa lumière,
Son soleil lunaire, son blanc linceul…
Qui rêve de ressusciter.
Vois entre les doigts sylvestres
Sur l’onde polie de son ventre de chaleur,