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Francis Cance

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Beschreibung

Vivre sans oublier s’avéra difficile - Mais qui es-tu voyageur ? - D’où te viens le désir d’être l’amant de tout ce que tu rencontres ? - Je n’ai pu résister très longtemps au corps inouï de la Vie Vivre dans l’oubli s’avéra un délice

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Seitenzahl: 37

Veröffentlichungsjahr: 2015

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Sommaire

Acrostiche

Atis

Au seuil de l’éveil

AURORE

AVANT… APRÈS… TON SOURIRE

Chat

Douceur craintive

Fièvre

Heureux pour avoir bu…

Immense Compagne

Invitation

Ivresse

Kamlénie

L’attache

L’enfant au désert

L’heure dorée

L’oiseau du soir

L’ombre aimante

La course mondaine

Le char du temps

Le Jardin des douceurs

Le rêve dansé

Les hommes au cœur lourd

LOIN DES TOITS

Mémoires

MON AMOUR

Mortelle sieste

Murmures

Nos chemins

Nos visages

O l’infini !

Parler au temps

Perle d’eau

Pieds nus, mes amours

Quiétude

Quotidien

Scène matinale

Songerie

SOUVIENS-TOI

Tantra

Terre et ciel

Triste contraste

Un homme au cœur de la machine

Une reine à la fête des pois

Verte amante

Viens mon ami

À propos de l’auteur

Bibliographie

Acrostiche

Jaillissent ce jour, pour te fêter au monde

des ombres et des lumières

Autant de rires que tu as versé de larmes.

Que tes yeux étonnés,

Contemplent enfin la beauté de ton voyage.

Sous tes pas la poussière

Que ta marche a soulevée est devenue

semences d’où sont nées,

Uniques mais fraternelles, de belles utopies

et joyeuses rencontres !

Embrasse aujourd’hui ces paysages de ton âme,

les contes choisis,

Les livres animés que fleurissent tes mots

et que tes gestes montrent

Ingénument, faisant jouer vérité et mensonge,

noblesse et courtoisie.

Naïve et sage en même temps, ne tient tes larmes

devant la merveille

Et jamais ne te lasse d’être toi-même

à nulle autre pareille.

Atis

Sur le front échelé de la colline,

Entre deux mèches d’ombres languissantes,

Apparut la perle limpide, opaline,

L’étoile de mon rêve à la prunelle frémissante.

Son nom s’est ouvert lorsque j’ai basculé

Sans pensée, sans idée, dans l’espace échappé.

Sans bruit j’ai bu la nuit

Jusqu’à baiser la blanche aura de l’astre qui luit.

Sur mes lèvres de sang son lait s’écoule,

Maintenant comme toujours, éternellement

Je vous aime, belle sans corps et corps du firmament,

Pure goutte et caresse qui dans mon regard coule.

Mon regard, est-ce le vide d’où tu es née ?

Mon ciel est-il bien sombre pour que tu brilles ?

Es-tu libre et heureuse dans mon espoir oublié…

Alors je suis en paix sur la colline où tu scintilles.

Au seuil de l’éveil

Lorsqu’apparut ce matin la lumière,

Rosissant la chair de ses lourdes paupières,

L’appelant à revivre aux couleurs de l’éveil,

Il dit « Je suis le dormeur qui aime son sommeil »

Dans son rêve il se vit grand et saint

Pareil aux arbres dont il mangeait les fruits

Pareil au roi qui ordonne sans bruit

Mais il dit « Je suis le mendiant qui toujours a faim »

« Je suis le héros qui sacrifie sa vie,

Je suis le lâche aussi qui souvent se renie »

La colère le hante, Il souffre généreux,

N’est-il pas cet homme qui ne peut être heureux ?

Écoutez donc femmes et hommes qui s’ignorent,

Regardez-le, Narcisse se regarde et se désire,

Il est l’appât et le mangeur qui le dévore,

Celui qui tue et que son coup mortel aspire.

Amant, il prend la joie croyant qu’il donne,

Femme, elle possède jouant qu’elle s’abandonne.

Il dit, ne sachant pas de quel être il s’éprend

« Je suis la femme ouverte et l’homme pénétrant »

Si seul, quand assailli par la faute du doute,

Sans force, alors qu’il rampe dans la fange,

Il sent en lui, étincelante dans ses langes,

Son âme de rosée comme une fraîche goutte.

Il est prince, il est roi, il est pauvre.

Il est celui qui crie, aussi celui qui sauve,

Cet homme qui espère et que le monde attend

À la fin de rêve, à l’agonie du temps…

Pour son ultime éveil.

AURORE

Épanouissement, sorti des nimbes de l’aurore

Aurore qui voile

Et découvre la musique astrale de ton corps

Aurore de chiens polaires qui courent

Sur la poudre neigeuse d’un jour qui se pense…

Qui pense à naître

Dans une myriade de foulards soyeux,

Dans une envolée de vapeurs célestes.

Épanouissement qui aspire son jour, sa lumière,

Son soleil lunaire, son blanc linceul…

Qui rêve de ressusciter.

Vois entre les doigts sylvestres

Sur l’onde polie de son ventre de chaleur,