Y’a des jours, y’a des nuits, y’a la mort et la vie - Robin Dupisre - E-Book

Y’a des jours, y’a des nuits, y’a la mort et la vie E-Book

Robin Dupisre

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Beschreibung

"Y’a des jours, y’a des nuits, y’a la mort et la vie" est une errance poétique et introspective au cœur des tourments de l’âme humaine. Entre prose, poésie et fulgurances existentielles, l’auteur questionne les paradoxes de notre époque, où l’espoir se heurte à la désillusion, et la révolte à une quête éperdue de sens. Chacun porte en lui une histoire singulière. Chaque instant vécu forge notre regard, et c’est en l’acceptant pleinement que nous pouvons en extraire l’essence. Ainsi, l’enivrement de la page blanche devient le terrain d’une alchimie délicate, où nos idéaux se conjuguent avec la vérité de notre parcours.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

Exalté, sincère et inclassable, Robin Dupisre nous propose une œuvre parsemée de réflexions existentielles, de punchlines, de poèmes et de chansons grâce à une écriture certes cicatrisante mais révélatrice de sa sensibilité. Artisan ferrailleur de la littérature contemporaine, ses ouvrages sont autant d’ovnis qui parcourent le ciel.

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Seitenzahl: 38

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Robin Dupisre

Y’a des jours, y’a des nuits,

y’a la mort et la vie

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Robin Dupisre

ISBN : 979-10-422-6405-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À ma femme Laurence, splendide en tout

et à nos princes Charles, Tom et Mario

dont les cœurs enthousiastes et conquérants

jalonnent notre paradis.

Chapitre 1

Welcome

Le monde est un brasero, y’a pas à dire…

Un jour, il n’en restera que des lueurs rouge sang qui palpiteront dans le vent comme une pluie de pétales.

Nous sommes par déduction le butin d’un formidable hold-up dont la folie humaine est notre plus fidèle compagne.

Pour ma part, j’ai égaré ma boussole dans cet endroit désolé et désolant.

Bien heureusement que mes rêves adoucissent mon existence.

Car tout s’enflamme et très peu nos cœurs désormais. L’émotion s’agenouille devant le dollar, l’euro et le yen, et l’amitié hypocrite vend littéralement son postérieur à tout va.

Car l’argent pourrit la conscience des hommes.

Cette année effilochée, quoi qu’il advienne, restera une cuvée particulière pour la plupart d’entre nous, ceci avec beaucoup d’humour, une bonne descente mais l’alcool triste.

Faut juste garder l’optimisme tenace, aller de l’avant, nous indique le curseur.

Car un jour tout bascule et sans maintenance sentimentale, impossible d’inscrire la moindre poésie sur nos tableaux noirs.

La liberté est prise en otage, et plus le temps avance et grignote, moins l’on fait ce que l’on veut mais plutôt ce que l’on peut.

Nous sommes des êtres humains, pas des sociétés cotées en bourse, non ?

Le secret est peut-être de ne jamais avoir peur de nous-mêmes dans la même mesure que les plaies de nos absences sont béantes.

Et tous ces personnages qui sortent toujours de nulle part.

C’est sûrement le moment de vérité de l’humanité qui s’approche.

Une planète qui part en live, des trahisons à chaque coin de rue, la médiocrité de nos cerveaux conjugués avec cet internet au vitriol.

Certes notre talent à changer de masques est irrésistible. C’est incontestablement l’ambivalence des relations humaines.

L’ivresse de nos profondeurs se délecte d’une trésorerie hémorragique dans une délicieuse habitude.

Dans nos civilisations anciennes, l’émanation du sacré se transformait en art mais désormais tout complique notre passé alambiqué.

Et on se retrouve perdu dans nos réflexions, puis on s’enveloppe de tendresse cuisinée de rébellion.

Cependant, pour tout un chacun subsistent des retournements de situation où tout semble paisible, voire solennel, et on ne sait pourquoi ?

Avec l’envie d’une balade en cuistax sur une digue belge en front de mer par exemple.

Nous sommes aujourd’hui le jour de l’an et je reprends la route des sentiments que je couche à l’horizontale sur une feuille de papier blanc, des mots urbains et chats sauvages.

Je ne devine ce qui me prend de dactylographier en ce premier janvier. Événement qui n’a rien d’archaïque, ni sorti des habitudes, ni charmé d’un calendrier révolutionnaire.

Écrire est une solitude peuplée et, croyez-moi, y’a du monde autour.

C’est le point de départ de la colère subjuguée de passion.

Seule la paix intérieure protège dans l’immensité de notre océan, faut juste trouver le bon cadrage, la prochaine luminosité puis prendre le bon cliché.

Mais le lever du jour me blesse les yeux.

Semblable à une vocation d’aimer dans une mélodie audacieuse.

Quitte à me noyer dans une rivière de parallèle, je vais essayer enfin de prendre mon temps pour bonne résolution.

Parce que j’ai insidieusement réalisé en espionnant les images vidéo de mes tourments que je n’entamais les choses que pour les terminer.

Ainsi je pulvérisais, je refoulais d’un revers de main dans ce carrousel d’actualité.

Après la légèreté arrive toujours la gravité, c’est l’accident qui remue le couteau dans la plaie du plaisir.

Nous sommes tous et toutes les miettes de quelqu’un dans cette grande boulangerie aux audaces harmoniques.

Même la voisine vient de me faire un petit signe en passant en