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Fragments poétiques de Parme Ceriset (2019-2025) sur le thème des Amazones et des grands espaces préservés des Hauts-Plateaux du Vercors. "Nous sommes de la Terre et infiniment femmes..." "Et je me fondrai au vent des Hauts-Plateaux, à l'odeur de calcaire, empreinte métallique des rêves d'insouciance évadés dans l'or bleu du temps qui s'évapore. Je me fondrai à l'eau des ruisseaux de jouvence où les âmes-galets des humains disparus roulent sous les flots calmes des vies en partance. Je me fondrai à tout ce qui bruisse dans l'ombre, à tout ce qui renaît aux lueurs de l'aube et je serai rosée sur les feuilles de joie et je serai l'eau vive en ton coeur de Vivant. In "Femme d'eau et d'étoiles", éditions Bleu d'encre, prix Marceline Desbordes-Valmore 2021 de la Société des Poètes Français. Texte paru également dans la revue Possibles numéro 31, et dans "Lumière sauvage" (éd. Les Impliqués, 2022). Parme Ceriset est l'auteure des recueils "Boire la lumière à la source" et "Nuit sauvage et ardente" ( éditions du Cygne). Sa poésie a obtenu un prix international de créativité 2025 de la fondation littéraire et humaniste Naji Naaman. Elle a publié chez L'Harmattan en 2021 le roman autobiographique "Le Serment de l'espoir".
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Seitenzahl: 26
Veröffentlichungsjahr: 2025
Pourquoi ôter le numéro sur une page blanche ? Elle est aussi un poème.
Nous sommes
À celui qui revient de l’apocalypse
La louve, l’Amazone du val
Le figuier
Je défie la mort
Destin d’Amazone
Je reviens de la Nuit,
Certains matins tu te lèves
Renaître
Tu as absorbé tout le ciel dans ton regard
Ce matin, nous sommes LIBRES
L’Aube s’éveille
Brin d'éternité (le sentier des âmes libres)
Le temps voudrait faire oublier
La vie est un combat
Femmes colibris
Brindilles
N'appartiens qu'à toi-même et au souffle du vent
Amazones de la Terre
Femmes-lumière
Me fondre au temps
Me fondre au temps (variante)
Dans la montagne,
À l’échelle du temps,
Depuis la nuit des temps
Offrande
Le sol pleure
Nous irons
Les yeux mordorés de la nuit
À la lumière de nos morts
Au plus profond de la Nuit
Vagues de lave
L’Aube éternisée
Tu n’as pas encore créé
Il restera de nos vies
Nous passerons légers
N’être plus que le chant
Dans l’éclat givré de la lune
Les amis en tombant
Nuit sauvage – les voix de la nuit
« Combien de nuits ? » (Réfugiés ou réfugiés dans la brume)
Dans les eaux mortes du monde
Elle marchait outre-monde
Terre de prière (mystique)
Dans la clairière on n’effacera jamais le sang,
le sang qui s’écoule aux sources de l’être
et qui tremble
dans les veines et les arbres de Voie lactée…
Ton regard sous la pluie...
Nous sommes morts...
Nous sommes pierres
au torrent évadé...
Nous sommes Vie
de flots,
d’éternité.
In « Femme d’eau et d’étoiles » de Parme Ceriset, éditions bleu d’encre, préface de Patrick Devaux, prix Marceline Desbordes-Valmore 2021 décerné par la Société des Poètes Français.
À celui qui revient de l’apocalypse,
chaque grain de lumière est émerveillement,
chaque pas est victoire sur l’éphémère,
chaque regard est foyer ardent,
chaque goutte, marée céleste,
chaque joie célèbre
l’éternité de l’instant.
Parme Ceriset in « Boire la lumière à la source », éditions du Cygne, préface de Francis Gonnet, prix Jacques Viesvil 2023 décerné par la Société des Poètes Français.
Elle est cette Amazone qui avance,
louve du val dans la nuit profonde,
le cri de ses morts qui flambe
dans ses veines et dans ses entrailles.
Des lances l'ont attaquée.
Elle a survécu au combat.
Elle a "deux trous rouges au côté droit"*…
C'est le prix de sa liberté.
(...)
Elle est libre aujourd'hui. Nul ne la
domptera.
Nul ne lui dictera le bien et le mal,
nul ne choisira pour elle ce que doit être son
idéal."
Parme Ceriset in"Nuit sauvage et ardente", éditions du Cygne, 2024.
(⁎écho au Dormeur du val de Rimbaud.)
Je demandais alors, comme un ange qui joue
à cache-cache avec la mort : "Adrien, peux-tu