Aube libre - Parme Ceriset - E-Book

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Parme Ceriset

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Beschreibung

Recueil composé de poèmes et textes de Parme Ceriset, illustré par des paysages du Vercors, des photographies et des créations graphiques de l'auteure. Parme Ceriset a publié plusieurs ouvrages poétiques, dont "Nuit sauvage et ardente" (éd. du Cygne), "Boire la lumière à la source"(éd. du Cygne, prix Jacques Viesvil 2023 de la SPF), "Femme d'eau et d'étoiles" (éd. Bleu d'encre, prix Marceline Desbordes-Valmore 2021 de la SPF), "Flambeaux de vie" (Pierre Turcotte éditeur)... Elle est l'auteure du roman autobiographique "Le Serment de l'espoir"(L'Harmattan).

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Seitenzahl: 42

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Pourquoi faudrait-il ôter le numéro sur une page blanche ?

… Elle est aussi un poème.

« Je m’entête affreusement à adorer la liberté libre. »

Arthur Rimbaud, lettre à Georges Izambard, 2 novembre 1870.

Je me fondrai au vent des hauts plateaux,

à l’odeur de calcaire, empreinte métallique

des rêves d’insouciance

évadés dans l’or bleu

du temps qui s’évapore.

Je me fondrai

à l’eau des ruisseaux de jouvence

où les âmes galets des humains disparus

roulent sous les flots calmes

des vies en partance.

Je me fondrai à Tout ce qui bruisse dans

l’ombre,

à tout ce qui renaît aux lueurs de l’Aube

Et je serai rosée sur les feuilles de joie

Et je serai l’eau vive

en ton coeur de vivant.

(Texte paru dans la revue Possibles numéro 31, mars 2024)

Ton regard ce matin est un lit de bohème.

Me voilà revenue des dangers qui nous

guettent.

J’ai cueilli un fruit mort, je l’ai jeté aux lions,

Le serpent me narguait mais je l’ai piétiné.

Ton regard m’ouvre encore de nouvelles

rivières,

C’est pour m’y baigner nue que je pars dans

le vent

marcher la tête haute et le regard fier

Mais je reviens encore partager ton chemin,

tes sourires-poèmes que j’écrirai demain.

Sommaire

Cham’âme

À l’Horizon

Poème-Cathédrale

Mes dents de louve

Flamme libre

Constellation du loup

Les herbes

Nuit de louve

L’odeur de l’herbe au soleil

Nuits pourpres

N’appartiens qu’à toi-même et au

Fille d’Aphrodite

La Nuit s’est posée sur mon épaule

Vis !

Une vie

Source

Jaillissement

Etoile d’océan (à mon compagnon)

Anges de velours

Ma part de rêve

Ma part de toi

Et parfois un sourire

Amazones amoureuses

Je réalise

Du côté de la liberté

Femmes de crépuscule

Ardoise de vie

Saveur de liberté

Louves

Mon éternité

Je marchais outre-monde

Renaître

T’attendre

Souffle de liberté

La plume Amazone

Une pensée en passant (brin d’humour)

Par-delà la mort

Volcan fauve

Femmes-Lumière

Amazones de la Terre

Sauvage

Louve libre

Indomptable

NIETZSCHE (in Ainsi parlait Zarathoustra) :

Mon parcours artistique

Autres parutions (liste non exhaustive) :

Cham’âme

Je suis chamane des mots,

chamane des morts.

Dans le souffle du temps,

Je recense les corps

à mon corps-défendant

et dans les rivières d’or

où dorent les goujons,

je cueille les météores

de la création

aux doux reflets des flots

où coule l’univers.

Le souvenir des peaux glacées,

des yeux qui crient entre les doigts,

du souffle qui meurt et renaît,

immémorial chant des louves,

chrysalides de vie, de joie…

Je me souviens du temps où l’on cueillait les prunes roses, au soleil couchant de l’enfance qui s’enfuyait. Je me souviens de la liberté que nous savourions alors, sans savoir encore qu’elle nous serait retirée. Nos chiens couraient dans l’herbe douce, et l’ange du jardin venait boire aux rayons d’or la rosée du matin, répandant sa joie sur les tapis du destin…

Sur le sable mouillé en lisière des plages, mon père souriait de ses yeux gris azur. Il m’offrait, souriant, un ou deux coquillages ; le temps nous observait et brillait la nature. Et je m’émerveillais de ce cadeau précieux, et le sens de ma vie fut rangé ce jour-là dans le coeur de mon père et un coin de ciel bleu – que j’ai perdu depuis, mais je ne savais pas... Ma mère coiffait ses très longs cheveux noirs en comptant les moineaux perchés sur les gouttières ; mon frère cueillait les framboises du soir… Tout s’est évaporé, pourtant c’était hier.

Une coulée de lave bleue

se répand dans ta poitrine, au crépuscule.

Tu t’es peut-être dit que cela passerait,

que ce n’était qu’un état d’âme,

mais il n’en est rien.

La douleur revient par vagues lancinantes

chaque soir

comme funèbre malédiction.

et elle t’étreint, et elle t’éreinte

et elle te ronge, et elle te mord.

Il arrive que tu te demandes même

si tu existes encore.

Alors tu t’allonges avec Rimbaud

la tête dans le cresson bleu des gentianes

et tu cherches une réponse aux cieux.

Mais nul astre ne te répond

sinon le chant lointain de la louve du val,

ce chant de l’ombre qui traverse les plaines

de la nuit et du Temps

de génération en génération

et arrive jusqu’à toi

pour te parler de l’humanité souffrante,

pour t’extraire du néant et te ramener à la

vie.

À l’Horizon

J’ai devant moi les grands espaces

qui libèrent et purifient l’âme du monde.

À celui qui a côtoyé l’abîme

bien vaines sont les jalousies, le désir de

possession...

Les hyènes qui marquent leur territoire

bâtissent leur prison.

Je suis louve et j’ai mordu la mort.

Je n’ai pour Maîtres que la Vie,

et l’horizon.

La poésie est flambeau dans nos ténèbres.

Elle est un acte d’amour, de liberté, de

résistance contre le non-sens et la mort.

Poème-Cathédrale

Certains matins tu te lèves,