Au fil de mes pensées - Sophie Richard-Lanneyrie - E-Book

Au fil de mes pensées E-Book

Sophie Richard-Lanneyrie

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Beschreibung

Ce petit livre est un condensé de mes réflexions, mes pensées, mes billets d'humeur, mes espoirs, mes rêveries d'un monde meilleur...que j'écris sur mon blog depuis 2005. Plus largement, il recense mon observation de l'actualité en intégrant des réflexions philosophiques ou de morale, mais qui sont toujours ancrées dans la réalité de la vie, la nature, le savoir-vivre ensemble et l'amour de mon prochain et des êtres humains.

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Seitenzahl: 102

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Ouvrages de Sophie Richard-Lanneyrie

Aux Éditions BOD :

Romans et Nouvelles

Les Contes de Sophie

Un Monde de Femme

Les aventures d’Odilon

Le trésor du Pirate

La fille du Vent

Il faut laisser s’envoler les colombes

La passagère du temps

Les apprentis anges gardiens

Essais

Les grandes histoires de la mythologie.

Une histoire de la communication au travers de la création et de la transformation de l’espace public.

La vie et l’histoire des Salons des XVIIème et XVIIIème siècles.

Au fil de mes pensées

Astrologie : géométrie de la Carte du Ciel : Les 4 hémisphères et les 4 quadrants ;

Astrologie : géométrie de la Carte du Ciel Figures de thèmes et dessins planétaire

Recueil de Poésies

Au panier des pensées perdues

Une perle rare

La route des étoiles

Prendre la vie du bon côté

La porte du temps

Aux éditions Le Génie :

Livres de cours et exercices

Histoire et Théorie de la communication : bagage culturel et pratique pour l’analyse critique

Les Clés du Marketing

Exercices de Marketing

Dictionnaire du Marketing

Les Clés du marketing International

Exercices de marketing international

Annales d’Étude de Cas BTS Communication Pochette F1, F2 et Étude de cas

BTS Communication (Directrice de Collection)

12 cas de communication d’entreprise (théorie, méthodologie et pratique)

Essai (Collection Les mini-génies)

L’E-marketing

Le mobile-marketing

La délocalisation

La PNL

Le Coaching

Contact auteur : [email protected]

Site Internet : https://sophierichardlanneyrie.fr/

Blog : http://sophierichardlanneyrie.overblog.com/

Table des matières

Harry Potter et la sagesse grecque

La nature et la science : les frères ennemis ?

Le Père Noël, un sauveur ?

L’institutionnalisation de la pauvreté

Peut-on influer sur l’histoire ?

Le corps est la prison de l’âme

Qu’est-ce que le bonheur ?

Le temps qui passe nous rend éternel

L’intemporalité du temps et de l’espace

« Il ne faut pas avoir peur du bonheur, c’est seulement un bon moment à passer » Romain Gary

La morale et le bonheur

Notre jugement est-il toujours vrai ?

La mémoire et l’oubli

L’illusion est-elle nécessaire à la vie heureuse ?

Comment repérer un jugement vrai ?

Être libre est-ce agir sans contrainte ?

Pourquoi « devons-nous » ?

Qu’est-ce que la Justice ?

La « moraline » nietzschéenne

Être conscient, est-ce être libre ?

Sommes-nous aujourd’hui le même qu’hier ?

Vers une nouvelle société : utopie ou réalité ?

Liberté, démocratie : bafouée ?

La conscience fabrique d’illusions

Être et paraître : à la recherche de soi

La Philosophie et les mythes

Les hérissons et l’importance de l’Autre

Carpe Diem

L’important, c’est l’intention

Apprendre à reconnaitre ses erreurs

L’arbre de la connaissance

Protéger la nature, c’est protéger la vie !

Respecter tous les Hommes

L’évolution humaine et l’importance du climat

Rester fidèle aux vraies valeurs

Savoir s’adapter à toutes circonstances

Faire les bons choix

Les leçons de la vie

La légende de Saint-Nicolas

Le père Noël : origines et croyances

Histoire des Rois Mages

L’Épiphanie

Lâcher prise, être généreux, donner avec tout son cœur

Pour juger, il faut savoir

Suivre les principes de la morale

Se détacher des biens terrestres

Avoir foi en son avenir en toutes circonstances

La bonté, un acte gratuit et généreux, toujours récompensée. La preuve ?

Des symboles qui perdirent de nos jours

Quelques réflexions à méditer…

Harry Potter et la sagesse grecque

Je ne pouvais pas dormir cette nuit-là.

Je suis descendu dans la cuisine boire un verre de lait.

J’y ai trouvé Guess, l’étudiant en philosophie qui, comme moi, n’arrivait pas à trouver le sommeil.

Il me parla d’immortalité, de la Grèce antique, de sagesse…

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais pour moi à 3 h du matin, je n’ai pas les yeux en face des trous et mon cerveau ne doit pas être dans son axe, car je ne réfléchis pas bien.

Je l’écoutais ainsi quelques minutes pendant que mon lait chauffait.

Puis je le quittais en repensant à ce qu’il m’avait dit : l’immortalité de la sagesse grecque vient du fait que leurs héros sont humains, ils nous ressemblent, à vous comme à moi, ils ont 2 bras, 2 jambes… etc.

Je pensais alors à Harry Potter : est-ce un héros universel ? Il est aussi connu que Mickey. Est-il humain puisqu’il est sorcier ? Peut-être puisqu’il nous ressemble, mais il est sorcier ce qui lui donne un côté hors normes.

Alors, traversera-t-il les siècles comme l’ont fait les philosophes de l’Antiquité grecque ? Mickey est bien parvenu lui et pourtant c’est une souris qui parle…

Perdue dans mes pensées, je me couchais après avoir bu mon verre de lait.

Je m’endormis et fis un rêve peuplé de sorciers et de sorcières, de la sagesse grecque, et je rêvais d’un monde meilleur…

La nature et la science : les frères ennemis ?

Souvent, pour fuir le stress et la fatigue de la vie quotidienne, je me rends sur la colline d’où l’on peut observer la vallée.

J’y respire l’air pur de la nature et communique avec elle.

Il arrive que Marie vienne me rejoindre et s’asseoir, en silence, à mes côtés.

Ensemble, nous admirons respectueusement la nature et la beauté du paysage en pensant à Lamartine.

Que la nature est belle !

Et que la science est utile à cette nature !

N’est-ce pas en observant la nature et en recevant une pomme sur la tête que Newton inventa l’attraction universelle ?

0 u que Lavoisier, en observant la combustion d’un morceau de métal brûlé, découvrit l’oxygène ?

La science ne nuit pas à la nature, bien au contraire, elle explique les origines de la vie, nous permet de comprendre les phénomènes humains ou naturels qui restent mystérieux pour nous ?

N’est-ce pas la science qui a résolu l’énigme de l’invariance en perçant le mystère de la biologie moléculaire (Code génétique, ADN) ?

N’est-ce pas la science qui nous met en garde sur la destruction de la couche d’ozone et sur les désastres écologiques entrainés par l’effet de serre ?

Ce n’est pas la science qui est néfaste : ce qu’il faut surveiller ce sont les dérives engendrées par le progrès.

Mais la science ne veut pas ces dérives.

Ce sont les industries qui détruisent l’atmosphère pour des raisons de profit économiques. Il ne faut pas se tromper de cible.

Il y a une contradiction entre l’idée que l’on se fait de la science et la peur qu’elle engendre et les atouts qu’elle donne pour comprendre la nature.

Nous sommes les derniers humains à pouvoir agir pour sauver notre planète. La science nous le dit et nous le prouve.

Quel bonheur si dans 10 ou 20 ans, nous pouvons regarder notre monde en nous disant que l’on a sauvé certaines espèces menacées, comme l’éléphant ou le panda, et que nous laissons une nature vivante à nos enfants.

Pour vous, je ne sais pas, mais pour moi je vois dans ce sens.

Le Père Noël, un sauveur ?

Àl’approche de Noël, les villes s’illuminent, les guirlandes scintillent, les boutiques regorgent de cadeaux, et les enfants, le sourire aux lèvres, attendent la venue du Père Noël.

De plus en plus nombreux sont les enfants qui écrivent au Père Noël pour qu’il leur apporte des cadeaux (avec photocopie du catalogue à l’appui).

Certains envoient même au Père Noël leurs clés d’appartement parce que leur maison n’ayant pas de cheminées, ils veulent s’assurer que le Père Noël arrivera bien à entrer pour déposer leurs cadeaux au pied de l’arbre de Noël !

D’autres joignent des chaussettes à leur courrier pour que le Père Noël ne prenne pas froid : gentille et touchante attention !

Mais, au milieu de ces courriers, il est intéressant de remarquer que l’on trouve aussi des lettres d’adultes qui s’adressent aux « Pères » lui demandant du travail, de l’argent, ou encore la santé.

C’est un peu comme si l’on assistait à un amalgame, à un glissement, entre la personne du Père Noël — le bon Saint-Nicolas joufflu et bon enfant — et la fête religieuse de Noël — qui symbolise la naissance du Christ, fils de Dieu « le Père ».

C’est un peu comme si le Père Noël, tel un Dieu (« le Père ») vient faire le bonheur des petits alors pourquoi pas des grands ?

N’oublions pas que, selon la légende — qui remonte au IVème siècle, en Asie Mineure — le Père Noël est un personnage jovial, dévoué aux pauvres, et qui aime les enfants.

L’image du Père Noël, proche de celle de notre Père Noël actuel, apparaît en 1823 (sous la griffe de CC. Moore) représenté, joufflu, traversant la nuit sur un traîneau tiré par des Rennes et se glissant dans les cheminées pour remplir de jouets les chaussettes des enfants.

Le Père Noël, avec sa grande barbe blanche et son manteau rouge bordé de fourrure, apparaître à lui, 40 ans plus tard, dans l’hebdomadaire américain « Harper’s illustration Weekly ».

Alors que le Père Noël puisse apporter un peu de réconfort à ceux qui en ont besoin, au fond n’est-ce pas le but recherché par la fête de Noël ?

L’institutionnalisation de la pauvreté

5h du matin, je me lève, il fait froid.

Dehors la neige tombe à gros flocons. Le vent souffle, froid, cinglant et fait tourbillonner la neige.

J’allume la radio : ce que j’entends m’horrifie : un SDF sur 3 exerce une activité professionnelle !

Cela signifie qu’il existe, en France, des personnes qui travaillent, sont titulaires de contrat CDI et dorment dans la rue ?

Comment est-ce possible au XXIème siècle ?

Je n’en crois pas mes oreilles !

Je croyais que le travail était une instance de socialisation qui permettait à l’individu de s’intégrer dans la société ; Et il me semblait évident que toutes les personnes qui travaillent aient un toit pour se reposer après leur travail ;

Je me demande comment dans ce cas, le travail peut-il jouer son rôle de facteur d’intégration sociale en tant que producteur d’identité et de statuts.

Et que dire de l’identité sociale du SDF en CDI : il est exclu de la société, marginalisé socialement alors qu’il participe à la vie économique du pays par son travail !

Les revenus de ces individus ne le permettent pas un accès normal au marché des biens et des services : du fait de loyer trop cher, ils ne peuvent assumer la satisfaction des besoins élémentaires dont le logement fait partie.

Et qu’en est-il pour la nourriture et les vêtements ?

Si l’on regarde de plus près, on remarque que les instances créées pour durer un laps de temps très court (parce que l’on pensait que le problème de la pauvreté serait vite résolu) durent et deviennent de véritables institutions : Resto du cœur, Samu social, Centre d’accueil… de bien belles idées et si utiles aujourd’hui !

Mais que faisons-nous d’autre pour combattre la pauvreté ? Dans quelle société vivons-nous que nous ne soyons pas capables de trouver des solutions durables pour résoudre le problème de la pauvreté ?

À quoi servent les logements sociaux ?

Et que devient la solidarité dans notre société ?

D’autant que la classe moyenne, étranglée par trop de charges et d’impôts, se paupérise.

Ce n’est pas un problème politique, de droite ou de gauche, la pauvreté ne naît pas en un jour.

Mais un chômeur qui retrouve du travail couchera-t-il dans la rue demain ?

Peut-on influer sur l’histoire ?

La volonté politique d’influer sur la période de la colonisation française, amène à réfléchir sur l’histoire et sur l’influence que l’homme (ou le politique) peut avoir sur son histoire.

L’histoire est le récit ou l’étude du passé humain.

Mais l’histoire est-elle une étude précise et rigoureuse écrite par un historien à partir de règles, de méthodes scientifiques, ou bien n’est-elle qu’une « histoire » racontée, voire inventée, comme le ferait celle du romancier ?

En d’autres termes, y a-t-il une histoire objective — c’est à dire l’homme est-il emporté par son devenir historique sans pouvoir réagir — ou bien l’homme (et en l’occurrence ici le politique) peut-il orienter librement et volontairement le cours de l’histoire ?

Le monde a une histoire parce qu’il a un passé. L’époque de la colonisation appartient à notre histoire, donc à notre passé.

L’histoire est écrite « après ». Elle est re-construite par l’historien au cours de son enquête puisque la connaissance historique porte sur le passé, c’est-à-dire sur ce qui n’est plus.

Le fait historique sans cette reconstitution n’existerait pas.

Alors, puisque l’histoire est re-construite, ne peut-il y avoir subjectivité de la part de son re-constructeur (comme un architecte apposerait sa propre griffe à un bâtiment qu’il crée) ?