Le passage - Sophie Richard-Lanneyrie - E-Book

Le passage E-Book

Sophie Richard-Lanneyrie

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Beschreibung

Sophie RICHARD-LANNEYRIE est auteur de nombreux ouvrages scolaires et universitaires, à destination d'étudiants et de professeurs, aux Editions Le Génie. Elle est également auteur d'oeuvres de fiction : romans, contes, nouvelles, poésies... Philosophe de formation elle se dépeint elle-même comme ayant la tête dans les étoiles et les pieds sur la terre. La curiosité, le désir d'apprendre et l'ouverture d'esprit, sont ses atouts pour accéder à toujours plus de connaissances.

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Seitenzahl: 17

Veröffentlichungsjahr: 2022

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Le passage

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Le passage

Chapitre 1

M

Margareth Leduc était heureuse. Il faisait beau ce matin et elle allait pouvoir profiter pleinement de la journée.

Elle s’habilla en hâte et descendit rejoindre la mouvance de la rue.

Dehors, la vie s’éveillait. Le ciel était bleu. Déjà, malgré l’heure matinale, les commerçants ouvraient leur magasin se dépêchant pour que tout soit prêt pour recevoir les premiers clients. Les badauds se pressaient dans les bouches de métro qui les emmèneraient à leur travail.

Maggie entra dans une boulangerie et demanda une baguette de pain.

-           Ça y’est cette fois, Madame Leduc, c’est le grand jour pour vous ! » lui dit la boulangère d’un air goguenard. Cela doit vous faire tout drôle ?

-           Ne croyez pas cela, on s’y habitue très vite ! Au revoir, Madame » lui répondit Maggie.

De nouveau dans la rue, Maggie respira à pleins poumons l’air qui lui arrivait jusqu’aux narines. Hélas, ce n’était qu’une odeur d’essence sortant des pots d’échappement, un air vicié et pollué qui ne l’encouragea guère à continuer.

Elle descendit la rue principale et se retrouva dans le parc national de la vile. Là, enfin, il faisait bon respirer et profiter de la vie.

Peu de gens se trouvaient dans le parc à cette heure matinale et Maggie espéra pouvoir se promener quelques minutes au calme et au bon air.

Pourtant, tout en marchant, il lui sembla qu’on l’épiait. Elle regarda, mais ne vit personne aux alentours. Elle avait beau scruter le paysage : elle était seule.

Elle continua son chemin en pensant que cette impression était le fruit de son imagination qui, dans sa pauvre tête bien âgée maintenant, commençait à lui jouer des tours.

Elle s’approcha du lac où elle aimait venir après son travail pour profiter de ce calme, de cette infinitude de l’eau, qui la rendait paisible.

Mais, alors qu’elle observait un cygne majestueux dans sa robe blanche, elle entendit un froissement de feuilles derrière elle. Elle se retourna aussi précipitamment que lui permettait son grand âge, mais elle ne vit personne.

Pourtant, maintenant, elle en était sure : on la suivait.

Elle jeta un nouveau regard vague vers le cygne, mais ne le vit plus. Sans doute était-il parti se cacher dans un recoin du lac, supposa-t-elle.