Ce qui est caché aux sages et aux intelligents E-Book

Thierry Salmeron

• Herausgeber: Mols
• Kategorie: Geisteswissenschaft
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2017

Seitenzahl: 122

Beschreibung

Une retranscription condensée d'un séminaire de Thierry Salmeron

Nous créons des films dans notre tête à chaque seconde et nous y adhérons.
C’est un réflexe qui s’installe, malgré nous, à la vitesse de l’éclair. Nous ne sommes jamais sereins.
Quoique je regarde, j’entende, je sente, je goûte ou je touche, des pensées vont arriver en se bousculant dans ma tête sans que je ne puisse rien y faire.
C’est ce qui me fatigue et sabote ma joie de vivre car, la science le prouve, les pensées me pompent 99 % de mon énergie vitale.
Ont alors été inventés : le matérialisme pour le confort et la distraction, la religion pour satisfaire une prédisposition à la soumission, l’analyse pour expliquer la pensée, la spiritualité pour expliquer la non-pensée et les méthodes ou autres pratiques pour replâtrer les vides existentiels de nos vies.
Mes parents m’ont transmis une vie insatisfaisante que je transmets à mes enfants qui la transmettront aux leurs et rien ne change jamais.
Mais… avant tout cela ? À l’origine ? Avant les grandes déviances, qu’y a-t-il ?
Que découvrons-nous lorsque nous arrêtons d’adhérer aux films que nous créons ?
Est-il possible que le petit moulin dans notre tête ralentisse, ralentisse, puis finisse par s’arrêter, offrant un esprit clair dans un corps débordant d’énergie ?
Est-il possible qu’une vie nouvelle, où la peur n’est pas invitée, se révèle alors ?
C’est ce que ce livre démontre. Il est issu des séminaires qu’anime l’auteur partout dans le monde et qui révolutionnent la vie de milliers de personnes.
Action !

Découvrez ce formidable outil accessible à tous pour se recentrer sur soi et atteindre la sérénité.

EXTRAIT

Vous commencez à comprendre que le mental n’existe pas. Nous utilisons ce mot pour communiquer ensemble. Le mental c’est comme une secrétaire, elle est là pour nous aider. Il n’est coupable de rien. C’est nous qui ne sommes pas conscients de ce qu’il nous présente.
Pourquoi ? Par négligence de notre part, par fainéantise, par manque de vigilance, bref, par inconscience.
Le premier réflexe de l’être humain est de trouver un coupable autre que lui. Le mental est le coupable intermédiaire parfait. C’est un peu moi mais ce n’est surtout pas moi. Alors que, écoutez bien, le mental, face à une situation, nous propose ce qu’il a en stock concernant cette situation. Ceci est censé nous aider : succès passés, échecs passés, alertes, etc. C’est selon notre état d’esprit que nous allons réagir à ces informations neutres.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Après de multiples questionnements existentiels, Thierry Salmeron identifie la seule chose qui est à la racine de tous nos problèmes et découvre le mode de fonctionnement secret de l’esprit. Il découvre alors que pour arpenter son propre chemin, il doit passer de la compréhension intellectuelle à la prise de conscience. C’est-à-dire, de l’immobilisme à l’action et au changement.
De cette dynamique, naissent ses fameux séminaires « satisfait ou remboursé » en France et à l’étranger ; le succès est immédiat.

Leseprobe

AVERTISSEMENT

Cet ouvrage est la retranscription condensée d’un séminaire de Thierry Salmeron.

AVANT-PROPOS

Nous créons des films dans notre tête à chaque seconde et nous y adhérons. C’est un réflexe qui s’installe, malgré nous, à la vitesse de l’éclair.

Nous ne sommes jamais sereins. Quoique je regarde, j’entende, je sente, je goûte ou je touche, des pensées vont arriver en se bousculant dans ma tête sans que je ne puisse rien y faire.

C’est ce qui me fatigue et sabote ma joie de vivre car, la science le prouve, les pensées me pompent 99 % de mon énergie vitale.

Ont alors été inventés : le matérialisme pour le confort et la distraction, la religion pour satisfaire une prédisposition à la soumission, l’analyse pour expliquer la pensée, la spiritualité pour expliquer la non-pensée, et les méthodes ou autres pratiques pour replâtrer les vides existentiels de nos vies.

Mes parents m’ont transmis une vie insatisfaisante que je transmets à mes enfants qui la transmettront aux leurs et rien ne change jamais.

Mais… avant tout ça ? À l’origine ? Avant les grandes déviances, qu’y a-t-il ? Que découvrons-nous lorsque nous arrêtons d’adhérer aux films que nous créons ?

Est-il possible que le petit moulin dans notre tête, ralentisse, ralentisse, puis finisse par s’arrêter, offrant un esprit clair dans un corps débordant d’énergie ?

Est-il possible qu’une vie nouvelle, où la peur n’est pas invitée, se révèle alors ?

C’est ce que ce livre démontre. Il est issu des séminaires qu’anime l’auteur partout dans le monde et qui révolutionnent la vie de milliers de personnes.

Action !

INTRODUCTION

Qui est Thierry Salmeron ?

Je fais partie de l’organisation de l’Homme vrai. Celle-ci regroupe plusieurs personnes qui ont beaucoup de points communs, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elles se sont rencontrées. Le point commun principal est que ces personnes ont une passion pour la vie et ce qui fonctionne dans cette vie. Elles adorent l’efficacité, le pratique, car elles se sont aperçues que la vie fonctionne comme cela.

C’est-à-dire ?

La vie ne s’embarrasse pas de forme. Elle vise le fond, directement. Un guépard attrapant une gazelle ne va pas faire de chichis. Il va la déchiqueter, la gueule rouge de sang et la gazelle va connaître la peur et la souffrance.

Si vous avez un cancer, le médecin qui vous l’annonce va peut-être y mettre les formes, mais, la vérité, c’est qu’à l’intérieur de vous quelque chose vous ronge et que vous allez peut-être mourir dans la souffrance et la peur.

Tout ça pour annoncer que je n’utilise pas la forme qui nuit à l’efficacité du fond. C’est très dépouillé pour être accessible. Je suis un fan de l’efficacité, de ce qui fonctionne. Après, libre à vous d’y rajouter ce que vous voulez et de l’alourdir avec vos croyances pour le rendre moins facile à mettre en pratique.

Par exemple, dans les arts martiaux que j’ai longtemps pratiqués, si je dois vous enseigner ce qui fonctionne, je ne vous apprendrai que trois choses. La frappe la plus efficace aux yeux, à la gorge et au bas-ventre. Le tout, avec un minimum d’efforts pour un maximum d’efficacité avec un temps d’apprentissage éclair. L’autonomie sans perte de temps et d’énergie, c’est ce qui m’intéresse. Maintenant, libre à vous de rajouter à ces réflexes simples et efficaces, des coups de pieds sautés, une analyse de la vitesse de déplacement de la main, un dieu qui vous protège ou un principe universel ésotérique.

Ceci pour dire que je vais vous donner ce qu’il y a de plus efficace, de plus simple et de plus pratique pour sortir de la peur, cultiver votre volonté de changer et mener une vie consciente, c’est-à-dire ne plus adhérer aux films que vous vous créez à chaque instant et qui vous desservent mais plutôt vous servir du mental comme l’outil qu’il est.

Si vous le mettez en pratique, vous allez voir que ça fonctionne. Après toutes ces années de recherche, vous allez être surpris que quelque chose d’aussi simple vous ait échappé !

Pourquoi cela m’a-t-il échappé ?

Cela vous a échappé, comme à tout le monde, parce que vous êtes distrait. Comme en ce moment où vous avez votre bloc-notes sur les genoux, prêt à tout noter. C’est la peur. Vous ne pouvez tout écouter et noter en même temps. Et pire, vous allez passer à côté de l’ambiance qui, à votre insu, vous enseigne. Sans noter, mes paroles vont entrer en vous, ne vous inquiétez pas. Sinon, vous allez rentrer chez vous, dimanche soir, avec vos notes ou votre enregistrement, les consulter dans la semaine, et, bien sûr, ne plus rien comprendre. Alors, vous devrez vous tourner vers une autre source de connaissances où vous noterez de nouveau et ce, ad vitam aeternam…

Quand vous achetez mes livres et assistez à mon séminaire, vous payez le prix de votre distraction, de votre ignorance et de votre fainéantise.

Vous y allez un peu fort !

Je vous avais prévenu : pas de forme ! (Rires). Vous savez, quand j’interviens dans une entreprise, le patron veut de l’efficacité, je ne peux pas me permettre de l’endormir avec des croyances, de l’intuition ou des probabilités. Il veut du sûr. Il a d’ailleurs raison. Et c’est ce que je lui offre.

Vous critiquez les croyances…

Je critique tout ! (Rires). « Je ne dois pas critiquer » ne fait pas partie de mon système de croyances… Puisque je n’en ai pas. La critique fait avancer les choses lorsqu’elle est bien menée. Dès l’école, nous critiquons dans des dissertations. Mais ça, nous l’avons oublié. D’ailleurs, la finalité de chaque éducation est la formation à l’esprit critique, notamment pour s’émanciper et acquérir de l’autonomie.

Vous savez, et c’est un exemple parmi des milliers d’autres, heureusement que des Italiens, il y a longtemps, ont critiqué, sinon, nous aurions tardé à apprendre que la terre n’est pas au centre de l’univers ! Bon, ils ont été brûlés. Mais l’Église catholique a reconnu son erreur… Il y a à peine trente ans !

Je ne suis pas un rappeur plaintif ou un comique désabusé qui finira dans l’alcool ou avec un cancer. Si je critique, c’est que je propose quelque chose que j’utilise au quotidien et qui fonctionne.

Il y a eu beaucoup de lois obsolètes qui ont changé parce que quelques individus clairvoyants s’y sont opposés et les ont transgressées. Après la mort, dans les prisons, de ces esprits avant-gardistes, les lois ont changé car on s’est aperçu qu’ils avaient raison.

Pour ma part, je ne vais transgresser aucune loi à part celle de l’inconscience et ce dont je vais vous parler est résolument nouveau. Le discours, certains diront qu’ils l’ont déjà entendu. S’ils ne l’ont pas mis en pratique, c’est que, soit ces personnes sont des ânes bâtés, soit ils n’avaient pas les moyens pratiques de l’expérimenter, soit… les deux !

Parce que les moyens pratiques de passer à l’action dont je vais vous parler n’ont jamais été présentés. Peut-être vais-je en essuyer les plâtres car c’est une façon d’appréhender la vie qui doit avoir trente-cinq ou cinquante ans d’avance, mais peu importe.

Alors, que proposez-vous ?

Je vous propose de découvrir ce qui apparaît dans notre vie lorsque nous arrêtons d’adhérer aux films que nous créons à chaque seconde dans nos têtes. Vous allez tout à coup prendre conscience que vous êtes à l’école de la vie et je suis ici pour vous présenter l’enseignant. Je ne suis pas un gourou, je vous mets en relation puis disparais. Quand vous sortirez de ce séminaire, vous connaîtrez votre enseignant, et moi, je me retirerai, vous serez auto-référents.

Si nous nous revoyons plus tard, ce sera à votre initiative, par exemple si vous souhaitez refaire le séminaire puisqu’il est gratuit par la suite. Vous pourrez y assister de nouveau avec votre nouvelle façon de voir les choses. En plus, c’est vrai qu’il y a une ambiance incomparable et puis… on y mange bien ! (Rires).

Vous faites votre publicité !

C’est le seul séminaire satisfait ou remboursé. Osez faire ça et nous en reparlerons !

Quant à la publicité, je vous vois maquillée et très bien habillée, c’est une publicité pour qui ? Pour vous, non ? Ne rougissez pas, c’est naturel, comme le paon qui fait la roue, nous vendons notre image aux autres et ce n’est pas malhonnête. Tout à l’heure, quand vous vous êtes installée, je vous ai vu faire un sourire à Monsieur au premier rang, digne d’une publicité pour un dentifrice. C’est vrai qu’il est charmant, mais c’est quand même de la publicité… Pour vous ! (Rires).

Cela dit, même si je suis rasé, que ma chemise est propre et mes chaussures sont cirées, je ne vais pas courtiser mon auditoire, je laisse ça aux précieuses ridicules. Non, vous allez certainement vous prendre des gifles, mais avant de demander le remboursement, et c’est votre droit, vous devez vivre le séminaire jusqu’à la fin. Ce séminaire, essentiel, a la capacité de libérer votre esprit si vous le mettez en pratique, mais avant, peut-être, il vous aura fait très mal. Tout dépend du degré d’attachement à vos illusions. Bon, passons aux choses sérieuses…

PREMIER MODULE

Allons directement à la racine de tous nos problèmes

Sans perdre de temps, nous allons aller directement à la racine de tout problème. Savez-vous où elle se trouve ?

En nous ?

Trop vague.

Là. (Montrant la tête).

Donc, c’est dans notre tête, c’est le mental. C’est donc lui le fauteur de troubles qui n’arrête pas de nous envahir de pensées ? Il est mauvais alors ?

Non, il nous sert aussi.

Ah ! Alors, il serait bon de savoir à quoi sert ce mental dans notre tête et ce, le plus simplement possible.

…

Vous ne savez pas l’exprimer simplement, vous voyez, c’est ça le problème.

Je vais vous le dire : le mental enregistre l’instant. Indéfiniment. Et, tel un ordinateur, il classe les informations, ouvrant de nouveaux dossiers pour les nouvelles infos et nous ressortant les données nécessaires à notre fonctionnement.

Bon, on a dit que c’est un ordinateur avec caméra ou webcam qui enregistre le moment présent. Il classe, nous ressort les informations utiles, prévoit, bref, comme une secrétaire qui vivrait constamment à nos côtés. Non, Monsieur avec le pull beige, là-bas, c’est une image, je vois vos yeux briller tout à coup… (rires).

Ce mental m’a l’air fabuleux. C’est grâce à lui, donc, que tout à l’heure, vous n’aurez pas besoin de réapprendre à tenir votre fourchette pour manger, c’est aussi grâce à lui que vous retrouverez votre voiture et n’aurez pas besoin de réapprendre à conduire. C’est aussi grâce à lui que vous enregistrez mes paroles. C’est vraiment un outil fabuleux et indispensable.

Pourquoi donc est-il à l’origine de tout problème ? Je ne comprends pas.

Il est envahissant.

Qu’est-ce qu’il envahit ?

Nous. Moi !

Ah ! C’est intéressant. Ça confirme qu’il n’est pas vous, que vous n’êtes pas vos pensées. Alors qui êtes-vous ? Je plaisante, nous n’allons pas répondre à ça, c’est la question d’une vie. Et en même temps, nous y répondons puisque vous savez qui vous êtes par ce que vous n’êtes pas. Mais, dans l’immédiat, ce qui est essentiel, c’est de se rendre compte que ce mental n’est pas nous. C’est juste quelque chose à notre service. C’est capital. Cette partie du cerveau n’est pas nous. C’est un outil. Comme un ordinateur ou une employée à votre service. Comme une secrétaire, enregistrant le présent, classant, vous rappelant ce dont vous avez besoin dans l’instant, planifiant.

Savez-vous que si ça s’arrêtait là, nous vivrions dans un monde réellement fabuleux ? Mais bon, que se passe-t-il en réalité ?

Le mental prend les commandes ?

Eh bien justement: non ! Je vais corriger ici, et c’est nouveau, une énorme erreur commise depuis des lustres et qui continue, pour votre plus grand malheur, de se perpétuer. Le mental, comme une secrétaire avisée, n’a aucun pouvoir. Vous êtes le seul décisionnaire et, retenez bien ceci, le seul responsable. Ici se termine le temps des :

- « Ce n’est pas moi, c’est mon mental ! »

- « Oh ! Mon mental m’a encore joué des tours ! »

- « Ah ! Il est fort ce mental, il est rusé et malin ! »

- Etc.

Vous commencez à comprendre que le mental n’existe pas. Nous utilisons ce mot pour communiquer ensemble. Le mental c’est comme une secrétaire, elle est là pour nous aider. Il n’est coupable de rien. C’est nous qui ne sommes pas conscients de ce qu’il nous présente.

Pourquoi ? Par négligence de notre part, par fainéantise, par manque de vigilance, bref, par inconscience.

Le premier réflexe de l’être humain est de trouver un coupable autre que lui. Le mental est le coupable intermédiaire parfait. C’est un peu moi mais ce n’est surtout pas moi. Alors que, écoutez bien, le mental, face à une situation, nous propose ce qu’il a en stock concernant cette situation. Ceci est censé nous aider : succès passés, échecs passés, alertes, etc. C’est selon notre état d’esprit que nous allons réagir à ces informations neutres. Oui, ces informations sont neutres. C’est parce que nous y rajoutons l’émotion que ces informations issues du mental prennent une teinte. Ces informations prennent alors toute la place, bouchant nos sens et conditionnant nos actions futures ainsi que nos paroles et pensées.

La seule chose qui nous incombe, c’est de voir ce que notre mental nous propose. Il n’y a rien d’autre à faire que voir. Puis agir. Nous avions diabolisé le mental afin de nous déresponsabiliser en trouvant un coupable. Le premier pas vers la liberté est de reconnaître cela.

Que vous ayez une attitude dite de « winner » ou de « looser » devant les informations que votre mental vous propose, il faut voir maintenant que ces deux attitudes extrêmes ne reflètent pas la réalité qui elle est neutre.

Le bébé qui apprend à marcher et qui tombe se relève, tombe de nouveau avant de se relever, reçoit des informations de son mental de bébé et cela l’aide. Il est neutre. Jamais il ne se dira: « Je suis nul ! », « Je n’y arriverai pas tout seul ! » ou, au contraire, « Je suis le meilleur ! », « Je suis un killer ! »

Oui mais que fait-on avec ces émotions quand elles arrivent ? On les réfrène ?

Surtout pas malheureuse ! Sortez vos poubelles ! Quand votre fidèle mental va vous proposer des informations ayant trait à la situation que vous vivez, vous pouvez ressentir une émotion. Que faire avec cette émotion ? Vivez-la ! Mais cette fois-ci, consciemment, nous verrons plus tard ce que cela veut dire.

Vous rencontrez une personne. Votre mental vous indique qu’elle ressemble à votre ex-mari avec qui cela s’est très mal passé. C’est juste une information. Neutre. Ce que vous en faites par la suite ne regarde pas votre mental, ce n’est que vous que cela regarde. Si cela provoque une réaction émotionnelle, alors, laissez-la sortir. C’est de la « boue résiduelle ». Laissez sortir de vous cette boue. Si vous ressentez de la colère envers quelqu’un, exprimez-la, laissez sortir ce « venin émotionnel ».