Comme un petit vent de poésie - Rémy Duriau - E-Book

Comme un petit vent de poésie E-Book

Rémy Duriau

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Beschreibung

Écrire, c’est parfois mettre des mots sur des maux.
C’est parvenir à guérir de profondes blessures ou des douleurs enfouies en nous, sans la parole, juste en couchant des choses sur le papier.
Écrire, c’est aussi, parfois, mettre en musique ses pensées, ses envies, ses combats. Pour moi, c’est cela, la poésie. C’est un espace hors du temps, une parenthèse dans cette vie où tout doit aller tellement vite. C’est prendre du temps pour soi, se ressourcer et retrouver, l’espace d’un instant, la douce caresse des mots et de leurs rimes, page après page. J’espère que ces poèmes vous feront du bien, comme ils m’en ont fait.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Jeune professeur d’histoire et de géographie, Rémy Duriau a toujours été un amoureux des livres et des belles histoires. Fervent défenseur de la lecture chez les jeunes, c’est tout naturellement qu’il s’est lancé dans l’écriture, afin de coucher sur papier le fruit de son imagination, ainsi que ses impressions sur le monde et sur ce qui l’entoure.

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Rémy Duriau

Comme un petit vent de poésie

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Rémy Duriau

ISBN : 979-10-377-0521-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

« Qu’est-ce qu’un poète, si ce n’est un traducteur, un déchiffreur ? »

(Baudelaire, 1821 – 1867.)

J’aime toujours expliquer mes gestes et ce que j’entreprends, alors je ne vais pas déroger à la règle pour cet ouvrage.

Je n’ai pas la prétention d’être poète. J’aime juste manier les mots et les transformer en quelque chose d’harmonieux. C’est mon seul but… Non, pas le seul. Je pense que ce monde a de nouveau besoin d’enchantement, et la poésie peut être un moyen d’y arriver. Qui sait ? Je pense que le fait d’utiliser et d’associer des mots doux peut être salvateur à bien des égards.

J’espère que vous apprécierez lire ce qui suit. En tous cas, pour ma part, j’ai passé de bons moments à écrire ces quelques mots. J’espère que cela sera pareil de votre côté.

Un soir, sur le bord du chemin…

Un soir, sur le bord du chemin,

On s’est rencontrés, toi et moi.

Je pense que c’était le destin,

Et l’amour est monté en moi.

Au début, je n’y croyais pas.

Car personne ne voulait de moi.

Mais depuis déjà des années,

J’ai vraiment pu le constater.

Je suis très amoureux de toi,

Et je suis dans tous mes états.

Comment puis-je croire au bonheur

Si je ne puis avoir ton cœur ?

Fort heureusement, tu l’as donné,

À moi, pour bien m’en occuper.

Chaque jour me rend plus heureux,

Dans toute cette vie à deux.

Ton sourire est comme un soleil

Qui brille au zénith, dans le ciel.

Et depuis, chaque jour est beau,

Car pour moi, tu es un cadeau.

C’est la force des mots, je t’aime.

Il n’y a pas deux jours les mêmes.

Nous irons tous les eux très loin,

Tous les deux, et main dans la main.

Ma Terre, mon amour

Tu es un berceau depuis des millénaires,

Depuis toujours, tu nous couvres de tes bienfaits.

Et pourtant tu te portes bien mal, ma Terre.

Car aujourd’hui, regarde ce que l’on te fait.

À l’origine, tu étais tellement belle.

Et tous les Hommes étaient également beaux.

Hélas, aucune beauté n’est éternelle,

C’est pourquoi je dois m’armer de mes pinceaux.

Pourquoi des pinceaux ? Pour te redonner vie.

Car je refuse de te laisser disparaître.

J’aimerais te donner une couleur d’espoir,

Car je refuse de te voir broyer du noir.

Grâce à cette couleur, tu pourras renaître,

Et être, comme avant, d’une beauté infinie.

Les Hommes semblent t’avoir oubliée,

Mais ils ne pourront jamais vivre sans toi.

Ça aussi, je pense qu’ils l’ont oublié…

Dès lors, je peux comprendre ton désarroi.

Mais tu sais, dans les profondeurs de mon cœur,

Cœur qui bat au même rythme que le tien,

Je sais que l’Homme fait, par nature, des erreurs.

Mais c’est aussi une personne de bien.

Alors, en te peignant en couleur espoir,

J’ose espérer que l’Homme pourra te sauver.

En mon for intérieur, je chasse le noir,

Car tu as plus beau que ça à me donner.

Sois forte, ma chère planète bleue.

Quand nous aurons réglé tous tes problèmes,

Tu verras, tu te porteras bien mieux.

Je te le promets, tu en vaux la peine.

Il est temps de monter sur scène

Depuis toujours, je me suis demandé

Pourquoi le théâtre était apprécié ?

En quoi cette espèce de jeu d’acteurs

Peut-il passionner autant les cœurs ?

Alors, je m’y suis bien intéressé.

Et depuis, bien dedans j’y suis tombé.

Car le théâtre, ça ne s’explique pas,

Et ça, beaucoup ne le comprennent pas.

Comme la passion qui prend aux tripes,

Il n’y a pas d’explications-types.

Il faut simplement essayer une fois,

En rassemblant sa confiance en soi.

C’est grisant de pouvoir se transformer,

Tantôt en voleur, tantôt en fermier,

Tantôt en amant, ou en charlatan.

Et ainsi retrouver son âme d’enfant.

Le jeu de l’acteur peut vous faire pleurer,

Il peut vous pousser à vous rebeller,

Ou vous faire rire à gorge déployée.

Au final, il faut parfois se lâcher.

Alors, lorsque vous avez apprécié,

Utilisez vos mains pour célébrer

Cet art magnifique qu’est le théâtre,

Qui peut, sur le cœur, mettre un emplâtre.

Quand vient le vent, je pense à toi

Je ne sais pas grand-chose sur la vie,

Alors que sais-je sur le paradis ?

J’espère que tu y es bien, mamy,

Mais parfois, je n’ai qu’une seule envie.

J’aimerais que tu m’envoies un signe,

Un signe que tout va très bien pour toi.

Rassure-toi, je ne doute pas,

Mais depuis ton départ, plus de ligne.

Nos heures de discussions me manquent,

Et toutes tes anecdotes aussi.

Malgré le temps, mon cœur reste meurtri,

Cela serait bête que je mente.

À défaut d’avoir de tes nouvelles,

Je me surprends à observer le vent.

Peut-être m’y parles-tu, par moments.

Cette théorie n’est-elle pas belle ?

Je ne suis certain que d’une chose.

Tu seras partout où moi je serai,

Même si jamais je ne te verrai.

C’est ainsi que sont faites les choses.

Tout là-haut, dans cet immense jardin,

Au milieu de ceux qui nous ont quittés,

Je t’imagine, toute rayonnante.

Et dans cette position culminante,

Je vois ton cœur qui se met à scintiller,

Je sais que tu veilles sur moi, de loin.

Notre amitié

L’amitié, une si belle chose.

On peut la décliner en vers ou en prose.

Notre amitié est tellement superbe,

Que j’ai du mal à trouver les bons verbes.