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Nombreux sont les malades qui, redoutant le déclenchement de crises douloureuses, se privent de certains aliments. Forte de son expérience de Crohnienne et de diététicienne,
Laura Neumann éclaire l’importance déterminante de la nutrition dans la recherche du mieux-être, tout en soulignant que l’environnement, l’état d’esprit et les pensées jouent un rôle tout aussi essentiel. À travers un récit intime et authentique, elle partage les clés qui lui ont permis d’atténuer les symptômes non seulement de la maladie de Crohn, mais également de l’endométriose. Cet ouvrage, porteur d’espoir, offre des solutions concrètes pour vivre pleinement malgré la maladie et ouvre des perspectives précieuses pour ceux qui aspirent à une vie meilleure.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Laura Neumann livre un témoignage poignant, nourri par son expérience personnelle face aux maladies de Crohn et de l’endométriose. Avec une grande sincérité, elle dévoile les clés qui lui ont permis de surmonter ces épreuves, tout en proposant des solutions concrètes pour mieux vivre malgré la maladie. Son récit, empreint de résilience et d’espoir, invite les lecteurs à explorer des perspectives nouvelles pour reprendre le contrôle de leur bien-être.
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Seitenzahl: 61
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Laura Neumann
Comment mes symptômes
de Crohn et d’endométriose
se sont atténués
Témoignages
© Lys Bleu Éditions – Laura Neumann
ISBN : 979-10-422-4858-1
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La Force, c’est de pouvoir regarder la douleur en face, lui sourire et continuer malgré tout à tenir le coup.
Auteur inconnu
À ma fille,
à l’homme de ma vie,
à ma mère,
à mon père dans les étoiles,
à mon beau-père dans les étoiles,
à ma sœur jumelle,
à mon frère.
La maladie de Crohn. Tout le monde en a probablement entendu parler à un moment ou à un autre. Cette maladie est de plus en plus présente dans notre société, car elle est en grande partie liée au stress. Mais pas seulement… Son étiologie reste inconnue, mais des hypothèses mettent clairement en cause des facteurs génétiques et environnementaux (le stress, l’alimentation). Elle peut également être due à l’implication d’une bactérie spécifique ou à la participation de la flore endogène saprophyte1 du tube digestif.
En médecine, une maladie est dite chronique lorsqu’elle persiste plus de 6 mois, évolue dans le temps et provoque des symptômes durables. L’obésité, le diabète, l’infarctus, l’AVC, le cancer, la polyarthrite, la fibromyalgie, la sclérose en plaques… font partie des maladies chroniques. La liste est longue, et l’on considère que 20 % de la population française serait atteinte d’une maladie chronique. La maladie de Crohn en fait partie.
La maladie la plus liée au stress de nos jours reste la colopathie fonctionnelle, également appelée syndrome du côlon irritable ou syndrome de l’intestin irritable. C’est un trouble très fréquent du côlon (ou gros intestin), sans gravité, mais responsable d’une gêne importante. Son mécanisme d’occurrence est mal connu, mais des facteurs comme le stress et les changements du quotidien apparaissent après son déclenchement.
La maladie de Crohn, quant à elle, est une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI), auto-immune. L’intestin présente de multiples lésions séparées par des intervalles de saine muqueuse, qui occupent toute la paroi intestinale avec présence de granulomes et d’ulcérations.
Cette pathologie se caractérise par des phases de poussées inflammatoires d’intensité variable, appelées « poussées de Crohn », alternant avec des périodes de rémission. Elle peut toucher un ou plusieurs segments du tube digestif, de la bouche à l’anus, avec une prédominance nette pour l’iléon, le côlon et la région anale. Toutes les couches de la paroi intestinale peuvent être atteintes.
C’est une maladie très invalidante, notamment lors des poussées inflammatoires, et elle touche principalement les jeunes adultes. Les symptômes constants de la maladie sont des douleurs abdominales s’accentuant après les repas, une diarrhée chronique (durant plus de deux semaines), une asthénie2, une altération de l’état général, un faible appétit et une perte de poids, même avec un régime alimentaire équilibré.
Les complications de la maladie incluent l’obstruction du tube digestif due à l’inflammation de la paroi intestinale, entraînant une constipation, et dans les cas les plus graves, une perforation de l’intestin (avec un risque de septicémie3), des ulcères4 de la paroi digestive, des fistules5, des fissures ou des abcès chroniques6, la dénutrition, un retard de croissance chez les enfants, ainsi que le cancer du côlon chez les personnes dont le côlon est atteint.
La maladie de Crohn a des répercussions importantes sur la vie quotidienne. Les douleurs sont parfois si intenses que les patients évitent toute une série d’aliments, ce qui peut mener à la malnutrition.
L’alimentation joue donc un rôle crucial pour ces patients, et il est important de les guider afin qu’ils retrouvent l’envie de manger.
Quelques petits rappels physiopathologiques
L’intestin grêle (petit intestin) est composé de trois segments successifs :
– Le duodénum, où débute l’absorption intestinale des glucides, de l’eau et des minéraux ;
– Le jéjunum, site principal d’absorption des glucides, lipides, protides ainsi que des mouvements de l’eau et des minéraux ;
– L’iléon, où se passe l’absorption spécifique de la vitamine B12 et des sels biliaires7 ;
– Le côlon (gros intestin) fait suite à l’intestin grêle. Il est divisé en plusieurs segments :
– Le cæcum : il fait la jonction avec la fin de l’intestin grêle (iléon) et c’est à ce niveau que l’appendice est fixé ;
– Le côlon ascendant ou côlon droit ;
– Le côlon transverse ;
– Le côlon descendant ou côlon gauche ;
– Le côlon sigmoïde, en forme de S ;
– Le rectum, partie terminale du gros intestin ;
– Et l’anus, point de sortie du côlon. Il est formé d’un sphincter anal interne à motricité involontaire et d’un anneau externe à motricité volontaire.
Le côlon sécrète un mucus qui favorise sa lubrification et sa protection. Sa muqueuse8 absorbe 90 % d’eau et en élimine 10 %.
Il absorbe le sodium, le potassium, les vitamines, et envoie les substances toxiques au foie, où elles sont détoxiquées.
De plus, la flore colique dégrade les glucides (fermentation), les protéines et les acides aminés non digérés (putréfaction), ainsi que le cholestérol, les sels biliaires et les pigments fécaux en produits présents dans les matières fécales ou absorbés et détoxiqués par le foie.
Diététicienne nutritionniste de formation depuis 2013, j’ai toujours été passionnée par l’équilibre alimentaire depuis mes 17 ans.
Je lis depuis ma plus tendre enfance, et les livres ont toujours été une passion pour moi. L’écriture également, car je jouais avec les mots dès mes 12 ans en composant des poèmes sur les enfants malades ou sur les tours jumelles qui se sont effondrées.
Mon papa, décédé quand j’avais 4 ans, adorait écrire. J’aime penser que je tiens cela de lui.
J’ai lu énormément d’ouvrages à partir de mes 17 ans sur la diététique et la nutrition. J’ai voué une véritable passion à ces ouvrages.
Mes ami(e)s se moquaient souvent de moi, car j’avais toujours ma « pomme et ma bouteille d’eau dans le sac ».
J’ai un parcours assez atypique pour une diététicienne. J’ai obtenu mon baccalauréat littéraire (en raison de ma passion pour les livres), puis je me suis lancée dans une Licence d’Histoire. Mais plus le temps passait, plus je ne me sentais pas à ma place. Passionnée d’Archéologie, c’était le seul cours qui me rendait heureuse. Je voulais devenir archéologue, mais les années d’études étaient bien trop longues et j’aurais dû quitter la France pour exercer pleinement ce métier.
J’ai donc pris la décision de me lancer dans des études alliant une autre de mes passions : la diététique !
Pourquoi ne deviendrais-je pas diététicienne ? Rien qu’en y pensant, j’avais des papillons dans le ventre.