Commentaires de l’Évangile selon Matthieu - Paul Choi - E-Book

Commentaires de l’Évangile selon Matthieu E-Book

Paul Choi

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Beschreibung

L’Évangile de Matthieu occupe une place centrale dans la Bible et la littérature mondiale. Ce texte, situé au début du Nouveau Testament, annonce l’accomplissement de la promesse divine de sauver l’humanité. Matthieu, un israélite s’adressant à ses coreligionnaires, explique que les prophéties de l’Ancien Testament se sont réalisées : Jésus-Christ, le messie, est mort et ressuscité pour libérer les hommes du péché et de la mort. Inspiré par l’esprit de Dieu, Matthieu écrit l’un des plus grands discours de la littérature, le sermon sur la montagne, ou les béatitudes, offrant une espérance de salut et de bonheur divin à tous ceux qui cherchent Dieu. Découvrez ce texte fondateur où la vérité des Écritures et la promesse de rédemption s’entrelacent pour délivrer un message éternel d’espoir.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

Le pasteur Paul Choi nourrit depuis toujours une passion pour la littérature chrétienne, en particulier la littérature anglo-saxonne, et les grands romans chrétiens tels que Le Voyage du pèlerin de John Bunyan ou Ben-Hur de Lewis Wallace. Il admire également les œuvres des grands théologiens réformateurs comme Luther, Calvin, ainsi que Jonathan Edwards et John Knox qui l'ont grandement inspiré pour ses sermons sur l'Évangile de Matthieu.

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Seitenzahl: 1112

Veröffentlichungsjahr: 2024

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Paul Choi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires de l’Évangile selon Matthieu

Essai

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Paul Choi

ISBN :979-10-422-4014-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

Préface

 

 

 

L’évangile de Matthieu est un texte qui tient une place centrale dans la Bible et, également, dans la littérature mondiale. Les écrits de l’évangéliste Matthieu, placés au début du Nouveau Testament, annoncent l’accomplissement de la promesse de Dieu de sauver l’humanité. L’auteur de cette œuvre, de confession israélite, a voulu s’adresser à ses coreligionnaires. Il leur explique que la promesse de Dieu annoncée tout au long de l’Ancien Testament s’est réalisée. Jésus-Christ, le Messie, est mort et ressuscité pour les délivrer du péché et de la mort. Cette bonne nouvelle est soulignée par l’auteur au regard de la vérité des écritures vétérotestamentaire. Matthieu, inspiré par l’esprit de Dieu, va ainsi écrire l’un des plus grands discours de littérature, le sermon sur la montagne ou Les Béatitudes. Celle-ci donne une espérance de salut et de bonheur en Dieu à tout homme qui le cherche.

Cependant, beaucoup d’interprétations des évangiles n’aident malheureusement pas à nouer une relation avec le Seigneur Jésus. Aussi, Pasteur Paul Choi a souhaité, par la rédaction du présent ouvrage, faire découvrir ou redécouvrir le sens véritable de ce texte à la portée universelle. L’auteur s’est basé pour cela sur les doctrines de Luther et de Calvin, deux grands théologiens chrétiens souvent oubliés de nos jours, mais qui ont voulu expliquer le texte de l’évangile de Matthieu en montrant la puissance et la suffisance des paroles du Christ pour recevoir personnellement le message de salut. Les cinq solas – l’écriture seule (sola scriptura), Christ seul (sola christus), la foi seule (sola fide), la gloire de Dieu seule (sola deo gloria), la grâce seule (sola gratia) – de Luther et les enseignements de l’IRC (« Institution de la religion chrétienne ») de Calvin expliquent la parole à la lumière de l’écriture et révèlent l’éloignement de l’église traditionnelle au regard de la vérité biblique.

Pasteur Paul Choi a constaté qu’avec le temps, en particulier, depuis le XIXe siècle, en France et en Europe, la spiritualité a décliné. L’esprit de la Bible s’est perdu et ce livre saint a commencé à être considéré comme écrit par des hommes. Pasteur Paul Choi a écrit avec ce vif désir que l’esprit de la vérité biblique soit de nouveau connu et reçu des Français et du public francophone. Le style de l’auteur direct et sans concession permet une exacte compréhension du message biblique comme l’avait compris et exposé Jean Calvin.

Ce livre s’adresse à ceux qui veulent connaître Jésus Christ, à ceux qui cherchent à s’engager et à se former dans des instituts bibliques ou en universités. Pasteur Paul Choi a destiné ses sermons aux étudiants français, aux jeunes cadres et aux membres des équipes pastorales françaises. En leur restituant des expériences et témoignages de vie de la réalité actuelle, il a voulu enseigner de façon vivante la Bible et sa mise en application. Pasteur Paul Choi a consacré sa vie à la prédication et formation des étudiants et jeunes actifs français, priant qu’ils soient guidés et éclairés dans leur vie par la parole évangélique. Afin qu’ils puissent la transmettre à leur famille et aux étudiants de leur pays. Ses sermons ont été retranscrits afin d’être offerts comme source de réflexions et sujets de prière pour la formation des disciples en France, la rechristianisation des familles et de la jeunesse française, sur d’authentiques bases spirituelles évangéliques.

Pasteur Paul Choi accorde une importance toute particulière à la jeunesse dont il constate les souffrances et l’influence des injonctions de réussite sociale et matérielle qu’ils subissent à travers les médias. C’est la raison pour laquelle l’auteur de ce livre a, entre autres, composé des chants instructifs pour la jeunesse avec ce désir constant qu’ils trouvent l’inspiration de leur projet de vie dans la parole de Dieu. Pasteur Paul Choi a souhaité donner l’exemple d’un homme nommé Matthieu – autrefois Lévi – à la recherche de réussite matérielle, que Jésus a visité et dont il a transformé l’état d’esprit en seulement deux mots : « suis-moi ». Cet exemple d’un changement de vie radical témoigne de la capacité de la jeunesse à prendre des décisions fortes pouvant changer le cours de leur vie et grandir comme des sources de bénédiction pour les autres.

À son arrivée en France, il y a trente-cinq ans, alors qu’il terminait son doctorat en économie afin d’enseigner dans son pays natal la Corée du Sud, Pasteur Paul Choi a reçu l’appel de Dieu. Dieu l’a appelé à évangéliser le pays de Calvin qui avait complètement perdu l’héritage spirituel du message biblique. Il a accepté cet appel avec l’esprit de sacrifice et le cœur ardent de former des disciples français pour Jésus. Tous les matins, depuis son appel, Pasteur Paul Choi n’a eu de cesse de méditer la parole biblique et d’en instruire ses ouailles pour en faire de fervents disciples de Jésus. Il a également animé de nombreuses conférences pour l’évangélisation de la jeunesse française. Il est un grand lecteur des auteurs évangélistes français et internationaux tels que Théodore de Bèze, Jonathan Edward George Whithefield, John Wesley, John Bunyan et plus récemment CS Lewis. Il a aussi invité d’importantes personnalités du monde évangélique contemporain à témoigner aux étudiants français de leur expérience de foi et de leur appel. Les auteurs de cette préface peuvent témoigner avec une profonde gratitude combien les enseignements de Pasteur Paul CHOI, et en particulier ceux de l’évangile de Matthieu, leur ont été précieux pour connaître et recevoir personnellement le salut de Jésus. Les enseignements de cet ouvrage ont permis à de jeunes Français d’expérimenter un goût renouvelé pour la parole biblique et le désir de suivre Jésus. L’Évangile de Matthieu a une grande portée et nous souhaitons aux lecteurs d’être revêtus de cette grande espérance qu’avait le Seigneur pour l’évangélisation de la France tout au long des prochaines décennies.

 

 

 

 

 

 

Leçon 1 – Mt 1 : 1-25

Emmanuel : Dieu avec nous

 

 

 

Matthieu 1 : 1-25

Verset clé 1 : 23

 

Quels sont les trois piliers de l’histoire rédemptrice de Dieu selon la généalogie de Matthieu ? En quoi sont-ils dignes d’être appelés lignes de séparation dans l’histoire de salut du monde ? (17)

Quelle promesse a été donnée à Abraham ? Quel était le Dieu d’Isaac et de Jacob ? En quoi peut-on dire que leur vie pointe vers Jésus ? Dans la vie de pèlerinage de chacun des patriarches, quels étaient les moments particuliers de joie ?

Quelle période triste passe Israël ? (3, 12) Pouvez-vous discerner la volonté divine au milieu de la calamité que Dieu fait traverser à son peuple ?

Qui sont les 5 femmes comprises dans la Généalogie. Pourquoi selon vous Matthieu les y insère, alors que le monde juif est patriarcal (phallocentrique ?) ? En quoi leur foi est-elle un bon exemple pour les générations ultérieures surtout pour la gent féminine ?

Lisez les versets 18-21. Quelle est l’angoisse de Joseph à ce moment-là ? En quoi peut-on l’appeler homme noble et courageux hors pair ?

Qui est Jésus annoncé à Joseph par l’ange ? En quoi est-il important de le connaître ? Puis, de l’accepter comme Joseph ?

Pourquoi la naissance de Jésus est-elle le signe de la présence de Dieu ? En quoi est-il important de connaître ce Jésus qui s’incarne via un corps de vierge ? Quel risque, cependant, l’homme court-il par la connaissance et la compréhension qu’il peut s’en faire, de la venue virginale de Jésus par Marie ?

Méditez sur le fait que Dieu a été avec vous selon son appellation prophétique d’Esaïe, durant cette année 2022.

 

 

 

 

 

Emmanuel : Dieu avec nous

 

 

 

Matthieu 1 : 1-25

 

Verset clé 1 : 23 « Voici que la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils et on lui donnera le nom d’Emmanuel. »

 

J’ai mûrement réfléchi afin de savoir ce que je devais écrire pour présenter cette longue généalogie juive. Aujourd’hui, nous n’allons pas seulement l’apprendre, mais nous étudierons également la deuxième partie de ce chapitre ayant le verset 23 comme fil conducteur « On lui donnera le nom d’Emmanuel ce qui se traduit : Dieu avec nous. »

 

Avant cela, je voudrais mentionner quelques personnages qui apparaissent dans la généalogie de Jésus-Christ. Si vous la lisez, il est écrit « quelqu’un a engendré quelqu’un qui a engendré quelqu’un ». Cela nous indique que de nombreux enfants ont été conçus par l’union du mariage. Nous identifions trois grands personnages au début de ce passage : le fils de David, le fils d’Abraham et Jésus, trois hommes qui sont d’éminentes figures historiques qui servent de lignes de séparation dans la conduite de l’œuvre rédemptrice de Dieu. Nous avons beaucoup à apprendre d’eux, certainement la figure d’Abraham est beaucoup plus maîtrisée par vous que par moi. Nous connaissons bien aussi David, l’ombre du Christ et Jésus-Christ. Alors, j’aimerais, plutôt, parler des femmes qui apparaissent dans cette généalogie.

 

Ce premier chapitre, et, plus généralement cet évangile, étaient destinés aux juifs très attachés à la tradition patriarcale, qui, nous pouvons le dire, étaient aussi machistes. Avec une certaine intention, Matthieu insère le nom de femmes remarquables qui s’élèvent au nombre de cinq. Nous avons tout lieu, donc, d’apprendre de ces protagonistes féminins. La première femme mentionnée dans la généalogie est Thamar. Lisez le verset 3a : « Judas engendra de Thamar, Péretz et Zerah ». Ses origines sont incertaines. Pour quelques-uns, elle est d’origine juive et pour d’autres païennes (le consensus des commentateurs bibliques tend plutôt à des origines païennes). Elle est devenue un jour la femme de Juda et elle engendra trois fils Er, Onân et Chéla qui étaient mauvais aux yeux de Dieu. Er était mauvais aux yeux de Dieu et il mourut. Onân était mauvais aussi à cause de l’onanisme et il mourut. Chéla devait se marier avec Thamar, mais Juda eut peur qu’elle attire le malheur sur lui et refusa qu’elle se marie avec son dernier fils. Alors, Thamar se déguisa en prostituée et coucha avec son beau-père. De cette relation naquirent deux fils mentionnés au verset 3. Quant à Rahab, seconde femme apparaissant dans cette généalogie, elle était aussi païenne. Si nous lisons le livre de Josué, elle était une prostituée qui a protégé et laissé vivre des espions envoyés par Josué lors de leur exploration de la forteresse de Jéricho. Enfin, Ruth, troisième femme mentionnée, était moabite et vivait avec sa belle-mère. Elle devint veuve. Elle partit avec sa belle-mère et Noémi, son autre belle fille, en Israël.

 

Pourquoi ces trois personnages après la femme d’Urie et Marie, sont-ils des femmes importantes ? Pourquoi Matthieu a-t-il inséré ces trois femmes dans la généalogie ? Communément, ces trois femmes avaient voulu respecter le Dieu d’Israël en l’adoptant comme leur propre Dieu. C’est la raison pour laquelle Matthieu respecte beaucoup ces femmes, et Dieu aussi, afin qu’elles soient insérées dans la généalogie royale du Christ. Chacune a un problème de mariage. Juda se marie avec Thamar. Elle avait une relation avant le mariage. Cela est, pour certains, très immoral. Pourtant, beaucoup de croyants respectent cette femme, car elle a voulu garder cette identité de peuple d’Israël comme son plus profond trésor. Il est très difficile pour les étrangers d’adopter cette identité de peuple d’Israël. Les païens pouvaient adopter une éthique de circonstance pour vivre selon l’éthique de la chair. Néanmoins, ces trois femmes avaient gardé cette identité du peuple d’Israël comme le plus précieux trésor de leur vie. Rahab avait abandonné son propre peuple en disant : « Car nous avons appris que l’Éternel a mis à sec devant vous les eaux de la mer des Joncs, lors de votre sortie d’Égypte, et comment vous avez traité les deux rois amoréens qui régnaient en Transjordanie, Sihôn et Og, que vous avez voué à l’interdit. Nous l’avons appris, le cœur nous a manqué, et chacun a perdu le souffle devant, car l’Éternel, votre Dieu, est Dieu dans les cieux, là-haut, et sur la terre, ici-bas » Josué 2 : 10-11. Ainsi, elle a abandonné son identité de peuple de Jéricho, cananéen, pour adopter l’identité du peuple d’Israël. Avant que les espions n’envahissent sa ville, elle leur fit faire un pacte, en sa faveur et celle de sa famille. Ainsi, elle a complètement abandonné son peuple pour devenir le peuple saint d’Israël. Ruth, la Moabite, s’est mariée avec un des fils de Noémi qui mourut. Puis sa belle-sœur Orpa s’est mariée avec le premier fils de Noémi qui mourut lui aussi. Noémi dit à ses deux belles-filles de retourner dans leur pays pour se marier à un homme. Toutes les deux sanglotaient. Une partit, mais Ruth s’attacha à sa belle-mère en disant « Làoù tu iras, j’irai ; là où tu mourras, je mourrais ». Ruth et Rahab n’avaient aucune idée de leur futur mariage. Elles partirent de leur pays en gardant l’espoir en Dieu de se marier un jour. Toutes ces femmes avaient chéri cette identité spirituelle de peuple élu de Dieu qui n’est pas comparable avec n’importe quel peuple. Ces femmes sont grandioses. Passons à la femme d’Urie qui est certainement Juive mariée à un païen hittite. Lorsqu’elle est appelée par David, elle répond parce que c’est le roi. Séparée à cause de la méchanceté de David, elle est devenue la mère de Salomon. Si nous voyons l’histoire de David, Samuel mentionne Abigaël, femme de Nabal. Abigaël choisit l’identité divine du peuple de Dieu parce que même si elle est juive, Nabal est un païen, un homme ingrat. Donc, Abigaël a choisi clairement d’être le peuple de Dieu, la femme de David. Après, David dit à Abner qui voulait se rallier à lui, « amène Mikal, parce que je l’ai acheté avec cent prépuces de Philistins et Saul a violé ce contrat ». Il l’a donné à Belthiel comme mari. Abner a été obligé de l’amener à David et David s’est marié avec elle.

 

Qu’est-ce que le mariage ? C’est un moyen que Dieu a donné au commencement pour vivre selon sa volonté, uni jusqu’à la mort. Puis Dieu a dit qu’il permettait le divorce, car la mentalité de l’homme était tellement mauvaise. Cet acte de divorce est nécessaire pour compenser la réalité spirituelle à cause du cœur mauvais de l’homme. Mais au début, il n’en était pas ainsi. Jésus dit dans Marc 10 « l’homme ne séparera pas ce que Dieu a noué ». En ce qui concerne le mariage, nous devons savoir que c’est une maxime divine invariable citée à chaque mariage : l’homme ne pourra pas séparer ce que Dieu a noué. C’est un grand sujet de méditation. Aujourd’hui, les cas de divorces sont nombreux. Auparavant, cela n’était pas le cas. Les deux tiers de la population divorcent aujourd’hui. Dieu le permet. Il a permis à Moïse d’écrire l’acte de divorce. Dieu voulait utiliser cet acte pour son profit de génération en génération. Le mariage est un moyen pour que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a noué. Les catholiques disent que c’est un des sept sacrements inviolables. Le mariage lie les personnes pour qu’elles soient bien casées et ne sortent pas de cette case de génération en génération jusqu’à maintenant. Un de mes amis, docteur en philosophie, s’est séparé avec sa femme. La religion de sa femme, le catholicisme, possède une procédure de nullité de mariage. Lors du mariage, l’officiant ne savait pas ce qui était caché. La majorité de la population veut être mariée dans l’église pour en tirer un bénéfice. Mais après, elle n’a que très peu de relation avec l’église traditionnelle. Si le couple amène ce problème à l’église, l’Église est très ennuyée par le processus pour attester la nullité du mariage.

 

Comment pouvons-nous savoir que le mariage est souhaité par Dieu ? Le problème est qu’étant pêcheur, l’homme ne connaît pas vraiment le sens. Ce mariage a été célébré par la reconnaissance de Dieu. C’est le problème des catholiques pour attester la nullité du mariage. Cet ami a obtenu la nullité du mariage. Je lui ai dit félicitations, mon ami, vous avez le champ libre pour servir Dieu avec toutes ces connaissances philosophiques. Nous ne pouvons pas savoir si c’est vraiment institué par Dieu ou pas. La raison pour laquelle les catholiques ont entamé un long processus est à cause de l’homme fautif. Si ces couples sont engagés dans l’église, on n’est pas obligé de suivre ce processus, car on sait les dispositions de chaque personne. Avec le progrès des multimédias, tout le monde sait ce qui se passe dans une église. Un pasteur nommé Jean, qui écrit beaucoup de livres, a dit qu’une des ouailles a critiqué le sermon du pasteur qui porte sur le mariage. Il cite Éphésiens 5:22 et Colossiens 3 : 19 « Femmes, soyez soumises chacune à votre mari, comme au Seigneur ; » « Maris, aimez chacun votre femme, et ne vous aigrissez pas contre elle. » Aigrir, selon mon interprétation, signifie que les maris ne respectaient pas l’ordre, la hiérarchie, ils ne collaboraient pas. Dans l’œuvre de Dieu, la collaboration est extrêmement importante. Si le mari ne respecte pas l’ordre, la hiérarchie de Dieu, il s’aigrit contre les femmes. Ce n’est pas ce que Dieu a voulu. L’église a utilisé ce verset du chapitre 10, verset 9 de l’Évangile de Marc : « Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. » Afin de ne pas sortir de la case et d’être fidèle à l’église. C’est une tradition de la religion catholique. Pour les protestants, le mariage est une institution que Dieu a donnée avec un certain but, engendrer, pour former un peuple saint. Dieu n’a pas choisi Israël, mais Juda et même si c’est un homme très mauvais, il sait le respect envers Dieu alors tous sont compris dans la généalogie de Jésus-Christ.

 

La deuxième partie concerne le mariage. Joseph était un homme de bien fiancé à Marie. À l’époque, les fiançailles et le mariage étaient la même chose. Marie se trouvait enceinte avant le mariage. Joseph ne pouvait avoir qu’en tête de divorcer. Toutefois, un ange lui apparut, lui disant : « tu donneras à l’enfant le nom de Jésus. C’est lui qui sauvera le peuple de ses péchés » (21). Tout cela arriva afin que s’accomplisse la prophétie (22-23). Ici apparaissent deux noms : « Tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus (d’Emmanuel) ». Au milieu de ces deux noms se trouve le nom de la vierge Marie comme le prophétisait Esaïe. De son corps, Jésus naîtra. Marie n’a pas trop respecté la coutume du mariage. Elle a accepté et est prête à violer la tradition de la coutume du mariage. Marie était un personnage compris dans la généalogie, partageant l’idée des autres femmes, sans respecter la coutume de mariage, et prête à la transgresser si Dieu le veut. La tradition catholique respecte la volonté de Marie en sublimant son acte d’obéissance à Dieu, en divinisant son acte. La grandeur de Marie consiste en cette violation de la coutume du mariage selon le consensus humain. Elle s’est dit qu’elle était prête à enfreindre toute chose si c’est par obéissance à la volonté de Dieu. Voici la grandeur de cette vierge.

 

Pourquoi respectons-nous Marie de nos jours ? Je suis très étonné que les habitants en France considèrent Marie au-dessus de Jésus. L’ami que je mentionnais critiquait le film qui traite de la conversion du personnage du judaïsme au catholicisme par une sorte de mariologie. Ce film ne mentionne jamais Jésus Christ si ce n’est une fois. Il cite la Parole à côté d’une nonne : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » en riant. Quelle est la réalité du chrétien actuel ? Il n’a aucune idée de la parole. En s’approchant de Marie, en la considérant comme une image consolante de sa condition, il pense s’approcher de Dieu, mais c’est une fausse doctrine. Donc qui est Marie ? Nous devons bien voir la grandeur de Marie. Elle est une intermédiaire entre ces deux noms c’est-à-dire qu’elle est porteuse de Jésus-Christ en son sein et le nommera avec Joseph, Jésus, car il va sauver le peuple de ses péchés. Après avoir obtenu le pardon des péchés, on peut en venir à cette assurance, « Dieu est avec moi ». Ce sauveur Emmanuel ne vient pas par hasard. C’est le rédempteur. Certains disent : Dieu m’a fait réussir dans mes études, Dieu m’a fait réussir dans mon travail et il m’a guéri. C’est une fausse croyance soulignée beaucoup par les prédicateurs de nos jours. Quand je prêchais aux catholiques : repentez-vous, un des auditeurs en colère est parti. Jean, un des grands prédicateurs américains, en disant « Soyez soumises, vous les femmes » a fait partir de nombreuses personnes. Ce prédicateur connaît mal la Bible. Lorsque Paul dit « femmes soyez soumise », il parle d’autre chose. De nos jours, la tendance de nos contemporains est de vivre dans un autre monde. Nous devons bien comprendre pourquoi Jésus a dit « l’homme ne séparera pas ce que Dieu a noué ». Il faut bien interpréter cela au lieu d’utiliser ce terme pour consolider le pouvoir religieux. Le monde ne cesse d’évoluer et certains ne relèvent que cette partie « vous les femmes, taisez-vous dans l’Église et rentrez dans le couvent. C’est tout ce que vous devez faire et ainsi de suite ». Il y a deux ou trois ans, un théologien catholique disait que le problème d’une telle violence dans l’église catholique était de nature systémique et dogmatique. Elle adopte n’importe quel dogme si cela conforte son pouvoir religieux depuis vingt siècles maintenant. Donc nous devons bien voir ce qu’est la Bible et avec quel esprit Dieu l’a fait écrire par la main des hommes. Marie à ce rôle d’intermédiaire comme Jean-Baptiste a prêché « repentez-vous le royaume de Dieu est proche ». Marie n’est pas quelqu’un qui console comme les gens le pensent et qui aime cette image. Marie est celle qui se lamente devant le Seigneur Jésus qui meurt sans péchés sur Golgotha et elle est établie comme messagère de repentance. Marie n’est pas souriante, mais Marie pleure. Le rôle principal de Marie était cela. Ce n’est pas pour intercéder envers les pécheurs. Si les pécheurs ne se repentent pas, ce genre de chose n’arrivera jamais. L’ange lui a dit : tu nommeras ton fils Jésus Emmanuel. Il faut que chacun se repente. Après je vous le garantis, Dieu vous fera naître de nouveau. Dieu ne sera pas avec l’homme qui ne se repent pas vraiment de nos péchés. Nous sommes tous messagers de ces paroles à ceux qui courent vers la perdition : « Repentez-vous, croyez à la bonne nouvelle ». Et puis vous aurez cette assurance « Dieu est avec vous. »

 

Si vous me permettez d’ajouter à cette analyse un point sur comment la mariologie s’est-elle produite ? En 1854, un pape a promulgué ceci en disant « Maintenant, on croit en l’Immaculée Conception. » Marie est vierge et conçue sans péchés. Sa mère doit être vierge sans fautes ou péchés. C’est une pure adoration humaine. Pourquoi cela s’est-il produit ? Cela vient de la révolution industrielle. Durant cette période, tous les habitants sont devenus scientistes. En tant que scientifique, il est difficile d’accepter que Jésus soit sans péchés tant que sa mère est pécheresse ; donc sa mère doit être totalement sainte sinon les scientifiques n’accepteront pas qu’un fils parfait et saint sans péchés naisse d’une femme pécheresse. Donc, il remonte encore pour réunir les gens scientistes. C’est pour cela que cette doctrine apparaît très tard au XIXe siècle. Après un autre dogme apparaît le 15 août. C’est l’assomption, au 20ème siècle, en 1950. Au 20ème siècle, on dit qu’elle est montée sans passer la mort. Les religieux, très opportunistes, profitent de la situation d’après-guerre pour attirer les gens découragés à la suite des deux guerres qui se sont produites en 50 ans. Il faut donc un espoir en Marie qui est toujours consolatrice. Elle console. La situation est très favorable pour ce genre de dogme. Le catholicisme est la croyance de dogmes inventés. Donc, on doit retourner à la Bible, ce livre saint qui atteste notre vraie foi et vraie croyance. Soyons assidus pour étudier la Bible. Un berger enseigne à une brebis qui croyait jusqu’à maintenant que « je vous salue Marie » était écrit dans la Bible. Nous sommes conduits par une fausse croyance. Nous devons retourner à la Bible pour la sonder jusqu’à ce que nous soyons solidement fondés dans les écritures sans que des philosophies erronées nous affectent.

 

Aujourd’hui, j’ai voulu traiter ce problème : « qu’est-ce que le mariage et les enfants ? ». Souvenons-nous de ces cinq femmes ! Toutes chérissent dans leur cœur au premier rang des priorités leur identité de peuple de Dieu. Dieu les a bénies et les a utilisées dans son plan salvateur. Le plus grand souci de l’humanité est le salut de l’âme. Est-ce que mon âme sera sauvée ou pas ? Cela est très important. Parmi les roisde la quatorzième génération où à peu près la moitié étaient mauvais, le troisième roi, Manassé est un des plus mauvais. Est-il allé en enfer ou au paradis ? Certains disent en enfer, car il a tué beaucoup de gens. Mais nous l’ignorons, car il y a quand même en lui un sentiment d’appartenance au peuple de Dieu. Même si sa conduite était perverse et mauvaise, il avait ce sentiment d’être de la lignée de David et de sa descendance malgré son caractère cruel. Mon âme sur la terre appartiendra-t-elle vraiment au ciel ? Les jeunes sont peu intéressés à la mort, mais ils doivent s’interroger de cette manière : « mon âme, ma vie… vers où me dirigé-je ? ». C’est un des grands questionnements de l’histoire humaine.

 

Seigneur, merci d’avoir préparé notre cœur pour étudier la visite des mages au chapitre 2. Nous avons pu méditer, quels hommes tu as utilisés pour le salut des hommes. Nous voulons avoir le sentiment d’appartenance au peuple de Dieu pour ramener à toi les âmes en perdition. Je te remercie. J’ai prié au nom de Jésus-Christ.

 

 

 

 

 

Leçon 2 – Mt 2 : 1-23

Les trois mages d’orient adorèrent le Roi

 

 

 

Matthieu 2 : 1-23

Verset clé 2 : 11

 

I. « Nous sommes venus l’adorer » (1-12)

 

Lisez le verset 1. Qui sont les mages ? D’où venaient-ils ? Comment le temps de leur venue est-il indiqué ?

Regardez le verset 2. Que croyaient-ils sur le bébé Jésus ? Pourquoi ? (Nb, 24 : 17 ; Ap 22 h 16 b) Pourquoi voulurent-ils l’adorer ? (2 P 1:19) Imaginez à quoi aurait ressemblé leur long voyage. En quoi étaient-ils chercheurs de la vérité ? En quoi étaient-ils amoureux de Dieu ? (Mt 1 : 21,23)

Quelle requête firent-ils à Jérusalem ? Quelle influence infligea cette requête à Hérode et au peuple de Jérusalem ? Pourquoi ?

Quelle mesure immédiate prit Hérode pour géolocaliser le bébé, le roi des Juifs ? Qu’apprit-il ? Que cette prophétie (6) nous apprend-elle sur Jésus ?

Comment Hérode mentit-il aux mages et quel ordre à suivre leur donna-t-il ? Comment le roi Jésus est-il différent du roi Hérode ?

Comment trouvèrent-ils Jésus ? Décrivez leur réaction quand ils virent l’étoile de nouveau. En voyant l’étoile, pourquoi furent-ils si joyeux ? (Quelle est la joie qu’a un chercheur de la vérité ? Quelle est la joie qu’éprouve celui qui trouve le vrai objet de son amour ?)

Dès qu’ils trouvèrent Marie et Jésus, que firent-ils ? Quels présents apportèrent-ils ? Quelles sont les significations de leurs présents et leur adoration ? Qu’est-ce qui montre la pureté de leur motif ? Que pouvons-nous apprendre d’eux ? (Dt 4:29 ; Jn 4 h 23)

 

II. La fuite en l’Égypte (13-23)

8.Comment les mages déjouèrent-ils Hérode ? Que pouvons-nous apprendre d’eux ? Comment la famille de Joseph s’enfuit-elle ? Que cela nous apprend-il au sujet de Dieu ? Que pouvons-nous apprendre de Joseph ?

9.Que Hérode fit-il dans sa tentative de détruire Jésus ? Que cela nous montre-t-il sur les efforts incessants de Satan pour détruire l’œuvre de Dieu ? Comment ici est révélé le fait que Dieu souverain prit en main ces événements ?

10.Quand et pourquoi Joseph retourna-t-il en Israël ? Où sa famille s’installa-t-elle ? Comment s’avère de nouveau le fait que la main de Dieu règne sur l’histoire ? Pourquoi cela est-il important ?

 

 

 

 

 

Les trois mages d’orient adorèrent le Roi

 

 

 

Matthieu 2 : 1-23

 

Verset clé 2 : 11« Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. »

 

Jésus est né comme un bébé. Je crois que nous avons tous à cœur d’offrir ce programme à notre bébé Jésus-Christ. Je souhaite que notre adoration de ce jour soit très agréable aux yeux de notre bébé Jésus-Christ, né il y a 2000 ans pour nous sauver. Je suis très reconnaissant de la présence d’une missionnaire parmi nous qui était professeur d’une université très célèbre en Corée pendant quelques années. En ce moment, elle travaille comme missionnaire en Belgique. Elle est venue spécialement pour nous afin de diriger ce gracieux programme musical. Cela est un très grand honneur de pouvoir méditer ensemble avec vous ce petit passage biblique que j’ai spécialement choisi et pour lequel nous aurons l’occasion de voir une pièce de théâtre.

 

Ce passage nous parle de la très célèbre histoire de la visite des mages. Certains pensent que c’est une légende et certains considèrent que c’est la vérité et la réalité. Il y a 2000 ans, les trois mages ont visité Jérusalem pour adorer le bébé Jésus. Quoi qu’il en soit, cette lecture nous fait réfléchir. Cette histoire de la visite des trois mages nous intrigue. Pourquoi ces trois vieux hommes sages ont-ils parcouru une si longue distance jusqu’à Jérusalem pour rendre visite à un petit bébé qui venait de naître ? La raison de cette visite est, ils confessent, qu’ils ont vu son étoile. Alors de quelle étoile s’agit-il ? Je crois que chacun de nous, en tant qu’être humain, a ce désir de chercher et de trouver une étoile. Ces trois sages auraient certainement dû vouloir trouver l’étoile depuis très longtemps. Finalement, ils ont eu cette occasion, ils sont venus de très loin jusqu’à Jérusalem pour visiter la famille sainte. L’étoile dans la vie de l’homme peut présenter plusieurs choses. Cela peut être une direction ou cela peut être une vérité ou cela peut être une joie. À la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une grande joie. Donc chacun cherche sa propre étoile. Mais de quelle étoile s’agit-il vraiment pour que ces trois vieux hommes aient sacrifié leur temps, leur énergie et leurs biens pour venir à Jérusalem et pour adorer ? C’est une grande question existentielle, je trouve.

 

Finalement, ils ont trouvé à cet endroit la naissance de Jésus-Christ. Ce qu’ils ont fait nous étonne beaucoup. Ils firent un long voyage, un long chemin et puis ouvrirent leur trésor, l’offrirent, adorèrent et, après, ils retournèrent. C’est tout. Ils n’ont pas voulu quelques récompenses que ce soit, mais simplement ils ont donné quelque chose et puis sans aucun regret, ils retournèrent. Pendant certainement deux ou trois ans de voyage parcouru, c’était un grand sacrifice sans aucune demande de récompense. Ils ont donc vu cette étoile comme je vous l’ai dit. Chacun cherche une étoile, mais cette étoile se trouve en Jésus Christ. C’est le noyau du message de ce passage que nous sommes invités à accepter. Cela est surtout vrai, parce que Jésus Christ est venu dans le monde pour que tous l’acceptent et qu’ils soient sauvés. Sans trop prolonger mon message, je voudrais simplement partager avec vous un petit témoignage, une petite étoile dans ma vie.

 

Il y a, à peu près 35 ans, j’étais un jeune vagabond sans véritable étoile. Quand j’étais dans mon pays à cause du souvenir du passé assez néfaste, mon âme était dans la honte. Je pensais que si j’allais à l’étranger, peut-être que cela serait bien parce que la vie était assez sombre à l’époque dans mon pays. Et puis, je suis venu en France. Mais, même si j’ai changé de lieu, cela n’a pas beaucoup changé. Mon cœur était toujours sombre et ténébreux à cause du souvenir qui me suivait tout le temps et de la culpabilité. Puis à un moment donné, un missionnaire m’a invité à étudier la Bible. Comme je n’avais pas grand-chose à faire, j’ai alors accepté et j’ai commencé à étudier la Bible. Puis, il me dit, « pourquoi ne confesserais-tu pas quelque chose de toi ? ». Donc, j’ai confessé. À ce moment-là, Jésus m’a donné une parole qui m’a beaucoup touché et changé. C’était l’évangile selon Jean 1:4 « en elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes ». Quand j’ai écrit quelques points du passé, et partagé, bizarrement une lumière m’a visité et les ténèbres du passé semblaient avoir disparu. Après cet événement, j’ai décidé de suivre ce chemin, cette vie et cette lumière. Au lieu de retourner dans mon pays, après mon diplôme, j’ai décidé de rester en France pour partager cette grâce, l’évangile avec les autres personnes. Je voudrais parler aussi un peu de cette petite étoile de cette année. Parce que je pense que, pendant 35 ans, cette étoile du Seigneur Jésus-Christ m’a accompagné assez longtemps. Mais je crois que cette année, Dieu m’a montré une petite étoile pour que je puisse la suivre. Cette année est pour moi une année assez sombre, non pas à cause des problèmes ministériels, mais à cause de ma vie personnelle parce que mon petit frère que j’aimais beaucoup est décédé et parce qu’il a beaucoup souffert à cause de sa maladie incurable qui a causé une très grande souffrance. Il n’a pas pu tenir jusqu’au bout. À cette nouvelle, mon cœur s’est assombri quelque part. Il semble que cette mauvaise nouvelle à première vue était une chose très triste parce que je l’aimais beaucoup. J’ai essayé de me concentrer en disant que, vous voyez, pendant ma vie missionnaire, lui qui est le 2e, il s’est occupé de mes parents. Donc j’ai demandé à Dieu, n’est-ce pas, qu’il soit digne d’être consolé quelque part et j’ai voulu vraiment que son âme soit sauvée. Donc, j’ai essayé beaucoup de l’évangéliser, mais il est resté toujours incrédule et incroyant. Après sa mort, j’ai essayé de m’appuyer un peu sur cette doctrine catholique, même si je suis protestant, pourquoi pas, par exemple, la doctrine du purgatoire. Et que si les vivants prient beaucoup pour les défunts, ils auront cette chance d’être sauvés. Soit ! C’est très bien ! Donc, j’ai voulu vraiment que son âme soit sauvée même s’il est décédé, qu’il soit sauvé. Donc j’ai prié et prié, mais dans mon for intérieur, savez vous-même pour les catholiques la doctrine du purgatoire n’était pas sûre. Dans mon cœur, il n’y avait pas de certitude en tout cas. J’avais besoin d’une étoile. Donc, j’ai lu la Bible quotidiennement et je suis tombé sur un passage qui m’a beaucoup impressionné. C’est le premier livre de Samuel, chapitre 14. Le fils de Saül Jonathan, à la méconnaissance de son père, est parti avec son assistant, seulement deux personnes vers un poste de Philistins qui abritait de nombreux soldats ; seulement à deux personnes en disant que rien n’empêche l’Éternel de sauver au moyen d’un petit nombre comme d’un grand nombre. Et donc, deux personnes sont parties pour cette guerre contre les Philistins qui étaient innombrables comme le sable de la mer. Ils ont attaqué le poste et ont remporté une grande victoire. Ils ont jeté un grand trouble et les Philistins se tuaient les uns les autres et se sont dispersés. Au moyen de deux personnes seulement. Mais le problème, c’est que pendant ce temps-là, le roi Saül a dit que celui qui mange quelque chose avant la fin de cette journée sera mis à mort. Jonathan ne le savait pas, car il était parti en guerre. Alors, il a mangé du miel qui était si délicieux et puis, le soir, comme le peuple était tellement fatigué, il s’attaqua au butin pour manger les animaux avec le sang, ce qui était un péché. Le soir, Saül commence à prier afin de consulter l’Éternel, s’il doit monter pour attaquer les Philistins ou pas. Dieu garde le silence et cela veut dire que le peuple a péché quelque part. Donc Saul a crié que quelqu’un a péché parmi vous et ceux qui ont péché contre Dieu que ce soit moi ou que ce soit mon fils, ils ne seront pas sauvés. D’après le sort, la cause de ce malheur était justement Jonathan parce qu’il avait mangé du miel malgré le vœu de son roi. À cette nouvelle, tout le peuple d’Israël se lève en disant : « Est-ce que Jonathan va mourir ? C’est lui qui nous a délivrés de la main des Philistins. Jamais ! Loin de là ! Aucun cheveu de sa tête ne tombera à terre. » Et c’est ainsi que le peuple a délivré Jonathan. La raison pour laquelle je partage cela avec vous est à cause de la puissance de l’engagement. C’est-à-dire que Jonathan et son porteur d’armes, deux personnes, s’étaient engagés dans ce combat pour sauver leur peuple. Bien qu’ils aient commis le péché, ils ont été couverts à cause de cette volonté d’engagement total à Dieu pour sauver leur peuple. De cette noble cause, ils en viennent finalement à sauver leur âme. Après avoir lu ce passage, une grande consolation m’a visitée.

 

Le passage d’aujourd’hui parlait de la même chose. Ces trois personnes, on ne sait pas trop exactement pourquoi, ont fait un si long chemin pour sacrifier complètement leur vie, leur bien et leur temps pour tout simplement offrir quelque chose à Dieu et s’en retourner dans leur pays, car ils désiraient obtenir quelque chose dans leur vie : ils voulaient obtenir le salut éternel qui ne se trouve nulle part dans le monde. Malgré leur haute position et leurs connaissances extrêmement hautes, cela ne leur servait à rien. C’étaient les ténèbres totales dans leur vie. C’est pourquoi ils sont venus pour trouver le bébé Jésus et l’adorer et s’en retourner. C’était une représentation totale de l’engagement dans la vie. Beaucoup de gens, de nos jours, évitent l’engagement. Ils évitent quelque chose de tabou, mais la vie n’est pas aussi simple que cela. Ces trois mages nous montrent exactement quelles sont la valeur et la puissance de l’engagement quelque part.

 

Je souhaitais, donc, en partageant ce petit témoignage personnel avec vous, que quelque part, vous vous engagiez dans votre vie à Dieu d’abord et aux autres. Dieu, certainement, vous bénira comme ces 3 hommes que nous allons voir dans le théâtre. Dieu bénit ceux qui cherchent et ceux qui l’adorent dans leur vie. C’était mon cas personnel et cela peut être différent pour chacun. Mais, quoi qu’il en soit, si petit soit-il, quelque dévouement est très valeureux de donner son cœur et donner son temps. Parmi nous, il y en a qui sont engagés dans l’œuvre de Dieu, qui sont engagés dans l’église ou une autre communauté, etc. Mais, mon souhait, c’est que si nous cherchons quelque dévouement que ce soit dans notre vie pour Dieu ou pour quelque chose de Dieu : c’est quelque chose qui reste. Quelque chose qui reste aux yeux de Dieu agréable et pour lequel nous aurons certainement une récompense à la fin. Comme le titre du théâtre que vous allez regarder, il « reste peu » dans le monde. Mais il y a quelque chose qui reste. Lorsque nous donnons notre cœur, notre temps ou une petite chose pour Dieu, cela va rester à l’éternité comme quelque chose de très agréable aux yeux de Dieu.

 

Je vous remercie beaucoup de ce temps de réflexion très touchant pour moi et souhaite qu’en méditant ensemble cette leçon, elle soit partagée avec vous tous. La dernière partie de notre soirée est un théâtre qui était basé sur le roman Ben Hur. L’auteur de ce roman est Lewis Wallace qui était un général américain au 19e siècle. Il est très célèbre et a été filmé plusieurs fois en cinématographie. Ce Wallace était un athée, au début, et il semblait que sa vie était très ténébreuse, mais il avait ce motif de rechercher la vérité dans son cœur. Donc il voulait prouver que Dieu n’existe pas. Avec ce motif, il a commencé à faire de la recherche, de très longues recherches au milieu du 19e siècle en Amérique et, au fur et à mesure qu’il avance dans cette recherche, il a trouvé finalement que Dieu ne peut ne pas exister. Dieu ne peut ne pas exister. Finalement, il a écrit ce roman qui prouve l’existence de Dieu. À travers ce roman très gracieux, il fait ressortir surtout l’amour de Dieu envers l’humanité. Je souhaite que vous appréciiez et que vous vous réjouissiez un peu de ce moment de soirée de Noël avec ce message.

 

 

 

 

 

Leçon 3 – Mt 3 : 1-12

Crime et châtiment

 

 

 

Matthieu 3 : 1-12

Verset clé 3 : 12

 

Où prêche Jean-Baptiste et quel est le contenu du prêche ? Comment la prophétie d’Esaïe est-elle réalisée ? Vu les verbes dans cette prophétie, quelles tâches sont à accomplir ?

En quoi la repentance est-elle importante pour le salut ? Que donne Jean aux gens comme signe de repentance ? Mais est-ce une condition suffisante pour le salut ? (cf. 11)

Quel rapport a le mode de vie de Jean-Baptiste avec l’efficacité du message ? (3) Quelle est la réaction des gens à son message ? Que donne-t-il comme signe de repentance ? Malgré sa popularité, comment est-il si humble ?

Quelle est la dureté du message envers chacune des catégories des interlocuteurs ? (LC 3:2) Mais que traite Matthieu particulièrement sévèrement ? Quel est leur problème ? À quelle catégorie des gens peuvent-ils être comparables de nos jours ?

Qu’exhorte-t-il à faire aux repentis ? (8) Pourquoi est-ce si important de porter du fruit de repentance ?

Vers qui se dirige enfin le point central du message de Jean-Baptiste ? Que pouvons-nous apprendre de ceci en tant que prêcheurs de l’évangile ?

Qui est le Seigneur qui juge les vivants et les morts ? Que voyons-nous dans ce Verset 12, le centre d’intérêt de l’auteur ?

 

 

 

 

 

Crime et châtiment

 

 

 

Matthieu 3 : 1-12

 

Verset clé 3 : 12 « Il a son van à la main, il nettoiera son aire, il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint pas. »

 

Lisons le verset 12, qui est le verset clé du message d’aujourd’hui. « Il a son van à la main, il nettoiera son aire, il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint pas. » Quand j’étais jeune, j’avais l’occasion de lire le roman « Crime et Châtiment », comme vous voyez, le titre de ce message aujourd’hui. En le lisant, je me suis dit : « Le peuple russe est un peuple très talentueux. » J’étais émerveillé de la structure de ce roman de Dostoïevski. De plus, c’était un très beau roman. Mais, pour le crime dans le monde, il y a la rétribution qui est le châtiment. Toutefois, la parole d’aujourd’hui nous parle d’une autre dimension. Il y a une autre sorte de crime. Il y a une autre sorte de crime et de châtiment qui est beaucoup plus grave, bien sûr. Donc, c’est cette leçon spirituelle que, je crois, Dieu nous invite aujourd’hui à connaître. C’est pour que nous puissions savoir pour quel but nous vivons, et à quelles conséquences aboutit une vie qui est éloignée de ce but.

 

Aujourd’hui, dans le premier verset apparaît le mot « parut ». C’est l’apparition de Jean-Baptiste comme précurseur de notre Messie, Jésus Christ. Si je le lis : « En ce temps-là parut Jean-Baptiste, il prêchait dans le désert de Judée. » Le premier verbe « paraître » paraît de nouveau dans l’autre Évangile, l’Évangile selon Marc. Marc aime les choses très succinctes, parce qu’il est le plus court parmi les quatre évangiles. Et il dit simplement « Jean parut ». Quand paraissait Jean-Baptiste, il disait « Jean parut ». Le mot « paraître » signifie beaucoup de choses. D’abord, le temps de Dieu est arrivé. Jésus a dit « Le temps est accompli. Le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle. » Le temps est arrivé, donc Jean parut. Cela implique aussi que cette parution ne dépend pas de l’homme, c’est-à-dire indépendamment de la décision de Jean-Baptiste lui-même. C’est selon la volonté de Dieu que cet être humain paraît dans le monde. Luc raconte beaucoup comment Jean-Baptiste est né dans le monde à travers ses parents, Zacharie et Élisabeth. Donc la naissance n’est pas quelque chose venant du hasard. La naissance était prévue selon la volonté divine depuis la création du monde. Je crois que tous les êtres humains, s’ils sont nés dans le monde, ce n’est pas par hasard. Mais c’est avec une certaine et ferme volonté divine qui était conçue déjà depuis la naissance, depuis la création du monde, comme la Bible nous le dit. Donc, « Jean parut » est selon la volonté divine parce que le temps est accompli.

 

Le premier verset nous raconte aussi où et comment Jean Baptiste travaillait. D’abord, dans le désert et, après, chez lui. Le champ où il habitait, c’était le désert. C’est un endroit qu’aucun homme ne fréquente. Si vous voyagez dans la région de la Palestine, il n’y a pas de sable. Peut-être, est-ce au Sinaï qu’il y a du sable. Mais, au-delà du Jourdain, où habitait Jean-Baptiste, c’était une région très rude en roches. Il y a plein de roches et il manque de l’eau, bien sûr. Il y a des collines sur lesquelles il y a beaucoup de petites tentes. Elles ne sont pas de très grandes tentes, mais petites, dont le toit est de tissu sombre. En tout cas, dans cette région très rude, Jean-Baptiste habitait. Parlons un peu d’actualité. Cette semaine, j’ai vu deux articles dont un raconte une conversion d’une hôtesse de l’air. Elle est devenue une nonne. Elle était protestante, peut-être protestante de nom, parce qu’elle a été baptisée, dit l’article. Mais au bout de sa vie qui survole toute la terre, à un moment donné, elle a été amenée à une cathédrale dans laquelle elle a rencontré un certain prêtre qui lui a dit quelque chose. L’ambiance était très agréable. Donc, elle a décidé de devenir une nonne et sacrifier sa vie au monastère. C’est une conversion. Une protestante est devenue une catholique. Aussi, il y a un autre article. C’est un monastère dominicain. Cet autre article raconte que dans la région de Toulouse et Montpellier, dans le Midi, il y a un scandale de prêtres criminels dominicains. Cet épisode dure depuis longtemps, n’est-ce pas ? Selon le rapport de la commission Sauvé, 350 000 personnes ont été victimes de 2000 prêtres. Le chiffre ne correspond pas trop bien, mais en tout cas, c’était le rapport depuis les 50 dernières années. Donc, voilà, une protestante est devenue une catholique où il y a beaucoup de criminels.

 

En tout cas, ce que je voulais dire, ce n’était pas pour parler de la catholicité ou de la conversion. Mais ce désert n’a rien à voir avec le monastère. Peut-être certains interprètent que c’est un monastère parce qu’on mène une vie très calme de méditation. Mais pour Jean-Baptiste, ce n’était pas une ambiance de monastère. C’est une ambiance très cruelle parce qu’il est privé de tout ce qui est nécessaire. Donc, il s’est vêtu d’une peau de chameau. Comme on a dit, la région est très rude et désertique parce qu’il fait toujours tellement froid et ensuite tellement chaud. Ce vêtement de peau de chameau était une sorte de tente pour lui. Il mangeait des sauterelles et du miel sauvage. C’est une nourriture bio. On peut trouver cela peut-être dans les restaurants très luxueux parisiens. Mais savez-vous ? C’est bon de manger cela une ou deux fois. Mais manger tous les jours du bio ? Imaginez ! Vous mangez des sauterelles, vous tartinez du miel sauvage le matin et le soir, tous les jours. C’était la vie de Jean-Baptiste. Pourquoi menait-il cette vie ? C’était pour prêcher. Cette vie très désertique était essentielle pour lui pour avoir une relation personnelle avec Dieu. Un soi-disant berger a questionné : « Comment entendre la voix de Dieu ? » Parce que son pasteur a dit qu’il faut prêter l’oreille jusqu’à entendre la voix de Dieu. C’est pourquoi Jean-Baptiste demeurait dans le désert pour entendre dans la brise du soir la voix douce de Dieu, comme ce qu’Élie avait entendu pendant sa fuite. Il a écouté et il a entendu la voix de Dieu. Puis il transmettait cette voix de Dieu aux autres. Les gens ont besoin d’une certaine maturité quand même, n’est-ce pas ? Un enfant ne peut pas s’occuper d’un enfant. On doit grandir jusqu’à la maturité pour pouvoir prendre soin des autres gens. En tout cas, cette vie désertique de Jean-Baptiste était pour prêcher la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ qui va venir.

Le verset 2 dit « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » Jean-Baptiste est le précurseur du Messie. Six mois après, comme Jésus-Christ est né 6 mois après la naissance de Jean-Baptiste, Jésus paraîtra. Donc, maintenant, il prévoit quel sera le contenu du message de Jésus-Christ et il imite ce message. Chronologiquement, il est en avant, mais il imite ce message. C’était la première préparation de la venue de Jésus Christ. Si nous sommes appelés comme serviteurs de Dieu, nous devons imiter le message du Christ. Son premier message est très bien souligné dans l’Évangile de Marc « Le temps est accompli, le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Jean répéta le même message, pour que les oreilles des gens soient habituées. « Repentez-vous ! Croyez à la Bonne Nouvelle ! » Maintenant les gens commencent à écouter cela. Alors lorsque Jésus sera venu avec le même message, ce n’est pas quelque chose d’étrange. Se repentir et croire à la Bonne Nouvelle est normal.

La venue de Jean-Baptiste est selon la prophétie du prophète Ésaïe dans Ésaïe 40 : 1-2, qui est cité par Matthieu ici dans le verset 3 de ce chapitre. Le prophète Ésaïe a dit « C’est la voix de celui qui crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur. Rendez droits ses sentiers. » Ici, le prophète a prophétisé l’œuvre du précurseur du Messie, qui est semblable à la voix dans le désert et qui doit préparer le chemin du Seigneur et rendre droits ses sentiers. De ces deux verbes, nous devons faire attention. Dans la première question du questionnaire hebdomadaire de notre église, il apparaît une invitation à la grammaire française. Tous les Français sont invités à réfléchir sur la grammaire des deux verbes apparus dans cette prophétie : « préparer » et « rendre droit ». En anglais, « rendre » n’est pas très utile. On n’utilise pas beaucoup le mot anglais « render ». Mais en français, le mot « rendre » est beaucoup utilisé. Par exemple : rendre grâce, rendre gloire, etc. « Rendre » est un mot très utilisé en français. Donc le peuple français est un peuple qui sait rendre. Tous les français doivent être fiers d’être un peuple qui sait rendre. Mais ici « rendre droits ses sentiers » n’est pas de cette connotation. Le sens de « rendre » dans ce cas est « make » en anglais. D’abord, le chemin ici est le sentier. Le titre de notre prochaine conférence est « Le chemin ». C’est un très bon thème, surtout pour les jeunes. Donc j’ai un très grand honneur de servir ensemble avec vous cette conférence avec ce thème « Le chemin ». Je souhaite que tous les participants puissent saisir ce chemin. Quand on est jeune, il est essentiel de saisir le bon chemin. Donc « le chemin » et « le sentier » dans ce verset sont les mêmes choses. Le chemin est la vie. Pourquoi a-t-on besoin de « rendre droit » le chemin ou le sentier ? Parce que le chemin n’est tout simplement pas droit. Donc il faut le rendre droit. J’ai proposé au début de l’année aux ouailles de trouver quelques adjectifs. Je continue un peu la grammaire. Cela vaut la peine de réfléchir : quel est le contraire de l’adjectif « droit » ? Quelle est son importance pour que Jean-Baptiste soit venu pour « rendre droit » ? Tout à l’heure, quelqu’un a dit le mot « tordu ». C’est-à-dire que le cœur est très compliqué. Un autre mot très utilisé en français est « compliqué ». Par exemple : la situation devient très compliquée à cause de telle ou telle chose. Mais le problème est que dans l’intérieur, il y a aussi un chemin, le chemin du cœur, qui devient compliqué. J’ai trouvé aussi d’autres adjectifs, par exemple, tortueux, sinueux, insidieux, égaré, dispersé, déconcentré, dévergondé, déboussolé, libertin, etc. Moralement, on dit que c’est tordu. C’est la raison pour laquelle on vit une vie qui est malheureuse. Le rôle de Jean-Baptiste est de prêcher le message de repentance pour que chacun qui reçoit ce message reconnaisse la fausseté de son chemin et se corrige. C’est pour qu’ils puissent avoir une bonne voix. Donc « rendre droit » veut dire que notre esprit tordu soit rendu droit. Moralement parlant, « rendre droit » est exactement la même chose que de « rendre propre ». Parce que l’esprit est impur à cause des divers adjectifs que j’ai mentionnés plus tôt. À cause d’eux, l’esprit est tellement tordu et on ne voit plus le chemin. Le chemin a disparu dans le brouillard. On ne voit plus comment et où aller. Si nous voulons aller dans le bon chemin, nous devons accepter cette parole de Jean-Baptiste et nous laisser corriger par ces mots, puis aussi par les mots de notre Seigneur, Jésus Christ. Puis, on commence à voir quelque chose. On commence à voir disparaître tous les brouillards dans notre vie et le chemin s’ouvre devant nous. C’est la raison pour laquelle Jean-Baptiste est venu : préparer le chemin du Seigneur et rendre droits ses sentiers.

Économiquement parlant, le chemin est extrêmement important, selon ma spécialité en faculté. Quand on parle de la route, on dit que c’est d’une extrême importance. C’est ce qu’on appelle économiquement : infrastructure qui détermine la prospérité de la nation. L’économie nationale dépend de cette infrastructure. C’est pour cela que le gouvernement investit beaucoup sur l’infrastructure, que ce soit le chemin du fer ou l’autoroute. C’est comme la circulation du sang dans le corps et elle détermine la prospérité économique du pays. Spirituellement, c’est la même chose. J’ai entendu que la Chine a construit une autoroute au nord-ouest du pays, qui est la plus longue des autoroutes. Cette actualité fait couler beaucoup d’encre ces jours-ci. Parce que c’est à peu près 2600 km dont 500 km traversent des déserts, avec 260 ponts et 25 tunnels. C’est gigantesque. C’est ce qu’on appelle l’autoroute du vertige. Et il a un autre nom qui s’appelle l’autoroute du ciel. Cette appellation est assez remarquable. En tout cas, la Chine, le deuxième pays mondial économiquement, a investi ainsi parce qu’elle reconnaît l’importance de l’autoroute pour l’économie nationale. Spirituellement aussi, la préparation demande un énorme effort en quelque sorte. Ce n’est pas très facile de préparer le cœur, de même que préparer le chemin. Parce qu’il y a toutes sortes d’idées dedans. Nous devons bien préparer notre cœur pour accueillir Jésus-Christ. Nous avons besoin d’investissement pour préparer le chemin du Seigneur. Je pense que c’est un peu comme la préparation du sermon du pasteur. Un pasteur que je connais a vu une brebis venir dans son église. Il a trouvé que son problème est le bégaiement. Il parle très peu. Il est refoulé et complètement muet. Pendant 3 ans, il l’a servi. Il avait dans son esprit ce problème. Donc, il préparait chaque message en pensant à lui et comment résoudre ce problème. Peut-être, il avait certains problèmes familiaux ou personnels qui le bloquaient. Le pasteur préparait toujours en visant quelque part pour que cette personne puisse résoudre ce problème. Au bout de 3 ans, il semblait que cette personne ait résolu ce problème. Alléluia. Mais après, il est parti. En tout cas, c’est la préparation. Et la préparation du chemin est assez difficile pour accueillir Jésus-Christ, notre Sauveur. Cela s’applique à tout le monde. Accueillir le Seigneur Jésus n’est pas, selon la tradition, une idée commune ou un sens commun. Cela demande un énorme investissement de consécration et de renoncement. Toutes sortes d’efforts sont nécessaires pour que nous puissions être prêts à accueillir Jésus-Christ. C’est cela le sens de préparer le chemin et rendre droit ses sentiers. C’est ce que Jean-Baptiste a prêché. Mais moi, je pense que c’est le message de l’Ancien Testament. Dans le Nouveau Testament après la venue de Jésus Christ, ce n’est pas vraiment quelque chose à préparer. C’est plutôt quelque chose à choisir. C’est tout. Parce que lorsque le chemin n’est pas très dessiné, il faut le préparer et le construire avec toute sorte d’investissement comme ce qui a été fait par la Chine. Mais, une fois que le chemin est dessiné, ce n’est plus une préparation. La venue de Jésus est comme un chemin dessiné. Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Jésus est venu dans le Nouveau Testament que vous êtes en train de lire. Vous êtes dans l’ère du Nouveau Testament. Jésus est déjà là devant nous. Il reste quoi nous concernant ? Il nous reste qu’à choisir. Le problème est qu’à cause de la complexité du cœur, l’homme ne choisit pas. La parole de Jésus est devenue totalement relativisée. Rien n’est vraiment absolu. On ne regarde rien comme absolu. L’observation des commandements… C’est bon pour la psychologie. Mais pas plus que cela. Cela dépend de moi et mon humeur que je me baptise aujourd’hui ici ou là-bas, ou que je serve ici ou là. Et cette émotion change chaque semaine. Ce qui est important, c’est ma psychologie, ma consolation, etc. Et si cela joue en ma faveur, je l’accepte. Mais si cela n’est pas en ma faveur, cela ne vaut pas la peine et cela n’est pas très grave. Donc les gens n’observent pas absolument et pas complètement les commandements de Dieu. C’est un peu la situation de nos jours. Mais il est très important de choisir. Le chemin est déjà montré devant nous. Je le choisis ou pas ? Maintenant, ce message de Jean-Baptiste est un peu démontré. Maintenant, choisissez le chemin de Jésus-Christ et vous aurez la vie. Aujourd’hui nous apprenons que ce message est quand même toujours actuel de nos jours, je pense.