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- Herausgeber: Alfredbooks
- Kategorie: Abenteuer, Thriller, Horror
- Sprache: Französisch
Commissaire Marquanteur et la cigale – Roman policier français d'Alfred Bekker Un bateau de luxe en feu dans le port de Marseille. Une mystérieuse cigale en origami sur les lieux du crime. Un jeu mortel mêlant symboles, fables et explosifs – et un enquêteur qui affronte les zones d'ombre de la ville. Le commissaire Pierre Marquanteur et son équipe se lancent dans une course contre la montre contre un groupe secret qui organise ses attentats selon les fables de La Fontaine. Alors que Marseille oscille entre splendeur et danger, les indices mènent à des entrepreneurs influents, des réseaux opaques et une conspiration qui s'étend jusqu'en Italie. Atmosphérique, passionnant et plein de rebondissements surprenants : Alfred Bekker vous emmène au cœur de la métropole méditerranéenne française. Un thriller policier sur le pouvoir, la morale et les voix discrètes qui sont parfois les plus fortes.
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Seitenzahl: 108
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Ähnliche
Commissaire Marquanteur et la cigale : France Polar
Inhaltsverzeichnis
Commissaire Marquanteur et la cigale : France Polar
Droits d'auteur
Liste des personnages
Liste des lieux
Chapitre 0 – Avant le premier son
Chapitre 1 (Marquanteur raconte)
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
landmarks
Titelseite
Cover
Inhaltsverzeichnis
Buchanfang
Commissaire Marquanteur et la cigale : France Polar
par ALFRED BEKKER
Commissaire Marquanteur et la cigale – Roman policier français d'Alfred Bekker
Un bateau de luxe en feu dans le port de Marseille. Une mystérieuse cigale en origami sur les lieux du crime. Un jeu mortel mêlant symboles, fables et explosifs – et un enquêteur qui affronte les zones d'ombre de la ville.
Le commissaire Pierre Marquanteur et son équipe se lancent dans une course contre la montre contre un groupe secret qui organise ses attentats selon les fables de La Fontaine. Alors que Marseille oscille entre splendeur et danger, les indices mènent à des entrepreneurs influents, des réseaux opaques et une conspiration qui s'étend jusqu'en Italie.
Atmosphérique, passionnant et plein de rebondissements surprenants : Alfred Bekker vous emmène au cœur de la métropole méditerranéenne française. Un thriller policier sur le pouvoir, la morale et les voix discrètes qui sont parfois les plus fortes.
Pour les amateurs de la France, des enquêteurs astucieux et des affaires criminelles complexes !
Lisez-le dès maintenant et plongez dans les sombres secrets de Marseille !
Droits d'auteur
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Alfred Bekker
© Roman de l'auteur
© cette édition 2025 par AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie
Les personnages fictifs n'ont aucun lien avec des personnes réelles. Toute similitude avec des noms existants est fortuite et non intentionnelle.
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Liste des personnages
Commissaire Pierre Marquanteur
Chef de la FoPoCri (Force de Police Criminelle) à Marseille. Marquanteur est un enquêteur expérimenté qui se distingue par son sens du détail et son intuition. Réfléchi, parfois mélancolique, il possède une fine perception des rythmes cachés de la ville. Il est loyal envers son équipe et la vérité, même lorsqu'elle est inconfortable.
François Leroc
Collègue et ami proche de Marquanteur. Grand, costaud, avec un caractère rude mais plein d'humour. François est un homme d'action qui préfère agir plutôt que parler, mais qui trouve toujours le ton juste dans les moments critiques. Il connaît Marseille comme sa poche et est connu pour ses méthodes peu orthodoxes – et son mauvais café.
Rita
Troisième membre de l'équipe d'enquêteurs. D'origine italienne, elle a le franc-parler français. Rita est une brillante spécialiste des interrogatoires qui, grâce à son empathie et à sa perspicacité, parvient à faire parler les gens. Elle est fière, pleine de tempérament et possède une fine intuition pour les nuances de la ville et de ses habitants.
Pascal Montpierre
Expert en préservation des traces et des preuves. Pascal est un bricoleur qui préfère travailler avec les empreintes digitales et l'origami plutôt qu'avec les gens. Il a le sens du détail et du symbolisme et est connu pour son humour pince-sans-rire et son amour des livres de poche Reclam.
Maxime
Spécialiste informatique du service. Maxime est jeune, vif d'esprit et à l'aise dans le monde numérique. Il apprécie les défis, les données et le café, de préférence tout cela en même temps. Lorsqu'il s'agit de messages cryptés ou de traces numériques, Maxime est indispensable.
David Hollande
Expert en explosifs et en balistique. David est calme, objectif et toujours à la recherche de la vérité chimique. Il comprend le langage des détonations et est l'homme de la situation lorsque chaque seconde compte et que la sécurité est en jeu.
Melanie
Secrétaire et âme de l'équipe. Elle gère le bureau, s'occupe du café et de l'organisation, et est au courant de tout ce qui se passe entre les lignes. Lorsque Mélanie appelle, c'est important.
Monsieur Marteau
Supérieur hiérarchique de la FoPoCri, c'est un homme à l'esprit vif et doté d'un grand sens des responsabilités. Il dirige avec une autorité tranquille et a le sens des aspects politiques et humains du travail de la police. Ses phrases sont rarement longues, mais toujours lourdes de sens.
Alban Delvaux
Entrepreneur, philanthrope et victime du premier attentat. Delvaux est une personnalité publique qui marque Marseille de son empreinte grâce à ses dons et ses actions de relations publiques, se faisant ainsi de nombreux amis et ennemis.
Maude Rigal
Assistante de Delvaux. Jeune, ambitieuse, mais marquée par les événements. Elle est un témoin important et connaît les rouages et les secrets de Delvaux et de sa fondation.
Nadja
Musicienne de rue au Vieux-Port. Nadja est une observatrice silencieuse de la ville, dont la musique et les yeux voient plus que la plupart des gens. Elle devient un personnage clé, car elle entend ce que les autres n'entendent pas.
Jean-Luc Hombard
Responsable de la sécurité au port. Un homme au passé militaire et peu tolérant envers les erreurs. Il s'occupe de la technique – et parfois des problèmes.
Matteo Viani
Technicien chez Nérée Solutions. Il est expert en explosifs et en ROV, a des relations à Gênes et joue un rôle central dans le groupe des auteurs. Son petit doigt manquant est un détail marquant.
Jean-Pascal Briand (« La Cigale ») Un homme aux multiples noms, qui apprécie les fables et le symbolisme et recherche la scène, qu'elle soit numérique ou réelle. Il est intelligent, dangereux et convaincu de sa propre moralité.
Lucien Perrin
Directeur de Nérée Solutions. Un suiveur qui oscille entre technologie et loyauté et se retrouve impliqué dans l'affaire.
Étienne Carral
Jeune complice, membre du réseau des auteurs. Incertain, mais attiré par les idées et la communauté des « cigales ».
Luc Moreau (« Claudel ») Ancien attaché de presse diocésain et tête pensante du forum « Chant des Cigales ». Il habille ses plans de poésie et de discours et tire les ficelles en coulisses.
Constant Bréval (« Constant ») Chargé de relations publiques et chroniqueur, il exerce son influence par ses mots et ses réseaux. Il est le médiateur entre l'idéologie et l'action.
Autres personnages et rôles secondaires
Dans le roman, vous rencontrerez des dockers, des policiers, des agents de sécurité, des politiciens, des journalistes et de nombreuses personnes qui font de Marseille ce qu'elle est : une ville pleine de voix, de secrets et d'histoires.
Liste des lieux
Vieux-Port
Le cœur vibrant de Marseille. Ici, les bateaux de pêche côtoient les yachts, les commerçants rencontrent les touristes et la police fait face au chaos quotidien de la ville. Le port est le théâtre de rencontres, d'enquêtes et du premier attentat majeur. Le matin, il y règne une odeur de sel, de diesel et de renouveau.
Rue Paradis
Une rue élégante où se côtoient l'ancienne et la nouvelle Marseille. C'est ici que résident les personnes fortunées, c'est ici que vit Sofia Delvaux. Derrière les façades se cachent des histoires de pouvoir, d'argent et de solitude.
Fondation Delvaux
Immeuble de bureaux moderne avec des façades en verre et des plantes vertes, siège des activités caritatives d'Alban Delvaux. Lieu de rencontre pour les assistants, les spécialistes en informatique et théâtre d'intrigues et de traces numériques.
Parc Borély – Roseraie
Une oasis de verdure à la périphérie de la ville, d'un calme presque surréaliste le matin. C'est ici que des indices sont cachés, des preuves trouvées et que les enquêteurs sont mis sur de nouvelles pistes. La roseraie symbolise à la fois la beauté et le mystère.
Môle Léon Gourret – Terminal C
Un vaste complexe portuaire avec des entrepôts, des conteneurs et une sécurité vigilante. C'est ici que se croisent les chemins des contrebandiers, des dockers et des enquêteurs. L'atmosphère y est rude, le risque omniprésent.
Palais du Pharo
Magnifique bâtiment situé sur un rocher au-dessus de la mer, lieu du gala de la chambre de commerce. C'est ici que se réunit l'élite de la ville – et c'est ici qu'une attaque menace, tandis que les enquêteurs tentent de protéger le public.
La Ciotat – Atelier Nérée Solutions
Une arrière-cour dans le parc technologique de la ville voisine. C'est ici que sont construits les ROV, que les explosifs sont préparés et que des traces sont laissées vers Gênes. L'atelier est un lieu de technologie et de secrets.
Tunnel Prado-Carénage
Un puits en béton sous la ville, symbole des chemins cachés et du danger souterrain. C'est ici que les auteurs tentent de commettre un attentat et que les enquêteurs luttent contre le temps et l'invisibilité.
Rue d'Athènes – Maison de presse « Le Corbeau »
Siège d'une grande entreprise de médias, cible d'un attentat planifié. Des bureaux modernes, un centre technique et un réseau de journalistes qui oscillent entre vérité et sensationnel.
Chemin des Accates – Ancien séminaire
Chapelle abandonnée à la périphérie de la ville, lieu de retraite de Luc Moreau (« Claudel »). Un lieu entre passé et présent, entre sermon et planification. C'est ici que se rejoignent les fils de l'affaire.
Cafés et bars de Marseille
Que ce soit sur le port, dans les quartiers populaires ou sur les boulevards, les cafés et les bars sont des lieux de rencontre, d'échange et d'observation. C'est ici que naissent les rumeurs et que se cachent les vérités.
Les ruelles de Noailles, du Panier et de la Belle de Mai
Les vieux quartiers, pleins de vie, de voix et de secrets. Ici se mêlent cultures, générations et histoires. Les enquêteurs se déplacent souvent dans ces ruelles, à la recherche d'indices et de témoins.
Marseille est plus qu'un décor : elle est à la fois un acteur, un adversaire et un allié. Les lieux reflètent la diversité, la beauté et les contradictions de la ville et sont étroitement liés aux personnages et à l'intrigue.
Chapitre 0 – Avant le premier son
Marseille, peu avant le lever du soleil. La ville baignait dans des couleurs qui n'avaient pas encore de nom : un gris qui avait le goût du sel, un bleu qui se perdait dans l'ombre des bateaux de pêche et un jaune qui ne dansait que quelques secondes sur les façades avant de disparaître à nouveau. L'air était frais, mais pas froid, et quelque part dans les ruelles, la vie bourdonnait déjà, comme si elle savait qu'elle allait bientôt être sollicitée.
Pierre Marquanteur se tenait à la fenêtre de son petit bureau au siège de la FoPoCri – Force de Police Criminelle. Le bâtiment était un vestige des années 70, du béton qui ne s'était jamais soucié de la beauté, mais de la solidité. Il aimait cette fenêtre, car elle lui permettait de voir le Vieux-Port sans avoir à se pencher. C'est dans ces minutes qui précèdent le jour, lorsque la ville n'a pas encore décidé si elle sera accueillante ou hostile, qu'il se sent le plus serein. C'est le moment où les soucis s'atténuent, sans toutefois disparaître complètement.
Il avait pris l'habitude d'observer la ville comme un suspect : où se trouvait le point faible, où était la routine, où était l'imprévu ? Marseille était un puzzle qui se recomposait chaque jour, et Pierre savait qu'il ne trouverait jamais toutes les pièces. Mais il se contentait de chercher les pièces manquantes.
Son bureau était rangé, mais pas vide. Une tasse de café froid, un carnet contenant plus de questions que de réponses et une pile de dossiers qui réclamaient son attention. Il prit le carnet et feuilleta les dernières pages. Des noms, des lieux, de petits croquis qu'il avait dessinés la nuit, lorsque le sommeil refusait de venir. Il lut la ligne qu'il avait écrite la veille au soir : « La ville respire différemment quand personne ne la regarde. » Il ne savait plus s'il avait voulu que ce soit un avertissement ou une consolation.
On frappa à la porte. François entra, comme toujours sans s'annoncer, mais avec une évidence que Pierre appréciait. François était son collègue le plus proche, un homme qui avait le talent de disparaître dans n'importe quelle pièce tout en voyant tout. Grand, large d'épaules, avec des mains qui racontaient des histoires lorsqu'elles touchaient quelque chose. Son visage était celui d'un homme qui avait trop vu, mais pas assez pour être fatigué.
« Tu es en avance », dit Pierre sans lever les yeux.
« Tu es toujours en avance », répondit François en s'asseyant sur le bord du bureau. Il sentait le tabac et la pluie, un mélange aussi courant à Marseille que le chant des cigales en été.
« Qu'est-ce qui te pousse à venir aujourd'hui ? » demanda Pierre.
François haussa les épaules. « La ville. Elle est agitée. J'ai parlé à Rita hier soir. Elle dit que les dockers sont nerveux. Quelqu'un a encore saboté les caméras du Môle Léon Gourret. Et les collègues de la gendarmerie ont reçu un appel anonyme. Rien de concret, mais... »
Pierre acquiesça. La ville était rarement concrète. Elle s'exprimait par allusions, par des bruits qui ne se transformaient en mots que plus tard. « Rita a l'oreille attentive aux troubles. »
« Elle a l'oreille attentive à tout ce qui ne figure pas dans les dossiers », dit François. « Et elle apprécie qu'on l'écoute. »
Rita était la troisième membre de l'équipe, une femme qui portait ses origines comme un manteau : des racines italiennes, une dureté française, un regard qui transperçait les murs. Elle travaillait avec Pierre et François depuis trois ans, et pendant cette période, elle avait mené plus d'interrogatoires que la plupart de ses collègues en une décennie. Son talent était de faire parler les gens sans qu'ils s'en rendent compte.
« L'avez-vous déjà vue aujourd'hui ? » demanda Pierre.
« Elle va arriver », répondit François. « Elle voulait encore parler à un informateur. Un homme qui joue le matin sur le quai – du violon, dit-elle. Il entend des choses que les autres ne remarquent pas. »
