D`un bout à l`autre - Gabriel Dinu - E-Book

D`un bout à l`autre E-Book

Gabriel Dinu

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Beschreibung

Dédié à son mentor Aurelian Titu Dumitresccu, ce deuxième recueil traduit en français par Gabrielle Danoux annonce la couleur des thématiques abordées dès l'épigraphe : « Après la mort, on met une virgule, pas un point ». Le poète exprime des vérités essentielles qui sont celles de tout un chacun, dans un langage simple, mais poétique. Il s'intéresse à Dieu, à l'amour, à la mort, à la politique aussi un peu.

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Seitenzahl: 41

Veröffentlichungsjahr: 2022

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à Aurelian Titu Dumitrescu

« Après la mort, on met une virgule, pas un point ».

(Gabriel DINU)

Sommaire

Le combat avec les monstres derrière la porte

D’un bout à l’autre

Contemporains

Entre chamanisme et pluie

31 mars

Jésus a ressuscité

Parfois

FINISH ?

La boutique du bonheur

Alors

Entre les années

À travers ses grands yeux

Chant de Noël d'un cœur bleu

Un jour ordinaire

Rien sur personne

Je regarde vers la mort

Quand tu meurs

Le mystère

À bientôt

Je jure

Longue vie

L’automne est là !

Prière

Revelatio in fragmentum

Toi

L’existence

Il pleuvait

25 mars

Avec la mort, par la mort

Nouvel An

Nous sommes ce que nous oublions...

Signes

Le matin

Finalement

OK

Traité de paix

Variantes

Nuit blanche

Départs

Un jour, Dieu

Dans la file d’attente

Félicité

Pour les fêtes

Amen

Recensement

Pensée

Consensus

Elle

Temps

La plus belle

Un lundi

Salubrité

Préparatifs

À la police

Malheur

Celui qui a rusé avec la mort

Sur l’amour

Politiquement correct

Chez le tailleur

Elles avançaient

Elle et c’est tout

Le meilleur ami

Vendredi

Bucarest mon amour

Perpetuum mobile

Chișinău mon amour

Des jours

À qui le tour ?

Il a fallu

Lécithine

Au revoir

Gaudeamus igitur

Nous étions tous

Je vous salue

La mort

Eurêka

Sur le point de

C’est vendredi

Les jeux sont faits

Patine !

Juste un rêve

Ioana ne déchire plus des poèmes

Jusqu’au bout

Le IVe Reich

Courage à toi, Dieu !

Ils portent des masques

Ce matin

Hier

Je vieillis

C’est la mort pour tout le monde

Coucou !

Une éternité

Ne t’arrête pas !

Certains jours

Une mort parfaite

Quelque chose se passe

Et tu trembles

Dieu et beaucoup de petits riens

On se disait des mots

Masques

L’oiseau

Je t’aimais

Bubico , mon Dieu !

Chaque jour

Quelques morts

Tout ira bien

Une éternité

Mercredi

La fin

La poétique du réel

Le combat avec les monstres derrière la porte

Personnellement, je n’envisage pas la poésie mise sur son trente-et-un comme pour une soirée de gala, mais plutôt impliquée dans une guerre des sens, qui se précipite comme pour le renversement des pôles magnétiques. Le poète, jeté dans le monde comme dans une fosse aux lions, peut, au mieux, espérer de supplier l’absence de morsures, car les bêtes sauvages se rassasieront d’œillades et de reniflements.

Gabriel Dinu saisit soigneusement les ondes à risque, de sorte à pouvoir les apprivoiser quelque peu, en réussissant diverses formulations, certaines rigoureuses, d’autres extatiques. On ressent une mathématique des idées ainsi que des sentiments, la normalisation étant directe, dépourvue de tendances sarcastiques.

Pas question de langage précieux ou de sinueux ornements allégoriques à l’instar de ceux qui font parfois la sarabande et le délice de la mode dans l’espace littéraire, chez ce poète, qui comme on l’a vu à l’époque, a visé juste dès son premier livre, puisque je compte parmi ceux qui l’ont apprécié.

Gabriel Dinu s’est institué un style personnel et distinct, en concentrant son langage strictement sur une démarche de récupération des significations essentielles dans une multitude d’usages qui n’excluent cependant pas une certaine usure. À parcourir la généreuse et diversifiée table des matières se démarquent quelques repères de consonance et de résonance bien pensée et argumentée.

Je remarque ainsi, de loin : « C’est alors qu’ils ont placé le doute/ sous le signe de l’interrogation/ et sur le rêve ils ont appliqué/ un impôt forfaitaire./ La forêt de cristal était/ soupçonnée, elle aussi/ de quelque chose de grave,/ évasion ou quelque chose de la sorte./ Par conséquent, ils l’ont confiée/ pour l’enquête à un juge/ de paix./ Celui-ci, de temps à autre,/ la convoquait pour/ dire tout ce qu’elle savait,/ jusqu’au lait de cristal/ tété au sein de/ sa mère./ La forêt de cristal/ au final submergée/ par le doute/ a reconnu :/– Le rêve est un brigand ! » (Alors). L’ironie est ici des plus subtiles, fort bien à propos, et en réalité, c’est elle qui rend tout le mécanisme agréable à entendre et à comprendre. Le choix d’attribuer à la disgrâce la beauté du rêve est raffiné et tendre. Nous avons, par conséquent, affaire à la vision du ludique sur fond d’onirique, dans un poème rond (sub)consciemment surgi et établi.