De Anélia à Nikolas, ma vie d’adopté E-Book

Tarzan Nikolas

• Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
• Kategorie: Religion und Spiritualität
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 41

Veröffentlichungsjahr: 2025

Beschreibung

Qui suis-je ? Une question qui hante, qui bouscule, qui exige une réponse. « Je suis Nikolas, un petit garçon enfermé dans un corps de femme. Abandon, rejet, humiliations, viol, moqueries… Mon histoire est celle d’une lutte, d’une souffrance indicible. Mais comme un phénix, je me relève toujours, défiant le destin qui voulait m’éteindre. Voici mon récit, brutal, authentique, indélébile. »

Leseprobe

Tarzan Nikolas

De Anélia à Nikolas,

ma vie d’adopté

Qui suis-je ?

Témoignage

© Lys Bleu Éditions – Tarzan Nikolas

ISBN : 979-10-422-6555-7

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Chapitre 1

Introduction…

Un jour en classe, l’instit nous a demandé de faire une rédaction et la rédaction devait commencer par : « qui suis-je ? »

Or aujourd’hui, je ne le sais toujours pas…

Je suis né d’une relation interdite et non reconnue. Enfant adopté à l’âge de 18 mois, ma vie est un mensonge que personne ne devrait vivre.

Je n’ai jamais essayé d’être le plus fort, le plus intelligent, le plus doué, j’ai essayé de vivre, du mieux possible, les différentes étapes de la vie dans une image qui n’est pas la mienne !

Je n’ai jamais parlé à ma famille adoptive car trop de secrets et d’incompréhensions.

Aujourd’hui, j’ai encore tant de questions auxquelles je n’aurais sans doute jamais de réponses.

Alors qui suis-je ?

Si, vous aussi, vous vous retrouvez dans mon histoire, alors, je vous invite à me lire.

Bonne lecture,

Nikolas

Chapitre 2

Ma conception…

Papa était jeune, d’origine française avec des origines du Vietnam lointaines, il faisait ses études à la frontière franco-belge, il étudiait la topographie et les mesures, il avait 20 ans, il mesurait 1 m 90, cheveux noirs courts, yeux bleus, et 3 fossettes sur le visage.

Maman avait 16 ans, elle faisait partie des gens du voyage, d’origine bulgare avec un peu du Maroc. Elle était rom ! elle essayait de ramasser un peu d’argent pour sa famille, elle mesurait 1 min 55 s, cheveux noirs longs, yeux noirs avec un visage triste et un grand cœur fleur bleue.

Ils se sont fréquentés à l’occasion de son implantation provisoire à la frontière franco-belge !

Elle était si belle et si douce, et surtout très amoureuse de mon futur papa. Alors que lui, c’était un mauvais jour, au mauvais endroit, un jour qu’il a vulgairement effacé de sa mémoire !

Chapitre 3

Le départ de maman, sa grossesse !

Un beau matin après le passage des forces de l’ordre, maman et sa famille ont quitté le territoire pour être expulsées et se réimplanter en Bulgarie.

Maman, quand elle apprit que j’étais dans son ventre, ses parents l’ont fait enfermer dans un couvent des sœurs hospitalières à Lovetch !

Elle y a vécu là-bas durant sa grossesse jusqu’à ma naissance ! Durant sa grossesse, maman n’a jamais cessé de penser à papa, elle lui a écrit des lettres mais ses lettres sont toutes revenues, par conséquent, papa n’a jamais su qu’il allait devenir papa et que j’étais là.

Elle décrivait cet endroit, un endroit de recueil de pureté, d’écoute, de sainteté, de paix intérieure, de calme. Elle s’y sentait tellement bien, loin de la maltraitance familiale.

Puis un jour…

Chapitre 4

Ma naissance,

mon placement à l’orphelinat

Le 19 août 1993, je suis née à 3 h 30 le matin, je pèse 3,250 kg et mesure 50 cm. Maman me donna un joli prénom : Anélia qui veut dire « Grâce », c’est espagnol. Je suis née à terme et sans aucune difficulté connue ou visible. Maman a accouché dans le plus grand secret loin des regards malveillants au sein même du couvent. Je suis donc une enfant du couvent des sœurs hospitalières comblée de grâces par le Seigneur Jésus et protégée par ses anges. Je suis une enfant bénie et depuis ma naissance, le Seigneur n’a jamais cessé d’interférer avec moi, il me protège et me guide.

Maman était très heureuse mais très jeune et surtout elle a toujours espéré que papa soit là un jour pour me voir !

Maman me câlinait, me parlait d’une voix douce, me disait des mots tendres, elle me serrait très fort dans ses bras quand je pleurai, elle me nourrissait avec ses propres ressources, elle a même gravé en moi son odeur de vanille/caramel, odeur qui m’apaise quand je la respire encore aujourd’hui !

Mais un jour, le drame arriva le 16 septembre 1993, je n’ai pas encore un mois que me voilà arrachée des bras de ma mère par ma grand-mère ! elle m’a retirée à ma mère pour me placer à l’orphelinat de Teteven, aujourd’hui, il n’existe plus.