De l’amour - Eric Barberi - E-Book

De l’amour E-Book

Éric Barberi

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Beschreibung

Enrichi de calligraphies à l’encre de Chine, minutieusement réalisées par l’auteur, ce recueil de poésies révèle avec finesse l’essence de l’amour, de la féminité et des mystères qui façonnent notre existence. À travers chaque vers, une profonde réflexion s’ouvre sur l’écoulement du temps et les multiples dimensions de la condition humaine, invitant le lecteur à une exploration sensible et intemporelle.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

Porté par un irrépressible besoin de se libérer à travers l’écriture, Eric Barberi dévoile ses émotions avec une intensité rare. Son penchant pour l’expression lyrique traverse toutes ses œuvres, trouvant dans cette dernière création une résonance particulièrement profonde et singulière.

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Seitenzahl: 49

Veröffentlichungsjahr: 2024

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Eric Barberi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De l’amour

On ne peut dompter un rêveur

Recueil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Eric Barberi

ISBN : 979-10-422-5045-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Préface

 

 

 

Je suis les publications d’Eric Barberi sur Facebook depuis un certain temps, touchée par son parcours de vie, et je salue ses victoires contre l’alcool. Un parcours du combattant contre cette terrible addiction.

Alors quand il m’a demandé de préfacer son recueil de poèmes, j’ai aussitôt accepté, car je suis férue de poésie.

Sa forme de prédilection est la poésie en vers libres, qui correspond parfaitement à la liberté de penser qu’il revendique, mais il utilise aussi la poésie en prose, qui pour moi, est une vraie réussite. Éric Barberi a le sens du rythme et des sonorités.

 

Dans ce recueil comportant 54 poèmes illustrés en noir, j’ai pu apprécier sa sensibilité aux choses de la vie. Tous ses poèmes, courts, pour la plupart, sauf « Le Voyage », sont comme des fragments de pensée, des saisies d’instants ; on le voit taraudé par des questions existentielles sur la vie, la mort, les femmes, les mères et tout ce qui constitue l’humain ; la musique, la nature et les quatre éléments ont aussi une place importante.

Il nous livre son âme, avec des fulgurances bienvenues et des images étonnantes :

Au volant de son char titubé, par exemple.

 

 

J’ai particulièrement aimé « Le Côté sombre » pour ses associations décalées :

(…)

Ma tasse pour éclairer le coq figé,

Les poids mélangés restent bien rangés,

Le dessin est tombé

Et ma fougue calmée je me plais à l’écouter.

 

« Croix » où brille une étoile salvatrice :

Étoile, reste accrochée et viens briller pour me réconforter, cet espace qui nous sépare ne sera pas toujours aussi grand. Je te vois maintenant les pieds sur cette terre froide et si aride. Brille, que l’on te contemple et reste éloignée pour être préservée.

 

« Mère » m’a aussi beaucoup touchée :

Si loin de moi et si souvent éclairant mon chemin du fin fond des étoiles, tu es là.

 

Mère, regarde-moi pour cette fois encore…

 

De belles métaphores viennent émailler ses poèmes :

– Dans « Sirène » :

Seul sur cet îlot dépourvu de végétation, frappé de ces rayons qui viennent jaunir le sol presque liquide composé de grains de sable que le vent déplace ici et là. Il attend sa sirène avec son seul stylo pour équipage, échoué depuis des années.

 

– Dans « Soupir » :

(…) Je ne lâcherai plus quoi qu’il arrive, prise de conscience qu’il reste si peu de temps et de plaisir à prendre, retour vers cette étoile qui guidait ma route jonchée d’obstacles, cette lumière qui ne s’est jamais éteinte, mais qui sommeillait sur l’oreiller de ce grand lit qui flottait dans cet espace trop grand pour ne faire que sombrer. (…)

 

Ou des comparaisons :

« Dieu de l’Amour » pour sa comparaison entre l’amour et une grappe de raisin : l’amour a besoin d’être cultivé.

L’oubli parfois de cette source d’énergie gratuite tout comme la fragilité des sentiments.

 

Enfin, j’adhère totalement à sa philosophie dans « Proposition » :

 

Donner sans peur, sans croire que l’autre ne saura comprendre, te comprendre. Essayer est tellement simple et pourtant demande de se découvrir, de se livrer.

 

À toi, je veux croire sans te connaître.

 

Et dans « Souffrance » :

 

Si je dois souffrir encore, que ce soit pour aimer encore, et plus fort.

De se préserver assombrit.

 

Dans « Vivre », il énonce fort justement : Il faut savoir accepter la réalité.

 

Certaines références littéraires et culturelles, à Bouddha, à la mythologie, à Hugo et Apollinaire notamment, sont à noter.

Ainsi ce poète cheminot, loin d’être amer, nous offre ici un hymne à la vie, à l’amour et à la beauté.

Un recueil qui mérite d’être lu.

 

Florence Jouniaux

 

 

 

 

 

Préambule

 

 

 

Ce livre, illustré par l’auteur des poèmes, a voulu faire figurer un peu tous les sentiments importants, souvent autour de la femme, mais également la nature, la destinée, en passant par l’inévitable amour et allant jusqu’à la mort.

Inspiré par Khalil Gibran et Paulo Coehlo, c’est certainement en pensant à eux que lui est venue un jour l’envie d’écrire et de dessiner à son tour.

 

Bonne lecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le corps de cuivre

 

 

 

Là, bien posé

Prêt à fonctionner,

La fin est évasée

Et son embouchure argentée à sa moitié,

Bien sculptée, ses pistons viennent scinder

Ses courbes bien allongées,

Les doigts restant allongés.

Quelle envie de te saisir

Pour un instant de plaisir,

Tu attires mes envies immobiles et sans bruit.

Mon alliance est trop grande, je reste sans te prendre.

Tes coulisses sont closes,

Tu me métamorphoses.

Tout autour bien terni,

La joie m’envahit,

Je retrouve le bonheur,

À la vue de ta clameur.

Je ne t’avais jamais autant regardé.

Quelle complexité que par tes formes élancées,

Moi, l’homme, ait pu souffler