Sera-t-il président ? - Éric Barberi - E-Book

Sera-t-il président ? E-Book

Éric Barberi

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Beschreibung

Né d’un mariage d’amour porté par une histoire familiale remplie d’aventures, Éric connaît une enfance paisible grâce à l’amour indéfectible de son père. En grandissant, il ouvre les yeux sur la violence qui règne entre ses parents et sur leur inconstance. Sa naïveté ainsi mise à l’épreuve, il va devoir trouver de nouveaux repères et apprendre à se construire sa propre histoire. Y parviendra-t-il ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Éric Barberi éprouve le besoin d’écrire pour se libérer et exprimer ses émotions. Ce penchant pour l’expression lyrique transparaît dans plusieurs de ses ouvrages, notamment "De l’amour", paru en 2021 aux éditions Sydney Laurent, et "Périple", édité en 2022 par Le Lys Bleu Éditions.










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Seitenzahl: 62

Veröffentlichungsjahr: 2024

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Couverture

Page de titre

Éric Barberi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sera-t-il président ?

Acte I

Roman

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Copyright

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Éric Barberi

ISBN : 979-10-422-2230-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

Préambule

 

 

 

De mémoire, en fait, de ce premier acte, il démontre par simple description l’évolution des milieux sociaux, sans pour autant évoquer les technologies, parfois désinformatrices, ou l’inverse, de notre société actuelle. De la beauté de ces rêves, d’une époque où la terreur était bien plus réelle et moins cruelle, cependant, l’histoire demeure et ses espoirs avec.

Ce roman « vient du Sud ».

Bonne lecture à tous et toutes

 

 

 

 

 

Préface

 

 

 

Ce roman autobiographique, tel qu’écrit par son auteur, retrace la vie d’un héros, d’un combattant qui sans relâche décide d’affronter toutes les difficultés de la vie afin de réaliser son rêve. Alors, entre rêve, amour et passion, la vie n’a jamais été facile pour celui qui rêve grand. Plus la vie dévient difficile, plus on fonce, et plus on fonce plus celle-ci nous forge à devenir des forgerons. Ceci n’est que des signes du parcours d’un leader. Ainsi, après avoir lu l’œuvre, l’on voit que l’auteur ne fait que nous relater sa vie, c’est-à-dire celle de son enfance jusqu’à sa vie d’aujourd’hui. Par là, l’auteur nous montre sa résilience, sa persévérance et sa patience en surmontant les épreuves desquelles il fut l’objet afin de réaliser son rêve de devenir un jour un président.

 

Alioune Badara Diouf Mokhtar

Sera-t-il president ? Acte I

 

 

 

 

 

Eric était issu d’un mariage d’amour. Sa grand-mère sicilienne avait deviné les prémices de cette guerre mondiale, devenue par la suite une issue qui opposa schématiquement deux camps, comme on le sait – les alliés et l’axe –, provoquée par le règlement insatisfaisant de la Première Guerre mondiale et par les ambitions expansionnistes et hégémoniques des trois principales nations de l’axe, dont l’Italie fasciste, ce pays dont elle était fière…

Mais l’enfant qui poussait dans sa chair la poussa à quitter sa nation. Le sentiment de devoir quitter ses origines par besoin de préservation pour sa progéniture la poussa en avant, après avoir ressenti, dans ses os, croître cet enfant.

Malgré le calvaire et la peur grandissante annonçant ce conflit dont l’issue est connue, cette mère courageuse chercha par tous les moyens à trouver une terre d’asile qui permettrait à son enfant de vivre. Jeune adolescente, comme celles de maintenant, elle croyait à l’amour, celui qui promet l’union sacrée… Jules, son compagnon de fortune, qui était donc le grand-père d’Éric, un soir, voulant se montrer courageux et fier comme les hommes de cette petite île, fut tué sans même savoir qu’il était père. Pas inquiet, et surtout intrépide, on le remarquait par son élégance, mais également par sa « Grande gueule ».

Grazzia et Jules – les grands-parents d’Eric – eurent une aventure, ce qui, à cette époque, et en dehors du mariage, était loin d’être toléré. L’attirance fut immédiate entre le fougueux jeune homme, brun, typé comme le sont ces beaux mâles – dont les cheveux noirs luisants, les yeux marron virant au noir, font fondre les adolescentes dont faisait partie Grazzia –, et cette gamine de bonne famille. Elle ne put résister à ce saltimbanque légèrement drogué, bagarreur et effronté, dont les belles phrases faisaient craquer les jeunes filles.

Une fois le charme et les embrassades passés, finalement, des deux adolescents, Jules, sans se soucier de ce que nous utilisons aujourd’hui – le préservatif – lui fit l’amour et la mit enceinte. Grazzia découvrit, car elle craignait les conséquences de cet acte, quelque temps après, qu’elle était enceinte. Mais comment était-ce possible ? Comment l’annoncer ? Et fallait-il l’annoncer ? À peine ces questions posées, un soir, parmi tant d’autres, Jules, toujours aussi extravagant, prit un mauvais coup, comme on dit… Un mauvais… si bien qu’il en décéda quasiment sur le coup.

Grazzia apprit la nouvelle – car ce soir-là, elle allait annoncer à son cher et tendre turbulent qu’il allait être père – en voyant un attroupement, et l’ambulance qui partait. Elle eut peur, et sa peur fut rapidement accompagnée d’une tristesse, comme l’on dit, inconsolable. Depuis un moment déjà, elle avait eu le temps de penser aux conséquences d’un acte d’amour, tombé dans l’extrême, avec cette graine dans son ventre !

Devoir le dire ou s’en séparer… puis se demander si son jeune amant allait l’accompagner pour, au final, le revoir quelques jours plus tard, aux funérailles, dans un cercueil de bois de cerisier avec une croix argentée pour le recouvrir : pour la jeune demoiselle, l’épreuve était rude. Elle se responsabilisa et en parla très peu. Trois jours après l’enterrement, ce poids, sans parler de ce qui se préparait dans son ventre, il fallait qu’elle le confie ! Mais à qui parler, sans être jugée ? Elle avait bien pensé à sa mère, mais quel scandale, avant, peut-être, l’accolade qui lui aurait permis de pleurer, non seule, mais enlacée…

Aussi, après de longues réflexions, elle décida d’aller voir sa tante, l’une de ses tantes, et peut-être que cette dernière la consolerait, et surtout l’aiderait… Elle avait quelques tantes et oncles, mais celle à qui elle avait pensé était particulière.

C’était une femme affirmée, mère de surcroît, mais surtout avec une sagesse et une compréhension qui lui permettait d’être optimiste. Lorsque Grazzia arriva devant la maison de sa tante, elle prit une grosse bouffée d’air, essuya une petite larme qui venait de couler et se décida à taper à la porte de ce petit mazet qui se trouvait à la montée d’une colline. La tante lui ouvrit, vit l’enfant « mère », et prit dans ses bras, sans faire de manières, sa nièce qui lui ressemblait physiquement, étant plus jeune.

Du haut de ses dix-sept années, Grazzia ne put se contrôler. Habituellement c’était sa tante qui la serrait très fort, et là, ce fut elle qui la comprima, comme si elle avait la force de deux, voire trois personnes… L’amour découvert quinze jours avant, le fait de se savoir enceinte, et Jules, à qui elle s’était abandonnée et qui, lui, finalement, l’abandonnait… dans cette étreinte, la tante comprit que l’attitude de Grazzia était particulière. Elle savait qu’elle allait se confier et qu’il allait falloir la conseiller, comme elle aurait pu le faire avec ses propres enfants. Après deux bonnes minutes serrées l’une contre l’autre, elle lui dit : « Rentre ma petite. Tu es chez toi ici ».