Diableries au pays du gois - Daniel Guillon - E-Book

Diableries au pays du gois E-Book

Daniel Guillon

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Beschreibung

Dans l'effervescence des grandes marées, des touristes à la pêche aux palourdes font une dramatique découverte dans le sable. Une main ! L'enquête va s'avérer compliquée par l'absence de cadavre entier. Les incidents vont alors se multiplier, des corbeaux se mêlent à l'affaire, une seconde disparition inquiétante est constatée... Mais les gendarmes vont pouvoir bénéficier d'une aide précieuse, celle de Marceline une vieille bigote fouineuse.

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Seitenzahl: 307

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Vé dans boare un quarte !

“Le comble de l’optimisme, c’est de rentrer dans un grand restaurant et compter sur la perle qu’on trouvera dans une huître pour payer la note”

Tristan Bernard

Au fil des pages

Suivez-moi dans le pays du Gois

Petit matin à la saline de Bertomiaux

Jean Pierre, le saulnier

La tempête mauvaise

Les gendarmes ne manquent pas d’affaires à résoudre

Le rush des grandes marées

Quelle folie s’est emparée du pays ?

L’encre empoisonnée du corbeau

Du rififi dans les parcs

La camarde s’amuse

Une vraie pétaudière !

Une horreur chasse l’autre

Sous l’œil du paparazzi

Aurait-on enfin une piste ?

Un drôle de zigoto

Tout droit en prison

Rebondissement dans l’affaire de Bertomiaux !

Sans oublier

Jean Pierre, le saulnier

Jean Pierre Retourneau est un gars du pays. C’est un costaud, un dur avec un cœur tendre !

Tout le monde dit de lui que c’est la gentillesse incarnée. Et ceux ayant connu sa famille ajoutent toujours qu’il ressemble en cela à son défunt père.

Son père était éleveur de vaches maraichines du côté de Saint Gervais et avait fait mariage avec une fille de paludier de Noirmoutier, du côté de L’Épine au marais du Ponant. Leur rencontre avait eu lieu lors du bal des pompiers de Saint Gervais à la fête nationale. La fille avait été amenée par son frère alors que lui avait sa promise dans le village…

Le couple ainsi formé avait continué l’élevage de bovins. Ils auront un fils, Jean Pierre. Il fut quelques temps ouvrier agricole chez ses parents. Puis il devint ouvrier dans une ostréiculture au polder du Dain. Ceci va lui permettre de se lancer dans des études techniques.

Il va faire ses études en alternance à la Maison Familiale Rurale de Challans, en abandonnant la filière élevage de ses parents pour s’orienter vers les métiers de la région : les cultures marines. Il va passer un bac pro plus orienté sur le travail de conchyliculteur.

Jean Pierre, ne trouvant pas tout de suite une place dans un travail en correspondance avec sa formation, changea encore d’orientation en entrant comme ouvrier à la saline de Bertomiaux.

À compter de ce jour il deviendra pour tous Jean Pierre le Palud ou plus encore le Palud !

Il apprendra à maitriser le vent et le soleil, l’eau et les marées, les outils spécifiques. Bien vite ce sera un virtuose du las 13, l’outil largement utilisé pour les grosses récoltes.

Il entretiendra sa forme pour faire face aux aléas et difficulté du métier dépendant tellement des éléments.

Il apprendra à bien entretenir les mailles 14 et les aiguiser parfaitement. Car un bon outil bien affûté c’est l’assurance de ne guère laisser de sel sur la surface de l’eau et c’est aussi se simplifier le travail.

Au printemps le boutoué 15 n’aura bientôt plus de secret pour lui. Il aime bien cet engin, tellement plus facile à manier, plus léger et pour commencer l’année tellement moins agressif pour les muscles sortant de la torpeur de l’hiver.

Pour la fleur de sel, il se perfectionnera dans l’utilisation de la lousse 16 et le séchage au soleil sur les tables.

Le propriétaire de l’époque, le père Grimeau, Anatole, partageait son temps entre sa femme malade et son travail, tout en continuant à inculquer à son jeune employé les bonnes recettes du bon professionnel.

En ce qui le concerne, il s’agissait des recettes basiques : sels aux herbes, fleur de sel, sels au poivre.

Les salicornes du marais étaient récoltées pour la fabrication des salades maison.

Jean Pierre s’éclatait dans ce poste, et donnait à tous l’impression qu’il était fait pour cette activité.

Quelques années plus tard c’est un grand choc.

Les grands parents Retourneau décèdent dans un horrible accident de voiture.

Perdu dans le brouillard, ni le conducteur ni sa passagère n’ont vu les feux rouges indiquant la fermeture d’un passage à niveau en Mayenne.