Doctrine du droit - Emmanuel Kant - E-Book

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Emmanuel Kant

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Beschreibung

Publiées en 1797, la Doctrine du droit et la Doctrine de la vertu traitent des exigences de la morale considérées respectivement dans les institutions et dans le sujet agissant. Après la Fondation de l'éthique (qui constitue le tome I de cette édition), Kant s'attelle à son application et n'hésite pas à laisser irrésolues quelques «questions casuistiques» posées par l'établissement des devoirs moraux. On propose ici de relire tous les moments de cette entreprise contre une tradition férue de lectures partielles. Où l'on verra que se joue un tournant de la philosophie pratique moderne. Introduction à la Doctrine du droit: La Métaphysique des moeurs (Die Metaphysik der Sitten) est un ouvrage d'Emmanuel Kant, paru en 1795 et traduit en France dès 1796. Il comporte deux parties : Doctrine du droit et Doctrine de la vertu. Dans Doctrine du droit, Kant livre ses premiers principes métaphysiques sur la Doctrine du droit. Plusieurs idées et section s'imposent dans l'ordonnancement de la réflexion du philosophe allemand: - Dans un état civil, à l'état de nature. - De la manière d'acquérir quelque chose d'extérieur - Du droit réel - Du droit personnel - Du droit domestique : droit conjugal, droit des parents, droit du maître de maison - Division dogmatique de tous les droits acquis par contrat. - Droit public - Droit politique - Droit des gens - Droit cosmopolitique Le présent ouvrage regroupe les parties suivantes qui composent l'Introduction à la Doctrine du droit: A. Qu'est-ce que la Doctrine du droit ? B. Qu'est-ce que le droit ? C. Principe général du droit. D. Le droit implique la faculté de contraindre. E. Le droit strict peut aussi être représenté comme la possibilité d'une contrainte générale et réciproque, s'accordant, suivant des lois universelles, avec la liberté de chacun.

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Table des matières

§ A. Qu’est-ce que la doctrine du droit ?

§ B. Qu’est-ce que le droit ?

§ C. Principe général du droit

§ D. Le droit implique la faculté de contraindre.

§ E. Le droit strict peut aussi être représenté comme la possibilité d’une contrainte générale et réciproque, s’accordant, suivant des lois universelles, avec la liberté de chacun.

APPENDICE À L’INTRODUCTION DE LA DOCTRINE DU DROIT. DU DROIT ÉQUIVOQUE.

§A. Qu’est-ce que la doctrine du droit

La doctrine du droit1 (Jus) est l’ensemble des lois, qui peuvent donner lieu à une législation extérieure. Cette législation existe-t-elle réellement, elle est alors la doctrine du droit positif. Celui qui est versé dans la connaissance du droit positif2, ou le jurisconsulte3 (Jurisconsultus), est en outre jurisperitus4 lorsqu’il connaît les lois extérieures extérieurement, c’est-à-dire dans leur application aux cas que peut présenter l’expérience ; et l’on peut alors donner à cette connaissance le nom de jurisprudence5 (Jurisprudentia). Sans ces deux conditions, on aurait tout simplement la science du droit6(Juriscientia). Cette expression désigne la connaissance systématique du Droit naturel7 (jus naturæ) ; mais c’est à celui qui est versé dans cette dernière qu’il appartient de fournir les principes immuables sur lesquels doit être fondée toute législation positive.

§ B. Qu’est-ce que le droit ?

Le jurisconsulte, qui ne veut pas tomber dans une tautologie, ou renvoyer aux lois positives d’un certain pays et d’un certain temps, au lieu de donner une solution générale, pourrait bien se trouver aussi embarrassé par cette question que le logicien par celle-ci : Qu’est-ce que la vérité ? Il pourra bien nous apprendre ce qui est de droit8(quid sit juris), c’est-à-dire ce que, dans un certain lieu et dans un certain temps, les lois prescrivent ou ont prescrit ; mais ce que ces lois prescrivent est-il juste aussi9, et quel est le critérium universel au moyen duquel on peut reconnaître en général le juste et l’injuste10(justum et injustum) ? c’est ce qu’il ne peut savoir s’il ne néglige pour un temps ces principes empiriques, et si (tout en se servant de ces lois comme d’un excellent fil conducteur) il ne cherche la source de ses jugements dans la raison pure comme dans l’unique fondement de toute législation positive possible. Une doctrine du droit purement empirique peut être (comme la tête de bois dans la fable de Phèdre) une fort belle tête, mais hélas ! sans cervelle.

Si l’on considère le concept du droit dans son rapport à une obligation correspondante (c’est-à-dire le concept moral de cette obligation), voici ce qu’on reconnaîtra : 1° il ne s’applique qu’aux relations extérieures, mais pratiques, d’une personne avec une autre, en tant que leurs actions peuvent (immédiatement ou médiatement) avoir, comme faits11