Éclats de la Jérusalem Céleste - Aude Chapat - E-Book

Éclats de la Jérusalem Céleste E-Book

Aude Chapat

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Beschreibung

Des témoignages de foi, des histoires vraies attachantes, simples et profondes

Das E-Book Éclats de la Jérusalem Céleste wird angeboten von Books on Demand und wurde mit folgenden Begriffen kategorisiert:
Foi Chrétienne, né de nouveau, Charismes, témoignage chrétien, Expérience Mystique

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Veröffentlichungsjahr: 2023

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Aux bienheureux réfugiés auprès du Père Sr Marie-Claire Billecocq, père Jacques Castel, Madeleine, Alain H. et Anne.

Quelques mots à propos de ce livre !

Ces écrits ont pour projet de partager une perception d’un Dieu plus proche de nous, plus « réel » dans la vie quotidienne. Ils sont dans la continuité du livre « les petites histoires du Vent », et dans cette forme originale, ils visent à nous édifier dans la foi, et la confiance, à partir d’une approche phénoménologique, se basant sur l’expérience.

Une amie me confiait cette réflexion : « mais ton livre est un livre de développement personnel chrétien ! » Certainement, si on va au-delà de l’événementiel, tout incroyable qu’il puisse être, pour en saisir Sa présence. Et de continuer avec cette interrogation.

- Mais, après les témoignages de ton livre « les petites histoires du Vent », tu as encore des histoires à partager ?

C’est comme si le Ciel cessait d’émettre et de s’intéresser à nous, ou plutôt de s’occuper de nous ! Et dans la période étrange que nous venons de traverser avec l’épidémie de Covid, Lui, ne s’est vraiment pas mis en quarantaine !

Ce qui est fascinant est qu’il soit ainsi accessible à des non-croyants, puisque eux-mêmes peuvent témoigner d’expériences non ordinaires, dans le réel, souvent dénommées hasard, ou synchronicité, mais signes réels d’une présence surnaturelle! C’est peut-être un pont entre le monde sans et le monde avec, un monde qui s’est un peu isolé dans sa pratique et ses approches d’un Dieu, trois fois Saint !

Et pour faire sens, aussi, cette proclamation de Jésus : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits »1.

Alors, n’avez-vous jamais rêvé de cueillir des étoiles ? En voilà quelques-unes, reposant dans ces récits, Éclats de la Jérusalem Céleste. Et si elles portaient témoignage à l’Eau Vive2, dont Jésus nous a fait l’annonce par la Samaritaine 3?

Donc dans ces écrits pas de théorie, ni de technique, ni d’ailleurs d’outils. Seulement le partage d’une attention particulière pour apprendre à capter Sa présence sous toutes ses formes, comme Lui aime nous rejoindre dans nos sensibilités, notre intelligence et la foule de talents dont Il nous a dotés : c’est un hymne à Sa création, et surtout à l’amour qu’il porte à Sa créature !

À la vigne du Seigneur, mission m’a été donnée de discerner Ses gestes d’amour, de les narrer, de les partager pour qu’ils puissent fructifier, mais, c’est Son œuvre !

À goûter une à une, ou à dévorer, puis à reprendre ensuite, car ce n’est pas dans le récit que se love le sens, c’est dans l’écho en nous, en notre cœur profond, en notre intime résonance, que le Seigneur désire écrire.

PS : les prénoms ont été modifiés avec des pseudonymes.

1 Matthieu 11,25

2 Ne concerne pas l’affaire Philippe / Vannier

3 En Jean 4,10-14

Table des matières

Lorsque le Seigneur guide

Vous êtes tombée du ciel !

Rencontre synchronisée

L’ami Raymond

Un sachet de rapé

Tu le cries sur tous les « toi »!

Ne pas oublier la réponse

Un silence tranquille

Derniers moments ensemble

La libération du secret de famille

Le secret du Roi

Lorsque le Seigneur touche

Bénis-là !

Les petits cadeaux au pied du sapin

Un cadeau d’anniversaire divin

Le shabbat ! Et la bénédiction des enfants

Un merveilleux consolateur

Émotion d’Abba

La Gloire de Dieu !

Lieu des martyrs

Cent vingt épisodes

Des pépites

Une Arche d’alliance

Baptiste se présente au Ciel

Un souvenir d’or

Une journée pas ordinaire

Un signe, s’Il te plaît !

Devant la Tunique d’Argenteuil

Des frères et des sœurs témoignent

Monsieur Dieu

Le petit papillon

Ah ! Les anges !

Un repas divin

Un entretien annuel

Raphaël et la maraude !

Hélène sur les remparts !

Témoignage d’intercession !

Regards

Car il aime

Le Consolateur

Alerte à la Vigne du Seigneur

Des femmes dans l’église ?!!

Autour de Notre Dame de Paris

Notre Dame : le mystère des lundis de semaine sainte

L’eau vive

Dernière messe à Notre Dame, avant le départ.

Un retour divin

Clés du Royaume des cieux

Vue de l’Ascension

Éloge de l’expérience

Les noces du Ciel sur la terre

Petits psaumes d’aujourd’hui

Petit psaume d’aujourd’hui 1

Petit psaume d’aujourd’hui 2

Petit psaume d’aujourd’hui 3

Petit psaume d’aujourd’hui 4

Petit psaume d’aujourd’hui 5

Petit psaume d’aujourd’hui 6

Petit psaume d’aujourd’hui 7

Petit psaume d’aujourd’hui 8

Petit psaume d’aujourd’hui 9

Petit psaume d’aujourd’hui 10

Petit psaume d’aujourd’hui 11

Remerciements

Quelques livres en référence

« Alors Raphaël les prit tous les deux à part et il leur dit :

Bénissez Dieu ! Célébrez-le au milieu de tous les vivants pour ses bienfaits à votre égard ! Bénissez et chantez son Nom ! Faites connaître à tous les œuvres de Dieu, comme elles le méritent, et ne cessez pas de le remercier ! Il est bon de garder le secret du roi, mais il est très recommandé de révéler et de publier les merveilles de Dieu. Remerciez-le comme il convient. »4

4 Tobie 12,6-7 dans la traduction « la bible des peuples »

1 - Lorsque le Seigneur guide

Ou comment s’ajuster à Sa volonté et se laisser conduire ?

Vous êtes tombée du ciel !

Le Seigneur guide lorsqu’il a besoin de nous : des moments trop rares !

En ces temps de vacances d’été, le camp de Gagnières5 était au programme. Ce lieu chrétien, au bord des Cévennes, accueillait le samedi suivant, pour une nouvelle session, le mouvement « Cévennes Tout Est Possible », dans l’unité des chrétiens. J’avais prévu de m’y rendre avec Fabienne, mais un obstacle se présentait : nous hésitions sur le jour du départ. Vu les kilomètres à parcourir, un petit temps de repos avant la session s’imposait, mais Fabienne devait voir son mari avant de partir. Il était alors en déplacement.

Moment de flottement. Mais lorsque j’ai reçu cette motion intérieure qu’il fallait partir jeudi, la ligne de conduite s’est imposée. Cela apaise bien. Cet instant précis reste marqué dans ma mémoire, et je me vois encore au croisement, à la sortie de la pharmacie du Centre-ville où ça s’est passé.

J’ai recontacté Fabienne, mais ça n’était pas possible pour elle, trop tôt. Elle prend alors l’option de descendre en train, le samedi suivant. Il est sûr qu’à moins d’être vraiment dans le Seigneur, une pareille situation aurait pu être un sujet de brouille entre amies !

Cela étant, je lui ai embarqué quelques affaires pour la soulager dans son périple en train et me voilà lancée dans la descente en voiture. Je suis arrivée à la nuit tombée, mais peu importe. Ce que j’ai remarqué tout de suite, m’a confortée dans ma décision : il y avait un manque visible de bénévoles pour accueillir les arrivants. Le malin avait joué la division dans l’unité des chrétiens et bon nombre de bénévoles avaient déserté. La session devait rassembler environ 600 personnes, et les petites mains étaient bienvenues, pour mettre sous enveloppe les badges et autres documents, accueillir les arrivants et décoincer la nouvelle application installée tous récemment qui buggait et sur laquelle j’avais déjà eu l’occasion de travailler au bureau.

C’est ainsi que le chef du camp me reçut avec cette phrase : « tu es tombée du Ciel ». C’était un peu sympa et ô combien joyeux, car tout se mettait en musique pour que les événements se passent bien. Cette phrase, il la renouvellera à chaque rencontre, avec beaucoup de joie ! Que désirer de plus ?

Et pour que la joie soit parfaite, les frais que je devais partager avec Fabienne ont été compensés par les repas pris en charge pour les bénévoles, et même avec une petite gratification !

Une ombre cependant au tableau, un regret. Le dernier soir, lorsque les bénévoles ont été appelés pour être remerciés, et applaudis par les participants de la convention, Olivier en passant m’a invitée à les rejoindre et j’ai refusé : trace de fausse humilité ! C’était le Seigneur qu’il fallait surtout honorer ! Ça aurait pu être l’occasion de témoigner de cette aide du Seigneur à la Convention, de Son encouragement. Mais la joie que je n’ai pas reçue sur l’estrade et dont je me suis privée, je l’ai ressentie en rédigeant ce texte pour en témoigner.

Pour me recaler sur le déroulement des événements, j’ai consulté les petites notes du journal de mes affaires avec le Bon Dieu. En ouvrant le cahier, j’ai ouvert sur la page même que j’avais rédigée, un certain samedi 19 août 2006. Que dire de plus ? Je l’ai pris comme un signe d’encouragement. Il voulait confirmer le témoignage, pour que notre confiance en lui soit parfaite.

Aux sessions suivantes, c’est avec beaucoup de joie que j’ai recroisé Jean-Louis et son fidèle acolyte Olivier : cette expérience, en même temps originale et pleine de la tendresse du Seigneur, montrait combien Il pourvoit.

Voilà pas facile de lâcher prise ! Il nous laisse expérimenter pour mieux capter Sa volonté. C’est comme une langue que nous avons à apprendre, syntaxe, accent et vocabulaire. Mais quand il a réellement besoin de nous, là, sans ambiguïté, il nous emmène ! Accepter d’expérimenter est vraiment le point de départ. Après Il ouvre les portes.

5 Le centre de Gagnières est un lieu de rencontres dans l’Unité des chrétiens, situé dans le Gard. Il a été fondé par Thomas Roberts et des membres de la communauté protestante. Il y installa la tente de l’Unité qui sera prêtée, dans ses débuts, à la communauté du Chemin Neuf. Voir aussi le texte « un nuage vagabond » dans le livre « les petites histoires du Vent ».

Rencontre synchronisée

Une histoire pleine d’étoiles

Je venais de quitter le groupe «interlocuteur du changement » qui se réunissait depuis plusieurs années et nous avions partagé un pot de l’amitié. J’ai ensuite été dîner dans mon petit restaurant chinois mais en sortant, et je m’en étonne encore, j’ai laissé négligemment mon téléphone sur la table… Une fois dans le métro, en direction du Sacré Cœur, où je devais participer à la nuit d’adoration, je réalisais que mon téléphone n’était plus dans mon sac : moment de désespoir… temps où l’on saisit l’absence …!

Demi-tour et trouvant le restaurateur fumant une cigarette dans la rue, je me suis sentie soulagée. Il n’y avait plus personne, mais le précieux portable était là, sur la table !

J’ai repris mon chemin en sens inverse et dans le métro, je marchais paisiblement. Le couloir était assez étroit quand sur ma droite, une jeune femme d’origine africaine, portant un cageot rempli de victuailles, soigneusement rangées dans des gobelets, me dépassa. Elle parlait à son partenaire de portage et exprimait sa joie de le revoir. Elle l’appelait Olivier.

Je sentais que ça poussait derrière moi. A eux deux, ils faisaient la largeur du couloir, un vrai boyau ! Et là, à ce prénom d’Olivier, je me suis retournée, pour apercevoir sous un bonnet de laine à pompon, mon frère, mon parrain, mon aîné, entouré de ses amis. Ils allaient distribuer des repas dans le nord de Paris, à des migrants.

Nous avons pris le métro ensemble. Foufou il était, me présentant à ses amis comme une personne qu’il connaissait depuis soixante ans ! Je n’ai pas osé leur dire qu’il me rajeunissait un peu mais cette rencontre inopinée m’a réjoui le cœur ! Et la joie d’Olivier m’a incroyablement touchée.

Comment, de passage à Paris, dans le métro, avais-je pu rencontrer ce frère? Pour la synchro, il avait bien fallu que j’oublie mon téléphone au restaurant …! Je n’ai pas révélé à Olivier où j’allais, car je pense qu’il aurait voulu m’embaucher dans sa distribution, mais je m’étais engagée à participer à la nuit d’adoration perpétuelle établie depuis plus de 100 ans au Sacré Cœur, pour l’intercession de notre monde qui en a tellement besoin ! En fait, à nous deux, nous étions au croisement de deux réalités de foi.

Voilà, l’église était éclairée de rouge, et je l’apprendrais le lendemain au petit déjeuner, que la Synagogue des Victoires, la nouvelle Église orthodoxe du quai de Branly, ainsi que la Grande Mosquée de Paris marquait cette nuit-là, par des illuminations rouge sang, le sang de tous les martyrs de la foi, d’aujourd’hui, dans un bel élan œcuménique6.

Olivier avec qui j’évoquais récemment notre rencontre étonnante, me révéla que cette opération de distribution n’avait pu se faire que grâce à sa jeune partenaire qui avait reçu d’un hôtel *** des surplus... délicieux, et cela ne s’était jamais reproduit ! Nous nous sommes donc rencontrés incidemment dans ce couloir du métro, lors de l’unique opération !

Un ami à Rome qui avait lu le récit de la rencontre, m’écrivait que le pape François aimait bien ces petites histoires ! Et de me réjouir en pensant que François était au courant de ma rencontre avec mon frère Olivier dans le métro, une rencontre de deux pratiques de foi, bien différentes, mais ô combien complémentaires, avec un tel concours de circonstances. Donc :

* Que je sois à Paris * en chemin vers le Sacré Cœur * où je m’étais inscrite pour la nuit d’adoration *. Que j’ai oublié mon téléphone au restaurant * que mon frère soit précisément dans le même petit couloir de correspondance du métro * à la même station de St Lazare * et juste à la même heure * qu’il ait été plus pressé que moi * et qu’il ait voulu me dépasser * que la jeune amie de mon frère ait reçu cette bonne nourriture * qu’il ait été décidé de la partager * et de traverser Paris pour la distribuer au nord de la capitale* et qu’enfin le Seigneur m’ait dotée de l’écriture pour témoigner * de son incroyable capacité à coordonner la complexité * mais aussi que mon ami ait quelques relations à Rome, pour que cette histoire puisse apporter un peu de joie au pape François ! Alléluïa !

Cette rencontre a pour moi le label « des incroyables de Dieu » !

6 Événement organisé par l’AED Aide à l’Église en Détresse, pour poser un signe visible et honorer les martyrs de toutes les religions.

L’ami Raymond

Avant son départ au Ciel !

Les fêtes étaient passées et je n’avais pas décroché le téléphone pour les saluer, à l’occasion de la nouvelle année. Eux, c’était Bernadette et Raymond, 184 ans à deux. Ils habitaient tout près, mais on se voyait peu. Ce qui nous avait rapprochés, c’est un ami prêtre qui était comme leur fils, le père Raphaël.

L’envie m’est venue de leur faire un gâteau ; précisément celui que j’avais fait pour l’anniversaire de cet ami, et de leur proposer de l’apporter, et de se voir ainsi. Rien de bien extraordinaire, me direz-vous, sauf que le gâteau en question, c’était une charlotte à la framboise plutôt goûtue. Le lundi, je les ai appelés, et j’ai proposé à Bernadette de se voir le lendemain, le mardi 7 janvier, chez eux, pour le café. Bernadette entre-temps a invité Adélaïde qui ne savait pas trop de quoi il s’agissait. Alors, quand Adélaïde nous a annoncé que nous étions le jour de la Saint Raymond, c’était la surprise et la joie s’est annoncée. C’était la fête de Raymond et Bernadette semblait avoir un peu zappé. Je n’y avais pas non plus prêté attention, en lisant les « textes du jour », le matin même.

C’est alors que j’ai réalisé que ce n’était pas par « hasard » que nous étions là, autour du café. Le Seigneur pouvait compter sur nous pour œuvrer dans Son désir de faire que Raymond soit fêté. Avec Adélaïde, nous l’avons convaincu que le Seigneur avait voulu lui montrer toute son attention, qu’Il avait mobilisé ses amies pour lui, pour que sa joie soit parfaite.

Et voilà ce que je veux vous partager : je vois alors Raymond, 94 ans, se rassembler sur lui-même, comme un petit enfant qui veut protéger son trésor. Son émotion était visible, la joie était là et cette conviction intime a grandi : c’était pour lui, le Très Haut avait voulu le combler, et il était aimé de Lui ! Une vraie fête de Raymond !

Aude Chapat, le 7 janvier 2020