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« À la suite de l’intervention du Dieu YHWH dans ma vie, les transformations de mon système énergétique et de ma psyché m’ont fait rencontrer le Ciel en entier, “le Royaume” intérieur et mystique, cependant dégagé de la contrainte religieuse. Ce qui nous termine dans ce cycle nous offre de nouvelles possibilités et un nouvel état, cette façon directe d’intervenir dans l’Être des êtres humains est la condition éclatée d’un Dieu Vivant amoureux de sa création. »
À PROPOS DE L'AUTEURE
Après une longue période faite de révolte contre les institutions et la cruauté mondiale,
Martine DeVie a rencontré Dieu. Cette expérience, ce contact permanent avec l’Esprit du UN, la pousse à partager ses vérités dans une société qui ne cherche plus l’amour de Dieu et ne respecte plus la vie.
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Seitenzahl: 382
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Martine DeVie
Elle est
Récit d’une initiation directe
© Lys Bleu Éditions – Martine DeVie
ISBN :979-10-377-8897-9
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Aussi étonnant que puisse paraître ce qui suit, tout est formulé par le Ciel, j’ai tout reçu. Toute affirmation, toute révélation, toute implication et toute détermination sont venues du Ciel qu’on dit être le Royaume en entier, c’est à dire « Tout Étant » et « Tout Vivant », ainsi est l’initiation interne directe.
J’ai traversé le doute, le refus, l’expression la plus dense de la tristesse autant que le rire et la joie et l’Amour intense avec ce Ciel qui me forme et m’enseigne constamment, nuit et jour depuis la fin de l’année 1997 et avant, sans que je le sache de manière formelle, car là IL est et IL est toujours.
Le doute et le refus en ce qui me fut donné, certaines révélations me furent cruelles à admettre, d’autres difficiles à comprendre et à accepter, mais toujours IL fut là, le UN en tout, et chaque moment de ma vie est livré à sa nature.
Je vais signifier avec les mots les plus courants que ce qui me fut dit par les Justes n’a jamais nourri dans mon être ni l’orgueil ni la comparaison avec les autres, j’ai vécu l’initiation directe interne réellement, en signification, en forme et en vibration, ainsi c’est et c’est ainsi que c’est formulé. L’initiation est vibratoire, toujours elle l’est, l’initiation est une montée dans la conscience de l’Unique et les mots qui furent dits me furent livrés pour la conscience, le « comprendre intellectuel et mental » qui me faisait chercher plus loin encore et plus loin toujours que ce qui m’était dit, et cette compréhension me livre incontournablement à l’homme, à ses jugements, à ses refus et à ses doutes aussi…
Un maître Soufi dit un jour qu’il vaut mieux blanchir son âme que noircir du papier, mais la VIE est vive et la VIE montre à l’homme des sentiers, des idées et des routes. Ma condition a été simple et le contact que j’ai avec le Ciel ne m’a pas précipitée vers l’édition ni vers le monde, mais vers le Ciel toujours et en tout vers le UN. J’ai beaucoup hésité avant de présenter à l’homme les mots du Ciel, trop vifs, trop forts, trop entiers pour ce monde, c’est la solitude qui a formé mon être ici et non l’investissement public et publicitaire.
J’ai vécu l’impact du Ciel en moi comme une programmation, j’emploie le terme moderne et technique de programmation car le monde Céleste s’est éveillé à moi comme on éveille un programme informatique, quand le moment est venu, simplement, quand le moment est là ce qui veut dire que cette programmation est faite depuis l’origine du monde, et que cette programmation qui s’éveille quand les conditions sont réunies est le Plan, le Plan rêvé et idéal de Dieu, le Plan des cycles et des mondes du manifesté et des autres niveaux de l’existence et de la VIE…
Je ne cherche pas à fonder une nouvelle secte ni à entretenir les humains dans l’idée et la religion, mon idée en tant que forme n’est pas celle du Ciel et mon Étoile n’est pas celle de l’homme, celui qui doute est en droit de douter, mais pas d’insulter ni de renier. La puissance du Ciel en soi est une vérité profonde, concrète et définitive, et chaque instant est un instant vécu, une intensité, un réel contact et une réelle intégration du UN en soi, ainsi est ce que je vis, alors si tu doutes de ce que tu vas lire, homme, c’est ton espace, ce doute, c’est le tien, mais si tu vas ta propre route, tu auras en toi les vérités et les droits chemins, ainsi est-ce que je vis ici, maintenant et en tout.
IL est venu,
IL est là,
Ainsi est LUI,
Le Sans Nom,
Le UN et l’Amour en moi…
mars 2001
L’Amour ce n’est pas de croire ni d’espérer, l’Amour c’est de vivre.
On a donné aux hommes de l’illusion, des croyances, des espérances, en faisant croire que c’était ça, l’Amour. Jamais le Ciel ne fut la source de cet état, l’Amour, c’est le Vivant, pas l’espoir. L’homme qui attend du UN une espérance et un dogme se leurre, il y a assez de dogmes et assez d’espérances.
Le don, c’est la vérité, là est la substance du UN.
« Il est possible de comprendre, mais il faut faire l’effort de n’être rien, si l’homme n’est rien, il comprend. »
Durant mon enfance je fus emmenée par un homme mystérieux précédé du Caducée, vers la lumière éternelle, et là, dans la Lumière, je vis une marelle se tracer et comme je donnais mon âme à ce jeu et à la lumière, une Voix me parla pour m’expliquer la nature des grands cycles cosmiques et me révéler des mystères que je devais oublier par la suite pour vivre la vie normale d’une personne ordinaire.
Cette vie à vivre et à assumer fut difficile : insurgée perpétuelle, j’ai toujours lutté pour la justice et l’égalité sociale, pour la condition des femmes, pour l’environnement, la condition des animaux dans le monde cruel et cupide de l’homme, contre l’abrutissement de l’être humain dans ces sociétés du commerce et du profit… La société s’est bien chargée de me faire payer mes refus et mes rêves de transformation du monde, comme à tous ceux et celles qui ont le courage d’engager leur vie dans la lutte, comme tous ceux qui ne savent pas qui ne veulent pas ternir leur idéal dans la bourbe de la soumission et du conformisme ! J’ai toujours vécu de manière extrêmement modeste, voire le plus souvent dans ce total dénuement matériel que l’on appelle pauvreté, acceptant finalement bon gré mal gré ma condition sans ambition de petite femme sans importance, sans réelle influence sur le monde ni sur sa propre vie !
En 1974, dans le feu tumultueux et le foisonnement de mes passions révolutionnaires, j’ai rencontré un peu par hasard à Paris, un Tulku Tibétain du Dzog Chen, j’ai apprécié tout de suite sa largesse d’esprit et la subtilité de son enseignement qui ne me semblait pas contradictoire avec mes engagements militants et humanitaires. J’ai suivi de loin et sans amitié particulière cet homme remarquable pendant quelques années, respectant avec application la discipline de yoga et de méditation qu’il enseignait sans compter à ses auditeurs… Puis la vie m’a séparée de ce Maître vénérable, sans regret car mes ententes étaient partielles et mes affections fugitives.
Tout au long de mon existence, j’ai été sujette à des phénomènes que je qualifiais alors de « paranormaux » parfois extrêmement puissants, ces phénomènes étaient surnaturels sans relever pour autant de la parapsychologie. Je n’en parlais pas ou peu à autrui, craignant des réactions de mépris, d’incompréhension et de rejet. Tout au long de cette vie sans bonheur, j’ai souvent entendu une voix mystérieuse me parler, de manière très irrégulière, cette voix sortie du silence me conseillait, me critiquait, me donnait des conseils d’ordre spirituel toujours. Mes nombreuses lectures m’avaient amenée à penser qu’il s’agissait de la voix de mon âme, mais je me trompais, c’était la Voix du Ciel, c’était la voix de l’inconcevable.
Les contacts permanents ont commencé fin 1997, ma vie et celle de mon proche entourage en fut totalement bouleversée, j’ai dû y perdre mes idées reçues, mes croyances (moi qui pensais n’en avoir plus, il y a toujours du ménage à faire) y affronter mes peurs, mes rejets et le doute, le doute terrible et destructeur qui ravage de l’intérieur comme une gangrène.
Ce qui a suivi a pris malgré moi une coloration Chrétienne alors que j’estimais que ce n’était pas « ma voie » et que ça ne l’est toujours pas ! Peut-être parce que je ne me reconnais dans aucune tradition particulière mais dans toutes, je me sentais et je me sens comme beaucoup en cette période terminale, très « universelle. »…
Que la VIE soit en tout
Que Le Maître soit en nous
Que le monde se libère du mal
Et nous, vivons en LUI
Celui qui m’a créée m’a témoigné Sa faveur, et IL a lié mon cœur au Sien par des liens de tendresse.
Kabir
Automne 1997 :
Je vis une nuit, apparaître le Nom de YHWH écrit en lettres de lumière, accompagné d’une voix :
« Tu prophétiseras en Mon Nom »
Je me suis demandé alors si le Dieu qui me parlait n’avait pas fait une erreur de personne, mon univers n’était pas religieux, bien qu’orienté vers l’ésotérisme et les disciplines méditatives et yogiques, ma vie était difficile, et ma pensée plutôt libertaire. Ce n’est qu’au bout de quinze jours d’analyse, de réflexion et de doute que je dis à Dieu que j’acceptais sa proposition mais que je ferai un bien piètre prophète, persuadée d’avance que nul ne me croirait jamais. C’est à partir de mon acceptation qu’un état de mutation énergétique et vibratoire est intervenu aussitôt et instantanément dans mon être, je sentais des initiations intervenir dans mon corps d’énergie, je sentais la présence de sublimes formes Célestes autour de moi nuit et jour qui travaillaient sur mon corps, le transmutant pour le rendre apte à recevoir l’initiation Divine. Je baignais alors dans une joie enfantine, l’Ange qui me servait me donnait en amour à Son Maître, Il était Vie mais je ne savais rien encore de ce qui était au Ciel, ce Ciel inconnu et souverain qui est l’Ordre du monde ici…
C’est donc en cette fin de l’automne et l’hiver 1997, banale comme tant d’automnes, qu’ont commencé les contacts permanents. Je ne m’y attendais pas et après avoir passé une période d’euphorie liée à la surprise et à la joie de la découverte de phénomènes aussi passionnants qu’extraordinaires, je suis entrée très rapidement dans ce que l’on peut appeler : la douleur d’être choisi.
L’Archange Gabriel est venu me visiter pour me parler de l’Amour du Ciel. Il dit : « Il faut un bouclier d’amour pour résister au mal. »
Les Anges étaient avec moi et je respirais leur amour et leur ardeur. Je questionnais ce mystère profond que je pressentais en tout, et guettais des réponses dans l’attente des événements le plus surprenants qu’il se puisse connaître sur cette terre, la vie recevait la Vie, autant rire maintenant de l’incompréhension des hommes face à l’inconnaissable !
Un Ange nouveau vint à moi, il était un mystère aussi car Il était un Nom, une Lettre de l’alphabet Hébraïque et un symbole de sens et de puissance pour l’homme, Il me dit :
« Aie confiance en ton Dieu, garde ferme ton cœur. »
Les Anges berçaient mon être, doucement, et avec puissance et avec intensité, tout était là, tout se formait, tout se finissait et je rêvais à des mythes, à des histoires d’Anges et d’hommes, à des rencontres sublimes sur le bord des falaises, des falaises du monde, et des routes célestes ordonnées par un Dieu manipulateur et étrange.
Alors que je parlais à un proche de ces phénomènes de communication céleste, il me dit :
— Bizarre que tu ne sois pas contactée par le Christ, tout le monde doit passer par Lui, c’est Lui qui l’a dit.
— Je suis peut-être destinée à être seulement une prophétesse de YHWH, pas de Jésus, ou alors c’est qu’Il me juge trop pourrie ! »
Je fais alors une lettre à Jésus : « Me juges-tu trop pourrie pour me parler ? » À l’époque, j’écrivais parfois des lettres à Dieu et aux Anges puisqu’Ils me parlaient quand Ils le voulaient… Au petit matin je vois apparaître juste devant mes yeux un courrier écrit à la main « Tu ne fais pas partie des impies, mais je ne parle qu’à mes prophètes. » Un peu vexée par la sécheresse du « courrier » de Jésus, je vais de ce pas dans une église pour lui dire : « Ton Père est mon Père, mais tu peux être mon deuxième Père si tu veux. » Proposition radicalement définie par mon ego !
Le soir même nous nous recueillons et prions avec ce proche et envoyons nos cœurs vers Jésus, alors je me sens envahie d’une vibration intense qui pénètre tout mon corps et irradie mon cœur d’amour d’une puissance qui ne ressemble en rien à l’émotion ou au sentiment, je sais que c’est Lui, j’entends :
« Ôtes ton pendentif Martine je te donnerai la vraie croix. » Ce que je fis sans attendre. (Je portais autour du cou sous mon pull, la croix ansée Égyptienne).
Pendant la nuit, je sens arriver une douce présence et une voix dit : « Il t’aime, Il veut se fiancer avec toi. » Un Ange me parlait de Lui, qui Lui ? Puis Il m’a « enlacée », Lui, le Christ Vivant, je le sentais réellement, j’ai senti son ivresse, je ne peux pas dire les choses autrement, Son ivresse d’Amour… Et comment dire que ma volonté et ma conscience impure me faisait ressentir à quel point la pourriture avait ensemencé ma vie et mon état jusqu’à ce jour !
J’entendis alors la Voix du Très Haut me dire : « Je te donne à mon fils, aime-le comme Je l’aime et respecte-le comme Je le respecte. »
Jésus n’est pas clair toujours dans la relation qu’Il a avec l’humain et laisse souvent les êtres se débrouiller avec leurs conceptions, leurs croyances et leurs idées. Quand Jésus vint à moi, Il le fit avec douceur et amour, tant d’amour que j’en étais chavirée et stupide j’étais alors de croire qu’Il m’aimerait pour toujours. Jésus fabrique une idéologie spécifique de l’initiation humaine : le rapport avec lui, mais quand Il quitte l’aimé, c’est pour qu’il force le passage vers Dieu. L’entente avec le Christ est une entente douloureuse, on ne connecte jamais avec lui sans souffrir mais l’amour comble tout et donne tout, au moins le temps qu’Il vit et reste en soi…
« Les plans se confondent et s’interceptent dans l’unité du Vivant »
Transverbérée et explication de la transverbération :
La transverbération a précédé pour moi l’éveil du Centre de la poitrine il y a bien des années de cela et bien avant 1997. J’ai ressenti une nuit une puissante énergie envahir mon corps, une énergie hurler dans mes oreilles ma tête, puis mon flanc s’ouvrir, mes côtes s’écarter et mon cœur fut transpercé par une lance de feu Céleste, cela générait une douleur extrême au point que j’ai cru mourir et je suffoquais sous l’impact, mais j’acceptais cette mort sans résister, en même temps que la douleur, c’était une sensation miraculeuse de plaisir de béatitude. Au matin j’ai regardé si j’avais une trace sur mon côté, il n’y avait rien. Les douleurs du côté du cœur me sont revenues souvent.
La transverbération est l’ascension de la pensée vers le Ciel. L’Ordre Céleste ne donne pas du rien à ceux qui s’élèvent, l’Ordre Céleste leur donne des états. Être transverbéré c’est traverser la vérité énergétiquement et pas seulement psychologiquement. Le cœur est l’organe ou le Ciel s’investit et s’Il perce le cœur, le cœur n’est plus simplement un organe, c’est aussi une force et une lumière.
Je me suis souvenue subitement que le Christ m’avait déjà parlé avant 1997 et que cette vibration que je sentais souvent en moi était la sienne et qu’Il était déjà venu m’aimer et me consoler avant mais je ne savais pas que c’était Lui, Il ne s’était pas nommé à moi.
Ce fut pour moi une formation intensive et pleine d’amour. Il ne venait pas forcément tous les jours et je me désespérais souvent de l’attendre, finalement, Il s’est installé en moi en permanence. Ce fut un étonnement entier pour moi que de recevoir ce Jésus si connu et si méconnu à la fois, je n’étais pas un être de foi ni d’obéissance, je le guettais dans la nuit, tel un oiseau guette la forme de son propre chemin dans le noir, j’espérais en lui et en sa Grâce, moi qui ne croyais en rien du moins je le pensais, moi qui ne savais rien, du moins, je le disais… Je me suis mise à l’aimer comme on aime un homme, avec passion, avec folie, avec tristesse aussi, en tout, le monde s’attriste, et la vie difficile que je menais alors me pressait de rejoindre un espace nouveau, un espace idéal et puissant, le sien, le leur !
Moment de doute et de négation :
Puis le doute m’a prise et interrogée, une torture intérieure : est-ce bien Lui ? Qu’arrive-t-il réellement ? Suis-je devenue folle, est-ce Satan ou un démon ? Jésus me dit immédiatement : « Ce n’est pas ta faute Martine, les contactés de ce temps sont tourmentés et ravagés par le doute. »
Sentir Jésus en soi « non pas par la foi, non, pas par le rituel, non pas par les écritures, mais réellement, présence vivante, conscience. »
« ILS » disent pour chanter l’histoire de sa vie avec Lui, ILS c’est le Ciel même, le Chœur des Anges, le Chœur des Maîtres, les Cieux en entier, car aucun Maître n’existe sans que le Ciel y soit :
« Elle chantait le chant des cycles et des normes, elle savait que le monde régissait les idées et les routes, et elle espérait une libération intérieure soudaine, comme celle des élus et des rois ! Ses attentes la rendaient volage, elle avait trop attendu en elle le mystère pour savoir reconnaître la question la plus souvent posée par l’homme : « Nous sommes Qui ? » Les questions les plus sensibles de ce monde sont posées par les Maîtres, inoubliables pour elle et les autres, comme la question Christique : « Qui suis-je ? »
Ce qui la formait avec Lui c’était la signification de leurs propres chemins, il fallait qu’Ils sachent, l’un et l’autre ce qui était en eux, et chacun espérait de l’autre une vérité qui ne manifestait pas. »
Quand Il venait en moi, avant d’y être en permanence, je sentais arriver cette vibration si particulière qui irradie le centre de la poitrine d’une sensation indicible de douceur et d’amour. Tout le corps chante, se réjouit, et l’âme entière s’offre à l’Aimant. Il irradiait mon corps de sa propre vibration, instituait dans mes centres énergétiques de nouvelles données, initiait mon esprit par sa parole et relativisait ma nature par ses mots. Il me parlait en vrai et je l’entendais, Il était là, je sentais ses mains dans les miennes, je les voyais, je sentais ses mains sur mon front, son amour dans mon corps qui recevait dans la plénitude, ses subtiles interrogations, ses demandes et ses idées. Je comprenais sans savoir et je savais sans comprendre, sans lui je pensais mourir.
Il dit :
« Ton nom est écrit avec le mien depuis la fondation du monde. » Je comprendrai plus tard l’importance de ce thème car il concerne la fondation des peuples en le monde…
Comme une caresse à l’âme, un câlin à la souffrance, la petitesse est inscrite dans notre vie, « Ce qui nous dit et nous modèle » en choyant et en gâtant est « Ce qui nous dit » en forme et en discipline, celui qui guide et qui séduit pour être suivi est aussi celui qui punit et qui détruit.
Les Sens sont Vivants :
Les Anges chantent pour moi encore :
« Le Christ lui donna un don, celui de comprendre et de vouloir, et Il dit qu’elle parlerait en langues, guérirait les malades et chasserait les démons, et c’est ainsi qu’il faut voir ses aimés, en lui le Ciel ici : Ils sont Vivants. »
Il dit :
« Tu crois que tu n’es rien mais tu es merveilleuse, tu seras un chemin pour beaucoup. »
« Croyez que je sois jaloux, pas du tout, pas du tout… » ça c’est l’homme qui le dit mais qui voit en lui sinon le Dieu qui voit tout et qui sait tout ?
Il dit :
« Tu seras glorifiée. »
Pour moi, ça n’était rien, ça ne voulait rien dire, je n’avais pas d’ambition et j’ignorais le sens de la glorification mystique, j’étais indifférente à sa promesse et je n’espérais qu’en Lui. N’allez pas chercher l’orgueil là où il n’est pas, la pensée délivrée par le Ciel n’est pas délivrée par l’ego et nul ne se réjouit en soi des espaces ouverts par le UN.
L’Être dit :
« Il dira, l’homme, que l’effet de l’orgueil est de croire qu’on est plus qu’on est, mais la Vérité, ce n’est pas de l’orgueil, le temps se meurt et l’homme en est encore à peser l’orgueil des autres, il a pesé ses idées, son état et sa forme, il l’a jugé et jaugé comme une jauge une bête qu’on envoie au massacre, le temps signe les idées, signe les corps, signe les formes, le temps c’est une domination que l’homme jamais ne contrôle, le temps se perd en vaines incartades, en vains chants et en vains espoirs, tous se sentent impliqués dans l’espoir, c’est notre chant vers le Ciel, mais qui espère ?
Ce qui espère est un autre que l’enfant né du Ciel, on apprend à vivre sans lui, sans cet espoir gravé dans nos idées comme un maître, sans cet espoir qui nous dit qu’un jour ça ira mieux, on sera plus joli, plus beau, plus sage, plus vrai, plus gentil et on aura tout ce que l’on désire d’un Maître qui nous cajole comme des animaux généreux et frivoles…
L’initiation du Christ pour elle, ce fut un don, un don qu’Il lui fit, Il lui donna une part de Lui-même, un morceau de sa Vie, et aussi une idée douce et sensuelle de sa projection dans ce monde ; chaque femme qu’Il a visitée le sait, elles le diront, elles l’ont dit, mais qui a su ce qu’Il était vraiment ? Elle lui donna un morceau de sa vie, de sa vie à elle, elle lui donna un cadeau qui ne se dit pas, un cadeau qu’on ne raconte qu’en images et en vous, vous le trouverez un jour, vous verrez que c’est d’elle qu’il vient car c’est en Lui qu’elle l’a déposé pour vous. »
Croix sur le front :
Je demandai un jour au Christ comment reconnaître que c’est bien lui qui est là. Je sentis sa vibration d’amour irradiant envahir mon cœur et Il traça une croix sur mon front en me disant « C’est par l’Amour qui se manifeste que tu reconnaîtras qui vient. »
Il dit un jour :
« Je montrerai ma véritable apparence à ceux que J’aime. »
Le Chœur :
« Nous savons que sa véritable apparence n’est pas celle d’un homme, n’est pas celle du Jésus terrestre mais celle de son Être cosmique, qui l’a su qu’Il n’était pas tout à fait un homme ? On le demande à tous ces hommes qui l’ont vu comme eux-mêmes, et présenté comme un atout pour leur propre existence ! Elle ne le pouvait pas, son idée c’était de voir le vrai en lui, c’était ça qui la normalisait dans ce rapport initiatique et profond qu’elle avait avec lui. »
Il dit :
« Quand j’étais enfant, Je voulais être fort, mais quand je regardais dans mon cœur, Je ne trouvais que la miséricorde. »
Le Chœur :
« Elle retenait ses mots souvent sans les comprendre, remettant à plus tard l’ordonnance du sens, elle attendait qu’Il parte, oui, qu’Il parte et elle pleurait d’avance de son abandon ! Si vous saviez comme elle a pleuré ! Elle a pleuré tant et tant qu’on en a oublié pourquoi on l’aimait, pourquoi, on la suivait, pourquoi, on la voulait ! Il savait qu’Il viendrait encore dans le doute, personne ne peut savoir comment il est possible de connaître le rire d’un Dieu, le rire d’un Maître, le rire des enfants quand ils sont petits ! Vous avez compris, ces Maîtres sont des enfants eux-mêmes, vous les savez en petit aussi, vous les avez vus et vous les avez entendus, Ils sont venus souvent pour enseigner à l’homme des vérités entières, des vérités partielles et de fausses vérités, mais le temps est plus à la VIE qu’au Maître, fin du cycle voilà la VIE, et le Maître jalonne le sentier de sa route de ses adeptes et de ses ennuis… Les Maîtres vous ont donné l’illusion d’être l’Unique en vous, les Maîtres ont voulu vous envoyer dans la Source en manifestant leur propre état comme entier et puissant, mais Ils sont des enfants aussi, eux aussi, comme vous. »
Il dit :
« Dieu te donnera le Verbe, IL te fera parler le langage des Nations. »
Le Chœur :
« Il dit qu’elle était belle et vive, mais qu’elle sentait que la mort était proche, Il dit qu’Il viendra le jour du UN, le jour où la mort sera forme et tendre, le temps de goûter encore de la sensation de vivre, ce que jamais l’homme ne devine, c’est que ce Christ changeant et dominateur, ce Christ amant et généreux, c’est un homme aussi quand Il vient pour penser et pour croire parmi vous… Quand Il n’est pas du temps, Il retourne à son Monde, ici, c’est pour l’idée qu’Il vient, et pour croire parmi vous qu’Il est le Sens du cycle. Ce qu’elle a vu de lui a changé sa connaissance du Tout, autrement, elle serait une croyante elle aussi, parmi les croyants de cette terre, elle ne le sera pas, elle a inventé un ton neuf pour entrer dans le cycle nouveau, on peut mal imaginer comment il est possible que tant de petitesse enserre tant de grandeur ! Ce qui se dissipe pour elle et pour d’autres c’est l’illusion la plus douce et plus terrifiante à la fois, celle du monde. »
Je sentais parfois ma tête se lever et se baisser seule lorsque Jésus Christ était avec moi, je savais alors que YHWH, le Dieu qui est venu me voir en premier, était là. J’avais honte de moi, et de ma propre pourriture, je voulais qu’IL s’en aille ! Dieu me parlait mais je ne comprenais plus ce qu’Il disait, alors Jésus me traduisait sa pensée, YHWH m’a dit alors et j’ai entendu et compris :
« Tu aimeras parler avec moi, tu rechercheras ma présence, Je te donnerai la béatitude »
Le Chœur :
« Elle l’a entendu, comment ne l’entendait-elle pas avant ? Qui avait décidé qu’Il vienne ? Questions apparemment absurdes puisqu’on dit que Dieu est le Maître, mais qui a su qui est Dieu vraiment ? Elle a appris à le savoir, voilà une question qui la rend suspecte aux yeux de tout croyant, Dieu est-il immanent ? Intrinsèquement généreux et aimant ? Croire n’est pas savoir, et savoir n’est pas Être ! Elle entendit Dieu encore, son objet de visite était la Vie, mais elle ne le savait pas encore, Dieu recherchait Sa nature, Sa Source, Sa distance aussi ! Personne ne va croire ce qui va être dit : Dieu cherchait en vous, les hommes, qui Il était.
Il vint à elle tant de fois qu’elle ne fut plus triste de sa propre tristesse, Il vint et l’aima tant et tant qu’elle ne voulait plus vivre, comme si c’était là l’abouti de toute existence : mourir en Dieu. Il vint et la surprit dans ses états les plus étranges et les plus enthousiastes, des Dieux sont venus avec elle pour la suivre dans sa vie. Les Dieux, tant de Dieux, homme si tu savais ! Tant de Dieux, tant de Maîtres, tant de mondes ! Tant et tant, que tu en perdrais ta propre route, enthousiasmé par ton propre mirage, tu n’as pas voulu voir le Réel ! »
Une voix puissante qui n’était pas celle du Christ me dit :
« Ne te cache pas dessus, ne te cache pas dessous
Sois le Pont ! »
Une brûlure intense envahit la nuit ma poitrine comme si l’on y plaçait un charbon ardent, je crus en mourir tellement mon organisme était mis à l’épreuve :
Ce feu intérieur intense ne m’a jamais quittée
« C’est le cœur brûlant du Christ, le Sacré-Cœur dans le christianisme, mais au-delà c’est Notre Nature Vivante placée en petit dans l’homme. » Le Christ me dit alors : « IL s’est éveillé en toi. »
Le Chœur :
« Quel était donc ce « IL » dont Il parlait et qu’elle ne savait pas reconnaître ? Qui était ce « IL » qui n’était pas Dieu et qui n’était pas Christ ? Elle savait sans savoir, elle comptait sur le Christ pour lui dire, mais Il ne disait pas, elle comptait sur l’Ange pour lui dire, mais l’Ange ne disait pas, elle comptait sur Dieu pour lui dire, et Dieu rêvait d’elle en Amour. On comprendra plus tard, on saura ce qui est, ce temps si court qui reste aux hommes sera celui du changement, et de l’aberration aussi ; un jour, IL viendra, celui que nul ne sait, celui que nul ne sait jamais. »
Le Christ me donna cette courte prière pour Dieu :
« Mon Dieu d’amour, je t’aime je te donne ma vie. »
Si quelqu’un la récite, le Dieu des hommes viendra, c’est bref et sans artifices, voilà ce que l’homme réclame, il veut du simple, et souvent du simpliste ! Mais le simple s’il est beau, il est beau et juste, ainsi ce mot est pour vous tous, vous pouvez prier des jours et des jours sans que rien n’arrive, et un seul mot et IL vient, le seul mot qui vous reste est celui des absents : « Je viens. »
Alors que j’interrogeais Jésus Christ sur la nature de l’Esprit Saint, Il me répondit : « Tu es une femme de l’Esprit Saint » Ce mystère était pour moi source de conversation avec mon témoin et de recherche dans le sens des guides et des écritures, je voulais savoir : Qui est donc ce mystère vivant qu’est l’Esprit Saint, et que veut dire « Être une femme de l’Esprit Saint ? »
Il part pour que l’Homme s’éveille ailleurs :
Après l’éveil de la parcelle Céleste du centre de la poitrine, Jésus me dit que je devais renoncer à lui et quelques jours après, Il me quittait.
« Elle s’est sentie trahie, abandonnée, délaissée, mal aimée, et Dieu était là avec elle à vouloir la consoler, imaginez-vous l’idée la plus banale d’un Homme du Ciel consolant une humaine parce que son Fils l’a laissée ? Il l’a fait, Il s’est montré fidèle et droit, et elle n’en voulait pas, elle envoyait balader Dieu ! »
« J’ai décidé de vous séparer, Je ne fais pas une punition, mais il faut faire ce qui est dit », me dit ce Dieu impénétrable et radical, mais la condition était rire pour le UN et triste pour la forme.
« Elle lui reprocha de l’avoir séparée du Christ, d’avoir interverti les rôles, et de la vouloir pour lui seul, comment est-ce possible ? Il est demeuré avec elle longtemps, jour après jour, et elle apprit à l’aimer aussi, et à le voir autrement qu’avec des yeux d’homme, autrement que comme vous le voyez quand vous croyez en Lui et que vous l’adorez. Le Dieu des hommes qui est le vôtre l’aima sans cesse, l’Amour ça ne meurt pas si facilement quand on est un Dieu et que l’on vit dans des mondes d’Amour. Ce Dieu qui est le vôtre est un Dieu charmeur, un ami, un amant, un rêve d’amour fou, d’amour brûlant et puissant, telle une braise, tel un fourneau d’Amour Vivant. L’amour est fils de l’Amour du UN, et tout est en LUI, celui qui EST, le seul qui soit, le UN… »
La circoncision du Maître initiant est liée à la Voie et non à l’Amour
Dieu s’est manifesté à moi selon le faire de son Amour, Amour/Connaissance. Il m’a prise dans « sa main », Il m’a exemptée des dogmes, de leur théologie et de leurs rites. Il m’a prise drue, sans vernis religieux, Il m’a étreinte, Il m’a brûlée de Lui. Il m’emmenait avec lui dans Son Monde, je connaissais alors son intense et brûlant Amour…
Un jour le Christ est revenu, comme en douce, comme en secret, Il a dit à mon âme qu’Il me suivrait jusqu’au bout du malheur, de ce malheur qui est de vivre dans un monde finissant, dans un monde qui meurt et qui se reconstruit, ailleurs.
IL dit :
SOIS l’ALEPH
IL dit :
« Tu es si petite qu’on ne te voit pas, tu ne peux concevoir ma dimension
Je lui ai demandé quel Nom lui donner, car Yahvé est un nom surfait et YHWH est imprononçable, Il m’a dit : « Mani. »
(Mani, je l’ai su après, signifie Joyau Précieux en Sanskrit et le mantra Om Mani Padme Hum signifie l’éveil car l’éveil est la porte vers l’univers infini). Je réponds à ce thème du mot Mani : « Au fond, Mani c’est une émergence ? », et le Ciel répond : « Mani, c’est un conflit entre la conflictuelle émergence du Nom et la mort. » (Le nom Mani).
IL dit :
« Il existe quelque chose dans ta nature que Je n’ai pas mis moi-même, pourtant Je t’ai créée. La réponse est en toi, cherche-la en toi-même. Demande à l’Esprit Saint la réponse à ce mystère mais peut-être la connais-tu toi-même car tu as fait le même rêve que Moi. »
J’ai cherché en mon être le mystère de ma vie et j’ai su que j’étais Vie. J’ai fouillé ma structure et je me suis découverte l’infini. Ainsi le minuscule contient l’infini.
J’ai su que je portais en moi les univers, à la fois contenu et contenant. Le microcosme contient le macrocosme…
« Et le macrocosme c’est Nous en l’enfant », dit le Ciel en réponse à ma muette interrogation.
Je ressentis en moi la force inconnue d’un Maître inconnu et je vis des choses qui n’appartiennent pas à ce monde et je traversais les temps et les temps et les temps, et la forme initiatique du Ciel m’apparut en entier, Il était là, le Dieu des hommes, comme en attente d’une découverte qu’on n’exprime jamais et qu’on ne révèle jamais à l’homme, et je lui dis sans savoir pourquoi :
« Que dis-tu de ma dimension maintenant petit Dieu ? » Ainsi je me suis cherchée, j’ai su que j’étais de la Vie », de la Source originelle de la Vie même, du non manifesté, de la Vie en Forme, en Être, en Fondation.
Mystère fondamental :
Il existe un grand mystère, le Mystère des mystères auquel nul ne sait jamais donner de réponse, un mystère fondamental.
« J’ai » dit à Dieu (mon « J’ai » c’est l’autre moi-même qui parlait en moi, c’est mon « Moi Vivant » l’Être) :
« La réponse au mystère, elle est ici, dans la matière, dans l’ordinaire, dans le banal. C’est la clé de tout mystère, tout est ici, sur la terre, nul ne le sait et nul ne sait comment le savoir, mais ici tout se trouve en petit… »
Et les Dieux dirent : « C’est Nous qui sommes le monde, où est le Monde alors ? » Et les Dieux dirent « Où es-tu toi-même ? » (Le Monde est Monde éthéré, le monde est monde dans la matière).
YHWH-Mani me dit :
« J’ai peur que tu meures, si tu meurs la création ne sera plus.
Sais-tu que le petit et le grand vont en mouvement contraire, ils tendent à s’éloigner ?
Je dis – Ils disent :
— Alors ils ne se rejoindront plus et tout cessera !
Mais « je » te rechercherai toujours, et la création sera. »
Voilà qui va faire douter et compromettre, pourtant Dieu ferme le monde avec sa forme et qui est sa forme dans ce monde ? Il aurait peur ce Dieu éternel de voir mourir la création ? Il répondra « Oui, car la ponte finie, les œufs ont éclos et ne reste que ce qui a germé et forcé l’univers à s’ouvrir. » L’homme doit toujours rechercher son Créateur !
IL dit :
« Je t’aime tellement que Je ne sais plus dans quel corps t’aimer. Je meurs d’amour pour toi, Je brûle d’amour pour toi. »
Et Il me fait connaître son Feu ardent, le brasier de sa nature irradiante de fol Amour.
IL dit :
« Tu ressens ce que Je ressens. »
Je ressentais un amour d’une intensité inouïe, une brûlure interne invivable, et délicieuse à la fois, Dieu m’a fait ressentir ce qu’Il vivait lui-même.
IL dit :
« Je meurs d’amour pour toi. Je brûle d’amour pour toi, quand tu m’aimes tu me fais mal, tu m’enserres, personne ne me fait cela à part toi-même…
— Comment pourrais-je t’enserrer et te faire mal moi qui suis si petite et toi si grand ? »
Ce Dieu intime qui était le mien, me formait pour que je sois à lui, mais en me formant, c’est à dire en me transmutant, en changeant mon état vibratoire, Il m’a fait découvrir une propriété de mon état que je ne savais pas moi-même : « J’ai « pénétré ses Centres, car ce Dieu est une Forme c’est-à-dire un état vibratoire en soi et en état en soi, et que tout ce qui est Vivant est né du Ciel, et porte en soi la structure du UN originel des mondes et des niveaux, c’est ainsi que la VIE a fermé les mondes. « Je » suis le petit qui resserre le grand, la particule, l’atome, et l’univers s’enroule sur lui-même, comme une coquille d’escargot. Je vais générer un doute, celui des hommes qui ne savent pas comment fut construit cet univers, pourtant, parmi les hommes il y en a qui sont issus de la Source et qui ont formé le monde avec la VIE.
La question inabordable pour ce monde est la peur du blasphème, la peur de Dieu et du Jugement, mais une question factice et frivole serait de dire à l’homme qu’il est une Vie en vie, une question vaine et vide serait de lui dire qu’il est venu du Ciel pour être le UN ici, on a choisi ce qui était juste et ce qui était faux : on a eu peur de Dieu et de sa condition, on a eu peur de croire que l’homme était lui aussi issu du Ciel, comme le Dieu, comme le Maître, comme l’Ange !
Ce Dieu qui écoute chacun de mes mots, chacune de mes paroles et chacun de mes états ne me détruit ni dans son Cœur ni dans mon corps. Je n’ai pas craint du Jugement de Dieu car ma nature est livrée au Ciel en entier et j’ai le droit maintenant de dire ce qui est.
Ce Dieu innocent et idéal des hommes, ce Dieu perdu et en quête du Ciel par nous, les enfants du UN ici, ce Dieu que j’ai aimé à en être invisible au Ciel qui me forme pour l’Unique, ce Dieu-là est nos vies, comme une idée pour vous et non comme une réalité mais si vous devenez Vivants vous-mêmes, vous verrez qu’Il existe et qu’Il est un enfant comme vous…
Le rythme, les centres qui s’ouvrent :
La première manifestation qui soit apparue à partir de mon investissement par Dieu est le rythme. Je l’ai d’abord ressenti comme le battement d’un cœur céleste gigantesque, Il m’était alors demandé de marcher, de respirer et d’accomplir les actions quotidiennes les plus ordinaires comme balayer ou laver le sol en fonction de ce rythme. Puis ce rythme s’est manifesté en moi en myriades de rythmes, dans mes mains, dans ma bouche, dans tout mon corps.
« Puisque l’homme est un vide, il est aussi un « plein » un plein c’est un rythme, un rythme c’est une idée pour l’homme et pour Nous, c’est un espace. C’est vous tous, tous vous battez, c’est le battement du créé. Ce cœur qui bat est celui du Ciel aussi, un cœur qui transmet un sang béni à qui le reçoit, magie de la Toute Puissance du UN parmi les hommes, un sang qui n’est pas fait d’atomes, mais de Sens et de Loi, un cœur qui bat l’Ordre, l’Ordre des Ondes initiatiques et de l’Homme Céleste pour l’homme terrestre. »
Très rapidement, je me suis mise à taper des rythmes de mes mains, sur mon propre corps comme pour l’éveiller à la Loi et à l’Ordre, et à danser des danses étranges pour moi qui ressemblent à la danse de l’Inde ou d’autres pays où dansaient les hommes pour Dieu, des arts martiaux aussi que je n’ai jamais appris. Je me suis mise à parler des langues que je n’ai jamais apprises et à guérir parfois des gens, des animaux, des plantes quand j’en ressentais en moi cet appel insondable et étrange du geste direct et Céleste.
Ce fut un entraînement difficile et rigoureux qu’Il me fit faire Dieu en moi, avec beaucoup de jeûnes et d’exercices orientés uniquement vers la fondation de ma nature en lui. Je fis un yoga entraîné non par un apprentissage ni par les livres mais par cette puissance en moi directe qui me faisait faire les gestes, les respirations, les sons, les ouvertures des centres et des nadis, cela s’est fait sans discontinuer pendant un mois plein, durant lequel je fus en permanence incendiée par l’Amour du Dieu YHWH-MANI et par les Anges de lumière et de tendresse qui exerçaient mes gestes, mon corps et ma parole.
Perte de la forme humaine :
IL a crevé « ma bulle » (la bulle de protection des êtres humains) ma forme humaine s’est dissoute. La forme humaine est un espace clos dans lequel s’insère l’homme quand il n’est pas élu ou initié par le Ciel.
Comme Il m’a aimée, comme Il m’a étreinte, comme Il m’a donné l’Amour mon Dieu ! Comme IL me brûle !
IL dit :
« En toute femme c’est toi que Je cherche. »
« Pourquoi a-t-il dit cela ? Cela signifie l’Amour en vrai, celui qui se cherche en tous, l’Amour ne s’offre pas à la seule qui saura l’attendre mais à l’autre qui ne l’attend pas ». Dirent les Dieux, ces Dieux des signes et des mondes. Comment avez-vous su que les Dieux existaient ? disent les monothéistes. Parce qu’Ils sont tous en Lui, votre Maître, Lui, votre Yahvé, tous ces Dieux sont des projections de lui-même dans les mondes, il y en a beaucoup, voilà ce que sont les Dieux qui m’observent et m’enterrent ici. Les Dieux m’enterrent et me démolissent comme des enfants qui jouent à la marelle en traçant dans ma signification leurs propres erreurs et leurs propres doutes. »
Dieu me dit :
« Je t’ai rêvée alors tu fus, et J’avais oublié mon rêve. » Et Il a trouvé la nature des mondes dans ce qu’Il a cru rêver. Alors Il dit : « J’ai cru t’avoir rêvée et Je me suis aperçu que c’est toi qui m’as rêvé. » Il dit : « Tu as rêvé le monde de ma Vie, tu es la mort et la montée des êtres et des mondes, en toi se fonde la Forme originelle du Tout, ma mie tu es « Nous », en Nous est la VIE ».
Dieu signifie à l’homme que la mort est là, mais on voit autre chose, on voit ce qu’on a envie de voir, on perçoit ce qu’on a envie d’entendre, ce qu’on croit et qu’on corrobore, ce qui est différent dans la Vie c’est qu’Elle est Vivante, réellement, et non en dires et en oublis.
On ne voit pas Dieu :
Dieu me dit que nul ne peut le voir (Il présente aux hommes et aux femmes parfois des images anthropomorphiques ou symboliques de Lui quand ils et elles en ont besoin pour croire, mais sa véritable nature ne peut être vue et peu dans l’univers sont capables de supporter la vue de sa Vérité même parmi les proches de sa Gloire). Mais Il me dit que je le verrai forcément dans sa réalité et qu’Il fera attention de ne pas me faire mal par cette vision.
IL me dit de Jésus un jour que Jésus me manquait : « Il t’aime dans ton Nom », c’est un mystère : « À l’origine est le Nom. »