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A L'AMOUR, A NOS AMOURS, A LA VIE, AUX APRES ... A MES FILLES. ET APRES ?
Das E-Book Et après ... wird angeboten von BoD - Books on Demand und wurde mit folgenden Begriffen kategorisiert:
Poesie, recueil, amour, Espoir, APRES
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Seitenzahl: 45
Veröffentlichungsjahr: 2024
Comme si je tombais dans le vide, sans jamais atteindre la surface du sol …
Comme si le temps était en suspend et que mes efforts ne faisaient que de me ralentir.
Sans réussir à stopper cette interminable chute …
J’ai dit adieu aux fantômes de mon passé, proprement …
Un, à un.
L’un après l’autre, certains avec plus de nonchalance.
Mais je devais le faire.
Ce fût long et douloureux, mais j’ai su le faire, c’était le bon moment et surtout j’ai pris le temps de le faire ; il le fallait, puis je me le devais.
Ils ne pourront plus venir me hanter !
Adieu …
Je suis comme une machine, une machine pleine de sentiments et d’émotions en pagaille.
Pourtant, un jour j’ai été cette machine neuve qu’on a tant voulue et attendue, sauf que l’on a pas su m’entretenir, ni même me réviser correctement.
Alors on m’a mise de côté, entassée dans un coin, balancée quelques coups de pieds par-ci, par-là ; espérant que cela arrangerait les choses …
J’étais prête à exploser de tout ça, mais j’étais incapable de redémarrer ; complétement rouillée, j’étais en panne.
Aujourd’hui, on me demande de fonctionner normalement, cela n’est pas possible.
Il y a comme un dysfonctionnement dans tout ce qui lie mes sentiments.
Le temps s’est écoulé et l’usure n’a fait que de se propager.
Je ne crains plus ni l’obscurité, ni la solitude …
Pas de peur de disjoncter, puisque cela s’est déjà produit.
J'étais cassée, définitivement bonne à mettre à la ferraille.
Personne n’avait su trouver les bons outils pour me réparer …
Je t’ai attendu chaque soir devant ma fenêtre, à fixer la lumière du réverbère, qui m’explosait les yeux ; je t’ai patiemment attendu.
Tu n’es jamais arrivé, je ne t’ai jamais vu …
Je passais régulièrement devant ton village, d’ailleurs je n’y voyais même plus le nom inscrit sur le panneau ; uniquement ton prénom, seulement le tien …
Mon cœur éclatait et ma tête bouillonnait de l’intérieur, mon amour hurlait, mais je ne laissais rien paraître ; rien, je ne montrais rien. Je répondais à mon tour à ton silence, par le mien (… ).
J’avais cette envie folle de te voir débarquer, un peu comme dans les films (rire) et de courir vers toi pour t’embrasser, mais ça ne s’est jamais fait comme ça ; puis je suis bien trop pudique pour ça d’ailleurs.
On se cherche, se tourne autour, sans réellement se trouver, ni même se comprendre et encore moins se prouver que c’est nous que nous voulons et rien d’autre !
Je parle pour nous deux, sans savoir ; sans vraiment intégrer ce que tu veux de moi !
J’ai longtemps cru que j’étais la seule fautive dans cette histoire, mais je pense que les torts sont partagés.
Ton premier “je t’aime” inspiré de l’alcool, je l’avais tant attendu, tellement espéré que je l’ai pris malgré tout, même dans ces circonstances …
Aurais-je du ?
Et cette chanson qui me suit partout où je vais, elle me poursuit ; celle qui me fait penser à toi, à nous …
J’en perds tous mes moyens tellement c’est déconcertant, complètement déroutant !
Je t’ai souvent écrit, à la limite du harcèlement !
Au moment où j’écris, notre chanson passe à la radio … (Je souris).
Je t’ai envoyé des tonnes de poèmes, de textes, de messages et tes silences en guise de réponse. Sacrée réponse …
Immense déception, énorme colère et beaucoup de tristesse.
J’ai encaissé, j'ai supporté la douleur et j’ai accepté ce son blanc pour unique réponse.
Alors que je sais que même si on se retrouve à chaque fois, ça finira toujours pareil et je réaliserais encore en reprenant à nouveaucontact avec toi ; pourquoi j’ai arrêté de te parler et pourquoi je me suis éloignée …
Je ne sais plus si je dois te donner de l’intérêt, de l’attention, si c’est uniquement ce que tu attends ; qu'importe ce que je te donne, tant que je te donne.
Mais qu’est-ce que moi je reçois de toi ?
Qu'est ce que je dois encore attendre entre nous ?
J’ai eu très mal, sûrement trop …
Parfois l’amour ne suffit pas, il ne fait pas tout.
La chanson passe encore et je ne fais que penser à toi.
Perpétuel recommencement …
Je déteste ta façon de me regarder, avec ton air suffisant, cette manière de ne pas nous comprendre, à tendance à m’excéder !
Tu as voulu tout précipiter, j’ai essayé de nous faire attendre, agacé tu as tout stoppé, cette pause n'aura pas tenue longtemps …
Attirés comme des aimants, par toi et tes envies, toujours vouloir faire de nous des amants ; ma désinvolture t’a coupé l’appétit.
Mais prise dans ce tourbillon, où tu prends mes sentiments, je déteste que tu me fasses tourner en rond …
Arrête de me sourire à pleines dents !
Je déteste ta façon de me dire “tant pis”, de disposer de mon cœur à ta convenance, d’être dans ma tête sans intermittence
Je te déteste c’est ainsi …
Non, je ne retournerai pas vers toi, il n’y a pas de retour possible, même si mon amour pour toi ne sera jamais mort.
Je resterai profondément blessée de tes agissements (...).
Je t’ai supplié visage à terre et tu m’as rit au nez !
J’ai longtemps cru que l'on s’appartiendrait jusqu’à la fin, mais même nos rêves d’enfants évoluent.
Toi tu es mort dans l’un des miens ; tu t’es doucement éteint …