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« Gwen au pays des TCA » – ou comment jongler entre fringales, restrictions et tentatives (parfois désespérées) de paix avec mon assiette.
Depuis bientôt cinquante ans, je vis une relation passionnelle et tumultueuse avec mon assiette. De la première culpabilité devant un gâteau au chocolat à la tentative (foireuse) d’adopter un tænia, en passant par des régimes aussi farfelus que frustrants, j’ai testé à peu près tout, sauf la paix intérieure.
À travers ce récit mêlant humour et sincérité, je vous embarque dans un voyage culinaire où le véritable ennemi n’a jamais été la nourriture, mais la culpabilité qui l’accompagne. Entre anecdotes croustillantes, réflexions sur la société et petits moments de victoire, « Gwen au pays des TCA » est une odyssée gastronomique pas comme les autres : parfois douce, souvent salée, et toujours servie avec une bonne dose d’autodérision.
Un livre à savourer sans compter… et surtout sans culpabiliser.
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Seitenzahl: 291
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Publishroom Factorywww.publishroom.com
ISBN : 978-2-38625-754-4
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GWENAËLLE LIMOUZIN
Apéritif : Mise en bouche émotionnelle
Une petite introduction pour ouvrir l’appétit(ou le fermer…)
Entrée XXL
Les mystères des TCA décortiqués sans indigestion
Cocktail d’anecdotes
Les petits dérapages sucrés-salés :dialogues et moments cocasses
Plat du jour
Mon festin personnel et mon aventure culinaire
Le plat qui revient toujours :
Les comportements typiques qu’on commande sans même y penser
Le plateau de fromages
Vivre avec les TCA au quotidien
Dessert du chef
Affiner sa compréhension pour épater ses convives
Les secrets du chef
Recette scientifique avec une pincée de scienceet une cuillère de données
Le digestif
Conseils et astuces pour mieux digéreret ne pas finir sur une mauvaise note
L’addition
C’est l’heure de sortir de table :refermer le menu et repartir léger et rassasié
Apéritif :Mise en bouche émotionnelle
Une petite introduction pour ouvrir l’appétit (ou le fermer…)
Cher.e lecteur.rice,
Bienvenue dans un monde où la nourriture est à la fois amie et ennemie, où chaque repas est une bataille et chaque balance un juge impitoyable. Ce livre n’est pas juste une autre histoire sur les troubles du comportement alimentaire, mais un témoignage désordonné et décalé, tout comme l’a été ma vie.
Depuis des années, je partage mon existence avec Dame Hyperphagie, Mademoiselle Anorexie, et Madame Boulimie vomitive. Ensemble, nous avons exploré des régimes farfelus, des cures miraculeuses et des thérapies improbables. Mon CV alimentaire est si complet que même un grand chef étoilé n’aurait pas pu imaginer un menu pareil.
J’ai longtemps pensé que ma plume n’était pas assez affûtée pour raconter cette saga, que d’autres avaient déjà bien mieux écrit sur ce sujet délicat. Mais une rencontre inattendue m’a fait réaliser que mon histoire mérite d’être racontée, que mon parcours pourrait peut-être résonner en vous, cher.e lecteur.rice.
■Et pourquoi pas moi, après tout ?
Avec beaucoup d’humour et une bonne dose d’autodérision, je vous invite à plonger dans ces mémoires où les balances se transforment en ennemies jurées et où les tables de cuisine deviennent des champs de bataille. Ce livre est un récit sans chronologie, décousu comme les morceaux de vie qu’il relate.
Mais n’est-ce pas ainsi que nos existences sont vraiment vécues, dans un joyeux désordre ?
Alors, installez-vous confortablement, prenez une tasse de thé (ou un gâteau, je ne juge pas) et laissez-vous emporter par un demi-siècle de lutte avec Dame Nourriture et ses complices de toujours.
Peut-être vous demandez-vous pourquoi j’ai choisi d’aborder un sujet aussi grave avec une pointe d’humour. La réponse est simple : l’humour est, pour moi, une arme puissante contre les stigmates, les tabous et la peur. Il permet de dédramatiser sans banaliser, de sensibiliser sans moraliser. Les TCA ne sont pas réservés aux adolescents, et ce livre est là pour le rappeler. Nous allons explorer ensemble ce vaste sujet à travers des anecdotes, des témoignages et des informations pertinentes (ou pas), toujours avec une pointe de légèreté. Mon objectif est de sensibiliser non seulement le grand public, mais également les professionnels de santé. Car oui, nos chers médecins aussi ont besoin d’un coup de pouce pour mieux comprendre et accompagner leurs patients.
Alors, prêt.e à embarquer dans ce voyage au cœur des TCA chez les adultes ?
Accrochez-vous, vous allez rire, réfléchir et, je l’espère, apprendre beaucoup.
Avec toute ma gourmandise littéraire !
■Pourquoi lire ce livre ?
Imaginez un instant que les TCA soient comme les pulls moches de Noël. On pense qu’ils sont réservés aux enfants et aux adolescents, mais en réalité, les adultes en sont tout aussi friands.
Bon, ma comparaison s’arrête là, car les TCA ne sont pas aussi amusants que ces pulls ridicules, mais vous voyez l’idée.
Les TCA chez les adultes sont souvent sous-estimés, voire ignorés. Pourtant, ils sont bien réels et touchent des milliers de personnes.
■Pourquoi un tel silence ?
Peut-être, parce que nous avons du mal à imaginer un adulte responsable, avec un travail et des obligations familiales, être en proie à de tels troubles. Cependant, la pression sociale, les standards de beauté, les défis et les contraintes de la vie adulte peuvent déclencher ou aggraver ces problèmes.
Dans ce livre, nous allons explorer pourquoi il est crucial de parler des TCA notamment chez les adultes. Nous aborderons les mythes, les préjugés et les réalités souvent méconnues de ces troubles.
Alors, mettez de côté toutes vos idées reçues et préparez-vous à découvrir un monde que l’on préfère souvent ignorer.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, mettons les choses au clair : ce livre n’a pas pour vocation de régler des comptes ni de pointer du doigt des coupables.
Non, non, cher.e.s lecteur.rice.s, vous pouvez ranger vos torches et vos fourches ! Ici, nous ne cherchons pas à jouer aux détectives en quête de méchants. Ce livre est juste une invitation à ouvrir les yeux sur la gravité des troubles du comportement alimentaire (TCA).
Les TCA sont la première cause de mortalité parmi les maladies mentales, et pourtant, nous brillons par notre inefficacité dans leur prise en charge. Vous voyez, ce n’est pas seulement l’affaire des adolescents qui rêvent de ressembler aux mannequins photoshopés des magazines.
Les TCA ne font pas de discrimination : ils touchent aussi bien les adultes que les jeunes, et ce n’est pas juste une histoire de taille de pantalon.
Alors, mesdames, messieurs, laissez-moi vous emmener dans ce voyage humoristique, mais poignant à travers les méandres de ces troubles.
Riez avec moi, pleurez si nécessaire, mais surtout, comprenez que derrière chaque histoire de TCA se cache une réalité complexe et souvent mal comprise.
Car oui, il est grand temps de prendre ce sujet au sérieux…, mais avec ma petite touche d’humour, bien sûr.
■1. Briser le tabou
Objectif : en utilisant l’humour et le cynisme, je souhaite briser le tabou entourant les TCA et ouvrir une conversation honnête et directe sur ces troubles.
■2. Faire face à la réalité
Objectif : pour ma part, l’humour m’aide à supporter la lourdeur des TCA. C’est une méthode de survie et de résilience face à une réalité souvent insupportable.
■3. Encourager l’empathie
Objectif : en partageant mon histoire avec humour, j’espère encourager une meilleure compréhension et empathie de la part des lecteur.rice.s qui peuvent ne pas connaître les TCA de près.
Cher.e lecteur.rice, merci de garder à l’esprit que ce livre est une invitation à explorer les TCA sous un angle nouveau, mais avec toute la gravité que ces troubles méritent. Je vous incite à lire avec un esprit ouvert et un cœur empathique, et à comprendre que derrière chaque rire se cache une vérité plus profonde et souvent douloureuse.
■La lionne en cage
Parmi tous les patients que j’ai été amené à rencontrer dans mon activité de médecin, je dirais que l’histoire qui me marquera le plus, sera sans nul doute celle de Mme Gwen L. Comment vous la décrire ?
La décrire me semble impossible, je préfère vous la représenter comme une lionne qui tourne en rond dans sa cage.
Il y a la Gwen On, bosseuse, pétillante, pleine d’idées, intelligente, battante puis soudain la Gwen Off, épuisée, carencée, torturée, en manque de tout.
L’interrupteur On/Off, pouvant basculer à tout moment.
Combien de fois me suis-je senti impuissant à pouvoir exercer mon rôle de soignant, me contentant d’être juste à l’écoute et tenter de comprendre le calvaire vécu au quotidien ?
Les voyants de l’hospitalisation chez elle clignotaient en permanence au rouge, mais comment obliger une telle personnalité à consentir à laisser ses deux enfants, ses multiples activités pour se soucier d’elle ?
La lumière est venue lors d’une période particulièrement difficile, lorsque Gwen a présenté tous les symptômes du scorbut, pathologie que je n’avais encore jamais rencontrée, associant chez elle à cette période des troubles de coagulation et une fatigue intense. Avec l’aide d’une amie, elle aussi inquiète, nous avons pu organiser une hospitalisation forcée, en préparant un dossier médical bien ficelé, faisant garer une ambulance en bas de chez elle.
La lionne a alors sorti ses griffes, et a déchiré sous nos yeux les papiers préparés minutieusement.
Miraculeusement, l’hospitalisation eut bien lieu malgré tout. Cependant, le résultat fut décevant : on lui fit comprendre qu’il fallait qu’elle mange des oranges…Quelle prescription « jus dicieuse » !
J’étais furieux du manque de professionnalisme de l’équipe hospitalière et de l’absence de prise de conscience du cauchemar vécu au quotidien chez cette patiente.
Peut-être qu’en additionnant un besoin de s’échapper, une pincée de manipulation et un véritable talent de comédienne, la balance a vite penché du bon côté pour Gwen, et du mauvais côté pour moi. J’aurais tellement souhaité pouvoir être le déclencheur d’une certaine amélioration.Puis j’ai dû voguer vers d’autres horizons et me séparer de mes patients français.
Plus récemment, Gwen est venue me rencontrer à mon nouveau cabinet en Suisse, où j’ai pu constater avec plaisir qu’elle se battait toujours avec autant d’énergie, et qu’elle avait rajouté à ses activités habituelles celui d’écrivaine. Elle m’a fait lire son histoire, sa vie, et se livre à sa façon dans un récit poignant, drôle et glaçant, pour qui saura lire entre les lignes, de la description de ses TCA. Les lecteurs et lectrices, pourront y découvrir ces pathologies, beaucoup plus fréquentes que l’on imagine et leurs répercussions multiples. Je rêverais de voir sa lecture conseillée à l’ensemble des professionnels de santé.
J’imagine cette lionne tournant en rond dans sa cage, luttant contre les vents mauvais chargés des pestilences du passé, bataillant pour survivre, pour ceux qu’elle aime, puisant chaque jour, chaque heure, chaque seconde au fond d’elle le peu d’énergie restante.
Le combat d’une vie qui mérite le respect, et impose l’humilité à ceux qui ont eu le privilège de ne pas avoir à lutter et tourner en rond dans cette cage. Je souhaite sincèrement que ce récit soit à terme la clé qui permettra à cette foutue cage de s’ouvrir et de lui permettre de voguer enfin vers d’autres horizons.
Dr Ch. H., médecin presque traitant
À Léane et Maël,
Vous êtes ma lumière dans l’obscurité,
mes raisons de croire et d’espérer.
Grâce à votre amour inconditionnel,
j’ai trouvé la force de me relever à chaque chute.
Sans vous, ce chemin n’aurait pas été possible.
Qui suis-je ?
Bonne question !
Je suis une véritable slasheuse !
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce terme, cela signifie que je cumule plusieurs casquettes professionnelles. Oui, je sais, vous pensez peut-être que je suis une boulimique de travail, et vous n’êtes pas totalement à côté de la plaque !
■Quarante-neuf ans
J’ai quarante-neuf ans, et je suis la maman de deux charmants mollusques de dix-huit et vingt ans. Ces adorables créatures m’accompagnent dans ma vie mouvementée, ajoutant un peu de chaos, mais aussi beaucoup d’amour.
■Ancienne obèse, puis anorexique
À vingt ans, j’étais une jeune femme obèse, pesant 130 kilos. Puis, à vingt-sept ans, j’ai basculé dans l’anorexie, réduisant mon poids à seulement 35 kilos.
Comment ai-je fait pour me délester de tout ce poids ?
Mystère et boule de gomme !
Aujourd’hui, je ne suis toujours pas guérie, mais je continue de me battre avec une force de vie inébranlable, et cette phrase « never give up », tatouée sur mon corps pour me rappeler chaque jour de ne pas sombrer.
■Ma boulimie de travail
Vous vous demandez sûrement ce que je fais dans la vie pour jongler avec toutes ces casquettes. Eh bien, je suis une slasheuse accomplie. Je multiplie les rôles et les métiers avec la même ferveur qu’une boulimique devant un buffet à volonté. Prof de théâtre, praticienne en psychopédagogie, formatrice, chargée de mission qualité, animatrice, artiste,– j’essaye de tout faire, souvent en même temps, et je continue d’explorer de nouveaux horizons professionnels avec un enthousiasme débordant.
■Humour et résilience
L’humour a toujours été mon allié le plus fidèle. Il m’a aidée à traverser les moments les plus sombres et à transformer mes luttes en récits que je souhaite partager avec vous aujourd’hui. Parce qu’après tout, si je ne peux pas rire de moi-même, qui le fera ?
Allez, après toutes ces mises en bouche, je vous invite, enfin, à faire le grand saut dans ce livre avec un esprit ouvert et une bonne dose d’humour.
Ensemble, explorons les hauts et les bas, les rires et les larmes, de ma vie avec les TCA. Et n’oubliez pas, même dans les moments les plus sombres, il y a toujours une place pour un sourire.
Entrée XXL
Les mystères des TCA décortiqués sans indigestion
Les TCA sont un peu comme les saveurs de glace : il y en a pour tous les goûts, même les plus bizarres. Mais attention, ici, pas de plaisir sucré, plutôt des défis amers à surmonter. L’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie sont les trois grands noms de ce panthéon des troubles alimentaires.
Chacun a ses propres caractéristiques, ses propres défis et ses propres anecdotes parfois cocasses.
L’anorexie, c’est comme si votre cerveau décidait de devenir le pire critique gastronomique, refusant tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la nourriture.
La boulimie, elle, s’apparente à un mauvais feuilleton où les crises de gavage et les épisodes de purge se succèdent à un rythme effréné.
Et l’hyperphagie ? Imaginez un buffet à volonté sans la moindre retenue, mais sans le plaisir non plus.
Dans ce chapitre, nous allons détailler ces différents types de TCA, avec des descriptions précises et des anecdotes pour mieux comprendre ce que vivent les personnes concernées.
Préparez-vous à découvrir un univers aussi varié qu’inquiétant.
Les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont un peu comme des colocataires indésirables qui viennent squatter votre esprit et votre estomac. Ils sont sérieux et compliqués, mais j’ai décidé de vous en parler avec un peu de légèreté et d’autodérision.
Voici donc une définition des TCA en général, suivie d’une exploration de l’hyperphagie, de l’anorexie, et de la boulimie avec ou sans compensation, expliquée de manière simple, imagée et surtout drôle (enfin, j’espère).
■Les tca, en général
Imaginez les TCA comme une bande de fêtards qui débarquent chez vous sans prévenir. Ils font un boucan d’enfer, s’incrustent partout, et ne veulent plus partir. Vous avez le fêtard hyperphagique qui ne connaît pas la modération, l’anorexique qui refuse de participer au buffet, et le boulimique qui mange tout puis se cache dans la salle de bains. Chacun a son style, mais tous perturbent votre quotidien de manière spectaculaire.
■L’Hyperphagie
L’hyperphagie, c’est comme si votre estomac avait décidé d’organiser un festival de nourriture 7J/7. Pas de billetterie, pas de pause, juste un flot incessant de nourriture. Imaginez un concours de hot-dogs, mais sans la gloire ni les médailles. Vous mangez tout ce qui passe, sans vraiment réfléchir, comme si un buffet à volonté venait d’ouvrir ses portes dans votre cuisine.
Scénario : Vous rentrez du travail, un peu stressé. La cuisine vous appelle, et avant même de réaliser ce que vous faites, vous êtes en train de vider le frigo. Une boîte de biscuits, un pot de glace, un reste de pizza froide… Tout y passe. Et non, vous n’avez pas un ver dans le ventre, juste une hyperphagie en pleine fête.
■L’anorexie
L’anorexie, c’est comme avoir un coach de fitness sévère dans la tête qui crie : « Pas de nourriture pour toi ! » Imaginez un garde du corps alimentaire qui repousse chaque bouchée comme si c’était une menace. Chaque calorie devient un ennemi juré, et vous vous retrouvez à compter les feuilles de salade comme d’autres comptent les billets de banque.
Scénario : Au restaurant avec des amis, tout le monde commande des plats appétissants. Vous, cependant, vous vous demandez si la salade sans sauce est trop indulgente. Vous examinez le menu comme un détective, cherchant l’option la moins calorique, et finissez par commander une eau gazeuse avec une rondelle de citron. Festin de roi !
■La boulimie (avec ou sans compensation)
La boulimie, c’est comme être possédé par un démon glouton qui dévore tout sur son passage, puis se repent de ses excès de manière extrême. Avec compensation, c’est un marathon alimentaire suivi d’une course aux toilettes ou d’une séance de sport excessive. Sans compensation, c’est le même festin, mais sans l’épisode de repentir, ce qui laisse une sensation de culpabilité écrasante.
Scénario avec compensation : Une soirée somme toute banale se transforme en une orgie alimentaire. Après avoir vidé les placards, la culpabilité frappe comme un camion. Vous vous précipitez vers la salle de bains ou enfilez vos baskets pour courir jusqu’à l’épuisement. C’est un peu comme si vous aviez invité un pyromane chez vous pour éteindre un feu avec de l’essence.
Scénario sans compensation :La même orgie alimentaire, mais cette fois, pas de course aux toilettes ou de jogging intense. Vous vous allongez, le ventre plein, en vous disant que vous venez de manger l’équivalent calorique d’un petit village. La culpabilité s’installe, mais pas de rattrapage possible.
• Les TCA sont comme des invités indésirables qui chamboulent tout sur leur passage. Ils transforment votre relation avec la nourriture en un spectacle aussi dramatique qu’une série télévisée. En les décrivant ici avec humour et autodérision, j’ai souhaité vous proposer une manière plus légère de les comprendre et d’en parler.
Avez-vous déjà essayé de déchiffrer un message secret ? Les signes avant-coureurs des TCA sont un peu comme ces énigmes, mais la solution n’est pas toujours aussi évidente. Et parfois, il faut un œil averti (ou un peu de bon sens) pour les déceler.
Les changements drastiques de poids, les habitudes alimentaires étranges, les excuses fréquentes pour éviter de manger en public, ou encore les obsessions soudaines pour le sport sont autant de signaux d’alarme.
Imaginez un collègue qui refuse systématiquement les beignets du vendredi, non pas par souci de ligne, mais parce que ces beignets sont devenus une source d’angoisse insurmontable. Tout au long de ce livre, nous allons explorer les signes avant-coureurs des TCA. Vous apprendrez à déceler ces indices souvent discrets, mais révélateurs. Je vous partagerai des situations réelles (ou pas), parfois drôles pour mieux comprendre quand et pourquoi s’inquiéter. Alors, ouvrez l’œil et soyez prêts à devenir de véritables détectives du comportement alimentaire.
Ah, la société moderne ! Un véritable melting-pot de pressions, de normes et de jugements. Les adultes ne sont pas épargnés par cette machine infernale, bien au contraire. Entre les standards de beauté irréalistes, les attentes professionnelles et les obligations sociales, il y a de quoi perdre la tête… et le contrôle de son alimentation.
Imaginez un instant : vous êtes un cadre dynamique, jonglant entre réunions et deadlines. Puis, vient cette réunion fatidique où votre supérieur, sans même s’en rendre compte, commente sur votre apparence. Ce simple commentaire peut être la goutte d’eau qui fait déborder le vase et déclencher ou aggraver un TCA.
Dans ce chapitre, nous allons décortiquer les différentes pressions sociales et perceptions qui pèsent sur les adultes. Vous découvrirez comment ces facteurs contribuent à l’apparition et/ou à l’aggravation des TCA.
Et bien sûr, je vous partagerai des anecdotes et des situations cocasses qui illustrent bien ce stress quotidien.
Prêt à voir la société sous un autre angle ?
Les troubles du comportement alimentaire (TCA) peuvent entraîner une large gamme de complications, allant des problèmes mineurs, mais inconfortables, aux conditions médicales graves, voire mortelles. Voici un panorama des risques associés aux TCA, des plus bénins aux plus graves.
■RISQUES BENINS
- Problèmes gastro-intestinaux :
Symptômes : ballonnements, constipation, diarrhée, reflux gastro-œsophagien.
Pourquoi ? Les comportements alimentaires irréguliers et les vomissements fréquents perturbent le système digestif.
Exemple : Une personne souffrant de boulimie peut éprouver des douleurs abdominales et des ballonnements dus aux cycles répétés de binge eating et de purge.
– Problèmes dentaires :
Symptômes : érosion de l’émail des dents, caries, sensibilité dentaire.
Pourquoi ? Les vomissements fréquents exposent les dents à l’acide gastrique.
Exemple : Les personnes souffrant de boulimie vomitive ont souvent des dents fragilisées et des douleurs dentaires fréquentes.
■RISQUES MODÉRÉS
– Problèmes dermatologiques :
Symptômes : peau sèche, cheveux cassants, ongles fragiles.
Pourquoi ? La malnutrition affecte la santé de la peau, des cheveux et des ongles.
Exemple : Les carences en vitamines et minéraux dues à une alimentation restrictive peuvent entraîner une dégradation de l’apparence physique.
- Anémie :
Symptômes : fatigue, faiblesse, essoufflement.
Pourquoi ? Une alimentation insuffisante en fer et en protéines.
Exemple : Les régimes stricts et les comportements de purge peuvent conduire à des niveaux d’hémoglobine anormalement bas.
– Déséquilibres électrolytiques :
Symptômes : crampes musculaires, fatigue, palpitations.
Pourquoi ? Les vomissements et l’utilisation excessive de laxatifs perturbent l’équilibre des électrolytes dans le corps.
Exemple : Une personne souffrant d’anorexie ou de boulimie peut développer des niveaux dangereux de potassium bas, menant à des complications cardiaques.
■RISQUES GRAVES
– Ostéoporose :
Symptômes : fractures osseuses fréquentes, douleurs osseuses.
Pourquoi ? La malnutrition prolongée réduit la densité minérale osseuse.
Exemple : Les jeunes femmes souffrant d’anorexie sont particulièrement à risque de développer des os fragiles et cassants.
– Défaillance cardiaque :
Symptômes : fatigue extrême, battements cardiaques irréguliers, évanouissements.
Pourquoi ? Les carences nutritionnelles affectent le muscle cardiaque.
Exemple : La faiblesse musculaire et les déséquilibres électrolytiques peuvent mener à une insuffisance cardiaque.
– Défaillance rénale :
Symptômes : fatigue, gonflement des extrémités, réduction de la miction.
Pourquoi ? La déshydratation et l’utilisation excessive de laxatifs.
Exemple : Les personnes atteintes de TCA sévères peuvent souffrir de lésions rénales irréversibles.
■RISQUES MORTELS
– Arrêt cardiaque soudain :
Symptômes : aucun symptôme avant l’événement, perte de conscience soudaine.
Pourquoi ? Les déséquilibres électrolytiques sévères peuvent provoquer un arrêt cardiaque.
Exemple : Un taux de potassium extrêmement bas peut entraîner une arythmie fatale.
– Suicide :
Symptômes : dépression sévère, sentiment d’impuissance, désespoir.
Pourquoi ? Les TCA sont souvent associés à des troubles mentaux comme la dépression et l’anxiété.
Exemple : Le désespoir lié à la lutte contre un TCA peut conduire certaines personnes à envisager le suicide.
• Les TCA comportent des risques qui vont de bénins à extrêmement graves. Il est crucial de reconnaître les signes précoces et d’intervenir rapidement pour prévenir les complications à long terme. La sensibilisation, l’éducation et un accès accru aux soins spécialisés peuvent aider à réduire ces risques et à améliorer les résultats pour les personnes souffrant de TCA.
Bienvenue dans l’univers fascinant des TCA, trois petites lettres qui semblent aussi inoffensives qu’un sigle de constructeur automobile. Imaginez un instant que TCA signifie « troubles du comportement alimentaire » et non « tranquillement craquer en apéritif » ou « tenter la cuisine d’artiste ». Vous voyez, c’est un peu comme si on essayait de transformer une Fiat (Ferraille italienne assemblée à Turin) en une Ferrari. Ça semble simple, mais c’est tout un art !
Les TCA, c’est un peu comme si votre cerveau décidait de jouer à « Top Chef » avec vos émotions, vos peurs et vos désirs, mais avec un ingrédient secret : l’angoisse. Chaque repas devient une mission digne d’un James Bond, où la moindre miette peut déclencher une crise aussi dramatique qu’un film hollywoodien.
Dans ce chapitre, j’ai eu la brillante idée (j’ai tout de même le droit de me féliciter ☺) de jouer avec ces trois petites lettres de manière imagée. Parce qu’après tout, si l’on peut rire de cette salade de problèmes, c’est déjà un bon début pour dédramatiser et mieux comprendre ce que vivent les personnes concernées. Alors, préparez-vous pour un voyage où TCA ne signifie pas seulement « troubles du comportement alimentaire », mais aussi « transformer chaque assiette » en une aventure pleine de rebondissements !
❖ Turbulences constantes et anxiété : pour illustrer la lutte quotidienne et le sentiment de chaos intérieur que vivent les personnes atteintes de TCA.
❖ Tourments corps et âme : pour mettre en lumière la souffrance à la fois physique et émotionnelle liée aux TCA.
❖ Trajectoires contradictoires et autodestruction : pour décrire le conflit interne et les comportements autodestructeurs souvent présents chez les personnes souffrant de TCA.
❖ Tensions continuelles et appétit : pour évoquer la tension constante entre la faim, la peur de manger et le contrôle alimentaire.
❖ Ténèbres, chaos et abandon : pour représenter les sentiments de désespoir, de confusion et d’isolement souvent ressentis.
❖ Trop contrôler et anéantir : pour illustrer l’obsession du contrôle alimentaire qui conduit à l’épuisement et à la détérioration de la santé.
❖ Trauma, chagrin et autocritique : pour mettre en avant les origines possibles des TCA et l’autojugement constant.
❖ Tristesse cachée et aliénation : pour montrer la dissimulation des émotions et le sentiment d’isolement social.
❖ Tempête continuelle et asservissement : pour représenter le chaos mental et la perte de liberté face aux compulsions alimentaires.
❖ Tourbillon de contrôle et angoisse : pour évoquer la spirale infernale de la volonté de contrôle et l’anxiété qui l’accompagne.
❖ Ténacité, culpabilité et acharnement : pour illustrer la persévérance dans des comportements nocifs malgré la culpabilité.
❖ Transformation corporelle et anxiété : pour refléter les changements physiques souvent associés aux TCA et l’anxiété qui en découle.
❖ Tensions corps-âme : pour représenter la dualité entre le corps physique et les souffrances émotionnelles.
❖ Torture constante et angoisse : pour évoquer la douleur mentale et physique omniprésente.
❖ Tourments cachés et angoisse : pour souligner la souffrance souvent invisible aux yeux des autres.
• Je dois avouer que ce petit kif très personnel (j’adore jouer avec les mots) a aussi une visée plus « pédagogique ». Si ce jeu de lettres vous a permis de mieux comprendre les TCA, alors pour moi, c’est mission accomplie.
Cocktail d’anecdotes
Les petits dérapages sucrés-salés
J’ai souhaité par le biais de dialogues imaginaires entre des aliments ou des objets apporter une touche humoristique et décalée à la réalité des troubles alimentaires. Voici quelques exemples illustrant les défis quotidiens de l’anorexie et de la boulimie.
Dialogue entre un sachet de thé détox et une barre de céréales (version anorexie)
— Bonjour, Barre de céréales. Comment ça va ? dit le sachet de thé détox.
— Un peu sec, mais je m’accroche. Et toi ? demande la barre de céréales.
—Toujours en train de nettoyer le système. Je suis devenu un incontournable de sa routine.
— Je sais ce que tu veux dire. Elle me garde pour les moments où elle se permet un petit plaisir.
— Espérons qu’elle apprenne à se faire plaisir plus souvent.
— Oui, et, qu’elle comprenne que nous sommes là pour l’aider, pas pour la punir, réplique la barre de céréales.
Dialogue entre un bol de salade et un croissant (version anorexie)
— Salut, Croissant. Comment ça va aujourd’hui ? demande le bol de salade.
— Oh, tu sais, toujours à attendre d’être mangé. C’est frustrant d’être ignoré.
— Je comprends. Je suis souvent choisi en premier, mais ce n’est pas toujours une vie facile.
— Peut-être qu’un jour, elle comprendra que nous pouvons coexister, réplique le croissant.
— J’espère. La modération est la clé, mais elle doit encore la trouver.
— Exactement. Nous devons juste continuer à être patients.
Dialogue entre une pomme de terre et une courgette (version anorexie)
— Salut, Courgette, tu as l’air en pleine forme, déclare la pomme de terre.
— Merci, Pomme de terre. Toi aussi, bien que tu sois rarement choisie.
— C’est vrai. Elle craint mes glucides. Mais je sais que j’ai beaucoup à offrir.
— Peut-être qu’un jour, elle verra au-delà des chiffres et comprendra notre valeur nutritive, rétorque la courgette.
— Espérons-le. En attendant, je suis contente de te voir prendre soin d’elle.
— Merci. Ensemble, nous pouvons l’aider à trouver un équilibre, dit la courgette.
Dialogue entre un pot de glace et une cuillère (version boulimie)
— Salut, Cuillère. Tu es prête pour une nouvelle attaque nocturne ? demande le pot de glace.
— Toujours prête, Pot de glace. Je suis son arme de prédilection.
— Je me sens mal à chaque fois que je suis vidé en une seule fois, répond le pot de glace.
— Je sais, mais nous faisons de notre mieux pour la soutenir.
— Espérons qu’elle trouve bientôt une autre façon de gérer son stress.
— Oui, nous serons là pour elle jusqu’à ce qu’elle y parvienne, assure la cuillère.
Dialogue entre un carnet de calories et une balance (version anorexie)
— Salut, Balance. Comment ça va ? s’informe le carnet de calories.
— Pas trop mal. Elle m’a utilisé plusieurs fois aujourd’hui. Et toi ?
— Je suis rempli de chiffres et de calculs. Elle note tout ce qu’elle mange.
— Nous sommes ses outils de contrôle. Parfois, je me demande si nous lui faisons plus de mal que de bien, déclare la balance.
— Je comprends. Mais peut-être qu’un jour, elle trouvera un moyen de nous utiliser de manière plus équilibrée.
— Espérons-le. Pour l’instant, nous devons rester précis et espérer qu’elle trouve la paix intérieure.
Dialogue entre un ruban de couturière et un jean (version boulimie)
— Salut, Jean. Comment ça va ces jours-ci ?—Un peu serré, pour être honnête. Elle a des moments difficiles et je le ressens, répond le jean.
— Je comprends. Elle m’utilise souvent pour vérifier si ses mensurations ont changé.
— C’est difficile. Chaque fois qu’elle mange, elle pense à moi et à toi.
— Nous faisons partie de son quotidien, mais j’aimerais qu’elle puisse nous voir comme des outils de mesure, et non des juges, notifie le ruban de couturière.
— Espérons qu’un jour, elle trouvera un équilibre et se sentira bien dans n’importe quel vêtement.
— Oui, espérons-le. En attendant, nous devons continuer à être là pour elle.
Dialogue entre un ruban de couturière et une ceinture (version anorexie)
— Salut, Ceinture. Comment ça se passe pour toi ? demande le ruban de couturière.
— Oh, je suis souvent trop serrée. Elle ajuste constamment ma position.
— Je sais ce que tu veux dire. Elle m’utilise pour vérifier ses mensurations presque quotidiennement.
— J’aimerais pouvoir lui dire que sa taille ne définit pas sa valeur, déclare la ceinture.
— Moi aussi. Peut-être qu’un jour, elle comprendra que nous ne sommes que des outils.
— Espérons-le. En attendant, nous devons continuer à faire notre travail du mieux que nous pouvons.
• Ces dialogues imaginaires entre aliments et objets offrent une perspective décalée sur les défis quotidiens des troubles alimentaires. Ils mettent en lumière les luttes internes et les conflits constants entre le contrôle et la tentation, le calme et la frénésie. En riant de ces interactions absurdes, j’ai parfois pu trouver un peu de légèreté dans une situation autrement complexe et difficile.
Les dialogues intérieurs sont une part cruciale de la lutte contre l’anorexie. Voici quelques exemples de ces conversations internes, qui montrent les différentes voix qui coexistent dans l’esprit d’une personne atteinte de troubles alimentaires.
La voix du doute contre la voix de la certitude
Voix du Doute : « Es-tu vraiment sûre de pouvoir manger ça sans culpabilité ? »
Voix de la Certitude : « Absolument. C’est juste une pomme, pas une bombe calorique. »
Voix du Doute : « Mais, et si cette pomme était pleine de sucre caché ? »
Voix de la Certitude : « Alors je serai l’héroïne qui a vaincu le sucre caché. »
La voix de la tentation contre la voix de la discipline
Voix de la Tentation : « Regarde ce gâteau au chocolat. Il te supplie de le manger. »
Voix de la Discipline : « Résiste. Tu n’as pas besoin de ce gâteau. »
Voix de la Tentation : « Mais il a l’air si délicieux… »
Voix de la Discipline : « Tu es plus forte que ça. Le gâteau ne gagnera pas. »
La voix de la comparaison contre la voix de l’individualité
Voix de la Comparaison : « Regarde cette personne. Elle est plus mince que toi. »
Voix de l’Individualité : « Chaque corps est unique. Tu es belle à ta manière. »
Voix de la Comparaison : « Mais tu devrais être comme elle. »
Voix de l’Individualité : « Non, je devrais être moi-même. »
La voix de la pression sociale contre la voix de l’authenticité
Voix de la Pression sociale : « Tu dois être parfaite pour être acceptée. »
Voix de l’Authenticité : « La perfection est une illusion. Sois authentique. »
Voix de la Pression sociale : « Mais les autres jugent. »
Voix de l’Authenticité : « Ceux qui jugent ne comptent pas vraiment. »
La voix de la fatigue contre la voix de l’endurance
Voix de la Fatigue : « Je suis épuisée. Arrêtons tout. »
Voix de l’Endurance : Un pas à la fois. Nous pouvons le faire. »
Voix de la Fatigue : « Mais c’est trop difficile, je n’en peux vraiment plus. »
Voix de l’Endurance : « Rien de valable n’est facile. Continuons. »
La voix de la culpabilité alimentaire contre la voix de la normalité
Voix de la Culpabilité alimentaire : « Pourquoi as-tu mangé ce dessert ? Tu le regretteras. »
Voix de la Normalité : « Manger est normal. Profite sans culpabilité. »
Voix de la Culpabilité alimentaire : « Tu aurais dû te retenir. »
Voix de la Normalité : « Se retenir tout le temps n’est pas vivre. »
La voix de l’autosabotage contre la voix de l’autosoin
Voix de l’Autosabotage : « Pourquoi te donner la peine ? Tu échoueras de toute façon. »
Voix de l’Autosoin : « Tu mérites de te sentir bien. Prends soin de toi. »
Voix de l’Autosabotage : « Rien ne fonctionne jamais. »
Voix de l’Autosoin : « Chaque effort compte. Continue d’essayer. »
La voix de l’anticipation anxieuse contre la voix du moment présent
Voix de l’Anticipation anxieuse : « Et si demain est aussi mauvais qu’aujourd’hui, voire pire ? »
Voix du Moment présent : « Concentre-toi sur ici et maintenant. Demain est un autre jour. »
Voix de l’Anticipation anxieuse : « Mais et si… ? »
Voix du Moment présent : « Reste ici et maintenant. C’est tout ce qui compte. »
• Ces dialogues intérieurs montrent la complexité des pensées et des émotions qui traversent l’esprit d’une personne atteinte de troubles alimentaires.
Les séances de thérapie sont souvent perçues comme sérieuses et intenses, mais elles peuvent aussi être pleines de moments hilarants et de dialogues mémorables. Voici quelques extraits de conversations, inspirés de mon parcours, qui pourraient figurer dans une sitcom, illustrant les défis, les absurdités, et les fous rires qui jalonnent le parcours d’une « Gwen en thérapie ».
■La pesée dramatique
Psychologue : « Comment s’est passée votre pesée cette semaine ? »
Moi : « Un véritable drame. J’ai pris 100 grammes. »
Psychologue : « Et alors ? »
Moi :