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- Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
- Kategorie: Ratgeber
- Sprache: Französisch
« As-tu déjà pensé à la raison pour laquelle les contes de fées s’arrêtent à “ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants” ? Je t’avoue que je ne m’étais jamais posé la question jusqu’à ma première grossesse. Là, j’ai compris qu’on ne voulait pas raconter aux petites filles que la princesse est crevée et n’en peut plus de toutes les questions aussi indiscrètes qu’ahurissantes qu’on lui pose. Maintenant que nous avons perdu notre candeur, nous pouvons nous raconter les contes de fées en version “princesse enceinte et agacée ”. »
À PROPOS DE L'AUTEURE
Fondatrice du site mamroulouve.com,
Mam'rou Louve aide les jeunes mamans à chasser leur fatigue et à prendre confiance en elles dans une société toujours plus exigeante envers les mères d'aujourd'hui.
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Seitenzahl: 63
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Mam’rou Louve
Il était une fois...
Ma grossesse
en 100 questions à la con
© Lys Bleu Éditions – Mam’rou Louve
ISBN : 979-10-377-6469-0
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À toi mon chéri,
Qui m’a toujours soutenue,
Que ce soit dans mes grossesses,
Ma maternité ou mes projets fous.
Je t’aime.
Mini contes de fées pour futures mamans exaspérées
Avant d’être maman, on m’appelait Steph ou de temps en temps « Madame Connasse » (va savoir pourquoi… Tu le comprendras sûrement en lisant ce livre ). Mais depuis que ma Poupette parle, je suis « Mam’rou », traduit « maman d’amour » en version enfantine ! Ce petit surnom est resté dans la famille comme une marque d’amour. Pourquoi y ai-je ajouté Louve ? Parce que ça représente bien mon caractère depuis que je suis mère… Ça, tu le découvres mieux dans le tome 1 : Bad mom VS mère parfaite !
Moi, Mam’rou Louve en quelques mots : la trentaine bien tapée, working girl certains jours de la semaine, raide dingue d’un certain Pap’rou (cette fois, je ne te le traduis pas, t’as compris le principe), maman de deux adorables bambins de presque 2 ans et demi et 14 mois (ils ont grandi depuis le tome 1 !) au cri perçant lors d’un arrachage de jouet alors qu’il y en a des dizaines à côté (les joies de la fratrie !), joueuse invétérée de cache-cache et de course-poursuite, danseuse hors pair de ronde dès 7 heures du matin (et sans avoir la tête qui tourne !), devenue ambidextre pour les repas depuis quelque temps, ayant perdu quasi toute son audition depuis plus de deux ans, maîtresse d’un adorable toutou de 50 kg, devenu sourd également, qui déborde d’amour pour sa poupette et son petit homme, les prunelles de ses yeux.
Femme un brin féministe, au caractère bien trempé, j’ai toujours adoré écrire. J’ai retrouvé cette passion en devenant maman et depuis, je l’ai mise au service des futures et jeunes mamans pour qu’enfin elles se décomplexent et dédramatisent, par le sourire, toute la pression qu’on peut leur foutre sur les épaules !
Quand on y réfléchit, ça commence dès l’annonce de la grossesse ! On comprend mieux pourquoi dans chaque conte de fées, on nous dit que la princesse et son prince charmant « vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Si à 5 ans, on nous disait que Cendrillon, Blanche-Neige et toute la clique en avaient bavé pendant leurs grossesses et qu’en plus après, elles avaient été considérées comme des mères indignes, bonjour l’angoisse !
Bon, maintenant qu’on a perdu cette candeur et qu’on sait que même après avoir trouvé notre chéri, les cons méchants, ne disparaissent pas, on peut éventuellement en sourire !
Et au final, on peut se dire que chaque question à la con agaçante posée pendant la grossesse peut faire l’objet d’un mini conte de fées version bad mom !
C’est parti ! Tu verras qu’il y a beaucoup de grands méchants dans mon histoire quand même ! La meilleure manière de les rendre inexistants ? Ton rire et ton sourire, ne l’oublie pas !
1
Mais dis-moi,
t’es sûre qu’il n’y en a qu’un là-dedans ?
Figure-toi qu’on m’a annoncé à l’écho de datation qu’il y en avait au moins 7… Je ne sais pas trop comment on va faire. Et toi au fait, il n’y en a pas quelques-uns qui se cachent ?
Il était une fois une collègue de bureau très (peu) sympathique. Brune, la quarantaine, lunettes rondes et sourire en coin, elle aimait poser des questions quelque peu déroutantes. Mais ce qu’elle préférait, c’était les poser aux jeunes femmes enceintes. Comme une sorte de rituel, elle attendait toujours quelques jours avant la première échographie pour poser la question fatidique ! Y avait-il un seul bébé ou plusieurs ? Prédiction, coup de pression ou message subliminal, j’eus la réponse quelques mois plus tard lorsqu’elle me demanda une fois de plus si ce n’était pas des jumeaux… Cette collègue représentait à elle toute seule l’amabilité féminine en matière de grossesse !
2
Dis donc, ça grossit tout ça !
Je peux toucher ?
Et moi, je peux toucher tout ce qui grossit chez toi aussi ? Il n’y a pas de raison, plus on est de fous, plus on rit !
Il était une fois une tante lointaine qui n’avait qu’une passion dans la vie : toucher les ventres ! Elle ne pouvait résister à l’attraction de la rondeur de l’abdomen d’une femme enceinte. Tel un aimant, elle s’approchait les mains ouvertes en oubliant toute notion de normes sociales. Un peu comme si la grossesse nous faisait rentrer dans une secte où tout le monde se touche le ventre Une drôle de tata pas si drôle que ça…
3
Oh ça va !
Ce n’est pas un peu de vin blanc qui va te tuer !
Je te sers un verre ?
Innocemment, je me demande si tu as dit la même chose à ta femme ou à ta fille… Là pour l’instant, c’est ta connerie bêtise qui me tue !
Il était une fois un chef de service qui se prenait pour un médecin averti. Il aimait aller au restaurant, commander quelques pichets de vin et faire absorber le breuvage par toute la tablée. Une femme enceinte ? Il ne comprenait pas pourquoi elle refusait. Certainement une pensée d’une autre époque de laquelle il ne faisait pourtant pas partie…
4
Oh mince !
Finies les nuits entières pour au moins… 3 ans !
Tu te sens prête ?
Si un jour, j’ai besoin de positiver, je retiens que ce n’est pas toi que je dois aller voir ! Préviens-moi si un jour tu veux m’encourager. Que je m’y prépare, ça pourrait me déstabiliser !
Il était une fois une copine qui savait montrer les choses sous un nouvel angle… Pourtant, je n’ai jamais été certaine que c’était le meilleur, mais c’était le sien ! Une sorte de marque de fabrique : comment voir les désagréments à toute étape de la vie ? Merci Ginette, on peut toujours compter sur toi !
5
Ça va mieux ?
Tu sais, être enceinte n’est pas une maladie !
C’est vrai ! C’est un peu comme la crétinerie : c’est un état ! Heureusement pour moi, le mien ne dure que 9 mois maxi !
