Il nous reste l’amour - Mas Tellocin-Eniatnof - E-Book

Il nous reste l’amour E-Book

Mas Tellocin-Eniatnof

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Beschreibung

À la manière d’un peintre des mots, Mas Tellocin-Eniatnof effleure le papier de sa plume avec pour ambition que l’un devienne toile et l’autre pinceau. Les mots se changent en paysages, les émotions ne sont plus que nuances, et les personnages prennent vie dans l’imaginaire du lecteur. Les vingt tableaux qui sont exposés sont autant d’invitations à un partage, à un voyage au pays de la réflexion ou simplement à la description de la beauté des sentiments. C’est en quelque sorte un message d’espoir face aux affres de l’humanité qui ponctuent notre éphémère existence. Car, quoi que l’on puisse dire, quoi que l’on puisse faire… il nous reste l’amour !


À PROPOS DE L'AUTEUR 

Après avoir enchanté ses lecteurs avec Au fond de ma bulle – Tomes I, II et III –, Ivre libre, Douce folie et L'hémo bleu, Mas Tellocin-Eniatnof présente désormais son septième recueil de textes, poésies et chansons.

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Seitenzahl: 38

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Mas Tellocin-Eniatnof

Il nous reste l’amour

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Mas Tellocin-Eniatnof

ISBN : 979-10-422-0232-3

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À Maurice Guillemin, fidèle lecteur,

Ami des mots avec qui j’aimais partager les miens.

À Vauville, ma plage aux mille reflets,

Ceux des visages de Prévert, de mon père.

Mon obsolescence

Quand le rêve s’endort,

J’enfile ma vieille peau,

En mode conquistador,

Messianique dans l’ego,

Comme un con qui s’adore,

Mais flotte à peine sur l’eau.

Je suis accro, à cran,

Mon âme suinte l’essence,

De l’amour en accrocs,

Tout en incandescence,

J’ai la flamme des escrocs,

Le goût du sang des sens.

Je ne sais pas aimer,

Je ne sais que paraître,

Je ne sais que gerber,

Cette suffisance d’être,

Au bal des sacrifiées,

Je suis le chef d’orchestre.

Elle est l’obsolescence,

Sa vie me donne un sens,

Le prix de l’existence,

C’est mon obsolescence,

Ma vie, ma dépendance,

L’essence de l’engeance,

Elle est l’obsolescence.

Oui, elle est le tiret,

Celui de mes peut-être,

Elle permet d’espérer,

En alchimie secrète,

Une éventualité,

D’union de nos deux êtres.

Mais si je l’aime astral,

En signe égocentrique,

Je cherche ma vestale,

Ascendant pathétique,

Possédée sous le voile,

L’amour à l’hystérique.

Moi, quand je l’aime astral,

Elle est interstellaire,

Dans l’orgueil sidéral,

Et dans sa stratosphère,

Je suis son animal,

Blessé en délétère.

Elle est l’obsolescence,

Sa vie me donne un sens,

Le prix de l’existence,

C’est mon obsolescence,

Ma vie, ma dépendance,

L’essence de l’engeance,

Elle est l’obsolescence.

J’esquisse des esquives,

En non dupe dans le jeu,

Pour que l’amour puisse vivre,

Dans son je amoureux,

Elle se livre comme mes livres,

Fausse passion des heureux.

Je l’aime en solitude,

Je l’aime en hypothèse,

En jeu d’incertitudes,

Une vie en parenthèses,

Une âme en servitude,

Noyée dans de la braise.

Quand le rêve s’éveille,

Dans mon imaginaire,

Du toxique en merveille,

Exit nos cœurs de pierre,

Son rubis de vermeil,

Aveugle mon univers.

Elle est l’obsolescence,

Sa vie me donne un sens,

Le prix de l’existence,

C’est mon obsolescence,

Ma vie, ma dépendance,

L’essence de l’engeance,

Elle est l’obsolescence.

Janvier 2022

Mes rêves

Où vont les rêves quand vient l’aurore ?

S’envolent-ils vers l’au-delà ?

Formant nuages qui s’évaporent,

Autour de nous telle une aura.

Dès l’aube, quand ils me poursuivent,

Je gratte à l’encre de mes peines,

Rimant d’une plume incisive,

Trimant dans la brume des veines.

Sève de mes vers,

Ma vie dans l’envers,

Mes rêves, mon enfer,

Mes rêves tout en vers,

Vers après verres,

Me sèvrent de mon air.

Où vont les rêves quand vient l’aurore ?

Sont-ils bulles d’âme d’émotion ?

Qui s’évaporent de nos corps,

Chargées de millions de frissons.

Dès l’aube, mon intoxique passion,

Lors, je m’épanche, penche et puis flanche,

Jouissant du sublime, l’oraison,

Du noir des bulles sur nuits blanches.

Sève de mes vers,

Ma vie dans l’envers,

Mes rêves, mon enfer,

Mes rêves tout en vers,

Vers après verres,

Me sèvrent de mon air.

Où vont les rêves quand vient l’aurore ?

Ils nous pillent, en jouissant des traces,

Du brouillard laissé dans nos corps,

De la peur que tout ne s’efface.

D’où viennent ces bulles quand vient le soir ?

Sont-elles capsules vides d’ennui,

Aspirant espoirs, désespoirs,

Vampirisant toutes nos nuits.

Sève de mes vers,

Ma vie dans l’envers,

Mes rêves, mon enfer,

Mes rêves tout en vers,

Vers après verres,

Me sèvrent de mon air.

Février 2022

La balade de l’oubli

Au peuple ukrainien

Dans une nuit aux mille soleils,

Brillante d’étincelles au ciel,

Sous les impacts des flots de flammes,

La terre gronde sous le poids des âmes.

En silence de leur existence,

Sur le chemin, elles avancent,

Toutes ces ombres, au son des Bang,

La fin se pense le cœur exsangue.

Tant d’hommes et de femmes,

D’enfants et de larmes,

Et tant d’ineffables,