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Nous nous réincarnons toutes et tous avec des capacités spirituelles. Dès lors qu’elles commencent à faire partie de notre vie, de notre quotidien, et que nous les acceptons, nous sommes accompagnés et guidés. Cette connexion nous ouvre alors les portes de l’au-delà qui nous livre ses secrets.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Médium,
Christine Cointepas a toujours été attirée par tout ce qui touche au spirituel, à l’étrange et à l’ésotérisme.
Initiée mais pas prête retrace son parcours dans la médiumnité.
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Seitenzahl: 116
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Christine Cointepas
Initiée mais pas prête
© Lys Bleu Éditions – Christine Cointepas
ISBN : 979-10-377-7837-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Préface
J’ai la joie de célébrer ici en préface l’édition de ce récit autobiographique. Moins parce qu’il est écrit par une amie chère à mon cœur que parce qu’il s’adresse à toutes les belles âmes affirmées ou en devenir.
Un témoignage qui, je le souhaite, vous accompagnera, vous lecteurs, vers la découverte de vos propres capacités.
On ne naît pas médium, on le devient, dit-on…
Si cela ne nie pas le fait de naître avec des dons, se familiariser avec eux, les apprivoiser et en faire un usage de lumière passe par des rencontres révélatrices, inspirantes et motivantes.
C’est justement cette RE-UNION entre Kris et moi-même qui a éclairé notre cheminement respectif.
Qu’il en soit ainsi pour vous !
Laurence Tessier
En 1995, lors d’une consultation, une médium me dit : « Tu es une initiée mais pas prête ».
Elle ajoute : « Tu écriras un livre ! »
À l’heure où j’écris ce livre, je ne sais même pas s’il verra le jour, malgré tout, tout récemment (2020), lors d’une communication avec mes guides familiers, ma mamie me dit : « Alors qu’attends-tu pour transmettre tes expériences ? » Je lui réponds que je ne sais même pas par où commencer.
Elle me donne la première phrase, et dans la nuit j’entends :
« Initiée mais pas prête ! »
Alors, c’est ainsi que je me lance aujourd’hui. Je me lance, oui, afin que toi, qui es de l’autre côté de ces pages, si tu te sens attiré par la spiritualité, voire la médiumnité, alors, sache que j’étais comme toi dans mes débuts, je voulais tout découvrir sur la spiritualité, c’est-à-dire tout ce qui touchait au monde de l’invisible, l’âme, l’au-delà. J’avais beaucoup lu de livres de médiumnité, des médiums qui racontaient leur expérience, alors je me suis dit, il me faut trouver un « mentor » pour m’apprendre « le métier » en quelque sorte, mais il a fallu que je me débrouille seule malgré tout. J’aurais aimé qu’un médium me montre les ficelles, comme je le fais aujourd’hui avec les personnes qui veulent avancer dans la spiritualité.
Revenons à ma rencontre avec la médium. J’avais eu les coordonnées de cette personne par le biais d’une collègue avec laquelle nous parlions beaucoup de spiritualité. C’est alors que j’ai pris rendez-vous.
Ma collègue m’avait annoncé qu’il était très difficile de se garer, nous sommes en 1995, à cette période, des grèves de transports, donc tout le monde prend sa voiture, c’est vraiment une période difficile, des tensions, des bouchons.
J’arrive à l’adresse indiquée, et là une voiture sort d’un stationnement.
« Étais-je attendue ? »
J’arrive chez la médium, elle m’ouvre et me dit : « Tiens, v’là mon ange adoré ».
Une seule personne m’appelait ainsi, ma grand-mère paternelle.
Je reste scotchée, et lui dis :
MOI : Pourquoi vous m’appelez ainsi ?
ELLE : Ha mais ce n’est pas moi, j’ai mamie avec moi.
Whaow !
Je m’installe, très agréable cette personne, avenante, souriante.
ELLE : Mamie t’envoie un beau bouquet de fleurs, elle est juste derrière toi.
ELLE : Ha, et j’ai aussi derrière moi un jeune homme, Alain.
De lui répondre pour blaguer :
MOI : Ha ? Mais je ne lui ai pas demandé de venir.
LUI : Il répond, tu n’as pas changé, tu es toujours la même.
Cette personne médium me décrit ma grand-mère, d’une façon tellement exacte, que j’en suis bluffée, elle me parle de crochet, elle se cache un œil et dit : « Je ne vois plus ». En effet, ma mamie a perdu un œil en traversant un terrain de tennis.
Elle dit : « C’est étrange, car elle me parle de Dieu, mais elle me cache quelque chose, ou elle cachait quelque chose, je vois une étoile jaune ? » Oui, elle était juive et durant la guerre, elle cachait son étoile lorsqu’elle était dans la rue, et plus tard elle s’est convertie en la chrétienté.
Ma mamie lui montre des bacs à glaçons dans lesquels elle faisait des glaces à la praline, j’adorais cela. C’était génial, ma mamie était vraiment là. La médium me dit qu’elle est toujours à mes côtés, qu’elle est mon guide1.
Elle me parle de mon fils : « Il a quelque chose en lien avec son sang ? »
MOI : Oui, une anomalie chromosomique.
ELLE : Ne t’inquiète pas, il va bien évoluer, à son rythme, mais il va évoluer, et puis je le vois taper sur quelque chose, je te rassure ce n’est pas toi, « lol », mais je n’arrive pas à voir ce que c’est, mais ça va énormément l’aider.
Elle m’annonce des départs de mon beau-père, de ma tante, une maladie liée au sang, elle est partie d’une leucémie.
Bon tu vas me dire : « Nous ne sommes pas éternels non plus », mais pour ma tante c’était bien cela.
À l’époque je n’avais qu’une envie, partir de la région parisienne.
Elle me confirme : « Oui, tu vas partir dans le Sud. »
YES, super, je suis aux anges, je voulais partir à Aix-en-Provence, au soleil.
Et là elle me dit :
ELLE : Tu es une initiée, mais pas prête !
MOI : Initiée à quoi ?
ELLE : Tu es médium, mais ce ne sera pas pour le moment !
Alors oui, j’avais eu des flashs, je voyais bien des choses, tu verras plus loin dans la lecture, mais de là à prétendre quoi que ce soit ? En tout cas, surtout pas de la médiumnité.
Depuis toute petite, j’ai toujours été attirée par tout ce qui touchait au spiritisme, les tables qui bougent, les films qui font peur. Comme je ne sais pas si tu as connu « Ma sorcière bien-aimée », je rêvais de faire comme elle avec son nez, c’était magique…, je me faisais des films, j’étais une enfant avec beaucoup d’imagination.
Mon père est très très cartésien, athée, quant à maman, elle a suivi une éducation catholique, sans pour autant pratiquer. Élevée par ses tantes, sa maman est décédée quand elle avait 3 ans, quant à son papa, il s’est laissé mourir de chagrin.
Je suis fille unique, une enfance « normale » si je peux dire, je n’avais pas tout ce que je voulais du fait d’être enfant unique, mes parents étaient plutôt modestes. Il est vrai que je m’ennuyais très vite toute seule, donc je recherchais la compagnie de copines et copains. Maman dit que j’ai été une enfant sage. Je garde quelques souvenirs de mon enfance, surtout avec mes copines et mes cousines que j’adore.
Mon père était très autoritaire, non, trop autoritaire !
Jusqu’à l’adolescence, où je me suis rebellée, ne supportant plus la façon dont il me traitait. Je me souviens de ma phrase : « La morveuse t’emmerde ».
J’entendais souvent : « Ta gueule, t’es qu’une morveuse ». Whaow, bon je n’en suis pas morte pour autant, quelque part cela m’a forgé le caractère de ne pas me laisser faire. Je garde aussi un souvenir d’une phrase que mon père m’a lancée un jour : « Retourne voir tes débiles ». À 18 ans je travaillais à Claye-Souilly (77) dans un institut Médico-éducatif, je m’occupais des personnes atteintes de trisomie 21, j’avais la vocation. Tu vas comprendre pourquoi je te raconte cela un peu plus loin.
À ce jour, j’ai 56 ans, mariée, heureuse dans mon couple, un mari adorable, et un papa extraordinaire, et nous avons un enfant de bientôt 31 ans. Je suis salariée d’un grand groupe en assurance depuis 1987, en invalidité depuis 2015.
En 1990, notre fils naît avec une anomalie chromosomique qui fait que malgré ses 31 ans, il n’est pas autonome ni étudiant ni ne conduit pas, n’a aucune notion du danger. Il a aussi des dimensions autistiques. Il est aujourd’hui dans un foyer occupationnel, encadré par des éducateurs spécialisés et rentre tous les 15 jours à la maison.
Tu peux te douter des relations de mon père avec notre fils ?
Tu pourras comprendre que d’avoir un enfant déjà cela demande de l’investissement en tant que parent, mais avoir un enfant avec une différence n’est pas simple tous les jours. Nous avons vécu en région parisienne jusqu’au 15 août 2000.
Souviens-toi, le médium m’a dit que j’allais aller dans le Sud, et moi le Sud c’était Aix-en-Provence, comme s’il n’y avait que cette ville…
Par ma société, je pouvais demander une mutation n’importe où.
Mon époux, me connaissant, je vis les fenêtres ouvertes, m’ouvre les yeux en m’expliquant que dans le Sud, il fait très chaud, et les personnes se cachent de la chaleur et ferment les volets.
Je me souviens qu’à ce moment-là, mes illusions se sont cassé la figure, nous n’irons pas à Aix-en-Provence, mais je dois avouer, il avait raison. D’autant que la société dans laquelle il travaillait ouvrait une antenne à Nantes.
Alors OK, je demande ma mutation à Nantes, mais il fallait aussi trouver une structure pour notre fils. Là c’est une autre chanson !
Malgré tout, pour inscrire notre fils dans un institut, il fallait que je sois certaine que ma mutation soit acceptée, et pour trouver une place dans un institut, ce n’est pas comme une inscription dans une école, déjà les centres ne sont pas nombreux, les places sont chères, la liste d’attente est longue, mais surtout qu’en n’étant pas dans le département, nous n’étions pas prioritaires. Et il nous fallait aussi une maison.
J’ai donc préparé des dossiers « blindés » pour notre fils et envoyé x dossiers à tous les instituts du département 44. Mon chef de l’époque avait été super cool, car il me permettait d’appeler, durant mes heures de travail (merci, E.G), les directeurs d’instituts afin de leur demander s’ils avaient pris le temps d’étudier le dossier de notre fils.
Combien de fois ai-je entendu : « Nous n’avons pas de place ! » ?
Jusqu’au jour où un directeur me dit : « Il se peut qu’il y ait une place pour votre fils ». Et bien je peux te garantir que ce dernier, je ne l’ai pas lâché ! Tous les jours je l’appelais pour qu’il me dise : « OUI ».
Oui, mais encore faut-il que notre fils corresponde vraiment. Entre un dossier écrit sur le comportement de notre fils et voir l’enfant en vrai, il fallait qu’il fasse un essai dans l’institut afin de voir s’il correspondait à la population accueillie.
Ma mère s’était proposé de visiter le coin pour nous trouver une location. (Merci, Moune.)
Elle trouve une maison, j’appelle l’office notarial, un rendez-vous est fixé le lendemain pour que nous la visitions.
Notre fils n’est pas encore pris dans l’institut, mais nous sommes obligés d’agir ainsi, car imagine, il est pris à l’institut, mais nous n’avons pas de domicile, un peu embêtant non ?
D’autant qu’en 2000, la SNCF proposait à ses employés de venir sur la région nantaise, et toutes les locations étaient prises d’assaut.
Et de toutes les façons, nous ne partions sur la région que si notre fils avait une place aussi !
Nous visitons la maison, elle nous correspond, nous la réservons.
Quelques semaines plus tard, soit le 1er juillet 2000, 1er jour de travail, ma mutation était faite. Le lendemain, essai d’une demi-journée pour notre fils.
Pour la petite histoire, en quittant la gare de Nantes, j’ai trouvé tout de suite le siège de ma société, et le soir l’hôtel que j’avais réservé.
En fait je me sentais comme portée par une main géante, j’étais guidée, j’en suis certaine.
Je vais chercher mon époux et mon fils le soir à la gare, sans me perdre !
Le lendemain, rendez-vous à l’institut, nous savions que cela n’allait pas être facile pour notre fils, et ça ne l’a pas été. J’ai demandé aux éducatrices de l’institut de la région parisienne de plaider en sa faveur.
Une demi-journée, tu imagines ? Ha non peut-être que tu ne peux pas comprendre. Bon, un enfant qui change d’école est quelque peu perturbé au départ, je parle de petits enfants. Eh bien le changement pour notre fils est source d’angoisse, plus plus.
Nous profitons d’être dans la région pour revoir les propriétaires.
Le 13 juillet 2000, rendez-vous pour signer l’état des lieux de la maison le matin, et l’après-midi, nous n’avions pas la réponse pour notre fils, nous ne savions toujours pas si c’était OK ou pas.
14 h 00, nous appelons, nous étions anxieux, le directeur tournait en rond, hum pas bon signe, et au bout de 5 minutes, verdict ! Il est accepté, en écrivant ces lignes, je me demande si ma mamie n’était pas derrière ce directeur à lui dire : « Dis-lui oui, dis-lui oui », car vraiment il tournait autour du pot.
Imagine dans quel état nous étions avec mon époux, ça y est, la vie parisienne, tchao, bye bye !
La chanson de France Gall « Viens je t’emmène », j’ai tellement fermé les yeux, tellement rêvé que j’y suis arrivée, c’est carrément cela.
Quand tu veux quelque chose, que tu fais tout pour, tu es accompagné. J’en suis intimement persuadée !
Le 16 août 2000, nous emménageons dans notre joli village !
La vraie vie va commencer !