Je suis - Ludivine Druel - E-Book

Je suis E-Book

Ludivine Druel

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Beschreibung

Ludivine Druel nous emmène en douceur partager les expériences les plus marquantes de sa vie, les leçons apprises, les épreuves, et les illuminations.

Jamais je n’aurais imaginé écrire un jour ce livre, et encore moins l’éditer …

La vie nous mène parfois sur des chemins inattendus. Il nous faut l’accepter et même s’en réjouir.

J’ai mis dans ces pages des pans entier de mon histoire, de notre histoire, de ma sœur d’âme, de ma famille, de ce lieu magique que l’on appelle « la Vrombie » …

Un récit lumineux, qui respire l'amour.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Le 02 aout 1974 est née une petite fille ignorant tout de la vie qu’elle devra mener, des peurs, des souffrances intérieures autant que de l’amour qu’elle recevrait. Une jeune fille perturbée par des images ou des voix dont elle gardera longtemps le secret et qui annoncera d’ailleurs ce pourquoi elle est là et les missions qu’elle devra accomplir. Elle fera des rencontres qui lui feront prendre des décisions importantes et qui lui permettront de s’épanouir en tant que femme aujourd’hui. Mariée et mère de 3 enfants, la lecture fait partie de sa vie et l’écriture de ce livre est une réponse, une envie de partager et peut-être répondre aux questions que certains se posent. C’est toute la personnalité de Ludivine qui met ses facultés aux services des autres. Ludivine est guide, passeuse d’âme et l’accepte grâce à sa famille qui la soutient, la comprend et l’entoure chaque jour. Un équilibre essentiel à sa vie, Natacha Fosse, amie de la famille

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Seitenzahl: 166

Veröffentlichungsjahr: 2021

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Ludivine Druel

Je suis

INTRODUCTION

Masculin et féminin sacré(e) s...

Je suis le soleil, et toi tu es lalune

Je suis le yang quand tu es leyin

Je suis l’astre et toi le satellite

Je rayonne, tu illumines

Pourquoi veulent-ils nous opposer?

Pourquoi veulent-ils nous séparer?

Pourquoi n’ont-ils pas compris que nous sommes indissociables, qu’il n’y a pas d’ombre sans lumière, pas de bien sans mal, pas de femmes sans hommes, pas de Lune sans Soleil... Et inversement

Toi seule régis la stabilité et les cycles de notre Terre. Et c’est, dit-on, ce qui a permis la vie sur Terre. Sans toi, cette Terre ne serait pas ce qu’elle est : Vivante ! Et c’est là ta magie... Et je te rends féconde, pleine de vie, et c’est là ma magie !

Je suis la lumière, tu es l’ombre

Je suis le jour, tu es lanuit

Je suis le feu, tu esl’eau

J’aime l’air, tu aimes laTerre

À nous quatre, Éther...

Je suis solaire, il me faut l’accepter. Je rayonne, vis et fais vivre, réconforte et réchauffe...

Mais ma puissance peut être néfaste, fatale, brûlante, destructrice. Ma chaleur peut être un glaive brûlant pour cette Terre et ces hommes que je chéris tant... Ils ne se méfient pas, pas assez... Je ne me contrôle pas, pas assez...

Alors que toi, toute de blanche vêtue, ils ignorent tes vertus.

Tu éclaires les nuits telle une flamme de l’espoir, perçant l’obscurité pleine de terreurs. Tu guides et montres le chemin quand je faiblis, tel un phare prévenant les pêcheurs.

Tu es le bouclier derrière lequel ils se cachent quand les ténèbres arrivent

Tu es l’intuition, le ressenti, la magie, quand les esprits se libèrent

Je suis le soleil, yang, énergie masculine. Et mes rayons ne sont jamais aussi doux que lorsqu’ils t’illuminent, laissant en toi cette petite part demoi.

Tu es la Lune, yin, énergie féminine. Tu apaises, véhicules et régules ma puissance, me laissant au passage cette petite part detoi.

Nos rencontres, exceptionnelles et rares, sont des moments forts et puissants.

Et c’est ensemble, même séparés, que nous (r)évoluons plus fort...

À ma sœur d’âme... À jamais❤

À nos maris, je nous aime❤

À tous ces hommes qui aiment, protègent et respectent les femmes.

Et à toutes ces femmes qui aiment, protègent et respectent les hommes.❤

À mes enfants et tous les autres. N’oubliez pas que vous êtes, quel que soit votre sexe, une part de chaque❤

À la Lune et au Soleil. 🌞🌛🌝🌜Et àGaïa🌍

Humblement, je vous partage cette pensée

PRÉAMBULE

Je regarde cette ouverture béante. Et je pense que cette ouverture devait être une fenêtre avant. Il y en a plusieurs identiques. Je suis dans un grand plateau, sombre. On croirait un hangar, mais en hauteur. Délabré, vide. C’est bizarre cette sensation. Je ne sais pas où je suis. Et ça m’importe peu en fait. Je sais pourquoi je suis là. Pour cette ouverture. C’est la châtelaine qui m’a dit de venir avec elle. Elle a promis. Si tu sautes par l’ouverture, tu retrouves tes enfants. Mes enfants. Mes deux bébés. Mes deux petits garçons. Morts. Noyés dans la Seine. Loin de là. Loin de moi. Alors, cette ouverture, c’est ma seule chance. Elle a promis. Elle a dit de n’écouter personne. Aucune voix. Et de sauter, c’est tout. Mais elle n’avait pas dit qu’il y aurait quelqu’un. Quelqu’un devant l’ouverture. Il me voit, je crois, et il ne veut pas que je saute. Je ne comprends pas ce qu’il dit. Il crie. Je peux sentir sa peur. Je crois qu’il m’aime bien mais je ne le connais pas. Et je n’écoute pas. Elle l’a dit, n’écoute pas et saute. Il faut juste que j’arrive à passer mais il bloque l’entrée. Et il crie. Lui et toutes ses voix, c’est dur de ne pas écouter toutes ces voix. Elles parlent toutes en même temps, dehors, dedans, et ils chuchotent, ils parlent, ils crient. Je n’écoute pas mais je les entends. Restée concentrée sur cette ouverture devient difficile, il faut que j’y arrive. Peut-être une autre, c’est la châtelaine qui vient de me souffler cette idée. Cette voix là, au moins, je la connais. Elle est avec moi, dans ma tête. Elle n’est pas seule, mais elle, je la connais. Je regarde autour de moi. Il y a d’autres ouvertures, c’est vrai. J’avais remarqué. Mais il y a aussi d’autres gens, tout autour de moi. Je ne les connais pas et ils parlent, tous en même temps. Je les entends penser, je les entends parler, je les entends crier. Je ne comprends pas. Je n’écoute pas. Je ne les connais pas. Il y a cette femme, blonde, jolie. Ces yeux sont magnifiques, bizarres, comme s’ils étaient éclairés de l’intérieur. Elle parle, tout doucement. Mais je n’écoute pas. On croirait qu’elle parle à une autre. À moi, mais à une autre. Je ne comprends pas. Il y a cet autre homme, derrière, il bloque une autre ouverture. Peut-être que lui me laissera passer. Il a peur, je le sens. Mais il est curieux aussi. De quoi ? Je ne sais pas et je m’en moque. Peut-être qu’il me laissera passer. Il ne dit rien lui, il est comme bloqué, il attend le dénouement. Il ne réagit pas. Peut-être qu’il me laissera passer. Je vais vers lui mais ça le fait réagir. Non, mauvaise idée, il ne me laissera pas passer. Lui ne m’aime pas. Mais il a peur des conséquences, je crois. Un autre homme est là. Lui est effrayé. Ses pensées viennent me piquer comme une nuée de moustiques l’été : « Ma nièce est réellement ça ». « Si elle saute, ma sœur ne me le pardonnera jamais ». « C’est donc vrai ». Il est complètement chamboulé. Comme s’il tout ce qu’il croyait savoir était remis en cause. Il a peur, pour moi, pour lui. Sa vie lui fait peur. Sa peur l’empêche de vivre. Drôle de petit homme. Je l’aime bien et il m’aime bien, je le sais. Mais je ne sais pas qui il est. Et ce que je veux, c’est sauter ! Ce que je veux, c’est retrouver mes enfants. La châtelaine a promis. Sa voix se fait plus distante mais elle a promis. Je me tourne encore. Encore un autre homme. Il est bizarre celui-là. Comme s’il était le seul à vraiment me voir. Il sourit. Lui ne crie pas, il ne parle pas. Il ne pense pas non plus. Je crois. Il sourit. C’est le seul qui m’interpelle, vraiment. Lui, je voudrais savoir ce qu’il pense. Je me concentre, une minute. Mais je n’y arrive pas. Il continue de sourire. C’est cette lumière qui m’empêche de me concentrer. Cette lumière dure, jaune, criarde. Elle lui passe à travers le corps. Je sens qu’il est là pour eux. Pour elle, sa nièce. Pour eux, surtout, ces fils. Il est comme moi, il est là pour ses fils. Deux, comme moi. Il veut lui montrer sa force, à elle. Et il attend son tour pour leur parler. Leur dire combien il les aime et combien il est fier d’eux. Voilà. Il est comme moi. Il est là pour ses fils. Finalement c’est toujours ce qui nous retient, l’amour de nos enfants. Peut-être que lui pourra me comprendre et me laisser passer. Pour sauter, c’était l’idée. Mais cette lumière, toujours. Elle me gêne. Elle nous gêne. Je tends la main, en pensée. Et je débranche. Ce n’était qu’une grosse lampe. Ce n’était qu’un flux électrique, rien de compliqué. La lumière s’éteint, subitement. J’ai réussi ça au moins. Mais les voix grossissent autour de moi. Ils paniquent. Il fait noir et ils paniquent. Alors je rentre dans ma tête, pour ne plus les entendre. Je me retire dans mon cœur. Je ne veux plus les entendre, aucun. Je n’écoute que les battements de mon cœur brisé. Brisée. C’est bizarre, ce bruit. J’ai un sentiment bizarre. Celui de ne pas l’avoir entendu depuis longtemps. Ce battement. Et cette voix, douce, tendre, mélodieuse qui dit mon nom : Louise. J’ai l’impression que ça fait des siècles que personne n’a dit mon nom, pas même la châtelaine. Louise. Louise. Une voie de femme, comme si elle chantait mon nom. Elle le dit avec tellement de douceur et d’amour. Louise. Et je la vois en pensée, cette femme. Belle, grande, mystérieuse. Elle chante mon nom, et le sien : Marie, ou non, plutôt Maddie. Elle me chante qu’elle m’attend, depuis longtemps. Elle me chante d’écouter mon cœur, son cœur. C’est son cœur à elle, je le sens maintenant. Celui d’une autre femme. Ludivine. C’est son nom, je crois. Non, je suis sûre, c’est le nom qu’ils crient tous encore et encore. Tous ces autres. Ils savent que Ludivine a laissé sa place. Mais ils ont peur. Comme si j’étais dangereuse. Je ne comprends pas pourquoi je leur fais si peur. Ils savent qu’elle a laissé sa place, son corps, mais ils ne savent pas à qui, et ils ont peur. Et je comprends. Ils pensent qu’une autre, plus dangereuse a pris la place. Une idée me traverse, c’est Ludivine qui me l’a soufflée. Ils pensent que la châtelaine est en elle, et c’est d’elle qu’ils ont peur. Mais dans son corps, tout de suite, il n’y a que moi. Tout de suite, dans son cœur, il n’y a que mon chemin qui l’importe. Pourquoi ne voient-ils pas que la châtelaine est là, juste à côté de moi, essayant de me chuchoter à l’oreille. Seules Maddy et Ludivine sont là, avec moi. Elle me berce en son sein, en son cœur, en son corps, essayant de me protéger de la châtelaine. Essayant d’attirer mon attention sur Maddie. Depuis combien de temps fait-elle ça ? Je ne sais pas. Mille ans peut-être. Elle me berce et me promet mes enfants, elle aussi. Elle me dit qu’il faut que je l’écoute, qu’elle a une preuve. Mes enfants sont dans la lumière et ils m’attendent. Que si je regarde la lumière, je les verrai et n’aurais qu’à les rejoindre. Pas besoin de sauter. Juste y aller. Je sens son amour pour moi. Pourtant, je ne la connais pas. Je ne crois pas. Je cherche dans ma mémoire. Mais c’est la sienne que je trouve. J’y vois tellement de choses : l’amour, les peines. Les attouchements, nombreux. Les émotions. Les siens, et ceux des autres. L’amour, d’une famille. Ses enfants. Je sais qui elle est. Et je sais qui ils sont tous. Elle est ma possibilité, ma rédemption, ma vérité. Elle est ma Lumière. Elle pense que les douleurs font d’elle une meilleure personne et elle en a fait une force. Ce qu’elle croit. Mais j’ai accès à autre chose moi, une guidance. Elle est guide mais ne le sait pas. Je voudrais lui dire mais sa voix devient plus ferme dans ma tête, et Maddie plus pressante. Ludivine a mal. Très mal. À la tête. Nous sommes dans sa tête et je sens qu’elle fatigue. Et je sais qu’elle n’a pas fini. Après moi, il reste la châtelaine. Elle m’a bien trompé celle-ci. Je crois qu’elle n’est pas très gentille. Maddy me parle de rédemption possible pour elle aussi, mais ce n’est pas mon problème. Il reste aussi l’homme. Celui qui veut parler à ses enfants. Et un autre qui vient d’arriver. Il brille de mille feux celui-là. Je l’aime. Je ne sais pas qui il est, mais je l’aime. Mais il me faut suivre cette lumière, celle que Ludivine m’indique. Dans les yeux de Vaness, c’est ce qu’elle a dit. Je vois Vaness, je sais aussitôt qui elle est. Pour Ludivine, son « âme sœur ». Pour moi, le chemin. Pour Maddy, ses guerrières, ses instruments, ses filles. Et à ce moment-là, je me sens tellement mieux, en paix. Je la vois cette lumière et j’y vois mes enfants. Elle avait raison. Comment puis-je la remercier ? Je sais, je reviendrai. Je le sais. Nous nous reverrons. Bientôt. Et je t’apprendrai, cette guidance. Pour ne plus que tu souffres de nous recevoir dans ton corps, dans ta tête. Je reviendrai te guider à mon tour. Bientôt. Mais pour l’instant, cette Lumière, c’est toute ma vie.

Je suis Louise, je suis enpaix

Pourquoi écrire mon histoire ?

C’est une bonne question. Et l’idée ne vient pas de moi. Elle vient de mon cousin, Brian, pour qui ma vie est une aventure extraordinaire quand elle me semble à moi très banale. Mais voilà, l’idée a fait son chemin. Alors je ne sais pas qui me lira et si ce que vous lirez vous plaira. Mais voilà, l’idée a fait son chemin !

Qui suis-je ?

Comment répondre à cette question quand on n’a pas la réponse ?

Vous me direz que c’est facile. Donne ton nom, ton prénom, ta date de naissance, le nom de ton mari, le nom de tes enfants, le nom de tes parents, ton métier… Elle est comme ça notre société, elle nous définit en fonction de paramètres bien définis…

Alors je suis une mère. Oui, c’est la seule chose que je voudrais que l’on se rappelle de moi. Une mère ! De 3 merveilleux enfants : Julie, Abigaëlle, et Dimitry. Ils sont ma raison de vivre. Évidemment, vous me direz, comme toutes les mères dignes de ce nom. Pas très originale, voire même très banale comme définition. Et pourtant, c’est la 1ère chose qui me rend fière : Mes enfants ! Ils sont vrais, ils sont courageux, ils sont… eux. Et c’est déjà pas mal. Et puis, je ne vais pas les cataloguer à mon tour…

Et puis, ma deuxième fierté, même si je n’y suis pas pour grand-chose : Je suis femme. « La femme de » plus exactement. Jean-François. C’est son prénom. Il est mon grand amour, l’homme de ma vie, l’homme de toute une vie. De ceux qui vous font espérer et croire en la Vie. Il est ce que la vie pouvait m’apporter de mieux. Il est mon cadeau du ciel. Celui que Dieu m’a offert en échange de cette promesse faite avant même mon incarnation sur cette Terre. En tout cas, c’est comme ça que je m’explique cette chance de l’avoir auprès de moi.

Je suis une fille aussi. Ma mère. À elle seule, elle mériterait un chapitre. Que dire ? Que son courage, sa droiture, sa gentillesse, son ouverture d’esprit ont fait de nous des enfants heureux malgré les difficultés ? Que nous sommes tous des adultes responsables et capables de discerner le bien du mal malgré les épreuves ? Que nous savons reconnaître les petits bonheurs de la vie et vivre notre bonheur en conscience malgré les douleurs ? Oui, tout ça à la fois. Elle a su à elle seule élever 4 enfants avec amour, compassion, lumière alors que son monde était entouré de noirceur. Elle reste et restera à jamais mon héroïne.

Je suis une sœur aussi. J’ai cette chance aussi, contrairement à beaucoup, d’avoir une famille. Oh ! Tout n’est pas parfait bien sûr. Il nous arrive de nous chamailler, de nous crier dessus, de ne pas être toujours d’accord. Mais dans l’ensemble, nous sommes unis dans les bons et surtout dans les mauvais moments. Notre mère nous a appris à rester unis. Mes frères et sœurs sont ma troisième raison de vivre. Ils sont chiants, c’est sûr ! Mon frère, Quentin, est capricieux envers moi : Toujours à penser qu’il peut tout se permettre avec moi, que je l’aimerais toujours. Mais il a raison alors comment lui en vouloir. Il est aussi tendre et complice, mon petit frère quoi ! Et mes sœurs. Céline, Delphine, Marion. Toujours là quand on a besoin. Et inversement, elles ont besoin de moi : Piliers de ma vie.

Je suis une belle-fille aussi, une tata, une belle-sœur. Cet esprit de famille, j’ai tenu à l’élargir à ma belle famille, sans trop de mal d’ailleurs. Un homme comme mon mari est forcément né d’une famille aussi digne de lui. Mon papily, mamie… sans eux, je ne serai pas ce que je suis aujourd’hui. Ils ont toujours été là et m’ont prouvé que la bonté et la fidélité n’étaient pas que des mots. Et je les aime profondément.

Je suis une sœur d’âme. Et pas une âme sœur. La différence ? Être sure que cette femme est plus qu’une amie, mais pas une sœur non plus puisqu’aucun lien de sang nous unit. Cette sensation que nous sommes ensemble, même éloignées, que nos vies suivent chacune sa route mais avec une similarité troublante. Une aide, une fidèle, l’autre moitié de soi, complémentaire. Mon autre.

Je l’ai dit plus haut, je suis une cousine aussi, et une nièce. Ma famille élargie est compliquée, vraiment ! Mais elle est peut-être aussi la source de notre ouverture d’esprit. Ils me font rire, et c’est déjà pas mal. Pas un n’est « normal » chez nous, et en même temps, c’est si banal aussi. Comme dans toutes les familles je crois : Vous avez l’artiste, le tatoueur, l’éternel amoureux, l’anarchiste, le chanteur, et bien d’autres, mais ne citons que l’agréable. Nous les cousins, cousines, on essaie de surfer sur la vague de nos parents « bizarres » et finalement, on fait pareil… C’est drôle ! Mais je les aime quand même. Ils sont ma famille, et la famille, c’est sacré. C’est une valeur la famille !

Je suis une amie. Je fais partie de ces gens qui contredisent cette vilaine expression. Vous savez « Quand tu as besoin, il n’y a plus personne ». Et bien, ce n’est pas vrai pour tout le monde. Et je sais pouvoir compter sur beaucoup d’entre eux. Comme ils peuvent compter sur moi, c’est vrai. C’est une valeur, l’amitié, comme la famille.

Je suis une collègue aussi, et une copine, une formatrice pour certaines, une élève pour d’autres. Je suis une cliente et une patiente, pas très patiente en fait. Je suis exigeante envers moi-même et envers les autres. Je suis perfectionniste, trop ! Aimable vous dira-t-on. Souriante, certainement. Empathique, sans aucun doute. Gentille, ça revient souvent. Certainement « con », on est toujours le « con » de quelqu’un. Mais c’est à chacun qui me connait de dire ce qu’il pense de moi, après tout, on ne se définit réellement qu’à travers les autres…

Je suis une chanceuse. Ça, je le sais. La vie fait de moi une enfant gâtée. Mon mari, mes enfants, ma mère, mes frères et sœurs, ma belle famille, mes amis, Vaness, Brian, Nina, et tant d’autres. Vous tous qui traversez ma vie et qui décidez de ne plus la quitter. Je sais la chance que j’ai de vous avoir. Je sais la chance que j’ai… Les gens m’aiment, en général, peut-être parce que j’aime les gens, allez savoir. Mais ils m’aiment, bien ou beaucoup pour certains. Alors oui, je sais la chance que j’ai : La santé, l’amour, l’amitié, un toit sur ma tête, des assiettes pleines. Bien sûr, je pourrais en demander plus car tout n’est pas rose : L’argent, les voyages, la liberté… Mais ce que j’ai me suffit. Ma mère me l’a appris, je l’ai dit plus haut. Et cette vie fait mon bonheur. Alors oui, la vie fait de moi une enfant gâtée mais je sais la chance que j’ai. Et c’est peut-être ça la source de mon bonheur : De savoir cette chance ! Et je prie pour que Dieu veuille me garder cette chance !