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Savons-nous exactement qui nous sommes ? Partir en voyage, loin de chez soi, est-ce la solution pour se retrouver ? Et si nous prenions un temps d’introspection, découvrir notre monde intérieur ! Être attentifs à nos émotions, savoir les comprendre et être dans la compassion envers soi-même. Lorsqu’une émotion surgit, en prendre conscience et se demander ce que l’on ressent à l’instant présent ! Chaque jour est une nouvelle chance pour se réaliser, comprendre qui nous sommes. Les événements que nous vivons n’arrivent pas par hasard ! Sachons les détecter pour guérir nos blessures d’âme, les comprendre pour grandir, « s’élever ». La lumière spirituelle éclaire, illumine et guide nos pas, notre chemin d’âme. Voyageons, partons à la découverte de l’autre, tout en sachant que « soi-même » est le premier inconnu à découvrir. Laissons l’amour guider nos pensées et nos actions, libérons nos énergies négatives pour nous aligner sur nos rêves et nos désirs en étant attentifs aux synchronicités, pratiquons également la gratitude ! « Telle la croissance est un voyage et non une destination ! », le retour à soi est un plongeon à l’intérieur de nous-même, nous permettant de renouer avec notre intériorité, nos envies, nos besoins. Les choses n’arrivent pas quand nous le souhaitons, mais quand nous sommes prêts ! « Voyager, c’est grandir, c’est la grande aventure qui laisse des traces dans l’âme. » Marc THIERCELIN
À PROPOS DE L'AUTRICE
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Christel GRAVE vit dans les Hauts de France où elle est assistante depuis quelques années dans une grande entreprise agro-alimentaire.
Sa vie bascule à la disparition de son frère, vit des épreuves qui bousculent ! À la suite de belles rencontres, elle est entendue, soutenue… et grâce à elles, réapprend à vivre ! Elle fréquente les mots « courage, résilience, compassion, optimisme ».
Elle décide de s’écouter et fait le choix de partir, seule, à l’étranger pour effectuer un « retour à soi ». Christel se lance dans l’écriture et rédige le "Journal de son voyage spirituel en Inde du Sud" pour partager son expérience, permettre à chacun de voyager par la lecture mais aussi, de se recentrer dans sa propre vie."
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Seitenzahl: 62
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Publishroom Factorywww.publishroom.com
ISBN : 978-2-38625-917-3
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Christel GRAVE
Journal de mon voyage spirituel en Inde du Sud
« Le retour à Soi »
« Lorsque vous créez la paix en vous, vous apportez la paix au monde extérieur. »
Deepak Chopra
« Où que vous alliez, allez-y avec tout votre cœur. »
Confucius
« Ce n’est que dans l’aventure que certaines personnes réussissent à se connaître – à se retrouver. »
André Gide
« Dans vingt ans, vous serez plus déçu par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. »
Christel GRAVE vit dans les Hauts-de-France où elle est assistante depuis quelques années dans une grande entreprise agroalimentaire. Sa vie bascule à la disparition de son frère, vit des épreuves qui bousculent ! À la suite de belles rencontres, elle est entendue, soutenue… et grâce à elles, réapprend à vivre ! Elle fréquente les mots « courage, résilience, compassion, optimisme ». Elle décide de s’écouter et fait le choix de partir, seule, à l’étranger pour effectuer un « retour à soi ». Christel se lance dans l’écriture et rédige le « Journal de son voyage spirituel en Inde du Sud » pour partager son expérience, permettre à chacun de voyager par la lecture, mais aussi, de se recentrer dans sa propre vie.
Cela faisait quelques années que je ressentais le besoin de me retrouver. J’ai fait le choix de partir à l’étranger… seule !
Où, quand et surtout pourquoi ce ressenti ? Que devais-je attendre de ce voyage ?
J’ai choisi de partir en Inde du Sud pour ce premier périple à travers le monde.
Finalement, ce choix n’était pas le fruit du hasard ! Il y a quelques années, j’avais entendu parler de la médecine traditionnelle indienne, l’ayurvéda.
Je m’y étais intéressée sans y porter plus d’attention que cela. Puis un jour, ce terme m’est revenu en tête !
En 2019, je me suis renseignée pour suivre une formation. Un an et demi plus tard, je suis devenue thérapeute en soins ayurvédiques !
Pour compléter cette formation, une opportunité s’est présentée. Dès janvier 2023, j’ai pris contact avec l’agence « ATC – Routes du Monde » afin de mettre en place ce beau voyage. Puis, en novembre, en compagnie d’un groupe, je suis partie à la découverte de ce grand pays qu’est l’Inde.
En ce mois de novembre 2023, je décidais donc de prendre mon envol pour Paris vers Bangalore.
Je n’avais jamais encore voyagé seule aussi loin, sans ma famille !
Cette première expérience était pour moi l’occasion unique de découvrir le monde, de me retrouver !
Mais avant cela, sur le trajet pour Paris, je fis de belles rencontres. En gare, je fis la connaissance de Bachar. Nous discutons, faisons connaissance.
Arrivée à l’aéroport de Paris CDG, je cherchais à gagner l’hôtel IBIS. Je fis d’autres rencontres bien sympathiques : le maître d’hôtel tout aussi agréable, charmant et serviable !
Le lendemain, je m’apprêtais à prendre l’avion pour Bangalore, pour une durée de sept heures trente.
Atterris sur le sol de Bangalore, capitale de l’État de Karnāṭaka dans le sud de l’Inde, nous avons passé les points de contrôle aux frontières pour présenter notre passeport et nous identifier par un scan. Nous nous sommes dirigés vers la sortie et avons fait la connaissance de Rama, notre guide indien, de son assistant et du chauffeur, qui nous ont accompagnés durant le séjour.
Nous avons rejoint notre bus, puis notre hôtel, le 37th Crescent à Bangalore. Il était tard, nous sommes restés qu’une courte nuit, et sommes repartis très tôt le lendemain.
Au petit matin, nous avons pu traverser la ville de Bangalore, une ville aux sculptures, monuments et façades très colorés. La prise de photos, même depuis le bus, allait bon train !
Une population dense, des moyens de transport (bus, voitures, motos et autres) en quantité incroyable circulaient. Des klaxons retentissaient sans cesse pour affirmer leur présence !
À la sortie de la ville, nous nous sommes engagés sur les grands axes et autoroutes. Sous un beau ciel bleu, des temples d’une pure beauté défilaient devant moi !
Pour notre première visite, nous avons exploré le site de Shravanabelagola, le Jain Temple. Le nom de ce lieu provient du mot sanskrit « śramaṇai » signifiant « ascète jain » et de Belagola, qui signifie « mare blanche ».
Entrée du site
Lac KALYANI
Ce lieu est l’un des plus anciens et importants centres de pèlerinage « jaina » du pays. Pour y accéder, nous montons environ 600 marches, pieds nus ou en chaussettes. Sous un soleil réconfortant, je suis parvenue à monter aisément, toutes ces marches chaudes jusqu’à la pointe.
Nous avons découvert la colossale statue nue de Gomateshvara, un dieu jaïn Considérée comme le plus grand monolithe taillé au monde, cette statue de 17 mètres de haut domine la paisible bourgade rurale de Shravanabelagola du sommet dénudé de Vindhyagiri Hill.
Des groupes de garçons et de filles, séparés, en uniforme obligatoire, accompagnés de leurs professeurs, visitaient également ces lieux.
Nous avons remis nos chaussures au pied du temple et avons traversé le village pour regagner le bus.
Nous avons été chaleureusement accueillis par les villageois, en particulier les enfants. J’ai redécouvert les métiers d’antan, exercés à domicile : couturiers, cordonniers, magasins de souvenirs, etc.
Des tas de coques de noix de coco s’empilent dans les coins de rue.
La coque est ensuite utilisée pour fabriquer des bols ou des cuillères, des vases, des théières, des coupes à glace, des porte-stylos, des abat-jours, etc.
J’ai profité de l’occasion pour admirer et photographier quelques figures dessinées à même le sol, à l’aide de poudre de riz, appelées Kolam, devant les habitations.
L’Inde regorge de temples de toutes tailles, de toutes couleurs ! Une pure merveille !
Dès la pause déjeuner terminée, nous avons pris la direction de Halebid. Nous avons visité le temple d’Hoysaleshwara, dédié à Shiva et à son épouse Parvati, somptueusement décoré de scènes représentant d’innombrables dieux et sages hindous, des animaux stylisés et de frises dépeignant la vie des souverains Hoysala. Ce temple inachevé apparaît comme un joyau, et reste l’exemple le plus extraordinaire de l’art Hoysala.