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L'Art de la Guerre - Édition illustrée et annotée -Une édition spéciale enrichie avec :- Une préface- 13 illustrations inédites réalisées par O. Colavidas- Un article sur L'art militaire chinois par G. de ContensonL'Art de la Guerre est considéré comme le plus ancien traité de stratégie dont les préceptes sont applicables de nos jours à de nombreux domaines.Au-delà de la dimension militaire, c'est aussi un traité philosophique qui révèle par certains aspects la finesse d'une culture qui nous fascine et nous interroge.
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Préface
L’ART DE LA GUERRE
Préface
Article premier
Fondements de l'art militaire
Article II
Des commencements de la campagne
Article III
De ce qu'il faut avoir prévu avant le combat
Article IV
De la contenance des troupes
Article V
De l'habileté dans le gouvernement des troupes
Article VI
Du plein et du vide ()
Article VII
Des avantages qu'il faut se procurer
Article VIII
Des neuf changements ()
Article IX
De la conduite que les troupes doivent tenir ()
Article X
De la connaissance du terrain ()
Article XI
Des neuf sortes de terrains ()
Article XII
Précis de la manière de combattre par le feu
Article XIII
De la manière d'employer les dissensions et de mettre la discorde ()
L’ART MILITAIRE DES CHINOIS D’APRÈS LEURS CLASSIQUES
Notes de bas de page
Copyright © 2012 par FV Éditions
Couverture © Colavidas Studio
Illustrations © Onésimo Colavidas
Traduction : JM Amiot
ISBN 978-2-36668-218-2
Tous Droits Réservés
L'art de la Guerre est généralement présenté comme le plus ancien traité de stratégie. Datant du Ve siècle avant Jésus-Christ et traduit pour la première fois en français par le Père Joseph-Marie Amiot en 1772, il ne connut pourtant un véritable succès éditorial en France que très récemment, à compter des années 1970 où la mémoire de cet écrit pluriséculaire fut ressuscitée dans les milieux radicaux d'extrême gauche. Face à la violence de changements sociétaux majeurs observables en Occident sous le poids de la mondialisation économique et bientôt culturelle, il n'est pas étonnant en effet que les pensées de Sun Tzu aient retrouvé un intérêt soudain chez ceux qui luttent contre la marchandisation du monde moderne. Il est vrai que les pensées inscrites dans ce texte s'accordent particulièrement aux situations conflictuelles qui paraissent perdues à l'avance, lorsque la marche de l'ennemi est à priori implacable. Sun Tzu nous apprend que ce type de circonstances, loin d'être désespérées, recèlent en réalité bien souvent de nombreuses opportunités, à condition d'apprendre à contourner les obstacles infranchissables. La symbologie utilisée par le Maître Sun fait par ailleurs maintes fois référence à l'eau. La fluidité de l'eau l'emporte ainsi sur la solidité de la pierre. Inutile dés lors de chercher à tous prix l'affrontement, les stratégies de l'évitement et de la ruse associées aux règles de la guerre psychologique étant souvent plus efficaces. Le Baron G. de Contenson, ancien attaché militaire en Chine dont nous avons introduit un article à la fin de cette édition, évoque d’ailleurs à ce sujet les principes d’une «fourberie» typiquement chinoise dont le traité de Sun-Tzu serait particulièrement révélateur.
Dans un monde contemporain aux frontières sans cesse mouvantes oū le danger semble être partout et la capacité à se défendre et se rendre flexible des conditions sine qua non de survie, il n'est pas surprenant non plus que les enseignements élaborées par Sun Tzu soient si souvent généralisés au point d'être appliqués, de façon parfois très abusives, à des domaines aussi variés que le marketing, la politique ou le sport, comme si la vie ne pouvait être conçue autrement que sous la forme d'un combat permanent. Les experts de toutes sortes qui vendent comme des recettes prêtes à l'emploi les articles de l'art de la guerre oublient que ce texte est aussi un traité philosophique qui ne peut être ciselé, au risque de n'en retenir qu'une perspective fragmentaire et déformée. Pétri de complexité, d'une profondeur restée à ce jour insondée à cause sans doute d'un prisme culturel occidental mal adapté, le texte, bien au contraire, doit être considéré dans son ensemble, dans toute l'étendue de sa portée philosophique.
Au-delà de ces quelques remarques préliminaires qui concernent la dimension militaire du traité, l'art de la guerre est un document utile pour saisir une partie essentielle des fondements idéologiques d'une culture que nous connaissons mal et qui nous est étrangère. Malgré une position devenue centrale sur la scène internationale en raison de son poids économique et démographique, la Chine continue en effet d’être une source de fascination et de crainte. L'art de la guerre, sans être à lui seul suffisant pour cerner l’étendue d’une culture aussi riche, offre à minima des clefs de compréhension de «l’esprit chinois», révélant par certains aspects la finesse d’un système de représentation qui bien souvent déroute et nous interroge.
FVE
LES TREIZES ARTICLES1
par
SUN TZU
Avant que d'exposer les ouvrages de Sun-tse (2), il convient, disent les commentateurs, de faire connaître sa personne, et de donner une idée de ses talents pour former les troupes et pour en entretenir la discipline militaire. Voici en peu de mots comment ils remplissent ce double objet, et l'histoire vraie ou supposée qu'ils racontent de ce général.
Sun-tse, disent-ils, né sujet du Roi de Tsi (3), était l'homme le plus versé qu'il y ait eu dans l'art militaire. L'ouvrage qu'il a composé et les grandes actions qu'il a faites, sont une preuve de sa profonde capacité et de son expérience consommée en ce genre. Avant même qu'il eût acquis cette grande réputation qui le distingua depuis dans toutes les provinces qui composent aujourd'hui l'empire, et dont la plupart portaient alors le nom de royaume, son mérite était connu dans tous les lieux voisins de sa patrie.
Le roi de Ou (4) avait quelques démêlés avec le rois de Tchou et de Ho-lou (). Ils étaient sur le point d'en venir a une guerre ouverte, et de part et d'autre on en faisait les préparatifs. Sun-tse ne voulut pas demeurer oisif. Persuadé que le personnage de spectateur n'était pas fait pour lui, il alla se présenter au roi de Ou pour obtenir de l'emploi dans ses armées. Le roi, charmé qu'un homme de ce mérite se rangeât dans son parti, lui fit un très bon accueil. Il voulut le voir et l'interroger lui-même.
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
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