L'époux soumis de Nina - Eric Leclercq - E-Book

L'époux soumis de Nina E-Book

Eric Leclercq

0,0

Beschreibung

Nina et Guillaume, mariés depuis vingt ans, sont au bord du divorce, jusqu'au jour où dans le métro parisien, ils font la connaissance de la charismatique Hanane, une très belle dominatrice professionnelle qui va se faire un plaisir de dresser Guillaume afin de le faire devenir un mari soumis et docile.

Commence alors pour l'époux de Nina une véritable descente aux enfers avec un plongeon dans la débauche la plus crapuleuse à laquelle n'est pas sans goûter la pulpeuse Nina, bien au contraire...

A travers cette déchéance d'un homme, mais aussi de sa femme, Eric Leclercq nous entraîne dans l'univers fantasmatique du sadomasochisme, avec dressage, humiliations, domination, jouissances physiques et cérébrales, soumissions, plaisir d'obéir et subir.

Mais comment Manuella, fille de Nina et Guillaume, qui est en pension, va -t-elle réagir face à la dépravation de son père ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Il signe son premier roman érotique.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 250

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



« L'époux soumis

de Nina »

Eric Leclercq

Epigraphe

« Avec une Dominatrice,

la jouissance mentale passe avant le plaisir sexuel. »

Gilles de Saint-Avit

(« Bréviaire SM », page 165)

Chapitre premier

 

Nina dort et fait un rêve : elle regardait Guillaume se faire sodomiser à la chaîne par tous ces hommes qui faisaient la queue et les enculades de son époux se succédaient depuis des heures.

Elle éprouvait un plaisir intense à ce spectacle : que celui qu'elle avait épousé voici vingt ans serve aujourd'hui de réceptacle à queues tandis qu'il la léchait et qu'elle n'arrêtait pas de jouir :

 

« Vas-y salope, continue à lécher la chatte de ta Maîtresse, criait-elle, et continue à bien donner ton cul à tous ces mecs. »

 

Puis s'adressant à l'Arabe qui était en train de sodomiser ce qui lui restait d'époux :

 

« Vas-y, secoue-le, tu peux l'enculer à mort, vas-y plus vite, c'est une bonne pute, mais il faut bien lui faire sentir ton gros calibre. »

 

« Tu as entendu ta femme, espèce de pédale ? Tu aimes ça, que je t'encule, grosse salope ? » cria l'homme en s'adressant à Guillaume qu'il continuait de besogner en y allant violemment :

 

« Oui », articula Guillaume.

 

« Oui, qui, salope ? » insista l'homme en lui tirant les cheveux avec brutalité.

 

« Oui, Monsieur, ma femme veut que vous me baisiez fort et me fassiez bien sentir votre gros calibre », répliqua Guillaume avec humilité.

 

Enfin, l'homme éjacula dans le cul de Guillaume et un autre lui succéda. Quant à Nina, elle finit par uriner dans la bouche de son mari complètement soumis à ses désirs lubriques et surtout à ceux des Nords-Africains qui le baisaient, les uns après les autres, depuis des heures.

 

Il haletait, le corps tout en sueur, en position à quatre pattes, tandis que Nina se caressait les seins et se triturait les tétons :

 

« Avale bien ma pisse, lopette, bois le champagne de ta femme », lui intima -t-elle tandis qu'elle continuait de lui pisser dans la bouche et que lui s'efforçait d'avaler le plus d'urine possible, même s'il y en avait qu'il n'arrivait pas à gober.Il avait maintenant le visage trempé de l'urine de sa femme.

 

Quand le trentième homme eut fini de sodomiser Guillaume, ce dernier se releva tandis qu'une longue traînée de sperme s'échappa de son cul et tacha le sol.

 

« Lèche, salope », lui ordonna Nina, et aussitôt, Guillaume s'exécuta, puis goba le sperme jusqu'à ce que le sol soit propre.

Nina se réveille en sursaut, tout en sueur, tandis que Guillaume dort, à côté d'elle, et qu'il ronfle.

 

Elle reprend ses esprits et se souvient alors de son rêve, un assez long rêve érotique, hard, un rêve qu’elle fait de plus en plus souvent.

Nina et Guillaume Dupont sont mariés depuis 1998, c'est-à-dire vingt ans.

A dix-huit ans, ayant obtenu un Baccalauréat de Secrétariat, Nina avait rencontré Guillaume, âgé de vingt-cinq ans, et quelques mois plus tard, tous deux s'étaient mariés.

 

En y repensant, Nina soupire.

 

En effet, elle n'oublie pas que Guillaume l'avait eue vierge au mariage.

 

Issue d'un milieu ouvrier, mais très strict sur les bonnes moeurs, Nina avait vécu une jeunesse assez étriquée, avec des parents qui lui interdisaient de sortir ou de s'attarder avec ses amies, et c'était pareil pour sa soeur. Pour leurs parents, très étroits d'esprit, une jeune fille devait arriver vierge au mariage ou alors il s'agissait d'une putain, autant dire que Nina n'avait pas ri tous les jours.

 

Aussi, lorsque Guillaume était entré dans sa vie, elle avait pris sa venue pour une délivrance, et leur mariage, pour une libération.

 

Malheureusement, dès la première nuit, à savoir leur nuit de noces, Guillaume s'était montré un très

piètre amant et Nina revoit encore son époux la baiser comme un lapin, puis s'endormir au bout de dix minutes après l'avoir dépucelée.

 

Depuis vingt ans, Nina s'était accommodée à son mari, ce mari assez mal membré, d'un sexe qui arrivait, au grand maximum, à treize centimètres en érection et qui lui faisait si mal l'amour.

 

D'ailleurs, Guillaume est tellement un mauvais coup que Nina est obligée de se masturber pour compenser le fait qu'il la laisse systématiquement sur sa faim.

 

Tandis que Guillaume continue de ronfler, Nina réalise que c'est un miracle qu'il ait réussi à lui faireun enfant, une fille qui a pris dix-neuf ans, Manuella, qui va dans un lycée privé, Catholique et très conservateur, et qui est en deuxième année de BTS de Communication, ceci grâce au fait qu'elle a

 

eu une année scolaire d'avance.

 

N'y tenant plus, Nina glisse deux doigts dans son vagin et pose son pouce sur son clitoris, puis fait aller et venir ses doigts en elle, longuement et intensément.

 

Chaque fois qu'elle le fait, cela lui procure un bien fou et elle agite le bassin en gémissant le plus discrètement possible.

 

Ces temps-ci, Nina se branle de plus en plus souvent, et pas seulement chez elle. Il lui arrive de plus en plus souvent d'être assoiffée de sexe à un point tel qu'elle est obligée d'entrer dans un café pour aller se soulager dans les toilettes d'où elle ne ressort qu'après s'être bien fait reluire de ses doigts.

 

Il fait encore nuit, les cheveux tombant en cascades sur son corps, Nina continue de se défoncer de ses doigts jusqu'à l'orgasme.

 

Cela fait deux ans que Guillaume est au chômage.

 

Journaliste, devenu directeur d'un quotidien régional à l'âge de vingt-trois ans, il s'est retrouvé licencié du jour au lendemain .

 

En effet, le journal appartenant à un riche propriétaire, celui-ci se reposait sur Guillaume qui en était le directeur et qui pouvait donc se conduire comme le patron, et il ne s'en privait guère.

 

Cependant, le riche propriétaire qui se faisait vieux finit par mourir et le journal a été revendu.

 

Et le nouveau propriétaire, lui, a tout de suite été bien présent au journal, si bien que très vite,

 

Guillaume est devenu de trop.

 

Il faut aussi avouer qu'entre les deux hommes, le courant était aussitôt très mal passé. Et ce qui devait arriver arriva : Guillaume s'est retrouvé licencié pour faute grave.

 

C'est ainsi que depuis deux ans, Guillaume a vécu de ses indemnités de chômage. Et comme Nina était sa secrétaire personnelle, elle aussi a été licenciée pour faute grave, si bien qu'aucun des deux n'a eu d'indemnité de licenciement. Tous deux, victimes d'un traquenard de leur patron, Guillaume et Nina Dupont se sont donc retrouvés, du jour au lendemain, sans travail.

 

Alors si elle, de son côté, a pu retrouver, par ici et par là, des petits contrats de travail, précaires, il n'en a pas été de même pour lui qui avait quitté une place de directeur de journal, rémunéré à cinq mille euros par mois, et qui entendait retrouver le même poste qu'il avait quitté.

 

N'y tenant plus, Nina reprend sa masturbation et plonge, à nouveau, les doigts dans sa chatte qu'elle fait aller et venir tandis que des spasmes nerveux agitent tout son être. Puis elle se décale et porte un doigt de son autre main à sa bouche après quoi, le doigt bien imprégné de sa salive, elle se pénètre bientôt l'anus. Elle relâche ses sphincters et fait aller et venir deux doigts en elle.

 

Pendant qu'elle se fait jouir par la chatte et par le cul, Nina ferme les yeux, la bouche grande ouverte, les reins arqués, tandis que dans sa tête, elle s'imagine baisée et enculée par des hommes sales et grossiers ; elle jouit enfin longuement en râlant.

 

Depuis plusieurs semaines, Nina a de plus en plus le fantasme de soumettre son mari et de le faire enculer par des hommes bien membrés. Il faut bien avouer que Guillaume est menu, soixante kilos pour un mètre soixante-quinze, et que son côté féminin lui donne une image assez délicate.

 

C'en est même devenu une obsession pour Nina : elle a de plus en plus l'envie de voir Guillaume se faire enculer à la chaîne pendant qu'il suce des grosses bites.

 

Elle a honte d'elle-même tellement des images obscènes lui traversent l'esprit à longueur de temps.

 

Et toutes les nuits, depuis un mois, elle fait toujours les mêmes rêves : elle plonge Guillaume dans la dépravation la plus totale et la plus crapuleuse.

 

Nina est complètement frustrée et qui pourrait ne pas la comprendre ?

 

Guillaume et elle ne se comprennent plus, sur rien, en fait.

Et depuis maintenant trop d'années, lorsque Guillaume et Nina font l'amour, c'est en dix minutes, montre en main, après quoi il s'endort. Et de plus en plus souvent, en cinq minutes, il a éjaculé.

Guillaume devient un éjaculateur précoce et Nina n'en peut plus car après que Guillaume ait éjaculé en elle, elle reste sur sa faim et c'est encore pire que si elle n'avait pas baisé du tout.

Voilà où en est Nina avec Guillaume ; ajoutons aussi que leur relation est à bout de souffle et qu'ils sont au bord du divorce.

 

Depuis plusieurs semaines, Nina ordonne à Guillaume de faire le ménage de leur appartement ; avant, il rechignait à passer un coup de balai, mais là, elle a tenu bon, se faisant plus autoritaire qu'elle ne l'aurait voulu et Guillaume a cédé, de même qu'il fait et essuie la vaisselle, met la table et la débarrasse. Et en plus, Nina exige qu'il mette aussi le linge dans la machine à laver avant de la mettre en route, qu'il mette le linge à sécher, puis le repasse ; elle en a fait sa petite boniche.

En y pensant, Nina en mouille d'excitation car d'une certaine façon, elle en est parvenue à soumettre Guillaume, même si elle aimerait maintenant aller plus loin. Cependant, Nina n'a aucune expérience ni relation dans le domaine du sadomasochisme et n'a pas trop d'idée pour accentuer la soumission de Guillaume.

 

Puis Nina se rendort et replonge dans ses rêves érotiques.

***

 

Le lendemain, tandis que Guillaume fait la vaisselle, Nina le regarde : un mètre soixante-quinze pour soixante kilos, vêtu d'un pantalon de toile blanche, des mocassins noirs aux pieds, un tee-shirt blanc, il lui apparaît vraiment féminin.

 

« Tu sais que tu as un beau petit cul de fillette », lui dit-elle tandis qu'il continue à laver les assiettes.

Guillaume fait visiblement le sourd car il ne réagit pas à cette réflexion de sa femme.

 

Tous deux se tiennent dans la cuisine, une cuisine aménagée et donc moderne. Et comme la cuisine est grande, il y a une table et des chaises pour y manger.

Cela fait un an que tous deux vivent dans cette résidence de standing de la rue de Passy, dans le

 

XVI ème arrondissement de Paris.

 

Pourvu de trois chambres, à savoir celle de Nina et Guillaume, celle de leur fille, Manuella, et une chambre d'amis, cet appartement dispose d'une pièce de vie très spacieuse, avec une salle à manger et un coin salon, dominé par un grand sopha et deux fauteuils de velours noir ; au milieu trône une belle table basse en chêne, avec dessus de marbre.

 

Un grand écran plat est imposant.

 

Depuis vingt ans qu'ils sont mariés, Nina et Guillaume forment un couple bon chic bon genre ; d'ailleurs, c'est lui qui a tenu à ce que leur fille n'aille que dans les écoles privées et qu'elle n'aie aucune fréquentation masculine.

 

On a beau être au mois de mai 2018, Guillaume est resté très « vieille France » et veut que sa fille soit vierge au mariage.

 

Cependant, Nina est lasse de cette vie de petits bourgeois, petits bourgeois au chômage, devrait-elle ajouter !

Et tandis que Guillaume lui tourne le dos, elle s'amuse qu'il n'ait pas répliqué à sa réflexion et continue :

« Il est vrai beau, ton petit cul, il est menu, comme ta personne. J'ai très envie de t'enculer », ajoute-t-elle.

Alors là, Guillaume se retourne vers elle, estomaqué tandis que Nina soutient son regard, sûre d'elle-même.

 

D'une taille d'un mètre soixante-quinze pour soixante kilos également, Nina apparaît grande et mince. Les cheveux d'un noir de jais lui tombant au bas des épaules, des yeux bleu saphir, un visage satiné, lactescent, Nina est une très belle femme. A trente-huit ans, elle est également fière de ses seins, bien fermes.

 

« Tu n'es pas sérieuse ? » finit-il par articuler.

 

« J'ai l'air de plaisanter ? » riposte -t-elle en le regardant profondément dans les yeux.

 

« Tu sais, continue -t-elle, il va falloir prendre une décision car toi et moi, ça ne peut plus durer comme ça : tu ne sais même plus me baiser, tu as une petite queue et tu n'arrives même plus à me faire jouir, tu deviens nul à chier », lui dit-elle calmement, sans même s'énerver.

 

Alors là, Guillaume n'en revient pas.

 

Mais Nina le regarde dans les yeux, sûre d'elle-même : les cheveux blonds, les yeux verts, Guillaume a un regard féminin et elle a vraiment l'envie d'aller jusqu'au bout de ses fantasmes aveclui, le problème est qu'elle ne connaît personne qui puisse l'aider à réaliser ses fantasmes.

Voici un an que tous deux sont venus s'installer à Paris, dans un chic appartement de la rue de Passy, dans le XVI ème arrondissement.

 

Vêtue d'un tailleur-pantalon écru, le pantalon lui moulant superbement ses formes, Nina, du haut de ses trente-huit ans, est une belle femme, mais qui ne sait plus où elle en est.

 

Elle continue, lancée sur sa pensée :

 

« Oui, tu es nul à chier et quand tu me baises, c'est pire que si tu ne faisais rien, tu as une petite bite,tu me laisses sur ma faim à chaque fois. Et moi, j'ai l'envie de baiser, tu comprends ? Je veux

baiser car tu ne sers plus à rien », crie -t-elle.

 

« Ne crie pas si fort, les voisins pourraient nous entendre », s'alarme Guillaume.

 

Alors là, Nina éclate de rire :

 

« Voilà où nous en sommes ! Monsieur a peur de la réaction des voisins et du qu'en dira -t-on ! Maissi tu savais ce que j'en ai à foutre du voisinage. Regarde-toi un peu ; moi, ce que je veux, c'est un vrai homme qui me fasse crier quand il me baise, un mec qui sache bien se servir de sa bite et me démonter. Alors je crois que toi et moi, nous allons divorcer, je préfère te le dire », lui annonce -t-elle directement, le regardant le plus sérieusement du monde.

 

Guillaume reste estomaqué, mais trop surpris par l'aplomb de sa femme qui, en quelques semaines,a pris beaucoup d'assurance et d'emprise sur lui, il n'arrive pas à répondre quoi que ce soit.

 

L'après-midi, Nina et Guillaume prennent le métro jusqu'à la station Picpus, dans le XII ème arrondissement où Guillaume y a un entretien d'embauche pour une place de sous-directeur, dans un journal.

 

Lors de l'entretien d'embauche, Nina se permet d'entrer dans le bureau, se contentant de s'asseoir, en retrait, et d'assister à l'entretien.

Puis le patron du journal se lève, montrant que l'entretien est terminé :

 

« Restez dans la salle d'attente car vous êtes six pour le poste. Et quand les six seront passés, chacun sera, à nouveau, invité à passer dans mon bureau et là, je donnerai ma décision. »

 

Nina et Guillaume repassent dans la salle d'attente et les heures passent tandis que les uns après les autres défilent dans le bureau du patron.

 

Enfin, le patron apparaît :

 

« Monsieur Dupont, c'est à vous ».

Une fois que Nina et Guillaume sont dans le bureau, assis, le patron regarde Guillaume dans les yeux :

 

« Voilà, ma décision est prise, mais je n'ai pas fait mon choix sur votre personne. »

 

Nina soupire de dépit et en voyant le visage allongé de cette jolie femme, le patron du journal se sent le besoin de se justifier :

 

« Comprenez-moi, il fallait que je fasse un choix et Monsieur Dupont, je vous trouve trop imbu de vous-même, trop prétentieux alors que cela fait quand même deux ans que vous êtes au chômage et que vous attendez le miracle. Moi, je veux quelqu'un de dynamique, mais surtout d'ouvert aux autres. Et le moins qu'on puisse dire, Monsieur, c'est que vous n'êtes vraiment pas ouvert aux autres.

Remettez-vous en question et vous retrouverez peut-être du travail. Je suis désolé, Madame »,ajoute -t-il à l'adresse de Nina qu'il sent dépitée.

 

« Mais il me faut ce travail, essaye de se défendre Guillaume, nous en sommes en passe d'être expulsés, nous sommes dans les dettes, nous sommes au bord du gouffre », dit-il en essayant de jouer sur le misérabilisme.

 

Cependant, plus Guillaume raconte sa vie à l'employeur, plus il se justifie et plus il s'enfonce.

Enfin, Guillaume et Nina se retrouvent dehors et là, Nina n'en peut plus : regardant Guillaume dans les yeux, elle lui administre une paire de gifles qui font du bruit tellement elle y est allée très fort, si bien qu'il en a les joues rouges :

 

« Tu t'es encore conduit comme un minable, nous sommes dans la merde, nous n'avons presque plus de pognon et tu te permets encore de jouer au jeune premier qui va casser la baraque ? »

 

« Mais j'ai fait ce que j'ai pu », tente de se justifier Guillaume.

 

« Ferme ta gueule, réplique Nina en lui redonnant une cinglante paire de gifles tandis que les passants les regardent avec étonnement, d'autres avec ironie. Oui, ferme ta gueule, nous avons reçu plusieurs courriers de l'agence immobilière qui se plaint que notre loyer ne soit plus payé depuis des mois et tu sais aussi bien que moi que l'expulsion nous pend au nez. Depuis deux ans, tu as eu des dizaines d'entretien et à chaque fois, le boulot te passe sous le nez, ça ne peut plus durer. »

 

Guillaume se touche les joues, trop sonné par les gifles de son épouse pour réagir.

En effet, en vingt ans de mariage, c'est la première fois que Nina lève et abat la main sur lui ; il ne la reconnaît plus et sent qu'il est en train de la perdre, de cela il ne doute pas une seule seconde.

Puis tous deux reprennent le métro.

 

Une fois assis, l'un à côté de l'autre, Guillaume et Nina ne remarquent tout d'abord pas une jeune femme qui s'est assise en face d'eux.

Guillaume regarde ailleurs et Nina suit son regard : en effet, debout, se tient une jeune fille asiatique avec de beaux cheveux longs, vêtue d'une minijupe blanche, les jambes nues, et qui est très sexy.

Agacée par le fait de voir son mari rester béat et bavant d'envie devant la jeune fille, Nina n'y tient plus :

 

« Pour cela, il faudrait que tu saches te servir de ta bite, et ce n'est sûrement pas avec ta petite bite de treize centimètres en érection que tu vas la faire grimper au septième ciel », s'écrie Nina, la voix cinglante, tandis que la jeune femme, assise en face d'eux, esquisse un sourire et échange un clin d'oeil complice avec Nina.

Et là, Guillaume découvre enfin l'inconnue qui le toise : il s'agit d'une très belle Maghrébine d'un mètre quatre-vingts, soixante-cinq kilos environ, les yeux noisette, les cheveux jusqu'au bas des épaules, d'un noir de jais, un visage hautain, le regard fier, l'air sûr d'elle-même ; vêtue d'une robe noire, très courte, avec des bas noirs et des cuissardes de cuir noir montant très haut, brillantes,elle est impressionnante et Nina reste admirative devant cette belle jeune femme en robe de cuir.

Quant à Guillaume, il ne peut plus quitter cette inconnue du regard, si bien que celle-ci finit par réagir :

 

« Cela va, tu te crois viril ? » lui dit-elle calmement et le toisant de haut en bas avant de poursuivre :

« Tu regardes les autres femmes, mais comme le dit si bien ta femme : pour cela, il faudrait que tu saches te servir de ta bite. Alors comme ça, treize centimètres au garde-à-vous ? » dit-elle assez fort pour être entendue des autres passagers et faire rougir Guillaume jusqu'aux oreilles tandis que la jeune femme le regarde dans les yeux avec ironie.

 

« Oui », finit-il par répondre, penaud, à la jeune femme.

 

Mais celle-ci, sûre d'elle-même, continue sur sa lancée :

 

« Tu te crois viril ? »

 

« Oui », réplique -t-il, mal à l'aise tandis que la jeune femme éclate de rire.

 

« Eh bien pas du tout. Tu me regardes avec l'air d'un mec qui croit avoir fait une conquête. Mais tu n'as rien de viril », lui assène -t-elle, très calme, avant de se tourner vers Nina :

 

« Je me présente : Hanane Saidi. Pour Hanane, il faut le prononcer comme si tu disais H.A.I.N.A.I.N.E. D'où est-ce que tu reviens avec ton minus ? » lui demande -t-elle avec le sourire.

 

Entre les deux jeunes femmes, le courant passe aussitôt et elles se regardent en échangeant des sourires complices tandis que Guillaume reste hypnotisé par cette belle Hanane qui le subjugue avec sa robe de cuir noir, assez décolletée, ses bas noirs et ses cuissardes de cuir noir et qui le foudroie du regard tandis que Nina s'anime :

 

« Nous revenons d'un entretien d'embauche où mon minus de mari a encore raté un boulot. Et ses joues sont bien rouges parce qu'il m'a tellement énervée que je lui ai donné deux paires de gifles. »

 

« Tu as bien fait car les hommes, il faut les mater, moi, j'adore les dresser », réplique Hanane en regardant, à nouveau, Guillaume :

 

« Baisse les yeux », lui ordonne -t-elle, la voix très autoritaire.

 

Et Nina reste sidérée de voir Guillaume qui finit par baisser les yeux devant cette belle inconnue qui en impose, dominant l'atmosphère avec un parfum envoûtant et imposant.

 

Tandis que Guillaume regarde maintenant le bas des cuissardes à talons hauts de la belle jeune femme, celle-ci esquisse un autre sourire à Nina qui lui retourne un sourire complice.

 

« Je te sens dépitée, dit-elle à Nina. C'est sûr qu'avec une omelette comme mari, ce n'est pas très glorieux. Je peux savoir ton nom ? »

 

« Je suis Nina Dupont et lui, c'est Guillaume Dupont. Nous sommes originaires de Normandie et sommes montés à Paris voici un an. »

 

« Tu me plais beaucoup, Nina. Et au niveau sexuel, si j'ai bien compris, c'est loin d'être le top ? »ajoute -t-elle, insistante, en regardant Guillaume, moqueuse.

 

« C'est pas le top du tout, il n'a jamais su me baiser. Je crois que je vais le quitter, puis divorcer »,s'écrie Nina du fond du coeur.

 

« J'ai peut-être une autre solution », réplique Hanane avec un sourire entendu.

 

« Laquelle, Hanane ? »

 

« Tu pourrais en faire ton soumis et le transformer en bon petit toutou docile », dit Hanane, le plus sérieusement du monde. « Et moi, je peux t'aider car je suis dominatrice professionnelle, déclarée, avec pignon sur rue. »

 

Tandis que le métro continue de rouler et que des passagers descendent ou montent à chaque station, Guillaume se demande s'il ne rêve pas tellement la conversation qu'échange sa femme aveccette inconnue, cette fameuse Hanane, est surréaliste, d'autant plus que Nina parle assez fort avec la jeune femme en disant que quand il lui fait l'amour, la sauce est de plus en plus vite expédiée en cinq minutes chrono. Certains passagers écoutent la conversation et l'on peut voir des sourires amusés sur plusieurs visages tandis que d'autres passagers restent complètement indifférents, et c'est bien là que l'on voit qu'on est à Paris qui a l'avantage de l'anonymat.

 

Hanane continue, s'adressant à Nina, ignorant ostensiblement Guillaume qu'elle laisse tel un minus :

 

« J'habite dans le neuvième arrondissement, rue de Budapest, près de la gare Saint-Lazare, et mon donjon se trouve à mon domicile : un donjon est un endroit où tu domines les soumis, avec tout le matériel adapté. Si tu veux, tu peux venir avec ton navet à petite bite, demain, à dix heures. »

 

« Ceci ne m'intéresse pas », réplique Guillaume d'un ton sec, mais aussitôt, Nina lui donne une gifle cinglante :

 

« Je crois que tu n'as pas compris que tu n'avais pas le choix : soit toi et moi allons demain au rendez-vous de Hanane, soit je te quitte et je demande le divorce », se fait-elle menaçante, et plus déterminée que jamais.

 

« Voilà comment il faut parler aux hommes, l'approuve Hanane. Et toi, dit-elle en s'adressant àGuillaume, tu as intérêt à venir. Car tu veux rester avec Nina ou tu veux qu'elle te quitte ? »

 

« Je veux rester avec Nina », dit-il du fond du coeur.

 

« Alors si tu veux sauver ton couple, tu viens me voir avec ta femme, demain. Tu m'as l'air bien mal élevé, mais moi, je vais te montrer qui commande, je vais te montrer que la femme est supérieure à l'homme, je vais te remettre à ta place, d'accord, petite fiotte ? »

 

Honteux face à certains regards pleins de mépris envers lui, Guillaume acquiesçe :

 

« Oui. »

 

« Oui, qui ? » demande -t-elle sur un ton autoritaire.

 

« Oui, Madame. »

 

« Tu as un mauvais point car moi, quand je fais l'éducation de mes lopettes, j'aime bien qu'on m'appelle Maîtresse. Mais nous verrons tout cela demain. »

 

« Au fait, combien cette séance avec toi va nous coûter ? » s'inquiète Nina.

 

Hanane la rassure par un sourire :

 

« Ne t'inquiète pas pour ça, nous nous arrangerons et je me paierai sur la bête », ajoute-t-elle en regardant Guillaume, hautaine, le regard sans pitié, histoire de bien lui montrer où est sa place.

 

Et sans que Guillaume ne l'ait vue venir, Nina lui prend son portefeuille pour en retirer sa carte d'identité qu'elle tend à Hanane qui la prend :

 

« Ainsi, nous serons obligés de venir chez toi pour qu'il récupère sa carte d'identité. Tu as ma parole que nous viendrons. »

 

Bientôt, on arrive à la station Passy et le métro s'arrête.

 

Aussi, Nina et Guillaume en sortent, suivis par Hanane :

 

« J'ai une course à faire dans le quartier. Je viens dresser un homme à domicile », explique -t-elle à Nina.

 

Tandis que tous trois marchent dans la rue, la jeune Algérienne analyse le couple auquel elle a affaire : il s'agit d'un homme pourvu d'un côté délicat, mais qui a toujours joué au macho jusqu'ici.

 

De plus, le mari cherche du travail et étant donné la question de Nina qui s'est inquiétée du tarif de la séance à venir, Hanane en conclue que ces gens-là ne roulent pas sur l'or : « c'est du pain béni, se dit Hanane : un mari que je vais me faire un plaisir de révéler à lui-même et qui va découvrir sa vraie nature et une femme que je vais me faire un délice de dévergonder. »

 

« Sur ce, je dois vous laisser, alors, à demain », leur dit-elle, un sourire aux lèvres.

 

Le soir venu, Nina voit clairement que Guillaume est songeur et qu'il doit penser à ce qui l'attend le lendemain. Quant à Nina, elle est très excitée.

Lorsqu'ils sont au lit, Guillaume essaie de se rapprocher de Nina pour lui faire comprendre son envie d'elle :

 

« N'y compte même pas, tu bandes trop mou, lui dit-elle. De toute façon, je veux que tu saches que tu ne me baiseras plus. »

 

« Mais pourquoi ? »

 

« Parce que maintenant, j'ai décidé de me refuser à toi », lui réplique -t-elle sur un ton qui n'admet aucune réplique.

 

Le lendemain matin, à dix heures, Guillaume et Nina sonnent à l'interphone d'un immeuble, de lacommerçante rue de Budapest, de Paris. Une plaque indique d'ailleurs Hanane Saidi, coach en relations humaines.

 

Bientôt, la porte s'ouvre et tous deux montent au deuxième étage.

 

Quand ils sont devant l'appartement de Hanane, Nina sonne et la porte s'ouvre.

 

« Entrez ».

 

Lorsque Nina et Guillaume pénètrent à l'intérieur de l'appartement, ils sont tout de suite plongés dans l'ambiance : des lampes à abats-jour de soie rouge diffusent une lumière tamisée.

 

Hanane fait deux bises à Nina :

 

« Merci d'être venue », dit-elle en lui rendant la carte d'identité de son mari.

 

« Bonjour à toi, Hanane. » lui dit-elle, chaleureuse.

 

Puis Hanane se tourne vers Guillaume qu'elle regarde sévèrement :

 

« Bonjour Maîtresse », parvient-il à articuler, ému du mot qu'il prononce et sachant ce que ça signifie pour lui.

 

« Déshabille-toi, je te veux à poil pour te mater comme il faut », lui dit-elle sur un ton autoritaire.

 

Une fois dans le donjon où se trouve un canapé de cuir blanc sur lequel s'assoit Nina, Guillaume retire ses vêtements, un à un.

 

Enfin, il est nu.

 

Puis Hanane les laisse, lui et Nina, se familiariser avec le donjon, éclairé partout par des lampes à abats-jour de pourpre.

 

Au milieu se trouve un système de chaînes, reliées au plafond, afin d'attacher tout soumis avec des cordes et des chaînes. Sur les murs dominent des tableaux, c'est-à-dire des peintures représentant, pour l'une, deux dominatrices, vêtues de cuir et cuissardes, en train de dominer un homme : l'une lui fait sucer un gode quand l'autre le sodomise au gode-ceinture. Et sur l'autre tableau, on peut voir une dominatrice, en robe de cuir noir, en train d'uriner sur un homme qui est à quatre pattes, avec un énorme godemiché dans l'anus, voilà pour ces deux magnifiques peintures, colorées et captivantes.

 

Le donjon est également décoré d'une commode sur laquelle trône un godemiché géant, de couleur

 

noire. Et sur un autre meuble s'étalent des martinets, menottes, bracelets de cuir, fouets, cravaches,d'énormes godemichés, de tous calibres, si l'on peut dire, mais encore de godes-ceintures, pinces, cagoules.

 

Il y a du matériel pour contenter n'importe quelle personne avide de soumission et d'humiliations.

 

Et Hanane lit dans le regard, tant de Guillaume que de Nina, de la fascination pour son donjon.

 

« Mets-toi à genoux, soumis », commande -t-elle à Guillaume d'une voix sèche.

 

Aussitôt, Guillaume s'exécute et Hanane lui montre ses cuissardes :

 

« Lèche mes cuissardes », dit-elle tandis qu'elle le domine, drapée d'une robe de cuir noir, moulante et très échancrée, avec des bas noirs retenus par un porte-jarretelles de la même couleur.

Alors Guillaume se met à quatre pattes et lèche les cuissardes de Hanane :

 

« Je veux que tu insistes bien avec ta langue car j'exige que mes cuissardes soient propres », ordonne -t-elle d'un ton sec qui n'admet pas de réplique.

 

Nina, qui s'est assise dans le canapé de cuir blanc, observe le spectacle et n'en revient pas :

 

Guillaume, à quatre pattes, lave les belles cuissardes vernies de celle qui est désormais sa Maîtresse, avec sa langue, insistant bien à lécher celle qui s'impose à lui. Elle retourne aussi ses semelles et Guillaume doit aussi lécher les semelles de celle qui a marché sur les trottoirs, partout, avec ses cuissardes, et qui n'admettrait aucun refus de sa part.

 

Quand elle estime que ses cuissardes sont propres, Hanane lui fait signe d'arrêter :