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Un roman presque alchimique où, en suivant les tranches de vie d'un couple vivant à notre époque, le lecteur est amené à procéder à un véritable éveil vers une sexualité sacrée dite "de vie", par opposition à notre sexualité "de survie". Après douze ans de cohabitation, Titouan reproche à Isadora de ne pas assez innover dans ses pratiques sexuelles. La jeune femme part alors en quête du sens profond de la sexualité, de son corps, du rapport au corps féminin dans la société actuelle et de connaissances ancestrales perdues ou occultées depuis trop longtemps au grand public. Avez-vous déjà entendu parler de l'oeuf de Yoni, de la méditation orgasmique, du flux instinctif, du mouvement No-Bra ou du Poly-amour? Ce livre vous en apprendra encore davantage. Lecture à recommander aux femmes et aux hommes désirant trouver une nouvelle harmonie de couple dans la pratique de leur sexualité. + Des illustrations en couleur à l'intérieur !
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Seitenzahl: 143
Veröffentlichungsjahr: 2023
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« Je ne cherche à convaincre personne. Il me tenait à cœur de faire connaître des pratiques occultées depuis trop longtemps. Ainsi, ceux qui cherchent une voie alternative peuvent venir piocher ici ce qui résonne en eux.
Les informations présentées dans cet ouvrage ne sont qu’une piste que vous devrez approfondir par vos propres recherches. »
L’auteure.
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
— Tu es certain, mon chéri ? Je n’ai jamais payé cent euros pour un soutif…
Isadora observait le sous-vêtement avec circonspection. Le nez collé à la vitrine du magasin, elle scrutait chaque mannequin en déshabillé.
À ses côtés, Titouan lui montrait du doigt l’ensemble satiné qui avait eu sa préférence.
En dandy très classe, son compagnon portait un costume de velours par-dessus une chemise pourpre. Ses cheveux châtains étaient mi-longs. Il était rasé de près et sa peau mate possédait quantité de grains de beauté.
— Cent euros, Tit ! répéta-t-elle.
— Je te l’offre, ma puce ! J’en ai marre des soutiens que tu utilises depuis douze ans. D’ailleurs, on va acheter le string assorti.
— À quarante balles ?!
— Oui. On s’en fout du pognon, ce qui compte c’est que ta libido reparte. Depuis la naissance d’Orion, je ne…
— Chuuut ! Moins fort, Titouan ! On en reparlera chez nous, pas dans la rue.
Isadora fit mine de se recoiffer, son reflet dans la vitre l’aida à restructurer son chignon. Ses cheveux d’un noir profond contrastaient avec la blancheur de sa peau laiteuse. Des yeux verts en amande lui donnaient un petit air asiatique alors qu’elle était de type caucasien.
Titouan dirigeait la poussette d’Orion tandis qu’Isis, âgée de six ans, donnait sagement la main à sa mère.
Passablement agacé, le couple poussa la porte de l’enseigne et pénétra dans le magasin.
De retour à la maison, Isadora posa le lourd sac de courses sur le comptoir du salon. Le sac en papier kraft se renversa, laissant apparaître les sous-vêtements luxueux qu’elle venait d’acheter.
Épuisée par la promenade matinale, Isis s’affala sur le fauteuil et cacha sa tête sous les coussins. La petite fille demeura allongée tandis que son frère de trois ans sortait enfin de sa poussette pour courir vers son établi de bricolage.
Il s’attela à la construction d’une fusée sous-marine avec le plus grand sérieux.
Dans ce vaste salon, des estampes japonaises étaient peintes à même les murs et des guirlandes de fleurs lumineuses scintillaient sur les étagères. Une bibliothèque débordant de bandes dessinées trônait au milieu de la pièce.
La belle Isadora ôta son manteau et entreprit d’enlever les étiquettes des soutiens-gorge.
Titouan, qui l’observait à la dérobée, s’approcha pour lui embrasser le cou.
— N’est-ce pas l’heure de la sieste d’Orion, ma douce ?
— Oui, couche-le, s’il te plaît. Je dois préparer une tarte aux figues. Lise et Armand viennent ce soir.
L’homme perdit son sourire et sa jovialité.
Vexé, il se dirigea vers son fils. Ce dernier trouva révoltant qu’on l’empêche de poursuivre sa construction, il ne se priva pas pour le faire savoir :
— Nan, moa veux pas dodo !
Se dégageant des coups de pieds de l’enfant, tout en le tenant fermement par la main, Titouan le guida vers l’escalier.
— Naaaan ! Moa veux Maman !! Pas Papa ! Pas dodo !
La nuit était tombée depuis plusieurs heures, Titouan faisait courir ses doigts sur le clavier du piano.
Tandis qu’une mélodie entraînante naissait de l’instrument, Armand l’écoutait se lamenter.
— Pfff… Ça me saoule, cette situation ! J’en ai marre de mon couple. Isadora ne fait aucun effort pour me séduire. On dirait qu’elle ne m’aime plus !
— Arrête d’imaginer le pire, mec. Elle a un emploi du temps surchargé. Son boulot, deux gosses, c’est quand même du lourd ! Lise aussi est toujours crevée.
Le son dissonant d’un poing se posant brusquement sur les touches d’ivoire fit sursauter les deux amies qui discutaient dans la cuisine.
— Eh les gars, pas trop fort ! s’exclama Isadora en passant la tête à travers l’ouverture de la porte. Vous risquez de réveiller les enfants…
— La tisane arrive dans cinq minutes, ajouta Lise.
Les filles disparurent à nouveau dans la cuisine, laissant les deux hommes entre eux.
Titouan poursuivit ses arpèges avec plus de douceur.
— Il faut juste raviver son désir. Tu dois la chouchouter, Tit.
— Je le fais ! Aujourd’hui, je me suis ruiné en sousvêtements sexy.
— Mouais… Tu t’es fait plaisir, quoi ! Pense à Isadora. Offre-lui un week-end de détente dans un spa. Massage à l’huile parfumée, baignade, jacuzzi et repas diététiques. Là, tu vas lui rendre service. Lise y va une fois par an, voire deux. Elle adore !
— Passe-moi l’adresse de ce centre, s’il te plaît. Donc, Lise et toi, vous êtes satisfaits côté baise ?
La musique s’interrompit, Titouan attendant la réponse avec intérêt.
— En fait, nan, admit Armand. J’en ai jamais assez par rapport à elle.
— Idem.
— Une fortune, je te dis ! Tout ça pour de la lingerie, j’étais contente mais mal à l’aise…
Un filet d’eau bouillante jaillit de la bouilloire et se déversa dans la théière en fonte. Isadora fit tomber une poignée de feuilles de verveine dans la théière, ainsi que trois boutons de roses.
Lise respira une bouffée de la subtile fragrance, puis sortit quatre tasses dépareillées du placard.
— Il aurait dû t’offrir un sextoy ou des boules de Geisha, déclara-t-elle en empilant les tasses.
— Tu utilises ça, toi ?! s’étonna Isadora.
— Of course, ma grande. Mon vibro est mon meilleur amant ! Je m’en sers souvent, surtout quand Armand est en déplacement professionnel. J’aime me retrouver seule et me faire plaisir.
— Ah bon… Moi, je manque d’énergie, pourtant Tit en a envie presque chaque soir. J’ai l’impression d’être une « pute à dom » !
— Une quoi ?
— Une pute à domicile : je fournis le sexe et mon mec me fournit la sécurité financière. Une sorte de deal tacite entre conjoints…
— Quelle vision pessimiste ! Mais j’en conviens, certaines fois, le mariage se résume à ça.
La main d’Isadora glissa sur la surface lisse du miroir de la salle de bain. D’un geste gracieux, elle ôta la buée, laissant apparaître le visage de son compagnon.
Titouan enduisait ses joues de crème mousseuse à l’aide d’un blaireau.
Une serviette nouée autour du buste, la jeune femme démêlait sa longue chevelure mouillée. La vapeur faisait perler de fines gouttelettes sur la mosaïque tunisienne qui décorait les murs.
— Que penserais-tu d’un week-end en thalasso, ma chérie ?
Elle s’arrêta net et écarquilla les yeux de surprise.
— Mais carrément !!
— Choisis une date et je m’occupe du reste, déclara-t-il, ravi. Préfères-tu y aller seule ou en amoureux ? On confierait les enfants à Nanou.
— J’ai besoin de solitude, si ça ne te dérange pas.
— No soucy ! Armand m’a donné cette idée. Lise le fait régulièrement. Du coup, ils sont vachement épanouis ensemble.
La mine d’Isadora s’assombrit.
— Ah ouais… Rapport au fait qu’on baise pas assez, hein ?
— Mais c’est important, non ?! Le sexe est le ciment du couple. Sinon je risque…
— D’aller voir ailleurs ? conclut Isadora, furieuse.
Faisant face à Titouan, elle enfonça son doigt dans la mousse épaisse qui recouvrait son menton.
— Tu me mets la pression, là ?
— Je veux t’être fidèle, Isa, mais si je suis toujours en manque…
— Lise m’a vanté les mérites d’un vibromasseur. Je vais m’en acheter un, histoire de rebooster ma libido.
— Excellente idée ! On peut aller dans un sex-shop si tu veux. J’ai jamais compris pourquoi tu ne t’intéressais pas plus au sexe. On est en couple depuis plus de douze ans et on fait toujours les mêmes choses… Pourtant il y a plein de pratiques et de positions à découvrir. Il s’agit de ton corps, Isa ! Et du mien aussi…
— J’ai trop peu de temps à y accorder. Tu connais mon boulot, puis les enfants.
— Arrête ! Mate un film porno au lieu d’écouter tes conférences sur la spiritualité et sur l’alimentation végétarienne.
— Franchement, Tit, j’ai passé l’âge de m’informer via les films de cul. Ils sont loin de représenter la réalité et ils me laissent indifférente. Les porn stars hyper maquillées, siliconées et intégralement épilées me semblent dénuées de sensualité. L’industrie du porno me rebute autant que la société de consommation dans laquelle on vit.
— Lis des livres érotiques, alors… Ou les bandes dessinées de Manara. Puis, il y a plein de tutos sur internet : « Comment faire une fellation ? », « La sodomie, comment l’apprécier ? »… Tu pourrais y passer des journées entières !
— Mouais, je vais voir vers quoi me guidera ma curiosité, finit-elle par acquiescer.
Allongée sur une table de massage, Isadora se délectait du soin effectué par une femme en kimono.
L’huile parfumée à l’hibiscus s’écoula le long de la courbe de son dos. La main de la masseuse l’étala en remontant du bas de la colonne vertébrale vers la nuque.
Isadora fermait les yeux de bien-être. Une musique orientale se faisait entendre, entrecoupée par le ruissellement continu d’une fontaine.
La pièce baignée dans une semi-pénombre était décorée avec goût en respectant les codes du Feng shui.
Isadora était, à présent, dans un jacuzzi dont la surface glougloutait. L’eau chaude l’enveloppait de toutes parts en lui procurant un massage diffus.
Elle souriait de ravissement. Assise juste en face, une jeune femme aux cheveux bleus l’observait.
Vêtue d’un peignoir, Isadora tapotait sur l’écran de sa tablette numérique.
Confortablement installée sur une chaise longue, elle respirait l’air vivifiant de la montagne.
Le paysage était magnifique et la vue que lui offrait la terrasse de sa chambre privée était à couper le souffle !
Elle posa sa tablette pour boire quelques gorgées d’une tisane fumante, puis reprit son appareil entre les mains.
À l’aide d’un moteur de recherche, elle tomba sur un article qui attisa sa curiosité :
« Orgasme et périnée. « Le clitoris est le seul organe du corps entièrement dédié au plaisir ! Voilà, en partie, pourquoi il n’a pas suscité l’intérêt des sciences et de la médecine jusqu’à très récemment. »
Le texte était accompagné du dessin de la structure d’un clitoris. Cette image déconcertait par sa forme si particulière et encore inconnue il y a plusieurs années…
« Le périnée et sa tonicité sont les piliers du plaisir durant la pénétration.
Si le périnée est trop lâche, il ne sera pas stimulé par le va-et-vient de la verge. Or le corps du clitoris se déploie à l’entrée du vagin, caché dans les parois du périnée.
Aussi, l’excitation du gland du clitoris favorisera l’éveil de son corps dissimulé.
Un périnée tonique est la clé de la jouissance et évitera les problèmes d’incontinence plus tard.
Une pratique régulière d’exercices de Kegel à l’aide de boules de geisha ou de cônes vaginaux sera idéale pour renforcer et muscler son périnée. »
Intéressée, Isadora continua à surfer sur le net.
« Promotion à saisir sur le godemichet Happy Hour ! »
L’image d’un gode en silicone s’affichait sur l’écran. De gros cœurs bien kitsch encerclaient le phallus rose fluo.
Isadora scruta l’objet avec perplexité, visiblement peu emballée.
Du bout de l’index, elle fit disparaître la publicité et poursuivit ses recherches en visitant le site dénommé « Youporn ».
Elle fronça les sourcils en découvrant la photo aguicheuse d’une femme très maquillée, dont les cheveux d’un blanc oxygéné paraissaient abîmés. Ses lèvres exagérément pulpeuses, son corps de poupée gonflable et ses seins d’une rondeur si parfaite qu’on les eut dit dessinés au compas, tout cela la laissèrent de marbre.
Se remémorant les conseils de Titouan, elle se força à naviguer d’une page à l’autre.
Isadora visionna différents extraits de films pornos, en ayant pris soin de couper le son pour éviter de se faire repérer par les voisins de sa résidence.
Une femme réalisant une fellation, une autre pénétrée par deux mecs bodybuildés ou quatre personnes se caressant sous la douche, tels étaient les passages qui défilèrent devant ses yeux consternés.
Exaspérée, Isadora éteignit sa tablette.
— Non. Ce n’est pas pour moi, déclara-t-elle en se levant. D’ailleurs, l’heure du dîner a sonné.
Isadora était installée dans le restaurant du spa.
Seule à sa table, elle admirait la harpiste en pleine représentation sur la petite scène aux rideaux rouges. Les notes qui s’élevaient de l’instrument semblaient légères comme un courant d’air traversant une forêt de roseaux.
Tout en dégustant un repas végétalien, Isadora se laissa aller à rêver de jardins fleuris et de champs à perte de vue.
Soudain, une voix féminine l’extirpa de ses songes :
— Puis-je prendre mon repas avec toi ?
Une femme aux cheveux bleus était postée devant elle, son plateau entre les mains.
— Bien sûr. Installe-toi, répondit poliment Isadora.
— Je t’ai vue dans le jacuzzi tout à l’heure, tu avais l’air si sereine.
— Oh, je l’étais ! Enchantée, mon nom est Isadora.
— Je m’appelle Lune.
Isadora but une gorgée de jus de kiwi, avant de déclarer :
— J’adore ta couleur de cheveux !
— Merci. Tu viens souvent ici ?
— C’est la première fois. Mais je reviendrai, j’ai besoin de me détendre et de prendre soin de mon corps.
— Dans ce cas, le yoga et la méditation au quotidien pourraient aussi t’être bénéfiques, précisa Lune.
— Je médite régulièrement. Dix minutes, matin et soir !
Enfin, j’essaie de m’y tenir.
— Quelle méditation as-tu choisie ? Avec mantra ?
Transcendantale ? Pleine conscience ?
— Eh bien ! Tu t’y connais, Lune !
— Il s’agit de mon métier : je suis coach en développement personnel et en sexualité.
— Génial ! Quelle méditation préfères-tu, toi ?
— L’orbite microscopique.
— Je n’en ai jamais entendu parler…
— Regarde, dans l’univers, les systèmes solaires, les galaxies, les planètes et les atomes, tout tourne en orbite.
Même l’eau et le vent sont en constante rotation.
L’humain possède aussi un cercle d’énergie qui part du périnée, monte par la colonne vertébrale jusqu’au sommet du crâne et redescend devant pour rejoindre le chakra racine. Ce circuit tourne perpétuellement. La méditation permet de prendre conscience du trajet effectué par notre énergie afin de l’amplifier.
— Je vois. Mais concrètement, comment fais-tu ?
— Je ralentis ma respiration et je visualise cette orbite en serrant le périnée ou en plissant légèrement les sourcils quand mon attention arrive à cet endroit.
— Merci, je vais essayer cette méthode. Ma vie conjugale me pèse… Je suis en crise avec mon mec.
— Quels genres de problèmes avez-vous ? Finance ?
Jalousie ? Cul ? Boulot ?
— Cul, surtout.
— Classique. Il a une insatiable soif de baise et toi non ?
— Dans le mille, très chère !
Lune sourit avant d’avaler une bouchée de taboulé embaumant la menthe fraîche.
— Dans mon couple, c’est justement l’inverse, précisa Lune. Sinon, connais-tu l’Emotional Freedom Technique ?
— Non.
— L’EFT est issue de la médecine chinoise. Cette technique permet de libérer nos émotions. Le manque de libido peut provenir d’un traumatisme, d’une peur profonde ou d’une mauvaise expérience ancrée en nous.
Pour apaiser ces tensions, il y a neuf points à tapoter en répétant des phrases en lien avec la problématique. Je te montre ?
— Vas-y ! accepta Isadora, visiblement très emballée.
Lune tapota l’index et le majeur sur le sommet de son crâne tout en murmurant :
— « J’aime faire l’amour ».
Ensuite, elle tapota le début de ses sourcils, juste à côté du nez.
— « Ma libido fonctionne parfaitement ». Essaie, si tu veux.
Isadora se mit à imiter la jeune femme aux cheveux bleus.
Lune tapota le côté extérieur de chaque orbite oculaire.
— « J’éprouve un plaisir intense à chaque rapport sexuel », commença Lune.
— « J’éprouve un plaisir intense à chaque rapport sexuel… » répéta Isadora.
De l’index, Lune tapota en-dessous de ses yeux.
— « Ma vie sexuelle est épanouie ».
— « Ma vie sexuelle est épanouie ! », dit Isadora avec conviction.
Puis, le majeur et l’index tapotèrent l’espace situé entre le nez et la bouche :
— « J’ai très souvent envie de faire l’amour ».
— « J’ai très souvent envie de faire l’amour ».
Les doigts de Lune tapotèrent avec délicatesse sous la lèvre inférieure.
— « Je suis en paix avec le désir de mon partenaire ».
— « Je suis en paix avec le désir de mon partenaire ».
— Tapotons en dessous des clavicules.
— Là ?
— Oui, juste au début de tes clavicules. Et répétons ensemble : « J’aime être désirée physiquement par mon homme ».
— « J’aime être désirée physiquement par Titouan ».
— Sous le sein, maintenant. En douceur mais avec régularité. Tu peux choisir les phrases que tu souhaites !
— « J’aime avoir l’initiative de faire l’amour », par exemple ? Osa Isadora.
— Bien. Et le neuvième point à tapoter se trouve sous le bras, au même niveau que le sein.
— Attends, je cherche une phrase… « J’ai toujours assez d’énergie pour faire l’amour ».
— « J’ai toujours assez d’énergie pour faire l’amour », enchaîna Lune. Voilà la base de l’EFT ! Fais donc ce rituel une fois par jour pendant quelques semaines. Tes blocages seront apaisés et tu parviendras enfin à les dépasser.
— Un jeu d’enfant, quoi !
— Avec des guérisons qui tiennent du miracle…, certifia Lune.
— Franchement, je préfère cette technique plutôt qu’acheter un sextoy en plastique rose.
— Tu peux combiner les deux, Isa. Essaie les boules de geisha en métal. Au-delà du plaisir que cela procure, les boules servent aussi à tonifier le périnée.