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L’impromptu reprend le parcours de Franz Schubert depuis sa naissance jusqu’à sa mort, mettant en relief les étapes fondamentales de son existence. Les anecdotes qui soulignent son caractère sont vraies, mais bénéficient quelquefois d’un éclairage personnel de B. G. Durand. Mélangeant la poésie au récit, il vous invite à suivre les cadences de sa plume.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Fort de sa culture littéraire, et du piano qui l’a bercé pendant son enfance,
B. G. Durand lève sa plume en l’honneur de Franz Schubert dans
L’impromptu. Essayant de retrouver les changements de ton très fréquents chez Schubert, il nous propose une écriture rythmée faisant écho à sa musique.
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Seitenzahl: 46
B. G. Durand
L’impromptu
Recueil
© Lys Bleu Éditions – B. G. Durand
ISBN : 979-10-377-6828-5
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Le 31 janvier 1797
un faubourg de Vienne
la maison de
l’écrevisse rouge
J’at,,,
tennds
une nécessité
il a bien fallu
je suis sorti
de mon
tableau
un grand front
un chapeau large bord plat noir
insondable
cheveux noir en baguette
grande cape châtaigne
grandes jambes
debout
je
marche
cent pas l’aller le
retour
le premier cri
du 12e enfant
il en reste 3 sur
11
la survivance encore
impromptue
la vie ne tient qu’à
une bribe de brume
une brisette
Semmelweis n’est pas encore
la
La neige le givre cercle
les carreaux
par le pertuis
un monde
blanc
rue
trottoir
jardin
cour
préau
toit
arbre
à l’intérieur
un poêle
douce chaleur
regard vers maman tendresse
Frantz les lèvres remuent
belle voix
claire voie
grésillement des beignets
charme des oreilles
charme de la bouche
tête contre hanche
une main dans les cheveux
C’est la maison familiale
camaraderies intenses
rires
joies
cris
lueurséclabouissement
Devant le père
les yeux rive tés sur la
partition
sur les longs cheveux fin du
violon
les doigts à pas de
loup
le son déjà
harmonieux
à côté du grand frère Ignaz
les yeux rive tés sur la
partition
sur les languettes blanches et
noires
les doigts légers
quelques mois plus
tard
le père le fils
plus de leçon a
donné
ite missa est
le parvis de l’église
lointain l’orgue se
tait
l’organiste apparaît
la demande
de l’enseignement
à,,, voir
Un morceau à déchiffrer
l’organiste,,, coi
pour le chant c’est possible
pour la musique du dialogue
Dans la rue des soldats en
armes
Bonaparte est devenu
Napoleon
les espoirs de LBW envolés
Vienne souffre
la valse
envolée
Mort de l’ oncle
regroupement familial
promiscuité
Studieux
préparation du concours du
Konvikt
lycée d’état
prise en charge des études pour les petits chanteurs qui y sont
reçus
une chambre toute petite
les volets clos
lasombritude
les yeux repos
le sommeil déambule
un habit bleu clair
sur la chaise
demain le concours
d’entré
Une estrade
au milieu un vieux
Monsieur
de chaque coté deux acolytes
le vieux
Monsieur
somnole
bats ses
oreilles
secoue sa
trompe
bats son flanc
yeux clos
soudain le réveil
un habit bleu clair
une voix précise claire
le vieux Monsieur
Antonio Salieri
ma che qu’il est bon
celui-là
La petite chambre les volets clos
lasombritude
peut-être la dernière fois
les yeux ouvert
les idées ont pris le train
pas de gare pour l’arrêt
l’esprit travaille
bousculade de note
nouvelle rencontre
assoupissement tardif
Avec le père et le grand
frére
une giboulée balaye les
yeux
la grande porte ouverte
de grands couloirs
des rangées de têtes plus ou moins hautes
défilent
blondes ou
brunes
parmi celles-ci
Frantz
lèvres fermées
regard alpha et oméga
vers le dedans
la solitude
L’orchestre du konvikt
maître Ruzicka dirige
petit Frantz debout
derrière un grand
assis
Joseph Spaun
l’horizon la
partition
les yeux en at,,,
tente
une rencontre
Quelques mois écoulés
petit Frantz devant
assis à coté du
grand
maître Ruzicka sort
petit Frantz monte sur
le
pupitre
ses mains
ses bras
ses yeux
ses oreilles
en symbiose
dirige
surveille
exprime
Quelques mois plus tard
un dimanche après-midi
le couloir
Joseph Spaun
la porte
ouverte
une musique
inconnu
Frantz au piano
la main serre
l’ épaule de
Frantz
quel charme
quelle découverte
quelle admiration
avoir un seul ami
le travail
exprimer ses pensées
ses émotions
par la musique
parole muette
Les deux garçons au
piano
quatre mains
une amitié
le début du
catalogue
Solitude redoublée
parole encore
raréfié
torréfié
Je suis la
je suis revenu
sur la petite place
sous les fenêtres ouvertes
les promeneurs pressade
bousculade
l’orchestre son premier
violon
Nouvelle escapade
l’air du temps
permet de voler
aux jambes
aux oreilles
devant sa maison
une fenêtre entrouverte
la bande des quatre
deux violons un alto(et quel alto)
un violoncelle
la famille
mélodie inconnue
l agréabilité
La famille à nouveau
quitté
l ami absent
l errance entre deux murs très
longs
le vagabondage devant le clavier
sur des chemins sans routes
des destinations sidérales
Le soleil se pose
sur un oreiller de sable et de
collines
passe derrière la tête du
lit
la clarté se fond