La connaissance en soi-même et dans l'univers - Marie-Louise Belmakadem - E-Book

La connaissance en soi-même et dans l'univers E-Book

Marie-Louise Belmakadem

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Beschreibung

Marie-Louise Belmakadem, née en 1958, a exercé la fonction d’assistante des Bibliothèques à l’Institut national d’histoire de l’art à Paris. C’est en lisant l’œuvre du philosophe et pédagogue Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) qu’elle a compris le sens de la vie universelle de chaque être. Cet essai réalisé à partir de son enseignement montre les dimensions physique, psychique et spirituelle de l’homme en correspondance avec l’Univers.

La science spirituelle nous révèle les mystères de l’homme, ce qu’est son esprit, ce qu’est son âme, nommée aussi la conscience, de leurs activités et de leurs pouvoirs qu’ils déploient jusqu’aux confins du Cosmos. Dès lors, l’être humain est prédestiné à des réalisations grandioses grâce à ses facultés pluridimensionnelles. Son avenir est de créer des œuvres vivantes de lumière dans toutes les régions de l’espace infini.

Aussi, dire que « tout est en l’homme » concerne toutes les potentialités prodigieuses qui ne sont ni dans son corps physique ni dans son corps psychique, mais qui se trouvent dans sa conscience spirituelle. Et pour les acquérir, chaque être humain doit s’engager dans un travail ininterrompu de maîtrise, de purification de ses pensées, sentiments et comportements pour les mettre en conformité avec les Idées vertueuses qui régissent l’Univers auquel il est intrinsèquement lié. Et c’est ainsi qu’il se connaîtra dans son esprit, son « corps de lumière ».

Par conséquent, la seule chose sur laquelle l’homme peut vraiment compter, c’est la recherche de lui-même qu’il décide d’entreprendre pour son épanouissement et celui de l’humanité.


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Marie-Louise Belmakadem

La connaissance en Soi-même et dans l’Univers

Avant-propos1

L’origine de la vie, l’Univers et l’homme, ainsi que les liens qui existent entre eux sont des questions qui constituent l’essence des sciences et des religions. Personne ne peut dire exactement ce qu’est l’Univers ni comment il a été conçu, et encore moins qui est ce Principe de vie, que les théologiens nomment Dieu. Depuis des temps immémoriaux, l’homme est considéré comme un résumé de l’Univers. Il a été représenté dans les temples anciens comme la clé capable de saisir les mystères de la vie. Tout ce qui existe dans le Cosmos en tant qu’énergie et matière se retrouve, à un moindre degré, dans l’homme. Il existe donc une analogie entre la structure de l’Univers, le macrocosme, et la structure de l’être humain, le microcosme.

L’Univers est un organisme unique et aucune créature n’existe en dehors en tant qu’entité séparée. Tout ce qui vit dans l’Univers est lié à lui et tous les réglages universels valent pour toutes sortes d’existences : principes, lois, différents états de la matière, synchronisation des écosystèmes à toutes les dimensions spatio-temporelles. À une échelle colossale, l’Univers est un corps soutenu par une charpente vibratoire, la Lumière primordiale, grâce à laquelle tout tient en équilibre, depuis les galaxies jusqu’aux plus infimes particules de matière. Cette charpente est constituée par des Idées vertueuses fondamentales par lesquelles tout vibre en harmonie.

La Lumière primordiale est le constituant, la matrice de tous les codes d’information de l’Univers, des entités qui y vivent et de toutes les créations. Ainsi, la science de la Lumière sera celle de l’avenir, car c’est elle qui permet de connaître le Principe de vie par excellence, et de surcroît soi-même, car tout individu porte l’hérédité de la Lumière originelle que la Science des Initiés nomme le « corps de gloire ». Par conséquent, l’être humain ne peut trouver véritablement le sens de la vie que dans un travail orienté vers un but divin, lumineux. Ce travail fait de lui un messager bénéfique pour l’humanité et pour l’Univers.

1 Cet essai a été réalisé à partir de l’œuvre du philosophe et pédagogue Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) publiée par les Éditions Prosveta.

Chapitre 1 L’origine, la Lumière

La Lumière est le principe fondamental de création et de formation des structures de l’Univers et de tous les organismes. Sansla Lumière primordiale, rien n’existe. Elle nous donne la compréhension, la vision du monde de nos origines, la Cause première. L’être humain doit apprendre ce qu’est cette Lumière originelle, volontiers nommée Conscience universelle, dont il est issu : sa nature, son activité, comment vivre avec elle, en elle, pour elle et chaque jour travailler à saisir ses Idées vertueuses pour les condenser en lui jusqu’au moment où il sera capable de les projeter comme des rayons du Soleil sur les objets et les êtres du monde spirituel qui lui apparaîtront alors dans toute leur splendeur divine.

1- Le Principe de vie

« Quelle intelligence illimitée que celle qui pense à tous les soleils dans l’univers. » Peter Deunov2

Si nous prenons en considération la sage organisation de tout l’Univers, avec ses milliards de galaxies, avec ses innombrables soleils et planètes ; si nous ne prenons même en considération que cette haute mécanique, la perfection technique et les composantes de l’écosystème avec lesquelles la Terre est construite, nous restons saisis d’admiration devant cette conception parfaite.

Dans cet éther, polarisé en positif et négatif, d’un puissant rayonnement lumineux parcouru d’innombrables courants d’énergie de forces diverses et spécialisées, nous voyons les manifestations d’une suprême intelligence, mais celle-ci n’est pas présente d’une façon matérielle, elle en est le Sublime Concepteur.

Chercher l’origine de l’Univers, l’origine de la vie, implique d’identifier l’Entité créatrice du Cosmos, les lois qui y sont appliquées et les liens d’interdépendance, d’interconnexion entre toutes les créatures et créations qui y vivent.

Les progrès des sciences et des techniques ont extraordinairement élargi notre connaissance de l’Univers et il ne serait pas raisonnable de s’accrocher au récit de la création du monde en six jours comme s’il s’agissait d’un événement historique. À cette époque, les hommes n’étaient pas en mesure de comprendre les arcanes de l’Univers et c’est pourquoi les sages ont utilisé des mots du vocabulaire concret et les images de la vie courante, mais ces allégories pour qui sait les interpréter accède à la réalité des choses et y voit les correspondances avec ce que découvre la science officielle. Il est admis, au vu des observations de la science astronomique, que l’Univers est une puissante vibration lumineuse mis en mouvement par un Principe créateur.

Puisque tout l’Univers avec ses créations et créatures proviennent d’une Entité créatrice, celles-ci portent en elles-mêmes Son hérédité, Sa toute-puissance. Par conséquent, l’homme serait bien plus qu’il n’en paraît.

2 - La vie

« Dieu est dans la vie de l’arbre, dans la vie des fleurs, non dans la forme. Il est dans la lumière, dans la vie de la lumière parce que la lumière qu’Il a créée est une chose, et la vie qui est dans la lumière une autre chose. » Peter Deunov

Il existe un Principe primordial qui pénètre toutes choses, de la plus microscopique à la plus grande dans tous les plans du Cosmos. L’Univers entier existe et se perpétue grâce aux courants de forces qui se dégagent de l’Entité cosmique, nommée fréquemment Dieu, qui se manifeste comme une puissante vibration polarisée en positif et négatif.

Dans l’Univers, il n’existe pas d’énergie sans matière ni de matière sans énergie : la matière est le support et l’énergie est le principe vivant qui l’anime. Les deux sont inséparables. Même les matérialistes les plus convaincus reconnaissent que derrière toute forme matérielle (corps humain, planètes, galaxies…) un principe immatériel l’unifie et la met en mouvement. Tout cet ordre ne varie pas dans l’espace et dans le temps et converge vers l’unité. Les recherches scientifiques nous permettent d’accéder à la splendeur du Cosmos, de ses lois et de sa prodigieuse synchronisation. Ces réglages universels valent pour toutes sortes d’existences. Il est constaté qu’un très grand nombre de coïncidences remarquables dans la relation des éléments et de leurs propriétés, de leurs multiples combinaisons qu’ils peuvent produire à l’infini, concourent à la présence de la vie « intelligente » dans l’Univers. De surcroît, non seulement la planète Terre est adaptée à l’existence des observateurs que nous sommes, et de toute évidence dans cette immensité, dont on ne connaît pas les limites, à l’existence d’observateurs beaucoup plus intelligents et avancés que nous.

L’Univers est un organisme unique et aucune créature n’existe en dehors en tant qu’entité séparée. Tout ce qui vit dans l’Univers est lié à lui. Le mot qui unit le Principe immatériel à la Création et à toutes les créatures entre elles est « la vie ». La conscience de ce lien doit être prise en considération afin de participer à l’achèvement de l’œuvre cosmique.

La vie est cette quintessence que l’Esprit cosmique, au commencement, a tirée de Lui-même pour donner l’existence aux êtres et aux choses. Les créatures et l’Univers vivent de la vie du Principe primordial. Personne ne voit la vie, il n’existe aucun moyen de la présenter comme un phénomène qu’on isolerait pour l’observer au microscope ou au télescope. On constate ses manifestations. On voit que les êtres sont vivants, que la Nature est vivante, mais la vie, c’est-à-dire l’énergie, le courant qui s’infuse en eux pour les faire naître, se développer et mourir (la mort en tant que processus de transformation fait partie de la vie), il est impossible d’en avoir une connaissance précise. On ne sait ni ce qu’elle est, ni d’où elle vient, ni jusqu’où elle va. La vie est partout comme une évidence. On ne peut ni la nier ni la mettre en doute sous prétexte qu’elle est inexplicable. Depuis toujours les hommes ont cherché à percer les secrets de la vie, car pouvoir créer la vie c’est être tout-puissant. La procréation n’est pas le processus d’une création mais un processus de transmission de la vie. Par conséquent, en dehors du Principe primordial, il n’y a pas de vie.

3 - La Lumière

3.1 - Au commencement, une puissante vibration lumineuse

Selon le livre de la Genèse, verset 1.3, on découvre que le premier évènement fut l’apparition de la lumière. Le premier jour, Dieu dit : « Que la lumière soit ! Et la lumière fut. » La lumière a donc été la première émanation que Dieu a objectivée de Lui-même. Et c’est le quatrième jour qu’Il créa le soleil, la lune et les étoiles… Puisque le soleil et les autres luminaires n’ont été créés que le quatrième jour, la Lumière primordiale n’est pas celle du soleil de notre système planétaire. Par conséquent, cela suppose l’existence de deux sortes de lumière : la lumière invisible, originelle qui est la quintessence de la création, le premier mouvement de l’Esprit cosmique, et la lumière visible correspond aux nombreux soleils des galaxies de l’univers observable.

C’est ainsi que la Cause première de tout ce qui est vivant, se reflète dans les moindres choses pour les lier, pour qu’existe entre elles une unité ininterrompue, pour que partout s’installent l’ordre et l’harmonie au travers de nombreux centres intermédiaires hiérarchisés dans le Cosmos. Tous ces centres annexes sont liés au grand Centre et reçoivent de lui le courant de vie qu’eux-mêmes distribuent dans leur sphère particulière. Les observations scientifiques soutiennent cette interprétation d’une Source primordiale se déclinant en sources secondaires garantissant la vie et l’équilibre de leur propre système.

Pareillement dans notre système planétaire, il existe deux sources de lumière : le Soleil est la source primaire de lumière, car il émet sa propre lumière et transforme une partie de son énergie nucléaire par un contingent d’énergies lumineuses et thermiques dans l’espace. La Terre et les autres planètes sont des sources secondaires par le fait qu’étant éclairées par le Soleil, elles renvoient une partie des énergies qu’elles ont reçues.

La théorie du Big Bang des scientifiques et celle de la Création des théologiens s’accordent à dire que l’Univers dans sa totalité résulte d’un principe créateur qui a projeté hors de lui-même un rayonnement électromagnétique originel, la lumière. Ce qui signifie d’une part que le Cosmos n’a pas été créé « ex nihilo » à partir de rien et qu’ainsi le vide ou le néant n’existe pas ; d’autre part que toutes les créations et les créatures proviennent de cette lumière originelle et par conséquent, elles portent en elles-mêmes l’hérédité, la quintessence de l’Esprit créateur comme les enfants portent l’hérédité de leurs parents. Et s’il est difficile pour nous de concevoir que nous sommes faits de lumière, c’est parce que cette lumière en nous s’est condensée au point d’en devenir opaque. Et si on oppose généralement matière et lumière, c’est parce qu’on ignore que ce que l’on appelle matière est de la lumière condensée. De plus, puisqu’il y a hérédité, il y a filiation et de surcroît appartenance au sens très large à la famille cosmique.

La majorité des êtres humains font comme s’ils étaient les seules créatures réellement évoluées dans l’Univers. Au-dessous d’eux, il y a les animaux, les végétaux, les minéraux, et pour certains au-dessus très loin, quelque part dans l’espace une divinité à qui on peut faire des réclamations. Or, ce n’est pas le cas. L’Esprit universel est une puissante radiation d’une telle intensité qu’il faut des « convertisseurs » que sont les Hiérarchies cosmiques (Initiés, Anges, Archanges…), pour que la vie divine soit adaptée aux êtres de la planète Terre. Par métaphore, l’humanité terrestre est un très jeune enfant qui a besoin des impulsions vertueuses de « ses grands frères lumineux » pour parfaire son évolution ; c’est pourquoi l’humanité est à l’aurore d’un paradigme initiant des concepts d’interdépendance, d’interconnexion, d’universalité, de fraternité dans les univers spirituel, psychique et physique du Cosmos.

L’Univers, la Lumière originelle, comporte plusieurs états de matière, du plus immatériel au plus matériel formant une unité où il n’y a pas de séparation, mais une hiérarchisation d’entités lumineuses qui élaborent le projet divin. L’homme est également une unité qui intègre différents niveaux de conscience hiérarchisés et en gravissant les paliers supérieurs de son être, il devient une entité collective qui vit également dans toutes les créatures et dans tout le Cosmos. Par analogie, on retrouve cette unité dans notre propre organisme biologique où tous les organes, suivant une programmation bien spécifique, œuvrent pour le bien de l’ensemble. Les études scientifiques portent à l’évidence que l’homme est au-delà de son corps physique. Il lui est reconnu une conscience particulière, ou un esprit particulier, qui s’exprime à travers divers instruments tangibles que sont les enveloppes physique, psychique (astral et mental) et spirituelle (âme et esprit) s’interpénétrant et vibrant chacun à une fréquence déterminée qui lui permettent d’évoluer dans d’autres dimensions de l’espace. Chacun de ces corps hiérarchisés par leur taux vibratoire correspond à différents états de conscience. L’Esprit universel, quant à lui, inclut tous les esprits individuels. Le point essentiel à prendre en considération est l’intérêt à rétablir le lien avec son esprit singulier qui par hérédité possède l’omniscience et la toute-puissance de l’Esprit universel.

En physique, le terme lumière est considéré comme faisant partie du domaine du rayonnement connu sous le nom de spectre électromagnétique, tandis que l’expression lumière visible signale spécifiquement le rayonnement dans le spectre perceptible par l’œil humain. Les autres rayonnements électromagnétiques, comme les rayons X ou les rayons infrarouges, ne sont pas détectés par nos yeux. Tout comme les autres sens externes observables que sont l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher, l’être humain ne perçoit qu’une infime partie des ondes du Cosmos. La raison est qu’il n’a pas encore développé les organes spirituels qui lui permettraient de découvrir la réalité de la Lumière primordiale qui se décline en une chorégraphie de formes, de mélodies, de couleurs, de parfums, de saveurs indescriptibles de beauté et d’ingéniosité… C’est pourquoi le sens du travail spirituel est d’affiner ses états psychiques pour se mettre en résonance avec sa conscience supérieure elle-même fusionnée à la Lumière primordiale.

3.2 - Tout provient de la Lumière

L’Esprit universel a engendré la matière originelle, la Lumière, et au fur et à mesure de sa condensation, elle devient pour lui une substance sur laquelle il agit, produisant des formes multiples. Par matière primordiale, il faut entendre des essences bien au-delà des particules subatomiques, et non des éléments chimiques, tels que la science étudie et utilise, qui apparaissent sur terre après un très long processus de condensation sous la forme d’hydrogène, d’hélium, lithium, fer, zinc, etc.

D’émanation en émanation, l’Être universel de lumière a donc créé toutes les régions de l’espace décrites dans la théorie du Big Bang de la science officielle par les quatre principales phases successives de l’Énergie primordiale et notamment dans l’Arbre de Vie des kabbalistes les quatre plans également successifs de cette même énergie qu’ils nomment la Lumière originelle. Comme rien ne vient de rien, pour que cette Lumière primordiale inconnaissable et inobservable fasse jaillir la vie jusqu’à l’univers observable, il faut qu’elle la reçoive de plus haut qui correspond pour les scientifiques au pré-Big Bang et pour les théologiens à l’Absolu non-manifesté.

Tout ce que nous voyons autour de nous, les êtres, la nature, les objets, et même ce que nous ne voyons pas, est traversé et imprégné de lumière. La Lumière originelle qui est vivante, puissante, pénètre toute la création et toutes les créatures. La Lumière est la plus grande puissance qui existe : c’est grâce à elle que les milliards de galaxies tournent dans l’espace et que vivent tous les organismes. Tout ce qui existe provient de la Lumière originelle. Les rayonnements de l’arc-en-ciel, les ultraviolets, les infrarouges sont issus de la Lumière primordiale, nommée aussi l’éther. Ces émanations lumineuses sont des ondes spécialisées pour irradier telles ou telles énergies (croissance, dynamisme, santé, paix, amour, intelligence, justice, fertilité, etc.) Ces rayonnements édifient, influencent, structurent tout dans l’Univers et sur la terre.

3.3 - L’unité de la création

La Lumière originelle est l’état le plus éthéré de la matière, et ce que nous appelons corps célestes ou corps animés des différents règnes de la terre ne sont que des formes plus ou moins matérialisées de la Lumière primordiale. Dans l’Univers il ne s’agit que de la même lumière plus ou moins pure, plus ou moins solidifiée. Tout ce qui se trouve condensé sur la planète Terre existe dans les plans supérieurs de l’Univers sous une forme plus fine, plus pure.

La Lumière est la matière première de l’Univers ; elle nous révèle l’unité ininterrompue de la création. De l’unité de la Lumière blanche passant par un objet cristallin naît un langage chromatique de sept faisceaux de couleurs pures et harmonieuses dont les longueurs d’onde vibratoire forment une suite continue allant des plus grandes et plus bases (rouge) aux plus petites et plus intenses (violet). Sur le cercle chromatique continu, il est impossible de discerner la frontière entre une couleur à une autre, du violet au rouge et du rouge au violet, les couleurs du spectre se suivent sans discontinuité, il n’y a pas de séparation absolue.

Rien ne peut aussi bien que la Lumière représenter ce passage de l’unité à la multiplicité et de la multiplicité à l’unité. Aux sept couleurs du spectre lumineux correspondent des vertus qui ne sont pas des abstractions, mais de puissantes entités du monde divin : l’esprit du sacrifice (violet), l’esprit de force (indigo), l’esprit de vérité (bleu), l’esprit d’éternité (vert), l’esprit de sagesse (jaune), l’esprit de sainteté (orange), l’esprit de l’amour de la vie (rouge).

3.4 - La polarisation de la Lumière

La Lumière est une unité comportant deux aspects complémentaires. Elle peut être représentée soit par des ondes électromagnétiques soit par des photons. Le photon est la particule élémentaire de la Lumière. Le nom photon vient du grec et signifie « lumière ». Le photon transmet l’interaction électromagnétique. Les ondes électromagnétiques n’ont besoin d’aucun support matériel pour se propager, elles peuvent aussi bien parcourir l’atmosphère terrestre que l’éther de l’espace infini…

Ainsi, les photons possèdent à la fois les propriétés de particules, on peut les compter ; et celles d’ondes, ils peuvent créer des interférences. La mécanique quantique a formalisé cette surprenante dualité par le concept « dualité onde-corpuscule ».

En physique quantique, la métaphore du cylindre et les fentes de Young sont les exemples manifestes de la polarisation et de la complémentarité de la Lumière. La métaphore du cylindre montre l’état d’un objet ayant des propriétés apparemment inconciliables. Il serait à première vue déroutant d’affirmer qu’un objet ait à la fois les propriétés d’un cercle et d’un rectangle : sur un plan, un objet est soit un cercle, soit un rectangle. Mais une projection suivant l’axe du cylindre donne un cercle, et une projection perpendiculairement à cet axe donne un rectangle. L’expérience des fentes de Young illustre la dualité onde-particule : les interférences montrent que la matière présente un comportement ondulatoire, mais la façon dont ils sont détectés (impact sur un écran) montre leur comportement particulaire.

Ainsi, « onde » et « corpuscule » sont des manières de voir les choses et non les choses en elles-mêmes. On a bien un objet ayant les propriétés de l’un et de l’autre, cependant il n’est ni l’un ni l’autre. Le terme de dualité est alors assez « contradictoire », signifiant qu’il existe deux choses différentes alors qu’il s’agit bien d’une unité originelle.

La Lumière est donc à la fois un phénomène ondulatoire, d’où le concept de longueur d’onde, et un phénomène corpusculaire, comme en témoignent les photons. De surcroît, d’après la mécanique quantique, cette complémentarité des deux aspects ne concerne pas que la Lumière, elle s’applique également aux particules, aux ondes gravitationnelles et à tout ce qui vit dans l’Univers. Ainsi, toutes les manifestations dans la nature sont le résultat des deux principes complémentaires positif et négatif.

Pareillement, la nature d’un être humain est double : il vit dans deux mondes à la fois, celui de son corps physique et celui de sa conscience illimitée qui est composée de la conscience psychique et de la conscience spirituelle. Son corps physique correspond aux particules de matière, et son champ électromagnétique équivaut aux ondes.

Lorsqu’on transpose ces termes du domaine des forces de la nature dans le plan psychique ou spirituel, on applique le caractère émissif pour le principe masculin, et le caractère réceptif au principe féminin. C’est donc cette idée de la polarisation d’un principe unique en principes positif et négatif, masculin et féminin, qui est inscrite dans l’architecture de l’Univers.

Pour comprendre les termes « positif » et « négatif » quand il s’agit des deux principes, il ne faut pas leur donner une signification psychologique ou morale (est positif ce qui est bon, constructif ; est négatif ce qui est mauvais, destructif) ; il faut les interpréter en se souvenant que ces termes appartiennent d’abord au vocabulaire des sciences physiques où les deux grandes forces sont l’électricité et le magnétisme.

Aucune création d’aucune sorte n’est possible avec un seul principe. Pour qu’il y ait création, il faut que les deux principes masculin et féminin soient ensemble etunis.

L’unité est le privilège de l’Esprit universel, son domaine exclusif, représenté par le nombre 1 ; pour créer, Il a dû devenir 2. La Lumière est le nombre 2, la dualité. Le nombre 2 est le nombre 1 polarisé en positif et négatif. Dès qu’il y a manifestation, il y a partition. Pour se faire connaître, le 1 doit se diviser. Avec le 1 seul il ne peut y avoir de création, car il ne peut y avoir d’échanges ; or, la création suppose des échanges, des relations entre deux pôles complémentaires. L’Univers est né de l’existence de ces deux pôles. Le pôle positif exerce une attraction sur le pôle négatif, et inversement.

Ce mécanisme d’actions et de réactions réciproques déclenche et entretient le mouvement de la vie. L’arrêt de cette oscillation entraînerait le retour à l’état d’indifférenciation originelle. Depuis les hautes sphères du Cosmos jusqu’au noyau atomique, les éléments se reproduisent en se scindant en deux : le 1 devient2.

3.5 - L’intensité vibratoire, critère de perfection

Parmi les propriétés que possède la Lumière, l’une des plus remarquables est la fréquence très élevée de ses vibrations, sa célérité : elle se déplace à la vitesse de l’ordre de 300.000 kilomètres par seconde. Et c’est ce qui lui donne une grande supériorité sur toutes choses, car la vitesse, la rapidité, l’intensité, est un critère de perfection dans tous les domaines. L’année-lumière (al) est une unité de longueur qui correspond à la distance parcourue par la lumière en une année, soit environ 9.461 milliards de kilomètres. Cette unité est utilisée en astronomie, car les distances entre les astres sont énormes.

« Car s’il est vrai que la lumière est la plus rapide dans le plan physique, dans les plans éthérique, astral et mental l’homme peut atteindre des vitesses beaucoup plus grandes encore : par sa pensée, par son esprit, qui sont une forme de la lumière, il peut se déplacer à une vitesse de millions de kilomètres à la seconde. La lumière du soleil met huit minutes pour parvenir jusqu’à la terre, tandis que la pensée peut atteindre instantanément le point le plus éloigné de l’espace. Le mouvement de l’esprit est beaucoup plus rapide que celui de la lumière, mais pour nous la lumière demeure le meilleur modèle de rapidité afin de nous montrer que nous devons accélérer l’intensité de notre vie. »3

Ce qui fait la différence entre les divers règnes de l’Univers, c’est l’intensité des vibrations qui animent leur matière. Du règne minéral au règne humain, et au-delà, à travers les hiérarchies angéliques jusqu’à l’Esprit créateur, la vie se manifeste avec une intensité et une subtilité croissantes. L’évolution d’un être est liée à l’intensité intrinsèque de sa vie. Pour se rapprocher des vibrations de la Lumière, il faut apprendre à vivre une vie intense par le seul mouvement de l’esprit. Étant donné que les qualités morales ou vertus possèdent des fréquences vibratoires très élevées, leurs manifestations permettent à tout être de vivifier les mouvements de sa vie intérieure et d’élargir progressivement sa conscience aux dimensions de l’Univers.

La vie intense est presque imperceptible. Celui qui vit une vie intense ne fait peut-être aucun mouvement, mais intérieurement il vibre aussi rapidement que la Lumière, et même davantage. Il se produit dans la vie psychique toutes sortes de variations et il y a donc là des milliers de choses à approfondir, à analyser, à classer, c’est-à-dire évaluer le degré d’intensité de ses pensées, de ses sentiments, de ses agissements. La vie intense, l’intensité des vibrations intérieures est le chemin pour trouver les vérités essentielles de l’Univers. Comme l’homme est un reflet de l’Univers, les vérités du Cosmos ont leur source en lui-même, et c’est par l’intensité de ses vibrations qu’il peut les faire apparaître à sa conscience et ainsi les vérifier et les vivre. Tout ce que l’on découvre par des voies extérieures ne sont qu’une infime parcelle de la réalité dont on ne peut être sûr. Seul le chemin intérieur rend le doute impossible, car le ressenti est une chose que personne ne peut nier ou douter.

3.6 - La Lumière, la manifestation de l’Esprit universel

Dans l’Univers le Principe créateur est partout, cependant Il est distinct de l’Univers. L’Esprit primordial transcende l’espace et le temps, Il n’est pas l’Univers. Il l’a créé à partir d’une émanation projetée hors de Lui-même qui s’est peu à peu condensée sur des milliards d’années-lumière pour former des mondes, des constellations, des galaxies… Et Il continue inlassablement à l’imprégner de sa vie. L’Univers se transforme donc grâce à la vie du Créateur, mais Il reste, Lui, une entité distincte. Il est partout dans l’Univers, l’Univers est sa demeure, mais Il ne se confond pas avec sa création. C’est d’après les mêmes lois que nous habitons nous aussi notre corps, que nous prenons possession de lui. Si nous savions mieux le sculpter par notre esprit, nous pourrions faire de lui une architecture magnifique.

Avant de créer, le Principe divin a projeté à partir de sa propre substance un cercle lumineux, son aura. Par ce cercle de Lumière, Il a déterminé l’Univers, ses limites, et lorsque les frontières de l’Univers ont été fixées, Il a projeté dans la Lumière de son champ électromagnétique les archétypes fondamentaux (nombres, symboles, lois) qui vont servir de matrice à des séries incommensurables de représentations vivantes.

Ce qui reste mystérieux, c’est l’immensité, la splendeur de cette quintessence primordiale immatérielle, toute-puissante, omnisciente insondable et inconcevable d’où sont issues toutes les existences de l’infime particule atomique à la grande structure de l’Univers. Notre intelligence, qui ne peut concevoir que le monde à trois dimensions, ne peut pour l’instant appréhender l’origine de la vie qu’en empruntant l’analogie avec une pensée souple, libre et dégagée maniant relativisme et métaphysique.

À priori, face à l’immensité de la voûte céleste, l’être humain ne représente que peu de chose. Mais l’homme ne se résume pas à son corps biologique, il possède un champ énergétique qui lui permet d’être, même inconsciemment, en interconnection avec les entités de l’Univers. En effet, il n’est plus à démontrer que l’être humain par son esprit ou sa conscience s’exprime à travers divers instruments plus ou moins tangibles que sont ses corps d’énergie et son corps physique.

Puisque le Cosmos est ordonnancé par un Principe créateur immatériel qui agit par de multiples intermédiaires, les esprits particuliers, ceux-ci participent à la fois à des œuvres individuelles concernant l’élaboration de la conscience supérieure de chaque organisme vivant dont l’homme, et cosmiques concernant l’achèvement de la création sur des milliards d’années-lumière. Ainsi, l’homme est construit à l’identique du modèle ternaire de l’Univers : un centre, son esprit ; un espace où circule la vie, son champ énergétique ; une enveloppe matérielle, son corps physique. Afin que l’être humain ne perde pas son équilibre, il doit graviter autour de son esprit, son point d’équilibre, pour disposer de toutes ses potentialités. Si les êtres humains rencontrent tant de difficultés, s’ils s’exposent à tant de souffrances, c’est qu’ils n’ont pas trouvé l’attitude à avoir vis-à-vis de la hiérarchie cosmique dont l’Être universel de lumière est le sommet. La prise de conscience de son propre esprit dans cette hiérarchie est le catalyseur pour avancer sur le chemin de l’évolution. Car, c’est l’esprit qui peut transmettre à l’homme la vie, la chaleur et la lumière.

À tous les niveaux de la création, du plan physique au plan divin, on retrouve ces trois principes immuables et indissociables : la vie, la chaleur, la lumière. Dans le plan spirituel, on attribue la vérité à la vie, l’amour à la chaleur et la sagesse à la lumière.

3.7 - La Lumière, la manifestation de l’esprit humain

La lumière nous éclaire, nous permet de voir mais aussi d’être vu. Pour que nous puissions voir tout ce qui existe autour de nous, il faut que des rayons lumineux viennent frapper les objets et les êtres pour nous les rendre visibles. Notre système planétaire est éclairé par le soleil et c’est grâce à lui que nous voyons ce qui nous entoure, et le même schéma se reproduit dans d’autres systèmes solaires et galaxies. C’est une loi du monde physique et c’est aussi une loi du monde spirituel. Tous les êtres, tous les objets des plans physique, psychique et spirituel, émettent de la lumière, et leur rayonnement ne peut être capté que par des organes des plans auxquels ils sont rattachés. En effet, chaque élément des différents plans de l’espace a des propriétés hiérarchisées et bien déterminées. Ainsi, nos cinq sens communs sont prévus pour explorer le plan physique. Les plans supérieurs sont dotés également de sens mais d’une toute autre intensité, d’une toute autre puissance vibratoire comme l’intuition, faculté de la conscience causale ou spirituelle et qui fait l’objet de recherches en neurosciences.

Il existe plusieurs formes de vision que l’on nomme différemment suivant les plans auxquels elles s’appliquent. Au niveau le plus élevé se manifeste la vision de l’esprit : l’intuition. Cette vision n’est pas matérielle. C’est une vibration élevée que l’on émet de soi-même et qui permet d’avoir la révélation de vérités supérieures, divines : l’édifice de l’Univers, ses lois, ses correspondances, les entités qui y vivent… Par l’intuition, la vision de l’esprit, des sages ont décrit l’anatomie du corps humain, les propriétés des plantes et des minéraux ; d’autres ont cartographié certaines régions de l’Univers, d’autres la combinaison des particules élémentaires, etc., tout cela avec une précision remarquable.

Les neurosciences le confirment : ni magie ni don, l’intuition est une forme d’intelligence présente en chacun de nous. Par essence, elle est toujours juste. L’intuition se développe par un travail de maîtrise de tout ce qui est négatif en soi, de canalisation de ses instincts inférieurs pour les remplacer par des causes vertueuses ; au moyen également de la méditation sur sa véritable identité, sa conscience supérieure, la splendeur de l’Univers et la sagesse sublime du Concepteur du Cosmos.

L’esprit de l’homme n’a pas besoin d’évoluer. Au contraire, son rôle est d’involuer, c’est-à-dire de s’infiltrer dans la matière pour l’illuminer de ses potentialités. Dans la région sublime qui est la sienne, il est parfait ; l’esprit a toutes les possibilités dans les régions supérieures, néanmoins il est impuissant dans le plan matériel tant que les organes des corps psychique et physique ne sont pas prêts à accueillir sa toute-puissance. Les manifestations de l’esprit sont limitées par le faible degré d’évolution des états de conscience de l’homme. L’esprit de chaque être humain dispose de pouvoirs illimités, mais il ne peut les prodiguer en plénitude qu’à condition que les organes soient préalablement préparés à recevoir ses très hautes vibrations.

Communément, nous n’appelons lumière que ce que nos yeux peuvent voir. Ce qu’ils ne peuvent pas voir, nous l’appelons néant, ombre, noir, nuit, vide, ténèbres, et tout cela est relatif, ne serait-ce qu’en comparaison par exemple avec certains animaux qui voient dans la nuit. Les mots « néant », « ténèbres » ne sont pas utilisés pour définir objectivement une réalité, mais pour exprimer notre incapacité à la concevoir. Et ce que nous appelons lumière correspond à une réalité qui se trouve davantage à la portée de nos sens ordinaires.

Depuis des millions d’années qu’ils sont sur la planète Terre, les hommes ont fait déjà toute une évolution. Maintenant, ce sont des êtres doués de pensée, de raison et de volonté libre, ce qui n’est pas le cas des règnes qui leur sont inférieurs : les minéraux, les végétaux et les animaux sont soumis à une conscience de groupe. Le corps mental, le cerveau, a été donné à l’homme par l’Intelligence cosmique pour réfléchir, analyser, contrôler, maîtriser ses impulsions malsaines, égocentriques nuisibles pour lui-même et pour les autres afin de préparer l’éveil de sa conscience intuitive. Aussi, ce qui doit inspirer les activités humaines, c’est la volonté de s’harmoniser avec les courants positifs d’interdépendance aux lois de l’Univers qui sont des sources de bien-être, de santé, de joie, de paix, d’équilibre, d’intelligence, d’universalité...

S’il existe un monde invisible pour nous, c’est parce que n’avons pas pris le contrôle de notre psychisme qui est sous l’emprise de forces négatives. Les progressions scientifiques et théologiques attestent de possibilités supérieures de penser, de sentir et d’agir au niveau de la conscience intuitive, de l’esprit. Le passage à cette conscience illimitée n’est pas automatique, l’homme doit passer par des électrochocs nombreux que sont tous les bouleversements qui se produisent dans sa vie pour lui apprendre comment penser, sur quoi compter, sur quoi travailler… Tout sert à l’amener vers sa conscience supérieure.

Dans notre système planétaire, notre étoile, le Soleil, est une formidable puissance créatrice de vie qui se manifeste par la chaleur et la lumière. Toute forme de vie sur Terre dépend directement ou indirectement du Soleil. Si le Soleil venait à disparaître, ou même si ses rayons ne nous parvenaient plus, la vie s’éteindrait sur Terre, d’où l’idée que le Soleil est le symbole de l’Esprit géniteur de la vie. À l’instar des galaxies, le système solaire possède un centre, le Soleil, qui maintient en équilibre et fait graviter toutes ses planètes dans la plus grande harmonie.

Suivant les investigations astronomiques, l’Univers s’organise en galaxies, amas et superamas qui possèdent une structure ternaire identique : un centre, une zone intermédiaire où circule la vie et une périphérie qui sert de protection ou de frontière. En partant de la planète Terre jusqu’aux superamas, schématiquement on obtient des structures stables équivalentes et ternaires où tout est lié par un centre gravitationnel et où tous les membres de chaque entité à laquelle ils appartiennent forment une cohésion parfaite : la Terre est constituée principalement de trois parties : un noyau, un manteau et de la croûte terrestre ; le Soleil un noyau, une zone radiative et convective et une couronne (~ 1 année-lumière) ; une galaxie un centre galactique, un espace formés d’amas d’étoiles et un halo (~ 10 millions d’années-lumière) ; les amas de galaxies un centre d’attraction un amas de galaxies et une frontière(~ 150 millions d’années-lumière) ; les superamas s’organisent en filaments, leur structure réelle n’est pas observable, car les distances sont colossales (~ 100 à 320 millions d’années-lumière). Mais, il y aurait de forte raison de penser que leur structure soit également ternaire.

Ces observations démontrent d’une part que les activités des entités cosmiques sont administrées à partir d’un centre qui distribue les courants de vie et qui maintient tout en équilibre ; d’autre part qu’une hiérarchisation existe dans le Cosmos et que tous les centres sont régis par un rapport de subordination jusqu’au Centre suprême, l’Esprit universel. La planète Terre reçoit les énergies du Soleil, qui lui-même les reçoit de la Voie Lactée, la Voie Lactée du groupe local de galaxies, lui-même d’un groupe de superamas. Les superamas reçoivent leurs énergies de la Lumière originelle issue du Principe de vie. L’Univers est un corps immense, vivant, hiérarchisé où toutes les entités sont interconnectées les unes aux autres dans le temps et dans l’espace pour composer une chorégraphie symphonique lumineuse insondable de beauté.

À l’identique de notre étoile, le Soleil, si nous voulons y voir dans le monde subjectif, spirituel, nous devons projeter une lumière de nous-même par une longue ascèse du contrôle de nos états psychiques en travaillant sur les qualités morales (la pureté, le désintéressement, l’altruisme, la bienveillance, l’élargissement d’une conscience fraternelle…) afin d’être en résonance avec la symphonie de notre esprit particulier, et d’agir en pleine conscience dans tout l’Univers. On pourra alors par l’intensité de nos hautes vibrations projeter des ondes lumineuses sur les objets et les entités qui peuplent l’espace.

4 - L’Univers conscient

La mécanique quantique témoigne que la totalité de l’espace est rempli defluctuations électromagnétiques, et que ces oscillations extrêmement subtiles et riches d’informations à partir desquelles tout émerge, assurent la cohérence, l’interconnexion et l’interdépendance entre tous les éléments du Cosmos. L’information n’est donc pas hypothétique mais pertinente puisque, selon la physique contemporaine, l’Univers est un organisme régi par des lois. Les lois ne sont pas des émergences aléatoires, elles sont présentes à tous les niveaux de la réalité de l’espace et font écho à l’Esprit universel qui anime la Conscience universelle. Ne pas prendre en considération ce principe générateur de vie reviendrait à nier sa propre conscience et existence, car l’homme ne crée pas la vie, il en est le vecteur. Ainsi, toute forme de matière est une cristallisation d’une information rationnelle et universelle.

La théorie de l’information intégrée (TII), développée par les neuroscientifiques Giulio Tononi et Christof Koch, décrit la manière de mesurer mathématiquement, selon la métrique phi (Φ), le degré de conscience d’un système qu’il soit animé ou inanimé. Plus le phi (Φ) est élevé, plus le système est conscient. Ainsi, même les objets ou substances basiques ont un degré non nul de phi (Φ), c’est-à-dire une dimension psychique à un échelon extrêmement minimal. Cela signifie que la conscience est omniprésente dans le Cosmos. Ainsi, la conscience n’est pas l’apanage d’un individu doté d’un cerveau, mais de tout organisme y compris la matière inerte. Cela ne veut pas dire par exemple qu’un minéral ou un micro-ondes est conscient de la façon dont nous-mêmes sommes conscients, mais c’est une information intégrée qui transmet aux particules d’un matériau, quel qu’il soit, une expérience consciente innée. Toute forme matérielle telle un proton, une étoile, un être humain, etc., est un vecteur d’informations spécifiques.

L’échange d’information crée la masse de la matière, aspect fondamental d’un Univers conscient. Par conséquent, tout ce qui existe dans le Cosmos est doté d’une conscience issue de cette matrice d’énergies fluctuantes, nommée « Champ du point zéro » ou « Conscience cosmique » d’où naissent les états de conscience, les atomes, les êtres vivants, les corps célestes (amas de galaxies, les étoiles, planètes…). De surcroît, la conscience est indissociable de l’omniprésence du Principe de vie, l’Esprit universel.

Les informations du « Champ quantique » sont animées de mouvements sans fin traversant l’espace à la vitesse de la lumière. Chaque vibration représente un mode de propagation du champ électromagnétique. Selon des lois déchiffrables par l’astrophysique, les vibrations sont en transformation constante. Nous ne pouvons les percevoir, car c’est une question de dimension ou de niveau de conscience ; alors que le Cosmos est quantifié « multidimensionnel », l’être humain n’est qu’à sa troisième dimension. Par conséquent, il y a en réalité d’innombrables formes de conscience capables de transmettre la vie dans les plans physique, psychique et spirituel de la Création. En tant qu’êtres « apparemment » physiques, nous définissons la réalité en termes physiques. Cependant, les sciences cognitives et la physique quantique mettent en évidence que l’être humain vit simultanément dans son corps physique et dans sa conscience multidimensionnelle. Autrement dit, à l’instar de l’Univers, l’organisme humain est un récepteur-décodeur au sein d’un champ énergétique d’afflux d’informations.

Manifestement, l’Univers est issu d’un champ quantique avant d’être régi par la physique générale puisque ce sont les ondes électromagnétiques fluctuantes et les particules subatomiques qui ont façonné les structures à grande échelle et toutes les formes des organismes vivants. À l’échelle atomique, ce champ de fluctuation quantique contient une quantité d’énergie gigantesque due aux photons, ondes élémentaires, dont le symbole est le gamma « γ ». Les niveaux d’énergie des ondes, des noyaux et des particules élémentaires et leur comportement ainsi que leur orbite sont déterminés. En effet, la mécanique quantique révèle que l’Univers n’est pas une construction physique et qu’au niveau de l’atome, la matière « dure » n’existe pas. Elle est de l’énergie mêlée à de l’information, qui vibre partout à la fois dans l’espace, en interconnexion et en temps réel. En d’autres termes, lorsqu’une molécule d’un organisme quelconque (molécule, corps céleste, être humain..), vecteur d’information, envoie un message, celui-ci est perçu immédiatement à des milliards d’années-lumière selon la loi de résonance ou d’affinité.

L’Univers, régi par un système ternaire, serait donc un maillage géométrique où des voxels (pixels 3D) stockent l’information et permettent leurs échanges. Un voxel est organisé par son mouvement quantique de rotation, ou spin, pour former un vortex (tourbillon ou spirale). C’est le mouvement tourbillonnaire de l’information qui crée la masse et la gravité pour construire un système spécifique, par exemple un électron. Ainsi, l’électron est généré par le mouvement de l’information, et l’électron lui-même génère d’autres « expressions » telles que les réactions chimiques, les rayonnements... Par conséquent, n’importe quelle forme de matière (atomes, corps célestes, êtres humains, animaux, végétaux, minéraux) provient d’un échange d’information holographique. Ce qui signifie que l’information est contenue dans chaque élément du Cosmos ; ainsi, le macrocosme contient le microcosme et réciproquement. D’emblée, la réalité ne peut être comprise qu’en faisant référence à uneIntelligence transcendant l’espace-temps, le Principe devie.

Toutes les créatures animées ou inanimées existent de la vie de l’Entité cosmique qui les a créées. Tout ce qui vit est dépendant de ce Principe créateur qui insuffle la vie partout dans le Cosmos ; de ce fait, par hérédité, tout est vivant et conscient.

2 Peter Deunov (1864-1944), considéré comme l’un des plus grands Maîtres spirituels du xxe siècle, a renouvelé la spiritualité apportant à l’humanité la science de l’Unité, une conscience universelle d’Amour, de Sagesse et de Vérité.

3 Omraam Mikhaël Aïvanhov - La lumière, esprit vivant, chapitre VIII : Vivre la vie intense de la lumière

Chapitre 2 Les lois de l’Univers

1 - Les trois lois fondamentales

1.1 - Les lois divines

La science spirituelle nous enseigne que l’Univers est composé de trois mondes : le monde divin, qui est le monde de la conception, des principes fondamentaux ; le monde psychique, qui est celui des pensées et des sentiments ; enfin le monde physique qui est celui des formes et de la concrétisation. Ces trois mondes sont administrés par des lois universelles : les lois divines lient et unifient l’Univers ; les lois éthiques régissent notre organisme psychique ; et les lois physiques dirigent la nature et notre organisme physique. Il existe des liaisons entre ses trois mondes où tout est hiérarchisé. Le monde matériel est lié au monde moral, qui est lui-même lié au monde des constantes fondamentales.

Les expérimentations en sciences témoignent d’analogies saisissantes et remarquables entre les structures psychiques et les structures physiques telles que les espaces géométriques multidimensionnels découverts dans les réseaux du cerveau humain en correspondance avec ceux du Cosmos. Les principes primordiaux et les lois sont immuables et régissent les trois plans de l’Univers sous d’incalculables variantes, et croire que nous sommes libres de ne pas en tenir compte ou de les outrepasser est une illusion. Ainsi, ce que découvrent les scientifiques concernant les mécanismes physiologiques et psychologiques des organismes vivants, la biosphère terrestre, les systèmes solaires et galactiques..., sont des expressions multiples de vie, ainsi que l’a énoncé Hermès Trismégiste4 dans la Table d’Émeraude : « Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose. Et comme toutes les choses ont été, et sont venues d’un, par la médiation d’un : ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique, par adaptation. »

1.2 - Les lois éthiques

La science psychique concerne le domaine intérieur et est basée sur les lois éthiques irréductibles. Même si on ignore les lois morales, quand on commence à les transgresser dans son comportement, on est obligé d’en supporter les conséquences plus ou moins graves. Les observations des neurosciences révèlent, de manière significative, les liens étroits qui unissent le psychisme et le physique. Prenons l’exemple d’une personne qui a la passion du jeu au point de négliger ses devoirs familiaux ou professionnels. Cette passion du jeu va l’amener progressivement à la déchéance non seulement pour elle-même, mais aussi pour son entourage. À l’origine, le jeu était une activité qui n’avait rien à voir avec la morale, mais c’est finalement le domaine moral qui en a subi les répercussions. Les individus sont rarement conscients de leurs mauvaises habitudes mentales et de leurs corollaires sur eux-mêmes, les autres, la planète Terre, le système solaire et l’Univers, car les moindres informations vibratoires sont, en permanence, interconnectées et interdépendantes. C’est pourquoi l’éducation des enfants sur la connaissance du monde psychique régi par les lois morales est essentielle pour composer une « humanité bienveillante » .

Selon la loi d’attraction, un comportement positif produit un effet positif, un comportement négatif produit un effet négatif. Néanmoins, il ne suffit pas de désirer être, par exemple, loyal pour l’être vraiment, car c’est par un long processus d’observation de soi-même et de maîtrise de ses tendances préjudiciables que l’on acquiert une conscience positive. Ce sont les efforts de lucidité et de vigilance qu’un individu décide de faire en lui-même qui vont le transformer. L’évolution de l’être humain passe nécessairement par la connaissance de soi et d’une bonne compréhension des intentions qui l’animent. Chaque être humain vit à la fois sur deux plans : le psychisme inférieur des tendances instinctives et égocentriques, et le psychisme latent de l’intelligence causale relevant de l’esprit. L’exploration du monde intérieur est difficile, elle ne se fait pas sans risques. La science spirituelle se révèle indispensable pour enclencher le processus de désamorçage de nos conditionnements, de nos jugements partiaux et de nos illusions.

1.3 - Les lois physiques

Les sciences naturelles sont basées sur les lois physiques. En sciences de la matière, quatre interactions élémentaires dirigent l’Univers : la gravitation, l’électromagnétique et les forces nucléaires forte et faible. Les physiciens pensent que ces forces en apparence fondamentales résulteraient d’une seule et unique force plus fondamentale encore, d’où la théorie du Tout. De cette idée sont nés les efforts de ces dernières décennies pour unifier les quatre interactions élémentaires que nous connaissons et cette théorie permettrait d’expliquer l’existence de l’énergie noire et la matière noire. La conséquence des travaux des astrophysiciens du xxie siècle est que 95% du contenu énergétique et massif de l’Univers se présente sous une forme qu’ils déclarent « noire », car incompréhensible pour l’instant, bien que rarement, de façon plus réaliste, nommée matière transparente. C’est pourquoi les scientifiques sont convaincus qu’intervient un élément invisible qu’ils n’ont pas encore pu détecter. Un article publié sur la plateforme arXiv du 20 novembre 2019, annonçait que des chercheurs hongrois évoqueraient l’existence d’une potentielle cinquième force fondamentale : la particule X17.

En parallèle, les sciences de la vie et de l’environnement distinguent quatre éléments fondamentaux associés aux quatre états de la matière : solide (terre), liquide (eau), gazeux (air) et plasmatique (feu). Ainsi, les disciplines afférentes aux sciences naturelles sont codifiées à partir des attributs de ces quatre forces élémentaires qui s’associent et se convertissent pour former des organismes vivants, comme les molécules. En biologie, les êtres vivants sont classés en quatre règnes : minéral, végétal, animal, humain ; dans une année, les quatre saisons correspondent à l’un des éléments fondamentaux : le printemps est chaud et humide comme l’air, l’été chaud et sec comme le feu, l’automne froid et sec comme la terre et l’hiver froid et humide comme l’eau ; en climatologie, les quatre états de la matière définissent les variations des quatre points cardinaux : le Nord froid et sec, le Sud chaud et sec, l’Est chaud et humide, et l’Ouest froid et humide. Il est à préciser que les éléments de notre planète que nous appelons feu, air, eau et terre sont la condensation la plus matérielle des « essences originelles » de la Lumière primordiale qui sont inconcevables pour nous et donc insaisissables à nos sens terrestres ordinaires.

Les forces fondamentales, que décrivent les sciences naturelles, participent aux mouvements des cycles des galaxies, des systèmes solaires et planétaires. Sans ces lois élémentaires, il n’y a pas de vie possible. Ainsi, il apparaît que les différentes manifestations sont structurées pour préserver l’équilibre interdépendant des organismes vivants. Nonobstant, les scientifiques comme les théologiens se réfèrent à un cinquième élément, un principe générateur de la vie elle-même, qui contiendrait toutes les forces fondamentales connues.

La vie, on ne sait pas ce que c’est, c’est une chose difficile à déterminer, qui n’a ni forme, mais qui contient en germe tous les développements à venir jusqu’à l’infini. C’est une réalité invisible, impalpable, un transvasement d’énergies en perpétuel mouvement évolutif. La vie est une complémentarité d’énergies, de forces contraires d’où naissent une infinie diversité de créations et de créatures des plus matérielles aux plus éthérées lesquelles échappent à l’entendement de la majorité des individus.

2 - Les principales lois universelles

2.1 - La loi de l’unité divine

L’Univers est une unité et comporte l’ensemble de tout ce qui existe, régi par un certain nombre de lois fondamentales et impartiales. Le caractère unitaire de la Création garantit une interdépendance, une interconnexion et une synchronisation de tous les participants qui y vivent, du plan le plus immatériel jusqu’à la matière la plus compacte ; sa matière augmente et se transforme sans cesse formant de nouveaux mondes, de nouvelles existences avec de nouveaux courants, de nouvelles couleurs, de nouvelles mélodies, de nouvelles formes...

Ainsi, d’une seule chose, il en a été fait, par polarité de deux principes opposés mais complémentaires, des milliards d’adaptations. On peut aisément observer dans les différents règnes de la Nature que des mêmes processus, comme la nutrition, la respiration, l’élimination, la reproduction, etc., se déroulent sous des formes différenciées. Par exemple, les plantes possèdent une multitude de stomates sous leurs feuilles leur permettant de respirer, de décomposer le gaz carbonique et l’eau absorbés en les transformant en oxygène dans l’atmosphère, assurant ainsi le maintien et le développement de la vie pour « leurs concitoyens » que sont les animaux et les hommes. En effet, sans les végétaux, l’humanité ne pourrait subsister.

Tous les organismes constituant un écosystème - qu’il soit physique, psychique ou spirituel - sont programmés pour accomplir une fonction spécifique afin de conserver la cohésion de l’ensemble. Les observations témoignent que les champs électromagnétiques sont des vecteurs d’informations pertinentes connectant tous les systèmes vivants et que leurs fluctuations ont des effets au niveau individuel, terrestre et cosmique. En d’autres termes, si chaque individu est distinct physiquement, il n’est cependant pas séparé des autres êtres dans l’Univers. Même s’il ne le voit pas, même s’il ne le perçoit pas, quelque part dans cet immense océan qu’est la vie, il est « interconnecté » à eux, et chacune de ses émanations électromagnétiques – ses pensées, ses émotions, ses actions – les impacte.

Lorsqu’on accepte la réalité d’un Principe unique créateur toujours présent et dispensateur de la vie avec amour et sagesse, il ne subsiste ni opposition ni contradiction ni séparation. Chaque créature, chaque chose a sa place spécifique dans l’Université des Beaux-Arts qu’est l’Univers, et tous appartiennent à la collégialité cosmique. Une des figures géométriques des plus éloquentes de l’unité est la pyramide avec pour sommet l’Être universel de lumière. Au sommet, tous les êtres ne font qu’un ; ils ont la même vision de leur intérêt commun : participer à l’achèvement de l’Œuvre cosmique dans la beauté, la puissance, l’harmonie, la paix, la fraternité, le bien-être...

2.2 - La loi de l’enregistrement

De tout temps, des civilisations (grecque, indienne...) ont évoqué l’existence d’un champ de conscience supérieure, nommé Éther ou encore Akasha. Au xxie siècle, les avancées cosmologiques concernant le champ du point zéro rejoignent les intuitions des philosophes et sages anciens au sujet d’une substance primordiale d’où tout émergerait. Ainsi, les appellations « champ du point zéro » des physiciens et « champ akashique » des théologiens représentent la même réalité d’une matrice d’informations fluctuantes permettant les innombrables expressions de vie à tous les niveaux du Cosmos.

Des théoriciens, comme Erwin Laszlo, philosophe et scientifique international spécialiste des champs cosmiques ou le physicien mathématicien Roger Penrose, lauréat pour moitié du Prix Nobel Physique 2020, prédisent que l’Univers global est une information mathématique holographique à partir de laquelle sont issues toutes les manifestations. Le mot « holographie » vient du grec holos (en entier) et graphein (écrire), c’est-à-dire « tout enregistrer ». Ce qui signifie qu’une information structurelle est transcrite dans chaque élément du Cosmos et que tous les évènements sont conformes aux lois édictées par un Principe de vie. Par conséquent, n’importe quelle forme de matière (ondes, atomes, corps célestes, êtres humains, animaux, végétaux, minéraux) provient d’un échange rationnel d’informations.

Ce champ de conscience cosmique est tellement sensible que la moindre vibration s’imprime en lui, constituant les Annales permanentes et éternelles de l’Univers. Cette conscience primordiale est l’alphabet vivant de toutes les « compositions ». Elle a la capacité instantanée d’enregistrer tout en double en assurant la cohérence, l’interconnexion, l’interdépendance et la synchronicité entre toutes les données. Ainsi, l’original de la composition est gardé dans les Archives cosmiques et le double est inscrit sur la conscience de l’entité qui l’a produite. Les souvenirs, par exemple, sont des clichés inscrits dans la subconscience de l’homme, qui dans le cas d’un délit peuvent submerger sa conscience au point qu’il ne puisse plus ni manger ni boire ni dormir jusqu’à ce qu’il ait réparé. En conséquence, toutes les entités sont impliquées dans la création de leur propre réalité mais également de la réalité globale, engageant, de surcroît, des responsabilités individuelles et collectives.

Chaque singularité physique, psychique et spirituelle s’enregistre et possède son double dans l’Univers. Par le mécanisme d’interconnexion et d’interdépendance, toutes les émanations qu’un être transmet par ses pensées, ses sentiments et ses actions s’enregistrent dans son champ électromagnétique et se réfléchissent également dans le champ électromagnétique de l’Univers pour revenir ensuite, selon la loi de la causalité, vers lui. Autrement dit, chacun récolte ce qu’il sème ; ainsi, il est préférable de répandre des bienveillances, pour être par la suite entouré de sollicitude.

Le patrimoine génétique des êtres vivants est codé dans les trois plans physique, psychique et spirituel. En physiologie, le génome est la base de données chimiques enfouies au fond de chaque cellule. En psychologie, intervient le code épigénétique qui a les capacités de moduler les gènes par l’influence des états de conscience et des environnements. Enfin, le code biophotonique sert d’interface entre le champ de conscience cosmique et les codes épigénétique et physiologique. Le code biophotonique est le plus important, car il transmet les potentialités des entités photoniques et coordonne les deux autres codes.

Le Cosmos est un organisme vivant dont nous faisons partie. Chaque individu est une cellule située quelque part dans l’immense organisme cosmique qui le nourrit, le protège, le vivifie. S’il se conduit comme un être bienfaisant respectant les lois de l’unité de la vie, d’amour et de sagesse, il prépare sa conscience à recevoir la toute-puissance de son esprit. Dès lors, sa destinée bienheureuse sera nécessairement la résultante de sa vie spirituelle initiatrice de son équilibre psychique et physique.

Selon la loi d’enregistrement, chaque fois qu’un être prodigue la bonté, la justice, la patience, l’amour…, ces vertus s’inscrivent en lui, et de plus, elles créent autour de lui un champ magnétique qui attire de l’espace des forces bénéfiques qui le protège et le soutienne. C’est pourquoi il est primordial que l’éducation des enfants soit axée, non pas uniquement sur l’apprentissage intellectuel, mais sur la connaissance des facultés intuitives de leur conscience supérieure qui les préparera aux hautes fonctions cosmiques.

2.3 - La loi des correspondances ou la loi de résonance

La loi des correspondances est une loi à la fois physique, psychique et spirituelle, qui peut s’énoncer ainsi : tous les organismes « héritent infailliblement » de leurs propres vibrations, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Par conséquent, en se liant avec ce qui est parfait, parfait par l’intelligence, parfait par la puissance, parfait par la forme, par la couleur, par le parfum, parfait par la beauté, l’homme bénéficie de cette perfection, parce qu’il l’introduit en lui, et c’est à lui ensuite de s’efforcer à reproduire cette perfection.

Cette loi s’applique à toutes les créatures qui par leurs vibrations et leurs longueurs d’onde entrent en rapport avec d’autres êtres, d’autres entités et d’autres forces dans l’Univers qui possèdent les mêmes longueurs d’onde, les mêmes vibrations. Elle est toujours attractive, c’est-à-dire qu’elle attire le système soumis à cette force vers celui qui l’exerce. Dans le plan physique, d’une manière générale, la structure à grande échelle de l’Univers est déterminée par la gravitation. L’interaction gravitationnelle s’exerce entre tous les systèmes possédant une masse sans limite de distance. La pesanteur qui nous plaque au sol est la manifestation de la force d’attraction universelle ou force de gravitation qui est également responsable de plusieurs manifestations naturelles comme les marées, l’orbite des planètes autour du soleil, la sphéricité de la plupart des corps célestes. Cela s’applique également à toutes les créatures qui par leurs vibrations et leurs longueurs d’onde entrent en rapport avec d’autres êtres, d’autres entités et d’autres forces dans l’Univers qui possèdent les mêmes longueurs d’onde, les mêmes vibrations.

La loi des correspondances, nommée volontiers loi de l’affinité, de l’attraction ou de la gravitation, déclenche donc des processus qui ont des répercussions considérables.

L’être humain se définit par son corps physique, mais aussi par sa conscience hiérarchisée en plusieurs paliers d’intensité vibratoire allant de l’état subconscient jusqu’à l’état de Conscience universelle. De ce fait, la structure des êtres vivants ne peut plus être réduite au simple tissu anatomique. Les résultats d’observations en sciences cognitives attestent que les états de conscience conditionnent les évènements psychiques et physiques. Ainsi, l’apparence physique d’un individu est l’objectivation de ses états de conscience qui évoluent dans l’espace-temps. En conséquence, notre présent est la suite logique des pensées, sentiments, désirs, que notre psychisme, ou psyché, a eus dans ses incarnations antérieures, lesquels ont déclenché dans l’Univers des forces et des puissances de même nature qui ont déterminé les qualités, les faiblesses, les situations favorables ou défavorables, les environnements bons ou mauvais de notre existence actuelle. Autrement dit, les pensées et les sentiments déterminent absolument ce que nous sommes psychiquement et physiquement.

Chaque vibration physique et psychique est d’une nature bien précise. La science enseigne qu’il n’y a pas de frontières pour les ondes ; elles parcourent l’espace déclencher des forces analogues et, tôt ou tard, se redirigent vers l’entité qui les a produites en vertu de la loi de causalité. Ainsi, c’est grâce à la loi des correspondances que l’on peut attirer des grands réservoirs de l’Univers des vertus et facultés que l’on désire mais à condition de manifester des pensées, des sentiments et des actions de la même nature que ces éléments.

« C’est une clé que je vous donne : en produisant par vos pensées et vos sentiments des vibrations et des émanations beaucoup plus élevées qui s’en iront très loin dans l’espace chercher parmi des milliards d’éléments ceux qui leur correspondent, vous pouvez redevenir les maîtres de votre destinée. »5