La conscience intérieure (traduit) E-Book

William Walker Atkinson

• Herausgeber: anna ruggieri
• Kategorie: Religion und Spiritualität
• Sprache: Französisch

Veröffentlichungsjahr: 2017

Beschreibung

- Cette édition est unique;
- La traduction est entièrement originale et a été réalisée pour l'Ale. Mar. SAS;
- Tous droits réservés.

Un cours de leçons sur les plans intérieurs de l'esprit, l'intuition, l'instinct, la mentalité automatique et d'autres phases merveilleuses du phénomène mental.

Leseprobe

Table des matières

Chapitre 1. Salaam

Chapitre 2. "Le souffle, c'est la vie"

Chapitre 3. La théorie exotérique du souffle

Chapitre 4. La théorie ésotérique de la respiration

Chapitre 5. Le système nerveux

Chapitre 6. Respiration par la narine vs. Respiration par la bouche

Chapitre 7. Les quatre méthodes de respiration

Chapitre 9. Effet physiologique de la respiration complète

Chapitre 10. Quelques éléments d'information sur les Yogis

Chapitre 11. Les sept exercices de développement du yogi

Chapitre 12. Les sept exercices mineurs du yogi

Chapitre 13. La vibration et la respiration rythmique des yogis

Chapitre 14. Phénomènes de la respiration psychique des yogis

Chapitre 15. Autres phénomènes de la respiration psychique des yogis

Chapitre 16. La respiration spirituelle du yogi

La science du souffle

UN MANUEL COMPLET DE LA PHILOSOPHIE ORIENTALE DE RESPIRATION POUR LE DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE, MENTAL, PSYCHIQUE ET SPIRITUEL

YOGI RAMACHARAKA

(WILLIAM WALKER ATKINSON)

1904

Traduction et édition 2021 par Planet Editions

Tous droits réservés

Chapitre 1. Salaam

L'étudiant occidental a tendance à avoir des idées quelque peu confuses sur les yogis, leur philosophie et leur pratique. Les voyageurs en Inde ont écrit de grands récits sur les hordes de fakirs, de mendiants et de montagnards qui infestent les grandes routes de l'Inde et les rues de ses villes, et qui revendiquent impudemment le titre de "Yogi". On ne peut guère reprocher à l'étudiant occidental de considérer le yogi typique comme un hindou émacié, fanatique, sale et ignorant, qui reste assis dans une posture fixe jusqu'à ce que son corps s'ossifie, ou bien qui lève le bras en l'air jusqu'à ce qu'il devienne raide et flétri et reste toujours dans cette position, ou encore qui serre le poing jusqu'à ce que ses ongles traversent la paume de ses mains. Il est vrai que ces gens existent, mais leur prétention au titre de "Yogi" semble aussi absurde au vrai Yogi que la prétention au titre de "Docteur" de la part de l'homme qui taille les cors semble à l'éminent chirurgien, ou que le titre de "Professeur", tel qu'il est assumé par le vendeur de remèdes à base de vers au coin de la rue, semble au président de Harvard ou de Yale.

Depuis des siècles, en Inde et dans d'autres pays d'Orient, des hommes ont consacré leur temps et leur attention au développement de l'Homme, physiquement, mentalement et spirituellement. L'expérience de générations de chercheurs sérieux a été transmise pendant des siècles de maître à élève, et progressivement, une science yogi bien définie s'est constituée. C'est à ces recherches et à ces enseignements que s'est finalement appliqué le terme "Yogi", du mot sanscrit "Yug", qui signifie "se joindre". Son utilisation en relation avec ces enseignements est difficile à retracer, différentes autorités donnant différentes explications, mais la plus ingénieuse est probablement celle qui soutient qu'il s'agit de l'équivalent hindou de l'idée véhiculée par l'expression anglaise "getting into harness" ou "yoking up", comme le Yogi se met indubitablement "en sellette" dans son travail de contrôle du corps et de l'esprit par la volonté.

Le yoga est divisé en plusieurs branches, allant de celle qui enseigne le contrôle du corps à celle qui enseigne l'atteinte du plus haut développement spirituel. Dans cet ouvrage, nous n'aborderons pas les phases supérieures du sujet, sauf lorsque la "Science de la respiration" en parle. La "Science du Souffle" touche le Yoga en de nombreux points, et bien que principalement concernée par le développement et le contrôle du physique, elle a aussi son côté psychique, et entre même dans le domaine du développement spirituel.

En Inde, il existe de grandes écoles de yoga, qui regroupent des milliers de grands esprits de ce grand pays. La philosophie du yoga est la règle de vie de nombreuses personnes. Cependant, les enseignements purs des yogis ne sont donnés qu'à un petit nombre, les masses se contentant des miettes qui tombent des tables des classes éduquées, la coutume orientale étant à cet égard opposée à celle du monde occidental. Mais les idées occidentales commencent à produire leurs effets même en Orient, et les enseignements qui n'étaient autrefois donnés qu'à un petit nombre sont maintenant offerts librement à tous ceux qui sont prêts à les recevoir. L'Orient et l'Occident se rapprochent, et chacun profite de ce contact étroit, chacun influençant l'autre.

Les Yogis hindous ont toujours accordé une grande attention à la science de la respiration, pour des raisons qui seront évidentes pour l'étudiant qui lira ce livre. De nombreux auteurs occidentaux ont abordé cette phase de l'enseignement yogi, mais nous pensons qu'il était réservé à l'auteur de cet ouvrage de donner à l'étudiant occidental, sous une forme concise et dans un langage simple, les principes sous-jacents de la science yogi de la respiration, ainsi qu'un grand nombre des exercices et méthodes respiratoires favoris des yogis. Nous avons donné l'idée occidentale aussi bien que l'idée orientale, en montrant comment l'une s'imbrique dans l'autre. Nous avons utilisé les termes anglais ordinaires, presque entièrement, en évitant les termes sanscrits, si déroutants pour le lecteur occidental moyen.

La première partie du livre est consacrée à la phase physique de la science du souffle, puis les aspects psychiques et mentaux sont examinés, et enfin l'aspect spirituel est abordé.

Nous serons peut-être pardonnés si nous nous déclarons satisfaits d'avoir réussi à condenser tant de connaissances yoguiques en si peu de pages, et d'avoir utilisé des mots et des termes compréhensibles par tous. Notre seule crainte est que sa simplicité même n'incite certains à le laisser de côté comme indigne d'attention, tandis qu'ils poursuivent leur chemin à la recherche de quelque chose de "profond", de mystérieux et d'incompréhensible. Cependant, l'esprit occidental est éminemment pratique, et nous savons que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne reconnaisse la praticabilité de ce travail.

Nous saluons nos étudiants, avec notre plus profond saalam, et leur demandons de s'asseoir pour leur première leçon de la Science Yogi de la Respiration.

Chapitre 2. "Le souffle, c'est la vie"

La vie dépend absolument de l'acte de respirer. "Le souffle est la vie."

Même s'ils peuvent diverger sur des détails de théorie et de terminologie, l'Oriental et l'Occidental s'accordent sur ces principes fondamentaux.

Respirer, c'est vivre, et sans respiration, il n'y a pas de vie. Non seulement les animaux supérieurs dépendent de la respiration pour vivre et être en bonne santé, mais même les formes inférieures de la vie animale doivent respirer pour vivre, et la vie végétale dépend également de l'air pour continuer à exister. Le nourrisson prend une longue et profonde inspiration, la retient un instant pour en extraire les propriétés vitales, puis l'expire dans un long gémissement, et voilà que sa vie sur terre a commencé. Le vieil homme émet un faible souffle, cesse de respirer, et la vie est terminée. Depuis le premier souffle léger du nourrisson jusqu'au dernier soupir du mourant, c'est une longue histoire de respiration continue. La vie n'est qu'une série de respirations.

La respiration peut être considérée comme la plus importante de toutes les fonctions du corps, car, en fait, toutes les autres fonctions en dépendent. L'homme peut exister un certain temps sans manger, un temps plus court sans boire, mais sans respirer, son existence peut se mesurer en quelques minutes.

Non seulement l'homme dépend du souffle pour vivre, mais il dépend aussi largement d'habitudes respiratoires correctes pour conserver sa vitalité et être à l'abri des maladies. Un contrôle intelligent de notre respiration prolongera nos jours sur terre en nous donnant une vitalité et une résistance accrues, et, d'autre part, une respiration inintelligente et négligente aura tendance à raccourcir nos jours, en diminuant notre vitalité et en nous exposant aux maladies.

Dans son état normal, l'homme n'avait pas besoin d'apprendre à respirer. Comme l'animal inférieur et l'enfant, il respirait naturellement et correctement, comme la nature l'avait prévu, mais la civilisation l'a changé à cet égard et à d'autres. Il a adopté des méthodes et des attitudes inappropriées pour marcher, se tenir debout et s'asseoir, qui l'ont privé de son droit de naissance à une respiration naturelle et correcte. Il a payé un prix élevé pour la civilisation. Le sauvage, aujourd'hui, respire naturellement, à moins qu'il n'ait été contaminé par les habitudes de l'homme civilisé.

Le pourcentage d'hommes civilisés qui respirent correctement est assez faible, et le résultat se manifeste par une poitrine contractée et des épaules voûtées, ainsi que par la terrible augmentation des maladies des organes respiratoires, y compris ce monstre redoutable qu'est la consommation, "le fléau blanc". D'éminentes autorités ont déclaré qu'une génération de respirateurs corrects régénérerait la race, et que la maladie serait si rare qu'elle serait regardée comme une curiosité. Que l'on se place du point de vue de l'oriental ou de l'occidental, le lien entre la respiration correcte et la santé est facile à voir et à expliquer.

Les enseignements occidentaux montrent que la santé physique dépend très matériellement d'une respiration correcte. Les enseignants orientaux non seulement admettent que leurs frères occidentaux ont raison, mais ils affirment qu'en plus des avantages physiques découlant d'habitudes respiratoires correctes, la puissance mentale, le bonheur, la maîtrise de soi, la clairvoyance, la moralité et même la croissance spirituelle de l'homme peuvent être accrus par une compréhension de la "science de la respiration". Des écoles entières de philosophie orientale ont été fondées sur cette science, et cette connaissance, lorsqu'elle sera comprise par les races occidentales, et qu'elles la mettront en pratique, ce qui est leur point fort, fera des merveilles parmi elles. La théorie de l'Orient, mariée à la pratique de l'Occident, produira une digne progéniture.

Cet ouvrage traite de la "Science de la respiration" des yogis, qui comprend non seulement tout ce qui est connu du physiologiste et de l'hygiéniste occidentaux, mais aussi le côté occulte du sujet. Il ne se contente pas d'indiquer le chemin de la santé physique en suivant les lignes de ce que les scientifiques occidentaux ont appelé la "respiration profonde", etc., mais il aborde également les phases moins connues du sujet et montre comment le yogi hindou contrôle son corps, augmente sa capacité mentale et développe le côté spirituel de sa nature par la "science de la respiration".