La patiente zéro - Inna Maïga - E-Book

La patiente zéro E-Book

Inna Maïga

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Basée sur une histoire réelle, La patiente zéro - Mon enfer social et médiatique au Mali retrace la vie de Inna, une Franco-Malienne, confrontée à la maladie de la Covid-19 en 2020. Elle se voit déclarée cas zéro au Mali lors de ses vacances dans son pays d’origine.


À la suite de ce malheureux évènement, sa vie bascule complètement avec la rencontre de Toto le troubadour qui s’improvise journaliste pour la circonstance. Ce dernier, dans une recherche effrénée de buzz, crée un scénario digne d’un film hollywoodien et déchaîne chez le peuple une vague de haine incommensurable à l’égard de la malade. Il l’accuse d’avoir importé sciemment la terrible pandémie dans le but de tuer tous les Maliens.


Ainsi, la mère de Marcel va subir la vindicte populaire. D’aucun appelant à son exécution sur la place publique, tandis que d’autres suggèrent le recours à l’injection létale afin d’éliminer « celle par qui le Corona est entré au Mali ». Cette œuvre autobiographique est donc le cri du cœur d’une mère devenue tristement célèbre malgré elle…

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Seitenzahl: 144

Veröffentlichungsjahr: 2022

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Inna Maïga

La patiente zéro

Mon enfer social et médiatique au Mali

Roman

© Lys Bleu Éditions – Inna Maïga

ISBN : 979-10-377-5804-0

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Je dédie cette œuvre à mon fils Marcel.

À toutes les victimes qui ont fondé leurs espoirs en la justice mais que celle-ci a abandonnées

À tout le personnel soignant.

À Mme Tembely Taga qui m’a aidée dans l’élaboration de ce manuscrit.

À tous ceux et toutes celles qui m’ont soutenue durant cette épreuve.

Dans un monde où l’information est une arme et où elle constitue même le code de la vie, la rumeur agit comme un virus, le pire de tous, car il détruit les défenses immunitaires de sa victime.

Jacques Attali

Prologue

La société malienne a jadis été riche en vertus. Nos prédécesseurs avaient à cœur le sens de l’honneur, de la dignité, de l’équité et vivaient en harmonie. Ils étaient solidaires, se respectaient et réglaient leurs différends sous l’arbre à palabre. L’entente étant le ciment de la vie des communautés ; personne ne dérogeait aux règles tacitement établies par nos ancêtres et digérées par chaque membre de la société. Nous étions une famille et nous étions unis.

Aujourd’hui, la perte de ces valeurs fondatrices et fondamentales reçues de nos ancêtres me sidère et me chagrine.

La société malienne a muté de la plus mauvaise des manières. La jalousie, l’hypocrisie, l’escroquerie et le mensonge se sont enracinés dans une société anciennement pétrie d’honneur et de dignité. Au lieu de se consacrer au travail ; seule activité qui anoblit l’homme, certains de nos compatriotes passent le meilleur de leur temps sur les réseaux sociaux. Grâce à ces nouveaux outils de communications et protégés par l’anonymat, ils déversent sans retenue leur venin au mépris de la dignité humaine sur des cibles connues ou même rencontrées par hasard.

La médisance, le dénigrement gratuit de l’autre et la diffusion de fausses informations érigées en vérités incontestables font légion.

Avec l’effondrement du socle même de notre société et de notre culture, le Malien s’est transformé en une espèce méconnue. Une espèce de méchantes personnes, prêtes à se réjouir de la détresse humaine, pourvu qu’elle soit lucrative.

Autrement, comment expliquer qu’un monsieur nommé Toto et que je ne connais ni d’Adam ni d’Ève, trouve son plaisir à vilipender et traîner dans la boue la pauvre veuve que j’étais ; venue en ces moments difficiles, se réfugier avec son fils adolescent dans le doux souvenir de leur époux et défunt père ? Est-ce ma condition de femme a priori faible et sans défense qui justifie tel mépris à mon égard ?

Pourquoi avoir choisi une femme comme victime et qui suis-je ?

Pour certains hommes, il est plus facile de s’attaquer à une femme, car selon les croyances naturelles, elle est vulnérable et bien entendu, inférieure au mâle dominant. Alors qu’en société, ce dernier se pavane et bombe le torse, la pauvre femelle qui n’a aucun droit hormis celui qu’on lui concède ; ferme son clapet et courbe l’échine.

« Cette croyance de la supériorité de l’homme à la femme » ; Olivia Gazalé ne l’avait-elle pas dénoncé dans son passionnant ouvrage : Le mythe de la virilité ?

Lorsqu’elle écrit : « Il a toujours existé une hiérarchie des sexes dans les croyances culturelles », ne mettait-elle pas ainsi en évidence comment l’idéologie virilisée a transformé des différences sexuées en injustices sociales ? Pas de divinités ni d’héroïnes chez la gent féminine. Depuis l’antiquité, affirme-t-elle, tout est fait de façon à justifier l’infériorité de la femme.

Du temps d’Hésiode Premier au VIII siècle avant notre ère, Pandore n’était autre qu’une femme démoniaque créature répandant souffrances et calamités sur la terre. Olivia Gazalé poursuit en citant Homère qui ne voie en Hélène que la femme dangereuse, responsable de la guerre de Troie. La philosophie ne fut pas de reste selon Olivia Gazalé. En disant que la femme est faite pour être soumise à l’homme ; Aristote n’avait-il pas à l’instar d’autres philosophes conceptualisé cette domination ?

À partir de là, ne vous demandez surtout pas pourquoi au lieu de s’attaquer à un homme, ce monsieur Toto a choisi la toute petite chose sans défense que j’étais à ses yeux. Il trouvait en moi la cible toute désignée pour sa rubrique : « Patient Zéro du Covid-19 au Mali ».

J’étais une femme seule. Je venais de France ; un Pays que les Maliens commençaient à détester cordialement et au moment où le tout « Puissant Occident » se trouvait démuni face à un invisible infiniment petit. Il ne fallait pas plus pour me cataloguer et me désigner comme l’indésirable espionne envoyée par l’impétueux Emmanuel Macron pour disséminer le virus et tuer tous les Maliens. Cela permettrait de maintenir ses troupes sur le sol malien afin d’exploiter ses richesses tant convoitées. Bien que testée positive le même jour qu’un homme de 67 ans ; le « patient zéro du Covid-19 au Mali » ne pouvait être que moi ; faible femme.

Mon nom est Inna. Certains amis de mon père m’appellent « Ministri Mousso » (Madame la Ministre) en référence à Mme Sissoko Inna Cissé qui fut la première femme membre d’un gouvernement au Mali et dont je porte le nom.

Moi, je suis gentille, assertive, bienveillante, avec mes défauts comme la plupart des personnes et j’aime bien rigoler ! Je ne suis pas ce qu’on appelle une personne sans cœur ni difficile. Mais je ne suis pas non plus le genre de personne à accepter qu’on porte atteinte à sa dignité. Je ne me laisse piétiner par quiconque au motif que je suis une femme. Tout allait bien dans ma vie jusqu’au jour où trois hommes, de surcroît des frères, car ayant la même nationalité que moi, ont décidé de faire de ma vie un enfer sur terre.

Colportant les pires mensonges à mon sujet en m’accusant de commettre un forfait tel que jamais personne ne l’avait commis, nulle part au monde, ils racontaient à qui voulait l’entendre que j’étais rentrée au pays, envoyée par Macron pour exterminer le peuple malien. Il n’en fallait pas plus pour faire de moi, la personne au mieux, à fuir sinon à abattre.

Comment est-ce pensable que des frères puissent être aussi insensibles à la détresse d’une sœur et véhiculer à son endroit une haine incommensurable. Avant cet évènement, j’étais à mille lieues d’imaginer qu’il puisse exister sur terre des personnes aussi malsaines ! Acculée de toute part, je n’ai eu d’autres choix que de me battre pour rétablir la vérité.

Adolescente, je changeais souvent d’école du fait de l’activité professionnelle de mon père médecin. Ainsi, je fis successivement mes études secondaires à l’école Mamadou Konaté, à l’école de l’Ex-Base militaire et à l’école fondamentale de Badalabougou à Bamako. Le domicile de mon père où j’habitais, n’étant pas toujours à proximité des écoles que je fréquentais, je devais parfois marcher des kilomètres pour rentrer chez moi après les cours. Cela m’amena assez tôt à acquérir une certaine autonomie. Après mon cursus à l’école fondamentale, j’obtins mon baccalauréat au lycée de Badalabougou, situé sur une colline jadis appelée la Colline du savoir. La colline du savoir, puisqu’elle abritait un lycée réputé à l’époque pour la qualité de son enseignement, était dite opposée à la colline du pouvoir, Koulouba, où le palais présidentiel se trouvait perché sur un autre mont. Lycéenne, je vécus ces fantasmes et me mêlai à ces vantardises qui nous faisaient rigoler. De belles années passées au lycée, où mes camarades et moi poursuivions les études avec insouciance. Comme c’était le cas de beaucoup de jeunes de notre âge ; entre fêtes et sorties, nous avions l’impression que la vie nous appartenait et que le monde devait tourner au gré de nos désirs.

Ces moments de joie partagés ne nous éloignaient cependant pas de l’essentiel. Quand il le fallait, nous passions en groupes ou en solo des jours et des nuits entières sans sommeil à bûcher des leçons ou faire des chapitres d’exercices afin d’être prêts lors des contrôles surprises.

Orientée plus tard à l’École normale supérieure (ENSUP) où j’obtins après quatre années d’études supérieures, mon diplôme de maîtrise en Lettres modernes, j’étais destinée à une carrière de professeur du secondaire. Cependant, je choisis d’évoluer dans l’import-export entre mon pays natal et certains pays européens dont la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, l’Autriche, mais aussi les États-Unis et l’Angleterre. Dans ces pays, j’achetais du prêt-à-porter que je retournais vendre chez moi, au Mali.

Ma dernière expérience me conduisit en Martinique, où malheureusement je fis de mauvaises affaires. En effet, j’avais croisé le chemin, par l’intermédiaire du Net, d’un homme qui me fit miroiter une offre alléchante contre la vente d’objets d’arts africains. Fâcheusement, cette transaction montée de toutes pièces n’était qu’une grande supercherie, qui fit couler mon commerce et mit un terme à ma carrière commerciale.

Ce voyage, qui au départ n’avait aucun rapport avec l’immigration, finit par en avoir l’air par la force des choses. Une de mes amies, Astou, qui vivait déjà en France, me suggéra d’y rester travailler pendant un moment. J’y consentis ; le temps de me refaire une santé financière afin de recommencer mes activités. À l’époque, le chemin le plus facile et le plus rapide pour l’accès à l’emploi était dans le domaine de l’hôtellerie. Astou m’accueillit et s’occupa de moi comme elle l’aurait fait avec sa propre sœur. La jeune femme, volontaire et très généreuse, me servit de canne à remarcher. Jeunes et d’un enthousiasme débordant, ensemble, nous nous heurtâmes aux aléas mais aussi aux joies que procure la vie d’immigré.

En métro, en train ou lors des balades à pied, Astou me fit découvrir Paris ; la ville des lumières aux mille contrastes avec ses lieux célèbres comme la tour Eiffel, l’Arc de Triomphe ou Notre-Dame de Paris. Alors que j’évoluais dans l’hôtellerie : nouveau job pour moi, j’eus une révélation. En fait, il n’y a pas de sot métier comme on a tendance à le croire en Afrique.

Profession femme de ménage était aussi honorable qu’une autre. Du moment que ce travail me permettait de gagner ma pitance et subvenir à mes besoins dans la dignité, tout va bien dans le meilleur des mondes.

Malgré les réticences d’Astou et de tous mes proches qui cherchaient à me dissuader de trop en faire, je m’y lançai sans modération. Cependant, au fil du temps, n’ayant pas eu l’opportunité d’être formée aux gestes et postures indispensables à l’exercice de ce métier pénible, je constatai l’usure de certaines de mes articulations. Obligée de consulter un médecin à la suite de douleurs récurrentes, ce dernier me conseilla de mettre fin, sans attendre à mon nouveau métier. Il avait constaté, disait-il, grâce à des examens de radiologie, que mes disques lombaires avaient subi de gros dommages. Continuer à effectuer ce type d’activité pourrait être fâcheux pour ma colonne vertébrale si je n’y prenais garde.

Cependant, tenant à tout prix à mon indépendance financière, je fis fi des conseils du médecin et m’entêtai à exercer ce métier, jusqu’au jour où ce travail eut raison de ma santé physique. Cette attitude inconséquente produisit chez moi des dommages hélas irréversibles. Et pourtant, j’aurais pu y mettre fin, car la vie m’avait fait rencontrer mon mari, aujourd’hui décédé. Altruiste, il était aux petits soins, m’assurant un train de vie confortable.

Monsieur Burgain Jacques Ghislain, mon époux avait la soixantaine. Bel homme, il avait des cheveux bruns, lisses, un nez aquilin et un visage rayonnant qui firent chavirer mon cœur.

Fin séducteur, avec un sourire fort charmeur, il avait de part et d’autre, sur ses joues de larges fossettes qu’on pouvait remarquer dès le premier regard. Cela lui donnait un charme particulier. Il dégageait tout de suite de l’éclat et inspirait de la sympathie, extraverti qu’il était. La danse étant son domaine de prédilection quoiqu’il soit un mauvais danseur pour nous Africains qui aimons danser véritablement. Il s’y adonnait à cœur joie, entouré des enfants de sa belle-famille. Ceux-ci se tordaient de rire en le voyant esquisser des pas de danse qu’ils trouvaient certainement grotesques.

Français, issu d’une famille de cinq enfants, ils formaient, ses parents et lui, une adorable petite famille, très soudée. Ils me témoignaient tous de l’affection et nos rapports étaient excellents. Du fait de sa carrière militaire, Jacques avait servi avec honneur sa patrie, la France. Ancien armurier au sein de la marine nationale, il avait travaillé pendant seize ans sur le Jeanne d’Arc (croiseur-école qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale.) Vu la pénibilité des tâches en mer, les années de service étaient comptées doublement à l’époque. Donc à sa retraite, ses seize années de service lui ont valu trente-deux ans de travail effectif. À sa sortie de l’armée et apprécié par sa hiérarchie, il vit inscrire dans son livret la mention « très bonne conduite ».

Jacques avait par ailleurs travaillé dans la recherche pendant dix ans aux charbonnages de France, et avait terminé comme indépendant, puis moniteur et directeur d’école. Il exerça alors cette activité pendant vingt-deux ans dans l’Oise, où il était connu et aimé de tous, tant il était simple, jovial et pétri de valeurs humaines. Pour cette raison, mon père l’avait surnommé « Monsieur sans problème ».

Feu Amadou, mon père, était un homme bon, loyal et sincère. Cet homme imposant, tant par la taille que par son bagage intellectuel, était de teint noir. Il avait une voix grave mais rassurante. Chauve, le visage fermé, il impressionnait du fait de cette posture, mais il était juste d’apparence sévère. L’expression « une main de fer dans un gant de velours » lui convenait à merveille. Sa maison était celle du Bon Dieu, le lieu où plusieurs étudiants étrangers en situation difficile se voyaient offrir quotidiennement des repas sans aucune contrepartie.

Mon père, durant sa carrière professionnelle, avait touché à plusieurs corps de métiers. Ainsi, il étudia le journalisme et en sortit avec brio comme major de sa promotion, avec à la clef, sa carte de journaliste professionnel. Parallèlement, il fut commando parachutiste au Maroc, mais avait fini par se tourner vers la médecine. Sorti à nouveau comme major de sa promotion, il enseigna cette discipline à l’École Secondaire de la Santé (ESS), à Bamako. Sollicité par le ministère de l’Éducation et celui de la santé, chacun le voulant à son service, il choisit d’évoluer dans la santé.

Médecin de son état, en fonction dans la première compagnie aérienne malienne « AIR MALI », en plus de son métier, il portait plusieurs casquettes. Fervent et incorruptible syndicaliste, il défendait la cause et les intérêts des travailleurs avec beaucoup d’abnégation. Premier vice-président du premier parti politique célèbre du pays (US-RDA), militant convaincu, respecté et aimé pour sa franchise, Amadou marchait toujours du côté de la vérité. Enfant du Grand Nord malien et aussi surnommé par certains Amadou Babakodo ou encore Major, il s’en réclamait haut et fort autant dans les faits que dans les actes. C’est ainsi qu’au lieu de voyager vers l’Europe pendant ses congés annuels, il mettait son savoir-faire au service des populations sinistrées de sa communauté. Il avait créé à cet effet dans son village un dispensaire de campagne où les siens et les populations des localités environnantes disposaient gratuitement de soins et médicament dans le respect et la bonne humeur. Je me souviens de ses préparatifs quand il se rendait à Tassiga, chef-lieu de la commune rurale de Bourra, dans le cercle d’Ansongo, région de Gao. En partant, il remplissait des malles de médicaments et de vêtements et les villageois faisaient des kilomètres pour le solliciter, traversant le fleuve en pirogue, espérant trouver auprès de lui la solution à leurs maux. Toute la satisfaction d’Amadou résidait dans le réconfort qu’il pouvait apporter à ces populations. C’est en prenant exemple sur sa pugnacité que je me suis dit que je réussirai à affronter le séisme qui se dirigeait tout droit sur moi.

Testée positive à la Covid-19 et descente aux enfers

Le Mali dont je suis native est un pays de l’Afrique de l’Ouest avec pour capitale Bamako, ville forte de ses deux millions cinq cent vingt et neuf mille trois cents (2 529 300) habitants.

Grand comme deux fois et demie la France, ce pays possède des frontières communes avec pas moins de sept autres : Niger, Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mauritanie et Algérie et la Guinée-Conakry.