La Pierre du Seuil - Bernard Fetter - E-Book

La Pierre du Seuil E-Book

Bernard Fetter

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Beschreibung

Lyrisme, douleur et sensualité sont les ingrédients de ces poèmes.

« La poésie est ce que je cache
Et ce que j’écris »

Bernard Fetter

Découverte inattendue avec ce 4e recueil de poésie, La Pierre du Seuil, seuil à franchir en effet pour l’auteur qui nous offre ici un autre ton.
À travers la musique du tango pour l’absence et celle du flamenco dans la nuit andalouse, il s’agit plus encore d’une danse érotique et sensuelle de mots évocateurs et de corps qui se cherchent.
Le temps s’écoule, comme l’eau du torrent, et la douleur se dilue au fil du texte qui s’invite avec une certaine audace, celle de l’amour et du dévoilement.
Bernard Fetter réussit ici un exercice difficile, aussi troublant que convaincant. Serait-ce l’étreinte amoureuse de « l’éternel retour » ?

Ce recueil permettra au lecteur de faire sa propre découverte, mais le charme agira, c’est inévitable.

EXTRAIT DE TANGO DE L'ABSENCE

Je cherche ton visage
Je cherche ton image
Au long des notes du piano
Qui résonnent
Qui frissonnent
De la nuque jusque au bas du dos

C’est le tango de l’absence
Le tango en puissance
Des parents désemparés
C’est le tango de l’annonce
Le tango qui prononce
Des aveux désespérés

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né en 1958, Bernard Fetter, lecteur frénétique, est passionné de poésie et de littérature. Ses recueils de poésie parlent d’amour, de la disparition de son fils et de Grenade en Andalousie, sa ville de cœur.
Il écrit aussi des poèmes en forme de comptine pour les enfants.

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Seitenzahl: 21

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Bernard Fetter

La Pierre du Seuil

Catégorie : Poésie

www.compagnie-litteraire.com

la pierre du seuil

« Ne me secouez pas. Je suisplein de larmes »

Henri Calet

1904-1956

Tango de l’absence

Je cherche ton visage

Je cherche ton image

Au long des notes du piano

Qui résonnent

Qui frissonnent

De la nuque jusque au bas du dos

C’est le tango de l’absence

Le tango en puissance

Des parents désemparés

C’est le tango de l’annonce

Le tango qui prononce

Des aveux désespérés

Je cherche une parole

Une parole qui s’envole

Le long des touches du bandonéon

Le bandonéon qui cadence

La dernière danse

Du jeune homme qui a dit non

C’est le tango qui fracasse

Le tango qui espace

Les parents entrelacés

C’est le tango sans réponse

Le tango qui dénonce

La fin de la beauté

Je cherche ton image

Je cherche ton visage

Au rythme des scansions

Qui se mêlent

Qui s’entremêlent

Et pose la Question

C’est le tango en puissance

Le tango de l’absence

Des parents désespérés

Le tango qui prononce

Qui annonce

Les aveux désemparés

Je cherche une parole

Qui s’envole

Le long des touches du bandonéon

Qui cadence

La dernière danse

Du jeune homme qui a dit non

C’est le tango qui fracasse

Qui espace

Les parents entrelacés

C’est le tango sans réponse

Qui dénonce

La fin de la beauté

Toná1

Six cordes pincées en forme d’épée andalouse

Six cordes usées en forme de clefs qui s’épousent

Écoute c’est pour toi que ce soir je broie ta douleur

Écoute c’est pour nous ce chant si doux sous la chaleur

Écoute

C’est pour toi

Que ce soir je noie

Ta douleur

La ville

La ville s’offre toujours comme une femme aimante

Par ses rues et ses places et ses ruelles montantes

Les chants sont des soleils rouges et pourtant si sombres

Le cri de ces voix nues va de la clarté aux ombres

Le temps prend son temps pour écrire son livre

Nous sommes si impatients il nous reste si peu à vivre

La muraille longe les jours qui lentement s’achèvent

Dans la pierre il y a un cœur encore battant qui rêve

Les fontaines pleurent depuis ce vieux mois d’août

Quand un poète est tombé là-bas à l’écart de la route

La ville s’offre toujours comme une femme ardente

Le ciel trop bleu efface les larmes qui nous tentent

errance

j’ai porté mon fils sur le dos

du début à la fin

chaque goutte d’eau

raconte un chemin

une chanson en lambeaux

quelques vagues refrains

la lune est au plus haut