La polka des imbéciles - Auguste Parisse - E-Book

La polka des imbéciles E-Book

Auguste Parisse

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Beschreibung

Le présent ouvrage est une exploration de l’histoire à travers les récits. Un véritable condensé qui milite en faveur d'une coexistence harmonieuse avec ses règles, malgré ceux qui feignent d'ignorer la réalité. Vous y découvrirez le thème de la femme dans la société, abordé pour mettre en lumière le rôle important de nos compagnes, tout en rectifiant les préjugés du passé.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Après avoir longtemps assisté impuissant aux erreurs manifestes des dirigeants de ce monde, Auguste Parisse a décidé de passer à l’action en écrivant "La polka des imbéciles", car, selon lui, ces hommes de la politique ont le plus souvent agi en suivant une vision courte et des intérêts égoïstes.

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Auguste Parisse

La polka des imbéciles

Une certaine flatulence du monde

Essai

© Lys Bleu Éditions – Auguste Parisse

ISBN : 979-10-422-0614-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Le problème avec le monde c’est que les gens intelligents sont pleins de doutes, alors que les imbéciles sont pleins de certitudes.

Charles Bukowski

À propos… avec l’auteur

Entre farces et espoirs…

Sans fiction ni masque, un concentré de politique !

Spectateur attentif de notre société d’après seconde guerre mondiale, toute ma vie s’est concentrée au service du bien commun, celui qui régit notre développement durable. D’abord en entreprise du BTP, ce sera ensuite en collectivité que ma carrière active atteindra son apogée. Diplômé d’expertise en constructions, puis Directeur de services techniques dans une collectivité, j’ai ensuite été attaché comme Commissaire-Enquêteur près du tribunal administratif pour les questions liées au code de l’environnement. Ce sont ces dernières fonctions qui m’ont permis de toucher du doigt les attelages souvent hétéroclites entre les politiques publiques et les élus locaux, parfois dépassés au regard des tâches qui leur sont impliquées par nature.

Notre objectif, à mes amis et moi, ce serait de redresser une barre largement faussée par les coups de chaud répétitifs lancés avec démesure, depuis 1945. Pour cela, nous avons imaginé ces grands coups de pied dans les fourmilières « sociétaux-politiques » afin d’en expurger toutes les négativités ambiantes, porteuses de plus en plus de déceptions industrielles, individuelles et a fortiori collectives, que la crise Covid nous a permis de mettre au grand jour. Gouverner c’est prévoir, dit-on, mais quand vient le moment du concret et de sa mise en place, tout se complique. Nos cerveaux sont mis à rude épreuve, nos connaissances et nos facultés adaptatives aussi, ce qui me permet de dire que la faculté à diriger ne s’invente jamais. Les femmes et hommes politiques sont toujours intervenus avec un point de retard sur les besoins citoyens, quitte à rétropédaler et s’engager par la suite sur une route différente. À titre d’illustration, parodiant le « Tour de France » de mon cœur, à Sainte Marie de Campan, on prend la route du Tourmalet et non pas celle du Galibier, au risque de galvauder toute la campagne de France sans endosser la fameuse « toison d’or » chère à notre ami Henri Desgranges.

Les changements de cap ne seraient que l’apanage des faibles, cela ne peut être contesté et je fais partie de ceux qui pensent ainsi. Pourquoi vouloir se transfigurer en personnages de fiction ? Pourquoi chercher à racler les fonds marins déjà hyper rabotés ? Pourquoi jouer les « Tintin – objectif lune » ? Pourquoi nier les évidences, alors que financièrement nous sommes devenus des « exsangues chroniques » au point de mettre nos acquis sociaux sur un « Radeau de la Méduse » en mode 21e siècle ? Cette lourde question, je me la suis posée comme vous, des centaines de fois, et je suis arrivé sur cette citation de Charles Bukowski, que vous pouvez consulter en début de page. Il s’agit d’un constat et je crois, plus que jamais, que nous devrons phosphorer longuement sur celui-ci.

Certes, en 70 ans, le monde a bougé, les attentes de 1945 ne sont plus celles rencontrées en 2022. Toute notre société est à rebâtir, une nouvelle fois. Non seulement, nous devons l’adapter sur les essentiels oubliés, volontairement ou non, sur le plan écologique bien entendu, mais aussi dans le cadre de l’organisation sociétale dans son entièreté. Même les contre-pouvoirs ne jouent plus le rôle que nous leur avions accordé ; ils ont, bien souvent, tenté de s’approprier des fonctions régaliennes alors que cela est naturellement du domaine de l’État. En fait, une démocratie moins élitiste est à inventer ; celle qui lui succédera devra abandonner tous les subjectifs de la coïncidence.

Le risque aurait dû nous alerter, car en 70 ans, les « brasiers » n’ont pas manqué et se sont même développés dans une proportion outrancière. D’abord il y eut la chute inexorable de la IVe République qui avait installé, dès 1945, de fausses composantes politiques, souvent mal bâties ou hétéroclites ; ensuite, en 1958, après moult gouvernements incapables de juguler leurs propres politiques intérieures, internationales et l’organisation sociétale de cette nation fonctionnant à vau-l’eau, sans cadre précis et au surplus, incapable de gérer une Guerre d’Algérie qui nous a tous fracturé dans nos quotidiens personnels.

Ensuite, le retour au pouvoir du Général de Gaulle, en 1958, consécutivement à des fouillis politiciens qui se sont confondus en « faillite » de pouvoir comme jamais notre pays n’avait rencontré auparavant. Un pays sans directive et sans vrai pouvoir est un pays paria, qui n’existe pas, mais qui est dirigé par des « mollusques » de fonds marins invisibles. Les vieux démons sont ressortis des « gangs des tractions avant » de l’après-guerre. La signature des Accords d’Évian en 1962 a provoqué des relents macabres chez certains Français se croyant au-dessus de tous les citoyens. L’OAS est née du pétainisme des années de guerre, et a provoqué une immense et très lourde chute dans notre société qui, pourtant, semblait se redonner de l’air et de la vigueur depuis le début de la Vème République.

Patatras, tout était à refaire… au moins en partie. La suite est de moins en moins limpide. Les batailles stériles des partis ont souvent préconisé des « révolutions permanentes » où Robespierre semble être encore parmi nous et qui ont, avec le recul historique, provoqué d’immenses fractures où se croisent encore des émulations tragiques nous interdisant un « vivre ensemble durable ». Les chocs pétroliers des années 1970 ont poursuivi notre déclin. À compter de cette période, peu reluisante, tout a dérivé, les énergies (déjà) basées sur la « goutte d’or du pétrole », les salaires, les prix de revient très élevés et des gouvernants incapables de juguler toutes ces inflations succulentes qui ont abouti au départ de pans entiers de notre industrie de base vers des cieux non plus cléments, mais pour le coup, moins coûteux pour les industriels. Le cercle non vertueux de l’économie politique n’a eu de cesse de s’agrandir, des budgets négatifs à tous les niveaux, à commencer par l’État, déjà mauvais patron, devenu très mauvais gestionnaire et nous avons obtenu la Légion d’Horreur de l’économie. C’est cette vérité que nous feignons d’entrevoir ! Pourtant, a contrario de certaines castes, l’Europe, souvent accusée de tous les maux « bidon », et par de là la monnaie unique euro, nous a permis de traverser les cyclones que sans cela nous serions devenus des simples portions aux yeux de ce monde en folie.

Depuis une bonne vingtaine d’années, la politique est dans le box des accusés. Oui, pourquoi pas ? Mais cela suffit-il à satisfaire notre cortex encombré de malveillances ? Je ne le crois pas. Cependant, ce à quoi je suis favorable, ce serait à proposer une forme nouvelle de partenariat avec les citoyens qui pourrait aider à un nouveau Code de bonne conduite des institutions. Pour cela, avant d’entrer dans la Maison commune, un certain nombre de préceptes doivent rester en dehors du paillasson d’entrée, lequel n’a jamais vu l’aspirateur depuis des décennies.

Après une paire d’années Covid, nous semblons nous éveiller de nos somnolences répétitives durables. En cette année 2022, nous avons eu cette élection présidentielle, dont les thèmes qui auraient dû nous rapprocher, n’ont eu de cesse de nous séparer de notre voisine et de notre voisin, mais aussi, plus grave encore, des réalités du terrain économique. Si on inverse cette maxime, tout part en sucette. Le résultat final est que nous avons obtenu une nouvelle Assemblée où règnent plus les sacs de billes dans une cour de récréation que dans un salon où des femmes et des hommes bien posés pourraient échafauder des gouvernances idéales pour chacune des composantes de la société dérivante. Pourtant, la guerre en Ukraine aurait dû nous interpeller, car celle-ci est désormais à nos portes, avec quelque 6000 têtes nucléaires dans la besace du chasseur poutinien. Avec un arsenal pareil, il est en mesure de remettre cette « Polka » au goût du jour entre l’Atlantique et l’Oural.

Sommes-nous des humains, dotés de cerveaux équilibrés ou des créatures « humanoïdes » incapables de comprendre ce qui se joue à nos portes, et surtout pourquoi cette sonate macabre se présente dans nos foyers tranquilles ? Nos cortex sont imprégnés d’un systématisme plutôt délirant et la totalité de nos corps deviennent des proies faciles où hélas, nos propres intérêts personnels seront dépassés. Si le combat pour la planète se justifie pleinement, nous ne devrons jamais écarter de notre esprit qu’il existe des « Jedi » destructeurs qu’il convient d’éradiquer au plus tôt, dès leur apparition. C’est la loi pandémique qui s’appliquera désormais.

Je crois pouvoir affirmer que le français, s’il aime la danse, n’apprécie pas pour autant de se voir classé au rang des imbéciles. Ce qui est juste et justifié !

Bonne lecture à vous !

C’est l’humanité qui a perdu l’homme. Dire que cet idiot-là aurait pu être le plus heureux des animaux s’il avait su se tenir tranquille. Mais non… il a inventé la civilisation.

Alphonse Allais

Pourquoi la Polka ?

Le thème de ce live pourrait s’identifier à une danse. La Polka, ayant son origine en Europe centrale, est une danse très active, très physique, à quatre pas dont le dernier est un pas sauté. Dans cette danse, le côté furtif n’existe pas, tout est ouvert, c’est une invitation à la réflexion qui permet de choisir ses partenaires et de les transcender vers la joie et le bonheur. Dans ce livre, vous retrouverez toutes les assimilations humaines de la Polka, exception faite de celle dérivée au profit d’imbéciles qui n’ont rien compris et qui, a fortiori, n’auraient pas leur place ici.

Avertissement

Ce livre est écrit par un non-initié en termes politiques usités dans les couloirs ministériels. Son contenu est volontairement rédigé en formulations « soft » afin que le plus grand nombre puisse le lire et le comprendre facilement. Autre point majeur concernant cet ouvrage qui vous est proposé ; il a été pensé et écrit par des citoyens « normaux » qui en ont assez de voir leurs institutions bafouées et remise en question permanente dès qu’une turbulence de petit temps s’annonce à l’horizon. Le changement de génération ne saurait être une explication plausible, au contraire, il devrait inciter à des améliorations notoires de nos conditions de vie courante. Si cet esprit d’écrivain solidaire bat ses ailes au-dessus de nos têtes, il n’en reste pas moins que ce livre est à la fois un anti-dogme et un anti-lobby lesquels, en commun et au fil du temps, nous jouent les amniotes intouchables.

Avant d’imaginer un sauvetage périlleux, il nous faut penser, imaginer et mettre en phase tout ce qui pourrait entraver ces changements souhaitables. Abandonnons toutes les formes de réflexions anciennes et dépassées pour la plupart, mais qui nous ont amenés dans ce couloir étroit d’une coercition cancéreuse. Dans cet ouvrage, j’évoque le « Radeau de la Méduse », ce tableau de Géricault représente tout ce dont nous devons éviter, le naufrage. En toute fin de ce livre, j’évoque aussi le grand Christophe Colomb, découvreur de terres lointaines. Alors, prenons cet exemple pour guider notre avenir. Ce sera ainsi que nous entrerons dans la zone d’évitage, bien connue des marins hauturiers.

Auguste Parisse

Écrivain engagé et solidaire

Partie I

Matière à réflexions

I

Un coup de gueule à la logique limpide

Le sursaut démocratique

Précédant cette tenue du Conseil National de la Refondation que tous les partis boudent ou presque, dont nous ne savons pas ce qu’il adviendra dans le futur, je reprendrai une expression que nous avons bien connue par le passé, « il est urgent d’attendre ». Voilà ce qui m’offusque le plus… dans cette société de la déviance, à bout de souffle, qui joue avec nos nerfs et notre avenir en nous rabâchant depuis des décennies des expressions sinon loufoques, mais combien inappropriées, histoire de nous faire patienter ou pire, nous faire avaler ces pilules amères que la classe politique de tous bords a eu le chic pour nous faire découvrir au fond d’un tas de foin bien dense et fumeux en abondance, cinquante ans durant.

Ce livre, accessible à tous, est là pour démontrer que l’on se trompe complètement d’orientation à la fois sur le plan politique et économique. Depuis la fin « truquée » de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, nous n’avons pas vécu, mais survécu. Moi enfant, issu de cette génération que l’on baptisa, à tort, de « baby boomer », n’en peux plus de voir combien tout a été dévié dans nos vies, à cause de ces fourmilières qui ne furent que des « couvains artificiels » destructeurs de toute logique sociétale.

Une frange de la société, biberonnée aux sons des torrents viciés par ce bolchevisme même pas disparu, et qui tente encore de nous démontrer combien ce système inique était le meilleur pour la collectivité mondiale. Serions-nous devenus des miséreux épileptiques transcendés par de faux médecins, forcément incapables du moindre diagnostic, sauf le leur, et curieusement transmis par une génétique incompréhensible, issue d’un bois de chauffe allumé hors nos murs, sur des coteaux si peu mirifiques et souvent gelés. La pandémie Covid est l’exemple concret de cette « nouvelle peste », mais ne croyez surtout pas que nos travers négatifs seraient à mettre au fond des valises si peu diplomatiques. Si ces travers existent bien, nous le savons tous, il nous restera à découvrir la formule et inventer la « potion magique » d’oncle Panoramix. Bref, je m’amuse, mais je sais aussi que ces potions magiques, ou d’influences, sont devenues les reines du temps indomptable et que des centaines de partis politiques ont essayé de sortir de leurs fours mal chauffés. Le résultat est là, parti du dixième degré il y a quelques années, il est là, dans nos têtes, nos écrans de TV et de mobiles, au degré numéro un, juste avant la catapulte qui nous propulsera au fond du ravin de la vallée de la Mort. Oh, je vois déjà les récriminations moqueuses, mais je dois dire par avance que depuis plus de 30 ans, je me suis forgé un esprit péremptoire que rien ne modifiera, a fortiori les brames lugubres des cerfs en appel à leurs femelles, l’automne venu.

Depuis mon adolescence, je n’entends que des interdits et des obligations. Nous savons ce qu’il en advient aujourd’hui, et si, par ces temps qui brament, nous tentions de réfléchir aux ordres du temps passé, sans nous laisser aller dans une valse à trois mille temps, plus nerveuse certes, mais combien nécessaire. Ce nouveau tempo permettra sans doute, comme un liquide sous centrifugeuse, de déceler les véritables outils qui permettront à la jeunesse de se battre avec équité contre tous les malins « politicards » arrivistes au possible.

ATTENDEZ-VOUS à savoir… que l’intrigue du « nid de coucou » n’a plus de secret. Passons alors du rêve à la réalité. C’est le sens de cet ouvrage soumis à votre lecture assidue.

II

Un peu d’histoire… On peut tout se dire

Le bien contre le mal, le bon ou le mauvais ; Caïn tua Abel pour d’obscures raisons de jalousie et d’influence. La genèse biblique, encore elle, n’a eu de cesse de nous polluer nos cerveaux vierges, c’est ainsi que nous sommes devenus individuellement des outils entre les mains de cette frange humaine moralement douteuse, mais prégnante, qui fera tout pour réduire à néant les autres ou leurs idées. Ce sont ces situations qui se perpétuent depuis ce crime entre deux frères qui, selon ce livre, orientera le monde vers une bipolarisation infecte et infectieuse. Il faut que nos sociétés modernes rencontrent les pandémies ou les crimes de sang odieux pour que nous ressentions cette fausse solidarité qui, une fois la crise passée, telle une marmotte en hiver, retournera dans ses lieux privilégiés, l’indifférence.

Dans ces moments d’incompréhension générale, issus de nos éducations cafouilleuses, mal conduites, sans autorité ni confiance, où la vie de chacun de nos concitoyens ne vaut pas plus que le prix d’un hachoir acheté au marché noir par un crétin hébété. Une réflexion individuelle profonde s’impose quant aux changements de cap devenus urgemment indispensables pour atteindre notre disparate Graal, le VIVRE ENSEMBLE.

En lisant cet ouvrage, vous comprendrez aisément que nous devrons, au risque de tous disparaître, que les préceptes religieux, d’où qu’ils viennent, ne peuvent plus jamais être entendus ou repris par notre République laïque, une et indivisible, exception faite dans les sphères réservées à cet effet. Cela s’adresse pour l’essentiel aux religions monothéistes sans distinction aucune ainsi qu’à leurs ramifications chez les chrétiens, les juifs, les musulmans ou les bouddhistes. À cela, nous devrons y adjoindre la totalité des associations inscrites dans leurs galaxies respectives qui, toutes fonctionnent dans un épais brouillard, au nom d’intérêts factuels très bien identifiés par les services de l’État, mais que le puissant droit péremptoire laxiste contourne aisément.

La République française est créée depuis 230 ans, il ne saurait être question de remettre en cause l’ensemble de ces acquis majeurs, notamment ceux de l’école, aux 19° et 20° siècles. Ce sera la seule manière d’éviter de faire durer cet état d’esprit déformé du crime de Caïn sur son frère Abel d’autant que rien ne prouve que ce fait ait réellement existé, mais que l’on nous ressert avantageusement comme pour nous désigner coupables de situations que nous n’aurions jamais voulues ni inventées.

Il nous faut résister à toutes les tentations contraires à l’institution de notre VIVRE ENSEMBLE indispensable, mais basé à partir du seul et unique principe qui vaille, la laïcité. Notre pays s’engage peu à peu vers une certaine « libanisation ». C’est un combat noble, très utile, car, ce sera strictement dans ce seul état d’esprit que nous y parviendrons. Il ne serait ni concevable ni acceptable qu’une frange de notre société puisse s’emparer des commandes d’un État qui ne sera jamais le sien. En ce cas, cela s’appellerait la « Dictature ». En ces temps devenus difficiles, il est bon de rappeler que la République laïque n’a pas vocation à interdire de penser ou de pratiquer sa religion, mais en aucun cas, une religion n’a autorité sur le droit, encore moins sur l’État… Une religion n’est que le constat permanent d’une situation philosophique personnelle, à un instant donné.

Pourtant, il nous faut capter les influences néfastes, non seulement pour défendre ouvertement ce que représente la République laïque, mais aussi néfastes à la condition humaine proprement dite. En ce sens, luttons contre toutes les influences religieuses, d’où qu’elles viennent. Notre droit moderne peut-il prétendre à accepter tous ces préceptes des « hommes des cavernes », habillés simplement avec des « peaux de bêtes », imposant grandement à la gent féminine de se dévouer comme des esclaves pendant que le « cador puant » fume son calumet au fond de sa grotte. C’est la République qui a aboli tous ces méfaits, comme la République a fait évoluer l’éducation de TOUS nos enfants, sans distinction. Au début de ce 21e siècle inquiétant, nous voyons apparaître des résurgences maladives, tel un virus contagieux, qui ne feront qu’une seule chose, reculer nos niveaux intellectuels, culturels et tout simplement humains ou de libertés.

Face à ces captages d’influences rétrogrades, la République a le devoir inné de juguler et même d’innover dans la conduite de ses pouvoirs, eux aussi purement laïques et, par ce fait, lutter avec vigueur contre tous les effets « communautaristes ». S’agissant de ce principe majeur, cette même République se doit d’éradiquer tous les excès inhumains infligés aux enfants et aux adolescents. Les pratiques issues tout droit du Néandertal doivent être extraites définitivement de notre société. Prenons pour exemple cette adolescente de 17 ans, Bosniaque et musulmane, voulant se marier avec un Serbe chrétien, elle a été violentée, rasée et frappée par ses parents, ses oncles et tantes. Cette jeune fille est entrée dans une situation critique qui ne permet pas de dire si un jour elle s’en sortira mentalement. Cela s’est passé sur notre sol, en octobre 2020. Les auteurs de cet infanticide étaient des réfugiés. Ils ont été expulsés, certes, et c’est le minimum, mais selon de vraies lois républicaines, il ne pourrait s’agir que d’une condamnation à vie. Nous sommes en France et le châtiment corporel sur les enfants a été aboli depuis longtemps. Dans cette même panoplie, nous devons aussi lutter avec force contre d’autres pratiques psychologiques sur les jeunes filles, l’excision, le port du voile ou l’obligation d’un certificat de virginité. Ces pratiques sont celles d’un esclavage qui ne dit jamais son nom. Une femme battue, cantonnée de façon servile par un mâle dominateur, serait-il son mari, son père ou son frère, est en réalité un être humain sous influence, voire détenu à l’état d’esclave. J’ajouterai sur ce point précis que les dirigeants politiques feraient bien de s’approprier des formulations constantes pour les proposer à leurs électeurs. Pour autant, ne soyons pas des humains au cortex diminué, car nous recensons crescendo de nombreux drames familiaux qui plombent éternellement la structure de base qu’est la famille. Dans cette base, les facteurs de discussions deviennent très vite des facteurs de luttes qui engendrent parfois des drames insurmontables et à vie. Quand la famille va mal, c’est la société entière qui s’écroule, mais personne ne se sentira responsable ni coupable.

Sur notre territoire républicain, nous avons des principes qui doivent être affirmés. Ils ne font jamais référence à un Dieu et, surtout, il ne le faut jamais, car une religion n’est jamais une science exacte ou vérifiable. À défaut, ce serait le laxisme synonyme de recul malsain et la soumission permanente à des préceptes opérant un recul éducatif sur les générations futures.

Si la Convention européenne sur la Nationalité prévoit que l’apatridie doit être évitée, nul n’a vocation à imposer une nationalité à un ressortissant qui refuserait de se conformer aux règles constitutionnelles et directrices qui en découlent. Ce qui tend à vouloir décliner une certaine limitation de la protection morale, sanitaire et sécuritaire générant des citoyens subalternes.

Autre phénomène concomitant, les manifestations récurrentes et systémiques donnant lieu à des actes de violences inouïes, destructrices de biens privés (commerces, voitures…) et publics (équipements urbains), accompagnés le plus souvent de pillages, comme on le connut à la Cour des Miracles sous l’ancien régime. L’ensemble de ces insoumissions judicieusement organisées, provoquent un désordre démesuré. Le rejet systémique de la faute vers les policiers ne saurait être qu’illusoire et ne présentant qu’une face de la vérité.

Le présent book qui vous est soumis met en exergue les valeurs de la femme en général. Notre droit évolue en ce sens, et c’est tant mieux. Il ne faudrait pas que de seconds couteaux de béotiens poursuivent leurs actes de violence contre ces femmes qui sont pour nous les hommes, notre raison de vivre et notre équilibre. Le 18e siècle, celui des « lumières » a vu de très nombreuses femmes rayonner, réinventons la valeur unique au 21e qui est devant nous.

Au nom de notre liberté républicaine1, AGISSONS ENSEMBLE sur les leviers à notre disposition, l’éducation où les femmes et les hommes se retrouvent dans ce projet équitable, sans la moindre distinction de traitement couvert par les alinéas de notre Code civil napoléonien et appuyé par la Constitution de la Vème République. Les participants à la construction de cet ouvrage agissent strictement en leur âme et conscience et ne font partie d’aucun groupe politique subversif. De la logique pure, simple et parfois dure, issue tout droit d’une philosophie cartésienne, le « rationalisme ».

Nous avons pour mission collective de détecter puis de guérir l’ensemble de nos flatulences devenues fréquentes. Pour éviter la recrudescence de ces situations nauséabondes, une seule directive, veillons à modifier nos consommations végétales au quotidien.

LEXIQUE :

Au 20e siècle, nous n’avons pas développé le Covid, mais Deux PLAIES :

La Nazisme ;

Le Bolchevisme.

Le Nazisme : Son principe a été de s’opposer au « bolchevisme marxiste » qui a sévi originellement en Russie soviétique, à partir de la Révolution de 1917. Il s’est construit sur une notion de complot et ses applications sur le racisme exacerbé. Si la mort du créateur, Hitler, en 1945, a donné l’impression de la fin du nazisme, nous devons reconnaître que cette formulation a poursuivi son développement dans le monde : au Chili (Pinochet), en Espagne (Franco), en Grèce (les Colonels), en Argentine (Videla), au Portugal (Salazar) et en Afrique du Sud (Apartheid). À noter toutefois que tous ces dictateurs cités ont été éliminés de leur pouvoir. Ils ont partiellement été remplacés par des « cousins éloignés » qui se refusent à endosser cette étiquette encombrante. C’est le cas du Brésil et de son précédent Président Bolsonaro, battu par le revenant Lula dont nous aurions beaucoup à dire.

Le Bolchevisme : Il s’agit d’un courant politique révolutionnaire d’obédience marxiste initié et développé par Lénine en Russie. La Révolution de 1917 et la création de l’URSS en 1922 sont les deux facteurs clés de cette structure, basée sur l’internationale socialiste et le « Komintern » bien connus des spécialistes en géopolitique.

Le Bolchevisme a accouché d’un certain nombre de « proches cousins » et pas des moindres : en Chine (Mao – 1949), au Viêt-nam 1975 (Hô Chi Minh), en Corée du Nord (Kim Jung Un 1953), en Birmanie (junte militaire). Sans oublier que le cas de la Russie actuelle ne permet pas de classer clairement son positionnement politique, comportant une grande majorité de dirigeants (dont Poutine) ayant des visées organisationnelles à connotation issues du bolchevisme.

Le Bolchevisme est une forme avancée du « populisme » ; c’est pourquoi certains pays de l’Europe de l’Est sont habités par des hommes politiques biberonnés à la sauce « soviétique ». Il faudra encore quelques années à ces pays avant que les transpositions sociétales indispensables agissent sur leur quotidien.

Le monde est peuplé d’imbéciles qui se battent contre des demeurés pour sauvegarder une société absurde.

Jean Yanne2

III

Résistons

Depuis l’émergence du développement industriel, nous avons découvert et développé à l’envi tous les illogismes que notre cortex cérébral fut en mesure de créer. La fin du 19e siècle et tout le 20e ont été le creuset naturel de ces situations ambiguës, que trop peu de gens ont eu le courage de dénoncer alors qu’il en était encore temps. Lors de cette même période, nous n’avons eu de cesse, nous français, de nous arc-bouter sur les droits de l’homme, qui est notre creuset depuis la Révolution. Si cela n’est pas à contester, il nous faut, avec le recul nécessaire, nous interroger sur la manière dont nous avons conduit cette déclaration depuis 200 ans et que tout contredit aujourd’hui. Pouvions-nous accueillir autant de personnes sur notre sol, alors que rien ne nous obligeait à le faire, ni sur le plan démographique ni sur le plan économique ? C’est Michel Rocard, alors Premier ministre socialiste qui déclara un jour « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Cette déclaration était pourvue d’aspects purement cartésiens que d’aucuns cherchent encore à dévier. C’est pourtant Descartes, dans son discours de la Méthode en 1637, qui écrivit le bon sens est la chose du monde la mieux partagée, et que l’on s’est acharné à contrecarrer pour nous engager, de fait, sur une voie de garage anti-performances économiques. Un peu comme si l’économie était un mauvais jouet à interdire aux enfants.

Nous sommes dans une guerre d’influences, débridée par les réseaux sociaux, mais pas toutes vertueuses, loin de là. Ces guerres d’un autre genre s’abattent sur toute la vieille Europe et sur tout le bassin méditerranéen, autrefois l’objet de controverses et de batailles épiques. Notre époque moderne nous a aveuglés et cette mer plus chaude a souvent calmé nos esprits ravageurs. Sur les sables fins de cette mer, l’esprit vacancier fut un réel dénominateur commun où seul le fun y avait sa place. C’était pourtant bien vite oublié l’histoire, de l’Antiquité à nos jours. Des Grecs aux Romains, des Phéniciens à Carthage, jusqu’au passage en trombe des hordes islamiques appuyées plus tard par celles des Ottomans, cette mer fut transformée en bassin de rétention sauvage qui aurait dû attirer nos attentions.

Rien n’y fit sauf, qu’en ce début de 21e siècle, certains adeptes du « y a qu’à, faut qu’on » commencent à donner de la voix en dénonçant tous les laxismes, même les plus bénins. Petit à petit, il nous faut reconnaître que les pensées cartésiennes prennent de l’ampleur ; encore que, nous devons éviter d’y incorporer ces groupes d’un temps révolu qui nous chantent encore en boucle « tout le monde est gentil, bonne nuit les enfants, le marchand de sable est passé » ou pire, se servir de maladresses pour en inventer d’autres, plus malléables et plus certaines quant à leurs résultats. C’est le cas de la Russie qui se croit investie de préceptes supérieurs exclusifs, alors que le pouvoir poutinien, soutenu ouvertement par l’Église orthodoxe russe, n’est que le reflet du goulag bolchévique, encore en vigueur de fait, dont les directives seraient orientées vers la tentation d’une flatulence du monde. Pourtant cette église de Russie, devrait se souvenir de sa mise en clandestinité par le pouvoir soviétique avant de « bénir » les actions du nouveau dictateur Poutine, ancien salarié de ce KGB mortifère. De fait, il est évident que le conflit diplomatique entre la Russie et l’occident ne se limite pas à une question géostratégique. Il y a aussi un projet moral, pour ne pas dire religieux. C’est pourquoi Poutine s’affiche comme étant l’orthodoxe parfait. L’homme restera l’humain avec tous ses défauts !

Eh bien non, tout le monde n’est pas gentil. Les nombreux attentats et les décapitations de nos compatriotes sont là pour nous rappeler que rien n’est gagné et que les défilés avec des pancartes et des bougies ne suffiront jamais à calmer les ardeurs infectes de ces dictateurs en puissance, serait-ce au nom de libertés absurdes. Ne nous écartons jamais des réalités, le focus d’ensemble sur l’instant se centralise sur l’Islam, mais demain, si Poutine arrive à ses fins, exterminer les Ukrainiens, qui nous dit que les chrétiens orthodoxes n’agiront pas sur le même schéma ? Tuer son voisin parce qu’il ne pense pas comme vous est un acte condamnable à perpétuité. Et c’est là que nos réflexions sur les aspects religieux doivent prendre une dimension exponentielle et perpétuelle. Plus nous chercherons à limiter les effets des paroles pseudoreligieuses de ces extrémistes dictatoriaux, plus nous enfoncerons notre civilisation vers le néant absolu.

Si nous ne révisons pas nos annales historiques et si nous ne modifions pas nos manières de penser et d’agir dans nos sphères personnelles, la guerre va réapparaître. Elle est déjà là, nos sœurs et frères ukrainiens savent de quoi il retourne ; ce sont eux qui servent de cobayes pour ce qui risque de nous arriver demain, tout simplement parce que nous n’aurons pas suffisamment compris ce qui se trame à l’Est ou surtout abandonné notre mentalité humaine au profit d’un spectre non imaginaire, cher à ce James-Bond de la période « guerre froide ». Les influences sont partout, dans nos écoles, dans nos entreprises, dans nos rues. Ni la paix sociale ni la paix sociétale ne s’achètent durablement. Le temps est révolu de stocker les balayures sous le tapis, car le VIVRE ENSEMBLE est devenu trop accessoire, voire même impossible à reconquérir dans certains secteurs. Le cas actuel de la Russie qui se permet d’envahir, de violenter et de tuer ses propres frères d’hier est vraiment celui de l’espèce que nous devrons rapidement éradiquer.

Pour appuyer ma réflexion, je reprendrai cet entretien récent sur une chaîne d’infos en continu, il y a seulement quelques semaines, le porte-parole de l’Ambassade de Russie en France, qui affirmait à propos des massacres découverts à IZIOUM, afin de dédouaner son pays : « il s’agit d’une falsification à deux balles, instrumentalisée par l’Occident ». J’ai tout simplement envie de lui répondre : « tu es le représentant d’un pays qui ne vaut guère plus que deux balles ». Parfois, les vérités doivent être affirmées et si le besoin s’en fait sentir, alors il nous faut appuyer où cela fait le plus mal, insister encore plus sur les mesures de rétorsion économique. Encore et encore… Il n’y aura rien de mieux que cela ! D’ailleurs, depuis la mesure de mobilisation plus ou moins générale, annoncée par le maître du Kremlin, beaucoup de Russes cherchent à quitter leur territoire. D’autres, parmi les plus érudits et techniquement formés, ont déjà franchi les limites russes.

Toutefois, dans sa forme la plus globale, je ne suis pas certain que la majorité des citoyens russes ait bien perçu ce qui les attend dans les proches années. Leur chef nous annonce un certain recours aux armes tactiques non conventionnelles (nucléaire), mais le peuple russe comprend-il qu’un retour immédiat et plus fracassant leur sera servi ? Tout cela n’est que du verbiage de défiance ; pour l’heure, les pères, maris ou fils partent dans des autobus afin de rejoindre une liste déjà très fournie de décès et de blessés impotents à vie. Est-ce cela le monde que nous voulons ? M’adressant à certaines personnes politiques des extrêmes, je ne le crois pas ; le Chemin des Dames se poursuit !

La paix durable est-elle possible ?

Si l’on se réfère uniquement aux relations « Russie – Ukraine », il faut bien dire que la trace sanguine de cette opération spéciale menée par Poutine restera marquée pendant plusieurs générations. Les Ukrainiens, inévitablement, vont devoir faire le ménage relationnel avec leurs voisins de l’est et aussi avec la Biélorussie au nord. Ils ont aussi compris où se situent leurs intérêts pour les siècles prochains. Ceux-là se nomment à l’ouest et au sein de l’Union européenne. Précisément, ce sera l’UE qui deviendra, à compter de maintenant, la garante de cette indépendance ukrainienne, nécessaire pour une reconstruction économique et politique au sein d’un espace de libertés retrouvées. Quand je vois chez nous des « politiques », que je ne nommerai pas, qui se permettent de « cracher » sur cette Europe qui semble les déranger, je sens l’obligation de dénoncer cela aux oreilles des Français.

Pour le reste du monde, et en particulier l’UE, il en sera terminé de tous ces « copinages » économiques à l’aveugle avec la Russie. Avant d’imaginer une zone de paix durable avec ce grand voisin aux onze fuseaux horaires, faisons en sorte de participer « utilement » à la construction de cet « espace de paix », alors que la Chine se montre plutôt inquiète par les conséquences gesticulatoires possibles de son grand voisin russe.

Sur le plan territorial, nous devrons aider l’Ukraine à retrouver son intégrité territoriale, acceptée en 1991 et confirmée à Budapest en 1994 où elle abandonna son appartenance à une nation militairement nucléarisée. L’histoire nous rappelle combien ce grand pays fut ballotté par l’histoire de cette Europe. En fait, l’Ukraine est la base de la nation russe. Au 9e siècle, elle s’intitulait la « ROUS de KIEV » ou « État de KIEV » ou encore « Russie Kiévienne ». C’est plus tard, vers 1240, et les invasions mongoles, qu’elle perdit son identité première. Pour nous français, c’est une phase peu connue de notre histoire, le Roi de France Henri 1er épousa en secondes noces (il était veuf et sans enfant) la très belle (disait-on) Anne de Kiev, princesse « Riourikide » qui devint la mère du futur Roi de France Philippe 1er. J’ai la faiblesse de penser que les Français érudits de notre histoire européenne développent des sentiments profonds à l’égard des Ukrainiens. Les Riourikides gouvernèrent cette région d’Europe centrale jusqu’en 1598. Anne de KIEV, Reine de France, fille de Laroslav, Grand Prince de Kiev, chrétienne avant l’installation de l’orthodoxie sur ce territoire, influença son époque en faisant construire à Senlis l’Abbaye Saint-Vincent, devenue un lycée, consécutivement à la Loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’État.

Anne de Kiev est vénérée dans son pays, elle est le témoignage de liens anciens entre la France et l’Ukraine. Pour boucler la boucle historique, je tenais à préciser qu’un des frères d’Anne s’est marié avec la fille d’Harold d’Angleterre qui fut battu à Hastings en 1066 par Guillaume le Conquérant. La trilogie européenne « France – Ukraine – Angleterre » s’est mise en place il y a quasiment 1000 ans, alors ne coupons pas ce cordon ombilical de notre Europe.

C’est pourquoi, et j’en finirais ici, notre attention se figera toujours sur le devenir de cette Ukraine bâillonnée sans cesse par son voisin russe. Certes, évitons toutes les humiliations inutiles, nous sommes au 21e siècle et sommes globalement civilisés. Le Donbass qui ne concerne que les oblasts de Lougansk et Donetsk, pourrait obtenir une forme d’autonomie au sein de l’Ukraine. Cependant la Russie devra s’interdire toute revendication sur la bande non officielle de Transnistrie, située en Moldavie, elle aussi indépendante du joug soviétique depuis 1991, en même temps que l’Ukraine. Mais, la Transnistrie a fait sécession avec la Moldavie, non reconnue par les instances internationales (sauf la Russie bien sûr), car elle est dominée par des malfrats et snippers ex-soviétiques. Ils ont pris Tiraspol comme capitale et leur parlement n’est autre que la copie conforme de feu le Soviet suprême.

Le cas de la Crimée

Depuis 1954, la péninsule de Crimée est ukrainienne. C’est Nikita Kroutchev qui accorda ce territoire à la République soviétique d’Ukraine. En 1991, au moment de l’indépendance, cela ne fut pas infirmé, donc acquis par principe dans le nouveau découpage de l’Ukraine. La ville de Sébastopol fut déclarée à statut spécial. Un accord fut signé entre le Gouvernement de KIEV de l’époque et la Russie d’Eltsine pour l’utilisation de la Crimée comme base militaire russe pendant 40 années. Une fois de plus, la Russie (celle de Poutine cette fois) n’a pas tenu ses promesses écrites en décrétant, en 2014, la péninsule comme étant territoire russe, à la suite d’un référendum totalement « bidon ». C’est cette affaire qui a provoqué le tollé général chez les Ukrainiens et cette triste affaire de la place Maïdan à KIEV (130 morts) qui fut fomentée, nous le savons, depuis Moscou avec l’assentiment du Président ukrainien Ianoukovytch, ouvertement pro-russe et anti-européen.

Je pense, en guise de conclusion, que l’Ukraine doit vivre en paix, et ne le fera qu’avec l’aide des pays de l’Union européenne, qui deviendront sa raison d’exister. C’est tout un bloc « libre » qui aidera ce grand pays européen à se sortir humainement et durablement de ce carcan de l’ours russe. Ainsi l’Ukraine pourra chanter sa liberté enfin trouvée dans le droit fil de « DIX ans moins le quart après Maïdan ».

IV

Le foutoir de Genève 1954