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La Samaritaine, évangile en trois tableaux, en vers est une œuvre de l'auteur français Edmond Rostand qui s'inscrit dans la lignée du théâtre poétique. Ce livre met en scène une relecture de l'évangile de la Samaritaine, offrant une vision profonde et poétique de ce passage biblique. Rostand utilise avec habileté le vers pour donner vie à ses personnages et transmettre des émotions intenses, plongeant le lecteur dans un univers à la fois biblique et romantique. Son utilisation de la langue française est particulièrement riche, ajoutant une dimension de lyrisme à l'ensemble de l'œuvre. Edmond Rostand, célèbre pour son œuvre Cyrano de Bergerac, montre une fois de plus son talent littéraire et sa capacité à manier les mots avec brio dans La Samaritaine. Son intérêt pour les thèmes religieux et romantiques se reflète à travers ce texte, offrant une interprétation unique et captivante de l'évangile. Les lecteurs passionnés par la poésie et la dramaturgie apprécieront sans aucun doute cette œuvre riche en émotions et en réflexions profondes. Je recommande vivement La Samaritaine, évangile en trois tableaux, en vers à tous ceux qui recherchent une lecture envoûtante, mêlant habilement poésie et spiritualité. Cette œuvre de Rostand saura captiver l'esprit et le cœur des lecteurs en quête d'une expérience littéraire aussi belle que profonde.
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ÉVANGILE EN TROIS TABLEAUX, EN VERS
Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Renaissance le Mercredi saint (14 avril 1897).
PARIS LIBRAIRIE CHARPENTIER ET FASQUELLE EUGÈNE FASQUELLE, ÉDITEUR 11, RUE DE GRENELLE, 11
1897
Les Musardises
, poésies. (
Épuisé.
)
Les Romanesques
, comédie en 3 actes, en vers (
Théâtre-Français
),
couronné par l'Académie française
.
La Princesse Lointaine
, pièce en 4 actes, en vers (
Renaissance
).
Pour la Grèce
, poème.
Je remercie Mme Sarah-Bernhardt, qui fut une flamme et une prière; la Directrice de son Théâtre, à laquelle, somptueusement, elle prêta son goût; M. Brémont, dont la tendresse fut infinie à cause de sa mesure; toute cette jeune et fiévreuse Compagnie désormais unique au monde pour exprimer l'âme d'une foule; M. Gabriel Pierné, qui écrivit une musique mystérieuse; le public de Paris, dont l'empressement, l'émotion, l'intelligent frémissement aux intentions les plus furtives, viennent une fois encore de rassurer les poètes; la Critique, qui m'aida noblement.
JÉSUS
M.
BRÉMONT.
PHOTINE
M
me
SARAH BERNHARDT.
LES TROIS OMBRES
MM.
LAROCHE, BELLE, TESTE.
PIERRE
MM.
LEFRANÇAIS.
JEAN
BRÛLÉ.
JACQUES
ANGELO.
ANDRÉ
DARA.
NATHANAËL
JOURDA.
BARTHÉLEMY
NYSM.
JUDAS
STEBLER.
AZRIEL
MM.
DENEUBOURG.
LE CENTURION
LAROCHE.
LE PRÊTRE
RIPERT.
UN PÂTRE
BELLE.
UN MARCHAND
CHAMEROY.
UN AUTRE
LACROIX.
LE SCHOËR
DARJOU.
JEUNES HOMMES
TESTE, COLAS, GUIRAUD, ADAM.
LES ANCIENS
BERTHAUD, MAGNIN, ETC.
JEUNES FILLES
M
mes
BERTHILDE, DEVERGER, THÉVENARD, BUSSAC, ETC.
FEMMES
CANTI, LABADY, BOULANGER, DRION, ETC.
COURTISANES
RICHARD, DEGOURNAY, YVES ROLAND.
ENFANTS
FERNAND, GEORGES.
DISCIPLES, SOLDATS ROMAINS, MARCHANDS, ARTISANS. TOUT LE PEUPLE SAMARITAIN.
A l'intersection des deux grandes routes qui vont, l'une vers la Mésopotamie, l'autre vers la Grande Mer, le Puits de Jacob, non loin de la ville de Sichem, en Samarie.
Vaste citerne oblongue. Margelle basse sur laquelle on peut s'asseoir. Une voûte de pierre à moitié ruinée arrondit encore une arche au-dessus de ce puits. Rustique manivelle de bois non écorcé qui fait monter et descendre la corde où l'on suspend les urnes.
Un vaste figuier sauvage étire horizontalement ses branches. Il y a là aussi un de ces oliviers dont la pâleur est en Samarie plus argentée qu'ailleurs. Et quelques térébinthes, plus loin, et de sveltes silhouettes de cyprès.
Le fond de la scène est un talus de verdure poudreuse sur lequel sont posées les routes comme une fourche blanche; un sentier sinueux en descend vers le puits, et, derrière ce talus, la vallée de Sichem est bleue.
Le Mont Ébal et le Mont Garizim ferment l'horizon; le Garizim élève vers le ciel les ruines d'un temple; dans le creux qui sépare les deux monts, Sichem éparpille les cubes clairs de ses maisons.
Tel apparaîtra le décor, tout à l'heure, quand se lèvera le jour. Mais, quand le rideau s'ouvre, il fait nuit encore. Belle obscurité transparente. Toutes les étoiles. Debout sur les pierres du puits, dans le noir plus noir de la voûte, un très grand fantôme dont la barbe est celle d'un centenaire, s'appuie, tout blanc, sur un bâton. Un second fantôme, aussi grand, aussi blanc, est immobile sur une marche. Un troisième, pareil aux deux premiers, avec la même barbe, le même bâton de pasteur, avance mystérieusement.