Le B.a.-b.a de la diététique de l'ostéoporose - Cédric Ménard - E-Book

Le B.a.-b.a de la diététique de l'ostéoporose E-Book

Cedric Menard

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Beschreibung

Cet ouvrage regroupe l'essentiel diététique et nutritionnel que tous les patients souffrant d'ostéoporose (ou qui souhaitent s'en prévenir), doivent absolument savoir. Chaque famille alimentaire y est représentée, de très nombreux conseils diététiques et quelques astuces culinaires fondamentales également. En bref, le B.a.-ba de la diététique que vous devez absolument avoir en votre possession !

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Seitenzahl: 69

Veröffentlichungsjahr: 2020

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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.

Vous avez acheté cet ouvrage afin de vous faire accompagner sur un plan diététique afin de vous prévenir de l’ostéoporose ou à lutter contre celle-ci, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de soutien sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Vous êtes important(e) à mes yeux. J’ai écrit cet ouvrage pour vous aider du mieux de mes capacités. Merci.

Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micronutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.

Attention : Cet ouvrage n’est pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des conseils de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, si intolérance au lactose.

Mes autres ouvrages traitants de la diététique à mettre en pratique en cas d’ostéoporose (ou pour sa prévention) :

« Quelle alimentation pour l’ostéoporose ? » « Recettes et menus pour l’ostéoporose » « Dictionnaire alimentaire de l’ostéoporose» « Menus de printemps pour l’ostéoporose » « Menus d’été pour l’ostéoporose » « Menus d’automne pour l’ostéoporose » « Menus d’hiver pour l’ostéoporose »

Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com

Sommaire

L’ostéoporose

Présentation des familles alimentaires

Les matières grasses

Quelques recette de vinaigrettes

Les viandes, poissons, œufs

Quelques idées de recettes

Conseils culinaires indispensables

Les féculents

Conseils culinaires indispensables

Les légumes verts

Conseils culinaires indispensables

Les produits laitiers

Conseils culinaires indispensables

Les fruits

Conseils culinaires indispensables

Les sucres rapides

Points divers et variés

L’activité physique

Récapitulons !

L ’ostéoporose

L’ostéoporose est la plus fréquente des maladies métaboliques osseuses. Près de la moitié des femmes de plus de 50 ans des pays développés, sont touchées par cette pathologie. Elle est caractérisée par une diminution de la masse osseuse, favorisant les fractures au moindre traumatisme squelettique de la vie courante. Les besoins journaliers en calcium, pour une personne atteinte d’ostéoporose, sont d’environ 1500 milligrammes par jour, tout en apportant suffisamment de vitamine D (environ 15 à 20 microgrammes (μg) par jour).

Les fractures sont des complications fréquentes et souvent graves de l’ostéoporose. Les os les plus exposés sont les vertèbres (tassements fréquents), le col du fémur, et l’extrémité distale du radius. Il n’y a aucun signe clinique de l’ostéoporose tant qu’il n’y a pas eu de complication.

La diététique intervient surtout dans la prévention de l’ostéoporose, par des apports réguliers et importants en calcium alimentaire, mais également en vitamine D, et ce, dès le plus jeune âge. La diététique, évidemment, joue également un grand rôle dans la limitation de la progression de l’ostéoporose, dès lors que celle-ci se déclare. En effet, les os se consolident et se forment de l’enfance jusqu’au début de la vie adulte. Après, la déminéralisation osseuse s’effectue de façon inéluctable, et elle est plus rapide chez les femmes que chez les hommes (c’est hormonal). De bonnes bases osseuses dès le plus jeune âge, permettent alors de courir beaucoup moins de risques de fractures, aux âges avancés de la vie, dues à l’ostéoporose.

Le calcium

Le calcium est un sel minéral fondamentalement important pour le métabolisme. Il rentre entre autres dans la formation et la consolidation des os, et c’est cette fonction fondamentale du calcium qui nous intéresse dans le cadre de l’ostéoporose.

Les réserves en calcium se font de la naissance jusque vers environ 30 ans, puis un changement hormonal s’opère, et les os se déminéralisent de plus en plus rapidement avec l’âge (surtout chez les femmes). A noter que cette déminéralisation osseuse est accélérée par des carences alimentaires en calcium et en vitamine D, lors d’alitement prolongé, de traitement médical prolongé à base de cortisone et à forte dose, par la sédentarité, par certains traitements hormonaux, par la ménopause, par une insuffisance rénale, par le sexe...

Les cellules osseuses se renouvellent sans cesse. Cela entraîne donc une déminéralisation osseuse qui est physiologiquement normale : le métabolisme excrète, en conditions normales chez l’adulte, par le biais des reins, environ 900mg de calcium par jour. Ces 900mg de calcium doivent donc être impérativement réintégrés quotidiennement par l’alimentation.

Cependant, en cas d’ostéoporose, les apports alimentaires recommandés en calcium sont quasiment doublés, car il faut ralentir au mieux la déminéralisation osseuse en cours, d’où des apports en calcium de 1500mg par jour, que je vous recommande dans votre alimentation.

Les os et les dents constituent des réserves actives en calcium pour l’organisme. Dès lors qu’il y a insuffisance chronique d’apports alimentaires en calcium, l’organisme puise le calcium nécessaire à son homéostasie, systématiquement dans ses réserves osseuses et dentaires. A terme, cela constitue la définition même de l’ostéoporose.

Les femmes de grand âge (à partir de 80 ans), se cassent fréquemment le col du fémur. Cette fracture est très fréquemment due à l’ostéoporose.

Le calcium d’origine alimentaire nécessite impérativement l’action de la vitamine D (une fois activée par les reins), pour son absorption intestinale et pour sa fixation sur les os. Donc, sans apports suffisants en vitamine D (d’origine alimentaire et d’origine endogène par synthèse de celle-ci sous la peau par l’action des U.V du soleil), consommer suffisamment de calcium alimentaire ne sert pratiquement à rien (car seul 10 à 15% du calcium alimentaire se retrouve dans ce cas absorbé !)

Les meilleures sources alimentaires en calcium sont tous les produits laitiers surtout ceux d’origine animale. On parle d’excellente biodisponibilité du calcium d’origine laitière. C’est dû à la présence conjointe de protéines animales et de vitamine D3. Mais on trouve également du calcium dans les viandes, poissons (notamment dans leurs arêtes), les œufs, les légumes verts, les fruits (notamment les oléagineux), chez certaines graines (les graines de sésame sont les plus grosses sources alimentaires connues en calcium !), les eaux calcaires (du robinet ou dans certaines eaux minérales : La Talians, Courmayeur, Contrex...) ainsi que dans des laits végétaux tels les laits de soja, d’amande, de noisette, de coco...

A savoir : le magnésium et le calcium sont en compétition pour leur absorption intestinale. Dès lors que ceux-ci sont absorbés en même temps, le magnésium est assimilé en priorité par rapport au calcium, ce qui rends donc vos apports alimentaires en calcium nettement moins intéressants, et donc nettement moins efficaces. Donc, si vous devez supplémenter votre alimentation en magnésium, consommez ce dernier en dehors de vos apports alimentaires en calcium. De plus, évitez de boire des eaux riches en magnésium telle l’Hépar par exemple, notamment en mangeant.

La vitamine D

Sans la vitamine D, le calcium d’origine alimentaire ne sert presque à rien. Et ce n’est pas tout, cette vitamine D doit être impérativement « activée » par les reins pour être fonctionnelle. En effet, la vitamine D activée permet au calcium d’origine alimentaire d’être absorbé par le tube digestif, puis elle lui permet ensuite sa fixation sur les os : autant dire que son rôle est absolument capital.

Les besoins journaliers recommandés en vitamine D en cas d’ostéoporose, sont de l’ordre de 15μg à 20μg environ. Cependant, les deux tiers des besoins quotidiens en vitamine D, sont synthétisés sous la peau par l’action des U.V du soleil : trente minutes d’exposition des bras au soleil par jour suffisent.

Il existe également deux formes alimentaires de vitamine D : la vitamine D2 d’origine végétale, et la vitamine D3 d’origine animale. La vitamine D2 est beaucoup moins intéressante sur le plan nutritionnel que la vitamine D3.

La vitamine D a donc une origine alimentaire (origine exogène), et une origine endogène (synthèse sous la peau de celle-ci par l’action des rayons du soleil).

Les meilleures sources alimentaires en vitamine D (essentiellement en vitamine D3 dans les cas présents)