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Cet ouvrage regroupe l'essentiel diététique et nutritionnel que toutes les femmes allaitantes, en bonne santé, doivent absolument savoir pour assurer à leur bébé une qualité nutritive de leur lait optimale. Chaque famille alimentaire y est représentée, de très nombreux conseils diététiques et quelques astuces culinaires fondamentales également. En bref, le B.a.-ba de la diététique que vous devez absolument avoir en votre possession !
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Seitenzahl: 81
Veröffentlichungsjahr: 2020
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Bonjour et merci infiniment de votre confiance. Vous avez acheté cet ouvrage afin de vous faire accompagner sur un plan diététique pendant votre allaitement, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de soutien sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Vous êtes importante à mes yeux. J’ai écrit ces ouvrages pour vous aider du mieux de mes capacités.
Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micro-nutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.
Attention : cet ouvrage n’est cependant pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilante dans l’application des conseils diététiques de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.
Mes autres ouvrages traitants de la diététique fondamentale à mettre en pratique pendant votre allaitement :
« Quelle alimentation pour la femme allaitante ? »
« Recettes et menus pour la femme allaitante »
« Dictionnaire alimentaire de la femme allaitante »
« Menus de printemps pour la femme allaitante »
« Menus d’été pour la femme allaitante »
« Menus d’automne pour la femme allaitante »
« Menus d’hiver pour la femme allaitante »
Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com
Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.
L’alimentation des femmes allaitantes
Présentation des familles alimentaires
Les matières grasses
Les viandes, poissons, œufs
Quelques idées de recettes
Conseils culinaires indispensables
Les féculents
Conseils culinaires indispensables
Les légumes verts
Conseils culinaires indispensables
Les produits laitiers
Conseils culinaires indispensables
Les fruits
Conseils culinaires indispensables
Les sucres rapides
Les boissons et les condiments
Récapitulons !
Il est très vivement conseillé aux mères d’allaiter leur enfant nouveau-né. Le lait maternel est spécialement conçu et il est parfaitement adapté au développement du bébé humain pendant au moins les six premiers mois de sa vie. La combinaison de la tétée et du lait maternel comble les besoins nutritifs et immunologiques liés à la croissance optimale du nourrisson. L’allaitement au sein assiste les défenses immunitaires de l’enfant et lui confère une défense additionnelle contre les infections gastro-intestinales. Le lait de la mère allaitante est le reflet direct de son alimentation : plus l’alimentation de la mère allaitante est de qualité, et plus son lait sera de qualité pour le bébé.
Equilibrer son alimentation, cela impose de suivre chaque jour, une alimentation saine et adaptée aux besoins de son métabolisme. Les sels minéraux et les vitamines sont absolument indispensables pour garantir le bon fonctionnement du métabolisme, et ils doivent être impérativement apportés par votre alimentation, et ce, dans certaines quantités quotidiennes recommandées, sans quoi, votre alimentation ne sera pas équilibrée car des carences s’installeront. Je vous présente brièvement les sels minéraux les plus importants (le cuivre, sélénium, chrome, iode, fluor... ne seront pas présentés), ainsi que les treize vitamines existantes.
Les femmes allaitantes sont très facilement carencées en fer. En effet, le fer est indispensable au développement du bébé, le lait maternel en apporte donc de bonnes quantités. Cette carence en fer s’appelle l’anémie ferriprive ou carence martiale. Elle entraîne fatigue et essoufflements surtout liés à des efforts physiques même bénins, une pâleur de la peau... Il existe deux formes de fer alimentaires, l’une est apportée par les viandes, les poissons, les œufs, la levure de bière... son origine est donc animale, et son absorption par votre intestin est plus ou moins bonne, et la deuxième forme d’apport alimentaire du fer dans votre alimentation est végétale : légumes secs, certains légumes verts et fruits, les graines de sésame pilées... et son absorption intestinale est plutôt faible.
Le café, le thé, le son de blé, le jaune d’œuf... diminuent l’absorption intestinale du fer alimentaire. La vitamine C, les protéines, (l’alcool)... au contraire, la favorisent.
Les femmes allaitantes ne doivent surtout pas manquer de calcium dans leur alimentation. En cas de carence alimentaire en calcium, la femme allaitante puisera les besoins en calcium pour l’élaboration de son lait au sein de son propre squelette, favorisant alors à terme l’ostéoporose. Des apports quotidiens suffisants et élevés en calcium alimentaire et en vitamine D, sont indispensables pour prévenir ce processus osseux dégénératif. Le calcium des produits laitiers est ici le plus efficace (car apports conjoints de vitamine D et de protéines animales).
Le calcium alimentaire a impérativement besoin de la vitamine D pour son absorption intestinale optimale, ainsi que pour sa fixation sur les os. Une forte consommation de magnésium en même temps que celle de calcium, limite l’absorption intestinale du calcium.
Le zinc est présent dans de petites quantités dans bon nombre d’aliments, mais ce sont surtout les céréales complètes, les huîtres, les poissons, les viandes, les crustacés, les abats et le jaune d’œuf qui en représentent les sources alimentaires les plus riches. Les besoins en zinc sont très fortement majorés chez la femme allaitante.
Le zinc intervient dans le métabolisme de nombreuses protéines et acides aminés. Il intervient dans l’immunité, et il possède également une action similaire à la vitamine E sur les membranes des cellules qu’il protège. Il joue un rôle dans la croissance de nos cellules...
Le café, le thé, la rhubarbe, l’oseille, le cacao, les fibres, le fer freinent son absorption intestinale, alors que les protéines animales et les oméga la favorisent.
La vitamine A se retrouve uniquement dans les matières grasses d’origines animales et végétales : les huiles végétales, le beurre, les margarines végétales, le saindoux... De nombreux légumes et fruits sont sources de carotènes : carotte, abricot, avocat, tomate... à partir desquels l’organisme est capable de synthétiser de la vitamine A.
La vitamine A est indispensable dans la vision, la croissance, la cicatrisation et la production de certaines hormones. Elle intervient également dans la résistance de l’organisme aux infections microbiennes.
Les femmes allaitantes représentent une population à risque élevé de carence en vitamine D, et surtout au cours de l’hiver où l’ensoleillement est faible. Une demi-heure d’exposition au soleil, simplement les bras par jour, suffit à notre organisme pour synthétiser ses besoins quotidiens en vitamine D. La vitamine D (une fois activée par les reins...) va permettre au calcium alimentaire d’être absorbé par l’intestin, puis elle permettra sa fixation sur les os.
Les femmes allaitantes représentent une population à risque de carence en vitamine D.
La vitamine E est une vitamine antioxydante : elle protège les membranes de toutes nos cellules d’agresseurs microscopiques que sont les radicaux libres. On trouve de la vitamine E surtout dans le germe de blé et dans son huile, dans toutes les huiles végétales, le beurre, les œufs, le foie, les fruits et les légumes.
La vitamine K intervient essentiellement dans la coagulation du sang. On trouve cette vitamine surtout dans les choux, les épinards, les abats, les viandes mais également dans les huiles végétales.
La vitamine C est surtout apportée par les fruits frais et par de nombreux légumes verts. Cette vitamine est notamment très importante chez la femme allaitante. Elle permet de lutter contre la fatigue, renforce le système immunitaire, favorise l’effort musculaire, elle intervient également très positivement dans l’absorption intestinale du fer alimentaire...
Les besoins en vitamine C sont élevés chez la femme allaitante.
Les besoins quotidiens en vitamine B1 sont largement couverts par une alimentation équilibrée. Les principales sources alimentaires sont les céréales complètes, la viande, le poisson, les légumes et les fruits. Cette vitamine est sensible à la cuisson.
Cette vitamine B1 intervient dans le métabolisme des glucides.
La vitamine B2 est très répandue dans les aliments que nous consommons. Les produits laitiers en représentent cependant les meilleures sources alimentaires.
Cette vitamine B2 intervient dans la croissance des tissus.
La vitamine B3 est très présente dans bon nombre d’aliments, de plus, l’organisme est capable de la synthétiser.
Cette vitamine B3 intervient dans un grand nombre de réactions biochimiques du métabolisme.
La vitamine B5 est présente dans presque tous les aliments, surtout ceux d’origine animale. Elle est détruite par la cuisson.
Cette vitamine B5 intervient dans un grand nombre de réactions biochimiques au sein du métabolisme, ainsi que dans la synthèse de certaines hormones.
La vitamine B6 est présente dans de nombreux aliments : levure, céréales complètes, légumes verts, foie, viandes, lait et produits laitiers, jaune d’œuf.
Cette vitamine B6 intervient dans le métabolisme des acides aminés (en particulier dans celui du tryptophane...)
La vitamine B8 est présente dans de très nombreux aliments. Les besoins quotidiens de l’organisme en cette vitamine sont très facilement couverts par une alimentation équilibrée et variée.
Cette vitamine B8 intervient dans de nombreuses réactions biochimiques du métabolisme.
La vitamine B9 est présente dans bon nombre d’aliments, notamment la levure, les légumes verts, les fruits, les abats.
Cette vitamine B9 intervient dans le métabolisme des acides aminés, mais également dans une action conjointe avec la vitamine B12 (globules rouges et système nerveux).
La vitamine B9 est une vitamine très importante pendant votre allaitement, période pendant laquelle les besoins de votre métabolisme sont fortement majorés.