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Cet ouvrage regroupe l'essentiel diététique et nutritionnel que tous les patients souffrant d'hémochromatose doivent absolument savoir. Chaque famille alimentaire y est représentée, de très nombreux conseils diététiques et quelques astuces culinaires fondamentales également. En bref, le B.a.-ba de la diététique que vous devez absolument avoir en votre possession !
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Seitenzahl: 63
Veröffentlichungsjahr: 2020
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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.
Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastroentérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micronutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.
Attention : cet ouvrage fut élaboré pour vous apporter une réponse diététique adaptée à chacune et à chacun d’entre vous, en cas d’hémochromatose et uniquement en cas d’hémochromatose. Cet ouvrage n’est pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des conseils diététiques de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.
Mes autres ouvrages traitants de la diététique fondamentale à mettre en pratique lors d’une hémochromatose :
« Quelle alimentation pour l’hémochromatose ? »
« Recettes et menus pour l’hémochromatose »
« Dictionnaire alimentaire de l’hémochromatose»
« Menus de printemps pour l’hémochromatose »
« Menus d’été pour l’hémochromatose »
« Menus d’automne pour l’hémochromatose »
« Menus d’hiver pour l’hémochromatose »
Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.
L’hémochromatose
Présentation des familles alimentaires
Les matières grasses
Recettes de vinaigrettes
Les viandes, poissons, œufs
Quelques idées de recettes
Conseils culinaires indispensables
Les légumes verts
Conseils culinaires indispensables
Les produits laitiers
Conseils culinaires indispensables
Les fruits
Conseils culinaires indispensables
Les sucres rapides
Points divers et variés
Récapitulons !
L’hémochromatose est une maladie génétique héréditaire qui se caractérise par une surcharge en fer de l’organisme, du fait de l’intestin qui absorbe le fer d’origine alimentaire de façon excessive. Il existe en fait plusieurs formes d’hémochromatose, les unes étant plus graves que les autres. Environ une personne sur trois cent souffre de cette pathologie en France, mais beaucoup ignorent leur hémochromatose.
Dans les conditions normales (hors hémochromatose), le surplus de fer d’origine alimentaire est évacué dans les selles. Mais dans le cas de l'hémochromatose, le fer est absorbé de façon excessive, puis il est emmagasiné dans les organes et les tissus, alors même que les besoins de l’organisme en fer sont comblés. Le fer sanguin, en excès, va s’accumuler dans le foie, le cœur et le pancréas, les os, la rate, les muscles... entraînant à terme, une cirrhose du foie, un diabète dit « bronzé », mais également une insuffisance cardiaque.
La diététique joue un rôle non négligeable, car elle permet, en diminuant les apports alimentaires en fer, d’espacer les saignées (ou phlébotomies) qui représentent, à l’heure ou ces lignes sont écrites, le traitement le plus fréquemment appliqué et surtout le plus radical, afin de diminuer la teneur sanguine en fer. Des chélateurs de fer sont également utilisés, mais ils ne sont pas utilisés en premiers recours (à cause d’effets secondaires possibles).
Le fer est un constituant indispensable des globules rouges. Le fer est responsable, en leur sein, du transport de l’oxygène des poumons aux organes. Il se charge ensuite de les débarrasser de leur CO2, qu’il transporte des poumons vers son élimination de l’organisme par l’expiration.
Les besoins quotidiens en fer dans des conditions normales, sont pour les femmes adultes de l’ordre de 20mg/jour. En période de grossesse, ils sont majorés à 28mg/jour. Pour les hommes adultes, ils sont de 10mg/jour.
Le fer est un sel minéral que l’on trouve aussi bien dans nos aliments de sources animales, que dans ceux de sources végétales. En effet, il existe deux formes de fer alimentaire :
- Le fer « héminique » uniquement d’origine animale, qui est apporté par les viandes, les poissons, les œufs, les produits laitiers, ainsi que par les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s) et/ou de poisson(s) et/ou d’œufs tels des quiches, les pains de poisson, les cordons bleus au jambon, le poisson pané, la levure de bière... Ce fer d’origine strictement animale est très bien absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 80% de ses apports alimentaires.
- Le fer « non héminique » uniquement d’origine végétale, qui est apporté par les légumes verts, les céréales complètes, les fruits, le cacao... Ce fer d’origine strictement végétale est mal absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 15% de ses apports alimentaires.
Grâce à ces informations nutritionnelles, il n’est pas difficile de comprendre que les aliments d’origine animale, seront de loin les plus importants apports alimentaires en fer, et donc, ceux qui seront les plus importants à contrôler dans votre alimentation quotidienne. Alors que les végétaux, même si certains d’entre eux apportent du fer, et même pour certains d’entre eux dans de bonnes quantités, seront toujours moins à risque au cours du traitement diététique de votre hémochromatose.
Le fer d’origine alimentaire est absorbé au niveau de l’intestin grêle. Hors hémochromatose, cette absorption du fer est régulée en fonction des besoins de l’organisme. Dans le cas d’une hémochromatose, cette régulation n’est plus possible : il y a alors surcharge sanguine en fer, suivi des complications que l’on connaît.
Attention : une surcharge en fer ne signifie pas systématiquement une hémochromatose. Un surpoids peut favoriser une surcharge en fer, et une perte de poids de qualité règle très rapidement les symptômes (uniquement hors hémochromatose).
A savoir : la vitamine C favorise fortement l’absorption intestinale du fer alimentaire (le zinc et l’alcool également). Le calcium, le son de blé, la rhubarbe, l’oseille, les céleris (branche, rave), le cacao, le thé, le café, le calcium au contraire, limitent son absorption intestinale.
La vitamine C est une vitamine hydrosoluble, aussi appelée acide L-ascorbique, elle est sensible à la chaleur (et donc à la cuisson), à l’oxygène et à la lumière. Elle joue des rôles multiples au sein du métabolisme, tout aussi essentiels les uns que les autres : elle stimule le système immunitaire, intervient dans la synthèse des globules rouges et du collagène, joue un rôle antioxydant... mais elle intervient également dans l’absorption du fer qu’elle favorise, et c’est cette faculté de la vitamine C qui ne nous convient pas dans le cadre d’une hémochromatose.
L’organisme humain ne sait pas stocker, ni synthétiser la vitamine C. Cette vitamine doit donc être systématiquement apportée par notre alimentation quotidiennement, à hauteur d’environ 60 à 80mg par jour.
Dans le cadre d’une hémochromatose, il n’est pas question de se priver des aliments sources de vitamine C, que sont surtout les fruits et les légumes verts. Il s’agira simplement de ne pas consommer les plus riches d’entre eux à certains repas, et de ne pas surconsommer les autres.
Donc, le traitement diététique de votre hémochromatose passera par un contrôle strict de vos apports alimentaires en fer, mais également par ceux en vitamine C.
Il est très important de savoir cependant que la vitamine C joue son rôle au regard du fer alimentaire, que dès lors que ces deux nutriments sont absorbés en même temps.
A savoir : les apports alimentaires en calcium sont intéressants, car le calcium joue un rôle inverse de la vitamine C, en limitant l’absorption intestinale du fer d’origine alimentaire.
Les matières grasses regroupent les matières grasses d’origine animale