Le b.a.-ba de la diététique pour l'ulcère duodénal - Cédric Menard - E-Book

Le b.a.-ba de la diététique pour l'ulcère duodénal E-Book

Cedric Menard

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Beschreibung

Cet ouvrage regroupe l'essentiel diététique et nutritionnel, que tous les patients souffrant d'ulcère du duodénum doivent absolument savoir. Chaque famille alimentaire y est représentée, de très nombreux conseils diététiques et quelques astuces culinaires fondamentales également. En bref, le B.a.-ba de la diététique que vous devez absolument avoir en votre possession !

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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.

Vous avez acheté cet ouvrage afin de résoudre vos problèmes d’ulcère duodénal, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de réconfort sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Lisez et suivez attentivement les conseils de cet ouvrage et vous obtiendrez satisfaction.

Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micronutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.

Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à la perte de poids. Il fut élaboré pour vous apporter une réponse diététique adaptée à chacune et à chacun d’entre vous, en cas d’ulcère du duodénum. Cet ouvrage n’est cependant pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.

Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.

Sommaire

L’ulcère duodénal

Présentation des familles alimentaires

Les matières grasses

Quelques vinaigrettes allégées sans acide

Les viandes, poissons, œufs

Quelques idées de recettes

Conseils culinaires indispensables

Les féculents

Conseils culinaires indispensables

Les légumes verts

Conseils culinaires indispensables

Les produits laitiers

Conseils culinaires indispensables

Les fruits

Conseils culinaires indispensables

L’ulcère duodénal

L’ulcère duodénal désigne une érosion de la muqueuse digestive qui se situe dans les premiers centimètres du duodénum.

L’ulcère duodénal peut être associée à une anémie ferriprive (carence en fer) en effet, des hémorragies locales peuvent apparaître.

Un ulcère duodénal peut se perforer, provoquer une obstruction du tube digestif.

La diététique intervient donc positivement dans le traitement d’un ulcère duodénal, cependant certains aliments ou groupes d’aliments, non mentionnés dans cet ouvrage, vous poseront peut-être des problèmes, alors que d’autres aliments, qui y sont mentionnés comme vous étant déconseillés, ne vous en poseront peut-être pas... Cependant la diététique joue un rôle non négligeable pour assurer aux patients atteints de cette pathologie un meilleur confort de vie, en supprimant les aliments entraînant des intolérances digestives, ceux qui sont agressifs pour la muqueuse duodénal, ainsi que la suppression des excitants.

Il est également très important de supprimer totalement le tabac, et bien évidemment, si c’est possible : ne pas stresser...

Les anémies

L’anémie est une complication plus ou moins fréquente de l’ulcère duodénal.

Il faut distinguer l’anémie ferriprive (ou anémie martiale) qui est due à une carence en fer, de l’anémie mégaloblastique qui est due à une carence en vitamine B12. Les conséquences métaboliques et physiologiques, sont différentes en fonction de l’anémie concernée.

Les anémies sont très fréquentes chez les femmes enceintes, d’où des apports en vitamine B9 et en fer, qui sont proposés par le médecin traitant à partir du 6ème mois de grossesse. Elles sont fréquentes également chez l’alcoolique, chez les végétariens, et chez les végétaliens. Une alimentation insuffisamment riche en fer, des règles abondantes, les ulcères, les hémorroïdes, les hémorragies « cachées » ou non cachées, le sport de haut niveau (notamment chez les marathonien(ne)s), une parasitose, la suppression d’une partie de l’estomac ou de sa totalité, la drépanocytose (maladie génétique), la gastrite chronique... sont également responsables d’anémie ferriprive et/ou mégaloblastique.

En règle générale, les anémies (surtout ferriprives) sont très fréquentes au sein de la population mondiale. Selon l’OMS plus de 30% de la population mondiale est anémiée.

Toutes les anémies occasionnent des fatigues importantes notamment à l’effort musculaire, une pâleur, des essoufflements, des troubles cardiaques possibles, des ongles cassants, des maux de tête, de l’irritabilité...

Le fer

Le fer est un constituant indispensable des globules rouges. Le fer est responsable, en leur sein, du transport de l’oxygène des poumons aux organes. Il se charge ensuite de les débarrasser de leur CO2, qu’il transporte aux poumons vers son élimination de l’organisme par l’expiration.

Les besoins quotidiens en fer dans des conditions normales, sont pour les femmes adultes de l’ordre de 20mg/jour. En période de grossesse, ils sont majorés à 28mg/jour. Pour les hommes adultes, ils sont de 10mg/jour.

Le fer est un sel minéral que l’on trouve aussi bien dans nos aliments de sources animales, que dans ceux de sources végétales. En effet, il existe deux formes de fer alimentaire :

- Le fer « héminique » uniquement d’origine animale, qui est apporté par les viandes, les poissons, les œufs, les produits laitiers, ainsi que par les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s) et/ou de poisson(s) et/ou d’œufs tels des quiches, les pains de poisson, les cordons bleus au jambon, le poisson pané, la levure de bière... Ce fer d’origine strictement animale, est très bien absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 80% de ses apports alimentaires.

- Le fer « non héminique » uniquement d’origine végétale, qui est apporté par les légumes verts, les céréales complètes, les fruits, le cacao... Ce fer d’origine strictement végétale est mal absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 15% de ses apports alimentaires.

Grâce à ces informations nutritionnelles, il n’est pas difficile de comprendre que les aliments d’origine animale, seront de loin, les plus intéressants apports alimentaires en fer. Alors que les végétaux, même si certains d’entre eux apportent du fer, et même pour certains d’entre eux dans de bonnes quantités, ces derniers seront toujours moins intéressants dans le cadre du traitement diététique d’une anémie ferriprive.

Le fer d’origine alimentaire est absorbé au niveau de l’intestin grêle. Lorsque les réserves en fer (au niveau du foie), deviennent trop faibles, l’organisme augmente ses capacités d’absorption intestinale du fer d’origine alimentaire.

A savoir : la vitamine C favorise fortement l’absorption intestinale du fer alimentaire (l’alcool également). Le calcium, le son de blé, la rhubarbe, l’oseille, les céleris (branche, rave), le cacao, le thé, le café, le calcium au contraire, limitent son absorption intestinale.

PRESENTATION DES FAMILLES ALIMENTAIRES

Les matières grasses

Les matières grasses regroupent les matières grasses d’origine animale, qui sont sources d’acides gras saturés, de cholestérol et pour certaines de vitamine D, et les matières grasses d’origine végétale, qui sont sources d’acides gras insaturés (oméga 3, 6 et 9), de vitamines A, K et E. Cependant, les huiles de palme et de coprah, (que l’on retrouve désormais pratiquement partout), apportent des acides gras « saturés » qui sont réputés pour être très athérogènes (qui bouchent les artères), d’où leur très mauvaise réputation nutritionnelle bien méritée. Parmi les matières grasses animales nous pouvons citer : le beurre (doux et demi-sel) à 82% de matières grasses ou allégé, le saindoux, la graisse de canard, la graisse d’oie, mais également la fameuse huile de foie de morue... et parmi les matières grasses végétales, nous citerons : les huiles végétales, les pains de végétaline et les margarines végétales (certaines sont salées, d’autres non). Il existe des « matières grasses composées » qui sont constituées par un mélange de graisses animales et de graisses végétales. La crème fraîche sera étudiée au sein des produits laitiers