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Cet ouvrage regroupe l'essentiel diététique et nutritionnel que tous les patients souffrant de diabète pancréatique doivent absolument savoir. Chaque famille alimentaire y est représentée, de très nombreux conseils diététiques et quelques astuces culinaires fondamentales également. En bref, le B.a.-ba de la diététique que vous devez absolument avoir en votre possession !
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Seitenzahl: 66
Veröffentlichungsjahr: 2020
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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.
Vous avez acheté cet ouvrage afin d’accompagner sur un plan diététique votre diabète pancréatique. Vous êtes important(e) à mes yeux. J’ai écrit ces ouvrages pour vous aider du mieux de mes capacités. Merci.
Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micro-nutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.
Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des conseils diététiques de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.
Mes autres ouvrages traitants de la diététique fondamentale à mettre en pratique pour les diabètes pancréatiques :
« Quelle alimentation pour le diabète ? » « Recettes et menus pour le diabète » « Dictionnaire alimentaire du diabète » « Menus de printemps pour le diabète » « Menus d’été pour le diabète » « Menus d’automne pour le diabète » « Menus d’hiver pour le diabète »
Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.
Les diabètes
Présentation des familles alimentaires
Les matières grasses
Quelques vinaigrettes allégées
Les viandes, poissons, œufs
Quelques idées de recettes
Conseils culinaires indispensables
Les féculents
Conseils culinaires indispensables
Les légumes verts
Conseils culinaires indispensables
Les produits laitiers
Conseils culinaires indispensables
Les fruits
Conseils culinaires indispensables
Les sucres rapides
Les boissons et les condiments
Et l’activité sportive ?
Un sujet est considéré comme diabétique (pancréatique) si sa glycémie, après un jeûne d’au moins huit heures, est supérieure ou égale à 1,26 gramme par litre de sang. Cette anomalie doit être confirmée à deux reprises, par la détermination de la glycémie à jeun par un biologiste sur du sang veineux.
Il existe plusieurs formes de diabètes (par exemple le diabète insipide qui n’a rien à voir avec les diabètes pancréatiques). Seuls les diabètes pancréatiques seront concernés par les mesures diététiques de cet ouvrage, sauf si insuffisance rénale.
Les diabètes pancréatiques concernés par cet ouvrage sont :
Le diabète le plus fréquemment rencontré est le diabète « gras » ou diabète de type 2. Il est systématiquement associé au surpoids ou à une obésité existante ou ancienne, avec des antécédents familiaux de diabète pancréatique. C’est la forme la plus fréquente de diabète pancréatique.
Le diabète peut être de type 1 ou diabète insulinodépendant. Il est dû à une réaction immunitaire anormale de l’organisme, entraînant la destruction des cellules qui produisent l’insuline au sein du pancréas.
Il existe également des diabètes pancréatiques dits « secondaires », telles une ablation chirurgicale d’une partie du pancréas, ou dus à une hémochromatose, à une pancréatite...
Les diabètes de type 2, de type 1 et généralement les diabètes « secondaires » sont incurables. On estime à environ quatre millions le nombre de diabétiques en France. Beaucoup ignorent leur diabète pancréatique, jusqu’à ce que celui-ci se manifeste cliniquement chez la personne malade : soif très intense et impossible à étancher, augmentation importante de la quantité d’urine excrétée...
Tous les diabètes pancréatiques sont dus à l’incapacité du pancréas à sécréter (totalement ou insuffisamment), une hormone appelée « insuline » à la demande de l’organisme. L’insuline est la seule hormone hypoglycémiante de l’organisme. Elle transforme l’excès énergétique apporté par notre alimentation en triglycérides, et ceux-ci seront ensuite stockés dans notre tissu graisseux (ou adipeux).
A la suite de chaque repas, la glycémie (taux de sucre circulant dans le sang) s’élève chez tous les individus.
Chez une personne non diabétique, plus la glycémie s’élève à la suite du repas, et plus le pancréas sain sécrète de l’insuline, afin de répondre aux besoins. La glycémie reste relativement stable, dans des valeurs plus ou moins parfaitement ajustées.
Chez une personne qui souffre de diabétique pancréatique, plus la glycémie s’élève à la suite du repas, et plus le pancréas malade, a du mal à répondre aux besoins (dans le cas du diabète de type 2, certains diabètes « secondaires » ou gestationnel), ou bien, il est totalement incapable d’y répondre (diabète de type 1 ou certains diabètes « secondaires »). On rencontre alors, dans tous ces différents cas de diabètes pancréatiques, des hyperglycémies et des hypoglycémies, qui sont très préjudiciables pour l’organisme, et qui sont responsables de la forte morbidité de la pathologie.
Vous avez maintenant compris qu’il est indispensable, sur le plan diététique, de freiner ou de limiter l’élévation de la glycémie à la suite des repas, de façon à soulager un pancréas devenu plus ou moins incapable de faire face à la demande en insuline de l’organisme, suite à l’élévation de la glycémie. C’est pourquoi, des choix judicieux d’aliments vous seront proposés, associés à des conseils diététiques visant à ralentir la vidange gastrique à la suite des repas. En effet, en optimisant le temps de la digestion, par un ralentissement de la vidange de l’estomac à la suite des repas, on ralentit l’assimilation des sucres suite à ces repas, et donc, on limite l’élévation de la glycémie à la suite de ceux-ci ! Si l’on combine convenablement ces deux facteurs, on obtient d’excellents résultats au niveau des glycémies chez une personne diabétique pancréatique.
Le diabète est une maladie à prendre très au sérieux. Les mesures diététiques de proposées sont simples à mettre en place. Si celles-ci sont bien suivies, votre diabète pancréatique s’équilibrera, et les conséquences de celui-ci sur votre santé seront très nettement atténuées. Ce sont les variations journalières des glycémies, qui répétées, entraînent la forte morbidité de la pathologie. La diététique va vous permettre d’équilibrer vos glycémies journalières. Ainsi, les dégâts occasionnés par le diabète pancréatique au sein de votre organisme, seront très fortement atténués. La moyenne de ces variations des glycémies journalières sur trois mois, est déterminée par le pourcentage d’hémoglobine glyquée. Si cette valeur est trop élevée, cela signifie que la moyenne des variations journalières (hypoglycémies et hyperglycémies) sur les trois derniers mois ont été trop importantes sur cette période, et donc, les dégâts sont également importants au sein de votre organisme, à cause d’un diabète pancréatique mal équilibré. Au contraire, plus cette valeur se rapproche des valeurs dites « idéales pour un diabétique » (moins de 7%), et moins la moyenne des variations journalières de vos glycémies (hypoglycémies et hyperglycémies) furent importantes, et donc, moins le diabète pancréatique a occasionné de dégâts au sein de votre métabolisme. L’hémoglobine glyquée (A1C) et son dosage trimestriel, sont de véritables mouchards, pour savoir si vous respectez votre traitement médicamenteux et diététique, associés à votre diabète pancréatique ou non !
L’ennemie la plus sérieuse d’une personne diabétique c’est l’hypoglycémie. L’hypoglycémie entraîne des dégâts irréversibles au sein du métabolisme, et elle peut entraîner la mort rapidement dans certains cas. Une hypoglycémie peut être, dans 99% des cas facilement évitée, et cela, en respectant les règles nutritionnelles correspondantes à une alimentation parfaitement équilibrée, tout simplement ! En cas d’hypoglycémie, il faut ingérer quelques pierres de sucre dans les plus brefs délais.
Les signes cliniques d’une hypoglycémie sont : sueurs froides abondantes, vue qui se dédouble, pâleur, vertiges, brutale baisse de tonus, faiblesse musculaire... Les hypoglycémies doivent impérativement être évitées, car elles sont extrêmement néfastes.
Les diabètes pancréatiques sont des pathologies insidieuses, à forte morbidité :
- Ils dégradent les reins, et un diabète pancréatique mal géré et mal équilibré, peut entraîner, à terme, une insuffisance rénale chronique. (Je rappelle que cet ouvrage n’est pas adapté à l’insuffisance rénale).
- Ils favorisent fortement l’athérosclérose et toutes les maladies cardiovasculaires qui les accompagnent : AVC, infarctus du myocarde, angine de poitrine...
- Ils atteignent la rétine et peuvent provoquer la cécité à terme.